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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 17:30
Le repentir du peuple de Yunus

Le repentir du peuple de Yunus, sur lui la paix et la bénédiction

 

Ibn 'Abbas relate : « Lorsque Yunus, sur lui la paix et la bénédiction, désespéra de la foi de son peuple, il invoqua son Seigneur contre eux. Il dit : « Seigneur ! Mon peuple a refusé tout autre chose que la mécréance ! Envoie Ton châtiment sur eux ! » Allah Tout Puissant l'informa : « Je vais envoyer le châtiment sur ton peuple. » Yunus les quitta aussitôt et les menaça du châtiment au bout de trois jours. Il s'en alla avec sa femme et ses deux jeunes enfants. Il se mit en route et les laissa. Il escalada une montagne d'où il pouvait voir les habitants de Ninive et guetta le châtiment. Allah Tout Puissant envoya Gabriel : « Va voir Malik, le gardien du Feu, et ordonne-Lui de tirer du vent pestilentiel (samum) de la Géhenne une quantité équivalente au poids d'un grain d'orge. Prends-le et va cerner les habitants de la ville de Ninive. » Gabriel s'en alla exécuter l'odre de son Seigneur Tout Puissant. Le peuple de Yunus vit de leurs propres yeux le châtiment, qui s'abbatit au moment dont Yunus avait fait part. »

 

Abu Al-Jald déclare : «  Lorsque le châtiment s'abbatit sur le peuple de Yunus, il se mit à planer au-dessus de leurs têtes comme les parties obscures de la nuit. » Ibn 'Abbas ajoute : « Quand ils eurent la conviction du châtiment, ils se repentirent de leurs péchés et comprirent que Yunus leur avait dit la vérité. Ils le cherchèrent, mais en vain. Ils se dirent : « Rassemblons-nous devant Allah et repentons-nous ! » Ils sortirent vers un lieu appelé Tall Al-Ramad (La colline de la Cendre) et Tall al-Tawba (la colline du Repentir). Mais il s'agit plutôt de Tall al-Ramad. En effet, ils sortirent tous, hommes, femmes et handicapés. Ils emmenèrent avec eux bétails et animaux, mirent d'un côté les nourrices et les nourrissons et de l'autre les animaux et leurs petits. Puis, ils mirent de la cendre sur leurs têtes et des épines sous leurs pieds. Ils portèrent le cilice et la laine, recherchèrent la protection d'Allah en élevant leurs voix avec les pleurs et les invocations. Allah Tout Puissant constata qu'ils étaient sincères. Les anges dirent : « Ô Seigneur ! Ta miséricorde a englobé toute chose ! Tu vas châtier ces adultes parmi les fils d'Adam, mais qu'en sera-t-il des petits et des animaux ? » Allah Tout Puissant répondit : « Ô Gabriel ! Enlève le châtiment qui pèse sur eux, car J'ai accepté leur repentir. » Allah Tout Puissant dit : « Si seulement il y avait, à part le peuple de Yunus, une cité qui ait cru et à qui sa croyance eut ensuite profité ! Lorsqu'ils eurent cru, Nous leur enlevâmes le châtiment d'ignominie dans la vie présente et leur donnâmes jouissance pour un certain temps. » (Yunus : 98).

 

Abu Al-Jald relate : « Quand le châtiment s'abbatit sur le peuple de Yunus et plana au-dessus de leurs têtes comme des parties obscures de la nuit, les intelligents d'entre eux se rendirent auprès d'un vieil homme, qui faisait partie de leurs érudits qui subsistaient encore. Ils dirent : « Le châtiment que tu vois s'est abbatu sur nous. Enseigne-nous une invocation que nous pourrons adresser à Allah, dans l'espoir qu'Il enlève cette punition. » Il conseilla : « Dites : « Ô Vivant, quand il n'y a plus de vivant ! Ô Vivant, qui redonne vie aux morts ! Ô Vivant ! Il n'y a de dieu que Toi ! » Allah Tout Puissant les délivra de cette peine. »

 

Titre : Les Repentis

Auteur : Ibn Qudama Al Maqdissi

Page : 51-54

Edition : LA MAKTABA

Retranscription : oumomeya

Acheter le livre en ligne : www.daralmuslim.com

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 14:16
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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 15:26

Ibn Hibbân (Rahimahu Allah) a dit : « Il incombe à l’homme sensé de rester sain, et de, au lieu d’espionner chez les défauts des gens, essayer d’arranger les siens. En se préoccupant de ses défauts, on en oublie ceux des autres. C’est plus reposant pour le corps et moins fatiguant pour le cœur. À chaque fois qu’on se découvre un défaut, on est moins exigeant avec son frère qui est éprouvé par le même. Mais, quand on s’occupe des défauts des autres, en oubliant les siens, le cœur s’aveugle et le corps se fatigue, en même temps qu’il devient extrêmement difficile de corriger les siens. Le plus défaitiste des hommes est celui qui critique les défauts des autres, mais, plus défaitiste encore, est celui qui reproche aux autres ce qu’il a en lui. Qui critique sera critiqué ! »

[Rawdhat Al ‘uqalâ wa nazhat al fudhalâ (p. 125).]

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 15:19
Al Hassan Al Basri
 
Il disait: "On rapporte que 'Umar ibnu al-Khattâb, qu'Allah l'agrée, entra chez le Prophète, qu'Allah prie sur lui et le salue alors qu'il dormait sur un lit fait de cordes en fibres de palmiers. Les cordes avaient laissé des marques sur le côté (du Prophète), qu'Allah prie sur lui et le salue), 'Umar se mit alors à pleurer puis le Prophète, sur lui la paix, dit: 
 

"Qu'as-tu, ô ibnu al-Khattâb?" Il répondit: "Je me suis rappelé de César et de Chosroès et du pouvoir et des délices dans lesquels ils vivent, alors que je te vois, toi qui est le Prophète d'Allah, Son ami sincère, Son élu et Son bien-aimé, en train de dormir sur un lit fait de cordes en fibres de palmiers."
 

Le Prophète, sur lui la paix, dit alors:
 

"N'acceptes-tu pas, ô 'Umar, que la vie terrestre soit pour eux et que l'au-delà soit pour nous?" Il répondit: "Oui, j'accepte, ô Prophète d'Allah!" Il dit, sur lui la paix: 
 

"Sache, ô 'Umar! Que la chose est ainsi." Puis il dit, sur lui la paix: 
 

"Moi et la vie terrestre sommes semblables à un cavalier qui voyage lors d'une journée chaude et auquel un arbre à l'ombre fraîche apparut; il fit alors la sieste sous ce dernier, puis il partit et le laissa." 1
 

note:

1. Rapporté par Al-Bûkhârî et Muslim dans un hadith aussi long que celui-ci, Al-Bûkhârî dans Al-Mazâlîm, 





Titre: Al-Hassan Al-Basri, sa piété, sa sagesse, sa dévotion son ascétisme et ses sermons
Auteur: Ibn Al-Jawzi
Page: 86-87
Edition: SABIL
Retranscription: oumomeya
Site: www.rappel01.fr
Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.com
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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 15:22
À propos de la Bible et de la Thora

Abou Hourayra rapporte que les Gens du Livre avaient pour habitude de lire la Torah en hébreu et de l’interpréter en arabe aux musulmans. Le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) dit : « Vous ne devez ni croire les Gens du Livre ni démentir leurs propos, mais vous devez plutôt dire : « Nous croyons en Allah, en ce qui nous a été révélé et en ce qui vous a été révélé. » (Boukhari) 

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 15:11
Al Hassan Al Basri

 

Il disait: "On rapporte que 'Issâ, sur lui la paix, a dit à ses disciples: Œuvrez pour Allah, et n’œuvrez pas pour votre ventre, car les oiseaux ne sèment pas et ne récoltent pas; au matin, ils partent sans n'avoir aucun moyen de subsistance et Allah leur procure leurs moyens de subsistance. Si vous dites que votre ventre est plus gros que le leur, il y a là les bêtes féroces qui ne sèment pas et qui ne récoltent pas, ils n'ont aucun moyen de subsistance et Allah leur procure leurs moyens de subsistance." (pages 183-184)

 

Titre: Al-Hassan Al-Basri, sa piété, sa sagesse, sa dévotion son ascétisme et ses sermons
Auteur: Ibn Al-Jawzi
Page: 183-184
Edition: SABIL
Retranscription: oumomeya
Site: www.rappel01.fr
Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.com
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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 14:57
La patience selon les pieux

Al-Imâm Chams id-Dîn Abî ‘Abdullâh Muhammad Ibn Abî Bakr az-Zar’î al-Ma’roûf Ibn Qayyîm al-Djawziyyah [691 - 751 H] 


BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm 




L’imâm Ahmad (rahimahullâh) a dit : « La patience est citée dans quatre vingt dix endroits du Qor’ân. Son obligation est un consensus de la Comunnauté. Elle représente la moitié de la foi. Car la foi est composée de deux moitiés : la patience et la reconnaissance. Elle est citée dans le Qor’ân dans seize situation. » 



La patience c’est le fait de contenir les tendances de l’âme vers le répréhensible, d’empêcher sa langue de se plaindre.

C’est vraiment une des demeures les plus difficiles d’accès pour le commun des gens. Cette difficulté est due au fait que le profane est encore au début du chemin, il ne s’est pas assez exercé cheminement spirituel et est encore loin d’être parvenu écimer son âme, exercice que seul celui qui a été initié à franchir les demeures spirituelles peut réussir. 

Dès qu’un malheur le touche, il s’affole, il ne peut supporter son épreuve et perd vite patience, parce qu’il ne fait pas partie des gens qui se sont consacrés à l’exercice spirituel pour occuper la station de la patience ni des gens de l’amour pour tirer plaisir de l’épreuve au service de son Bien-aimé. [1] 



D’après l’imâm Ahmad, Abû Bakr (radhiallâhu ‘anhu) tomba malade et les gens qui lui rendirent visite lui dirent : « Veux-tu que nous t’appelions un médecin ? » - « Le médecin m’a déjà vu. » répondit-il. « Que t’a-t-il dit ? » demandèrent-ils. – Il m’a dit : « Je suis Celui (Allâh) qui fait ce qu’Il veut. » 

D’après l’imâm Ahmad, Moudjâhid rapporte que ‘Oumar Ibn Khattâb a dit : « Nous avons pu mener une vie meilleure grâce à la patience. » 

Il a également dit : « La meilleure vie que nous avons menée n’était possible que par la patience, et si la patience était un homme, il serait quelqu’un d’honorable. » ‘Alî Ibn Abî Tâlib (radhiallâhu ‘anhu) a dit : « Sache que la patience est pour la foi ce que la tête est pour le corps ; si on coupe la tête, le corps s’écroule », puis il leva sa voix et dit : « Sachez que celui qui ne patiente pas, n’a pas de foi. » 



Al-Hassan a dit : « La patience est un des trésors du bien qu’Allâh n’accorde qu’à un serviteur digne à Ses yeux. » 


‘Oumar Ibn ‘Abdel-‘Azîz a dit : « Quand Allâh retire un bienfait qu’Il a accordé à Son Serviteur puis le lui remplace par la patience, soyez sûr que ce qu’Il lui a accordé en compensation est meilleur que ce qu’Il lui a retiré. » [2] 



Notes 

[1] Madâradj as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na’boudou wa Iyâka nassta’în de Ibn al-Qayyîm, p.488 

[2] ‘Ouddat us-Sâbibirîn wa dhakhîrat uch-Châkirîn de Ibn al-Qayyîm – contrôlé par Bakr Abdullâh Abû Zaîd, p.176-177 

Source : http://www.manhajulhaqq.com 

 

 

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 15:02
Il disait: "Celui qui accuse son frère (d'avoir commis) un péché, alors qu'il s'en est repenti auprès d'Allah, Puissant et Grand, ne mourra pas avant de se faire éprouver par ce péché." (page 50)
 
 
On rapporte qu'un jour il tint un sermon, alors un homme respira avec difficulté, il dit alors: "Ô fils de mon frère! Que désires-tu par ce que tu as fait? Si tu es sincère, tu t'es dévoilé et si tu mens, tu t es détruit. Certes, les gens faisaient des efforts lorsqu'ils faisaient des invocations et pas un son n'était entendu de l'un d'eux. Certes, il y avait parmi ceux qui étaient avant vous, celui qui lisait le Coran en entier sans que son voisin ne l'entende. Il y avait celui qui s'instruisait dans la religion sans que son ami ne le sache." On a dit à l'un d'entre eux: "Comme tu te tournes peu lors de ta prière et comme ton recueillement est admirable!" Il répondit: "Ô fils de mon frère! Et qui peut te dire où était mon coeur?". (page 119)
 
 
Il disait: "On rapporte qu'Abû ad-Dâr a dit: Trois choses me font rire, et trois (autres) me font pleurer; me font rire, celui qui espère en la vie terrestre alors que la mort le demande, le distrait qui est constamment surveillé et celui qui rit à pleines dents alors qu'il ne sait pas si son Seigneur est satisfait de lui ou s'Il est en colère contre lui; me font pleurer les terreurs du Jour de la résurrection, la rupture des actes et le fait d'être debout face à Allah, Puissant et Grand, sans savoir si on va ordonner (de me conduire) au Paradis ou en Enfer." (page 126)
 
 
"Mais non! Vous saurez bientôt!" (Coran 102/3) et dit:

"Ô vous les gens! Si une créature vous menaçait, vous ne seriez pas tranquille alors, comment en serait-il si le Souverain des rois, Le Vivant qui ne meurt pas, vous menaçait?"

Lorsqu'il lisait le Coran et qu'il arrivait à cette sourate, il ne passait pas à la suivante et ne cessait de la répéter et de pleurer jusqu'à ce que finissent ses pleurs, que la miséricorde d'Allah soit sur lui et qu'Il l'agrée. (page 143)

 
 


Titre: Al-Hassan Al-Basri, sa piété, sa sagesse, sa dévotion son ascétisme et ses sermons

Auteur: Ibn Al-Jawzi

Page: 50- 119 - 126-  143

Edition: SABIL

Retranscription: oumomeya

Site: www.rappel01.fr

Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.com

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 12:09
Les étoiles filantes

"Nous avons effectivement embelli le ciel le plus proche avec des lampes [des étoiles] dont Nous avons fait des projectiles pour lapider des diables et Nous leur avons préparé le châtiment de la Fournaise." (S.67 / Al-Mulk v.5)

{ وَلَقَدْ زَيَّنَّا السَّمَاءَ الدُّنْيَا بِمَصَابِيحَ وَجَعَلْنَاهَا رُ‌جُومًا لِّلشَّيَاطِينِ ۖ وَأَعْتَدْنَا لَهُمْ عَذَابَ السَّعِيرِ‌ }

Quelques compagnons du Prophète (صلى الله عليه وسلم) dirent à ‘Abdullah Ibn ’Abbas (رضي الله عنه) qu’ils virent une étoile filante alors qu’ils étaient assis un soir en compagnie du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et Il leur demanda :

« Qu’aviez-vous l’habitude de dire lorsque quelque chose de semblable se produisait avant l’Islam ? ». Ils répondirent : « Nous disions qu’un grand homme venait de naître ou mourir cette nuit là ». Il (صلى الله عليه وسلم) leur dit:

« Elles ne tombent pas suite au décès ou à la naissance de quelqu’un, mais lorsque Allah décrète quelque chose, les anges porteurs du Trône redoublent de louange et d’adoration. Et les Anges du ciel en dessous glorifient Allah jusqu’à ce que la louange atteigne le ciel le plus bas. C’est alors que les Anges du ciel en dessous des porteurs du Trône leur demandent : « Qu’a décidé votre Seigneur ? ». Ces derniers les en informent. Puis les Anges des Cieux inférieurs ne cessent de demander aux Anges des Cieux supérieurs, jusqu’à ce que cela atteigne le ciel le plus bas.

C’est alors que les Jinns écoutent ce qui se dit et rapportent la nouvelle à leurs fidèles sorciers, mages, devins, etc… et sont alors lapidés par ces météores. Et certes, ce que les djinns disent et se confirme par la suite provient de la vérité. Mais ils déforment et rajoutent à la vérité à leur guise. »

(Rapporté par Muslim n°2229, At-Tirmidhi n°3224 et An-Nasaï dans « As-Sunan al-kubra » n°11208)

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 13:55

Jeuner le jour de 'Achoura 

 

 

Il y a eu une divergence entre les pays musulmans sur l'entrée du mois de Mouharam 1435. Certains ont dit que le mois est rentré le 4 Novembre 2013 et d'autres ont dit que c'était le 5 Novembre 2013.
Ainsi ils divergent sur la détermination du jour de 'achoura qui est le 10 du mois de Mouharam.

Afin de sortir de la divergence nous recommandons aux gens de jeûner au moins le
Mercredi 13 et le Jeudi 14 Novembre 2013.
De cette manière chacun est sûr d'avoir jeûné le jour de 'achoura et en même temps il a appliqué la Sounna en y ajoutant un autre jour afin de se différencier des mécréants.

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Cheikh Al FAWZAN

 

 

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  • : la-ilaha-illallah
  • : Al-Awzâ’î a dit : « Patiente sur la Sunna, arrête-toi là où les gens se sont arrêtés, dis ce qu’ils ont dit, abstiens-toi de ce dont ils se sont abstenus, et suis la voie de tes pieux prédécesseurs, car ce qui leur a suffit te suffira. » [Al-Lâlakâ’î dans Sharh Usûl Al-Ictiqâd (315)] (( Si vous remarquez des erreurs, veuillez m'en avertir barakallahou fikom ))
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