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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 00:36

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Divulguer les secrets

 

Si une femme promet de ne pas divulguer le secret puis le divulgue, elle aura commis un péché. Allah dit :

 

« Soyez fidèles au pacte d’Allah après l’avoir contracté. » S. An-Nahl v.91

 

Elle aura alos acquis une des caractéristiques des hypocrites, comme on peut le trouver dans les deux recueils authentiques : « les caractéristiques de l’hypocrites sont au nombre de trois : lorsqu’il parle, il ment. Lorsqu’il promet, il ne tient pas sa promesse. Et lorsqu’on lui confie un dépôt, il le trahit. »

 

Les pieux prédécesseurs se souciaient de préserver les secrets et de ne pas les divulguer. On trouve dans les deux recueils authentiques que ‘Â’ishah a dit : le Prophète صلى الله عليه و سلم  susurra quelque chose à l’oreille de Fâtimah. Elle en pleura amèrement. Puis il lui susurra autre chose et elle en rit de joie. Lorsque Le Prophète صلى الله عليه و سلم  se leva, je demandai à Fâtimah (de m’informer de ce que le Prophète صلى الله عليه و سلم  lui avait dit). Elle me répondit : « Il ne me convient pas de divulguer un secret que le Prophète صلى الله عليه و سلم  m’a confié. » Lorsque le Prophète صلى الله عليه و سلم  décéda, ‘Â’ishah lui demanda : « Je te conjure de me dire ce que le Prophète صلى الله عليه و سلم   t’avait susurré à l’oreille ! » Fâtimah répondit : « Maintenant (que le Prophète صلى الله عليه و سلم  est décédé) oui. Lorsque le Prophète m’entretient en secret la première fois, c’était pour m’informer que Jibrîl avait pour habitude de lui faire réciter tout le Coran une fois chaque année. Mais cette année, il le lui a fait réciter deux fois, et il considérait que c’était là le signe que sa fin était proche. J’en ai alors pleuré. Lorsqu’il m’entretint en secret la seconde fois, il me dit : « Ô Fâtimah ! Te satisferais-tu d’être la reine des femmes du paradis ? » C’est pourquoi j’ai ri de joie. »

 

Al-Bukhârî rapporte d’après ‘Abd Allah ibn ‘Umar que lorsque Hafsah devient veuve, (son père) ‘Umar dit : « Je fis la rencontre de ‘Uthmân ibn ‘Affân et je lui proposai de se marier à Hafsah. Je lui dis : « Si tu veux, je t’offre la main de ma fille Hafsah. » ‘Uthmân répondit : « Je vais y réfléchir. » Quelques jours plus tard il vient à moi et me dit : « Je pense qu’aujourd’hui, il est préférable pour moi de ne pas me marier. » ‘Umar dit : « Je rencontrai alors Abû Bakr As-Siddîq et lui dit : « Si tu veux, je t’offre la main de ma fille Hafsah. » Abû Bakr se tût et ne me répondit rien. J’en voulus alors plus encore à Abû Bakr qu’à ‘Uthmân. Quelques jours plus tard, le Prophète صلى الله عليه و سلم   me demanda la main de Hafsah, et j’acceptai sur le champ. Abû Bakr me rencontra plus tard et me dit : « Tu m’en as sûrement voulu lorsque tu m’as proposé Hafsah mais que je ne t’ai donné aucune réponse ? » Je répondis : « Effectivement.» Il me dit : « Sache donc que rien ne m’a empêché de répondre à ta requête si ce n’est que je savais que le Prophète صلى الله عليه و سلم  projetait de la demander en mariage. Or, il ne me convient pas de divulguer un secret du Prophète صلى الله عليه و سلم  . Et si le Prophète صلى الله عليه و سلم   avait changé d’avis, j’aurai acceptai de me marier avec elle. »

 

Dans le recueil authentique de Muslim, Thâbit rapporte d’après Anas qu’il a dit : « Le prophète صلى الله عليه و سلم   vient à moi alors que je jouais avec les autres enfants. Il me salua et me demanda de faire une course pour lui. Je rentrai donc chez moi à une heure tardive et ma mère me demanda : « Pourquoi es-tu rentré si tard ? » Je répondis : « Le Prophète m’a envoyé faire une course pour lui. » Elle demanda : « Quelle était cette course ? » Il répondit : « C’est un secret. » Elle me dit : « Ne divulgue à personne le secret du messager d’Allah صلى الله عليه و سلم  . Anas dit à Thâbit : « Par Allah ! Si jamais je devais divulguer ce secret, je l’aurais divulgué à toi, ô Thâbit. »

Al-Hâfidh a dit (11/82) : « Certains savants ont avancé que ce secret devait concerner les femmes du Prophète صلى الله عليه و سلم   . En effet, s’il s’agissait de science religieuse, Anas n’aurait pas eu le droit de la dissimuler. »

 

Tous ces textes prouvent que les prédécesseurs se souciaient grandement de préserver les secrets.

 

Conseils aux femmes musulmanes, Nasîhatî linnisâ + questions-réponses, de Umm’Abdillah Al Wadi’iyya, édition : DAR AL MUSLIM, Lyon, 1428-2007, page 66-68

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