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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 15:43
Chapitre 3 : Le Doute

   

Le doute c'est l'hésitation entre 2 situations, laquelle s'est produite ? Dans les actes d’adorations, le doute ne doit pas être considéré dans trois cas: 


1)     Si c'est une fausse impression qui n'a pas d'existence, comme les suggestions du diable


2)     Si la personne doute beaucoup, au point de ne plus pouvoir faire une adoration sans douter.


3)     Si le doute apparaît après l'accomplissement de l'adoration, tant que ce n'est pas une certitude.


  Exemple : Une personne effectue la prière de Dohr. Après avoir terminé sa prière, elle doute si elle a prié 3 ou 4 Rak'at. A ce moment-là, elle ne doit pas tenir compte de ce doute, sauf si elle est certaine de n'avoir prié que 3 Rak'at.


- Dans ce cas, si elle s'est rendue compte (qu'elle n'a prié que 3 Rak'at) au bout d'un court moment, elle doit compléter sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et saluer de nouveau.

 

- Par contre, si elle s'est rendue compte de son omission au bout d'un long moment, elle doit  entièrement refaire sa prière.  


Le doute, hormis les trois cas cités précédemment, 
doit être pris en compte.


Pendant la prière, le doute répond toujours
à un des deux cas de figure suivants :
 


1. La personne fait prévaloir une situation par rapport à une autre et se fonde sur celle-ci pour terminer sa prière. Puis, elle effectue les prosternations de la distraction après la salutation finale et salue de nouveau.

 

Exemple : Une personne accomplit la prière de Dohr et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième ? Mais, elle fait prévaloir que c'est la troisième. Dans ce cas, elle considère cette Rak'at comme étant la troisième, termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction après la salutation  finale et salue de nouveau. 


La preuve : Le Hadith rapporté par el Boukhari, Mouslim et d'autres selon ‘Abdoullah ibn Mas'oud -qu'Allah l'agrée- : Le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « Lorsque l'un d'entre vous hésite durant sa prière, qu'il s'efforce de rechercher la vérité et se fonde dessus pour terminer sa prière. Puis, qu'il salue et effectue 2 prosternations. » Ce sont les termes d’el Boukhari.

 

 

 

2. La personne ne fait prévaloir aucune des deux situations. Dans ce cas, elle doit se fonder sur la certitude, qui est le plus petit nombre de Rak'at. Puis elle doit terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.

 

Exemple : Une personne accomplit la prière du 'Asr et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième? Elle ne fait prévaloir aucune des deux situations. Elle doit alors considérer que c'est la deuxième Rak'at, effectuer le premier Tachahoud suivi de 2 Rak'at et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.


La preuve : Le Hadith rapporté par Mouslim selon Abou Saïd el Khoudri -qu'Allah l'agrée-:  
Le Prophète
-prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « Si l'un d'entre vous doute durant sa prière et ne sait plus s'il a prié 3 ou 4 Rak'at, qu'il élimine le doute et qu'il se fonde sur la certitude. Puis, qu'il effectue 2 prosternations avant de saluer. S'il avait prié 5 Rak'at, elles (les prosternations de la distraction) compenseront l'ajout commis et s'il avait prié 4 Rak'at, elles (les prosternations de la distraction) seront une humiliation pour le diable.»

 

 Parmi les exemples de doute :


Si une personne arrive et trouve l'imam en état d'inclinaison, elle doit prononcer le Takbir de sacralisation en étant bien debout, puis s'incliner. Ensuite, il y a forcément un des trois cas qui se présente : 


1. La personne est sûre de s'être inclinée avec l'imam. Elle comptabilise ainsi la Rak'at et n'aura pas à lire al Fatiha.


2. La personne est sûre de ne pas s'être inclinée avec l'imam. Dans ce cas, elle ne comptabilise pas cette Rak'at.


3. La personne doute si elle s'est inclinée avec l'imam et ainsi comptabilisera la Rak'at, ou bien si l'imam s'est relevé avant qu'elle ne s'incline et donc ne comptabilisera pas la Rak'at.


- Si la personne penche vers une situation plus que l'autre, elle doit alors se fonder dessus, terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et saluer de nouveau.


- Cependant, si elle n'a rien manqué de la prière, elle n'aura pas à effectuer les prosternations de la distraction.


- Si elle ne tend pas vers une situation plus que l'autre, elle doit se fonder sur la certitude (c'est à dire que la Rak'at n'est pas comptabilisée), terminer sa prière et accomplir les prosternations de la distraction avant la salutation finale.  


Remarque : Une personne doute dans sa prière, et se fonde sur la certitude ou sur la situation qu'elle fait prévaloir selon les règles précédemment citées.


- Si elle s'aperçoit que son acte coïncide avec la réalité et qu'elle n'a ni ajouté, ni diminué dans sa prière, elle n'a pas à effectuer les prosternations de la distraction selon l'avis reconnu chez beaucoup de rites car ce qui entraînait les prosternations (le doute) a disparu.


- D'autres, ont dit qu'elle doit faire les prosternations de la distraction pour humilier le diable comme dans le Hadith précédemment cité. Mais également car la personne a effectué une partie de sa prière en doutant. Ce dernier avis est le plus juste. 


Exemple : Une personne prie et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième ? Elle ne penche vers aucune de ces deux situations. Puis, elle considère cette Rak'at comme étant la deuxième et continue sa prière. Ensuite, elle s'aperçoit que c'était vraiment la deuxième Rak'at. Dans ce cas, elle ne doit pas effectuer les prosternations de la distraction selon beaucoup de rites et elle doit les effectuer avant la salutation finale selon le deuxième avis, qui est, pour moi, le plus juste.  

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