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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 16:50

Le mérite du jeûne du jour d'Achûrâ’

(10 du mois de Muharram)

 

   Frères, chères soeurs en islam,

 

Parmi les innombrables sagesses d'Allah le Très-Haut, on peut citer le fait d'avoir accordé des mérites à certains lieux, et d'avoir attribué des saisons au cours desquelles le croyant voit les récompenses de ses actes d'adoration multipliées, et ses péchés pardonnés.

 

Ces saisons sont pour certaines très connues : le mois du Ramadan, le pèlerinage car ils font partie des piliers de l'islam. D'autres sont moins connues, car elles ne rentrent pas dans les obligations, ainsi, le jeûne du jour de ‘Achûrâ'.

 

Cher frère, chère soeur, sois vigilant(e) et ne délaisse aucune occasion de te rapprocher de ton Seigneur par tous les moyens que notre Prophète Muhammad صلى الله عليه و سلم nous a enseignés.

 

Quelle est la date du jour de ‘Achûrâ ?


Comme son nom l'indique, le jour de ‘Achûrâ' correspond au 10ème jour, dans le mois de Muharram, le 1er mois du calendrier islamique.

 

 

 

Comment ce jeûne a-t-il été institué ?

 

Selon un hadith de 'Aïcha (qu'Allah l'agrée) , les gens de la tribu de Quraysh jeûnaient le jour de 'Achûrâ' à la Mecque avant l'avènement de l'islam (Al-Bukhârî et Muslim).

Puis, à son arrivée à Médine, le Prophète remarqua que les juifs jeûnaient ce jour ; il les interrogea à ce sujet et ils lui répondirent que c'était pour eux un jour de fête, car il correspond au jour où Allah a sauvé le prophète Moïse (Mûssâ) et ses disciples, en lui ouvrant la mer et en noyant à sa suite, Pharaon et ses soldats. Le Prophète ordonna alors de jeûner ce jour.

Ce jeûne resta obligatoire jusqu'à ce que fut prescrit le jeûne du Ramadan. Alors, le jeûne du Ramadan devint obligatoire et le jeûne de ‘Achûrâ' facultatif. Ibn 'Umar rapporte du Prophète e : « ... Celui qui veut, qu'il jeûne et celui qui veut, qu'il mange [en ce jour]. » (Al-Bukhârî et Muslim)

 

Quelle est la meilleure manière de jeûner 'Ashoura ?

 

Jeûner le 9 et le 10 du mois est la meilleure manière - Incha'Allah - selon le hadith du Prophète صلى الله عليه و سلم , rapporté par Ibn 'Abbâs : « Si je suis encore vivant l'année prochaine, je jeûnerai le 9 (c’est-à-dire avec le 10). » Et le Prophète صلى الله عليه و سلم mourut avant cela.

Le Prophète a donc recommandé de jeûner le 9 (avec le 10), pour se différencier des juifs qui ne jeûnaient que le 10.

Cependant, la portion de hadith : « Différenciez-vous des juifs, jeûner un jour avant ou (dans une autre version, "et") un jour après (en plus du jour de  'Achûrâ') » est faible.

 

 

Le mérite du jeûne en ce jour

 

Selon le hadith d'Abû Qatâda, le Prophète a dit : « Ce jeûne efface les péchés de l'année précédente. » (Muslim)

Avec l'intention, on espère en plus d'obtenir auprès d'Allah, la récompense :

- de faire revivre la Sunnah, en se conformant aux recommandations et à l'exemple du Prophète صلى الله عليه و سلم ;

- d'apprendre et d'inviter les autres à pratiquer cette Sunnah... et ceci fait partie des meilleures actions.

 

Cher frère, chère sœur en islam, le croyant sincère et réfléchi est celui qui ne rate aucune occasion de se purifier et de faire le bien, car de la vie ici-bas, seules les bonnes actions resteront et compteront dans la balance, le jour du Jugement.

 

Et Allah est le Plus Savant et le salut et la prière sont sur le Prophète Muhammad, sur sa famille et sur ses Compagnons.

 

 Traduit par Abou Younes - Dhul Hijja 1421 à partir de Zâd ul-Mâ'ad d'Ibn ul-Qayyim


Nous vous invitons à distribuer cet article autour de vous car Allah dit : « Entraidez-vous au bon comportement et à la piété, et ne vous entraidez pas au péché et à l’inimité. » … Le Prophète Muhammad (Prière et salut sur lui) a dit : « Celui qui montre le chemin vers une bonne action, a la même récompense que celui qui la fait. » (Muslim, 4876)

 

http://www.fatwas.online.fr/articles/ashoura.htm

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 20:52
L'importance accordée à la Prière
L'importance Accordée à La Prière.

On rapporte que Ibn Khafîf souffrait de la hanche, et parfois cela l'empêchait de bouger, si bien que lorsqu'on appelait à la Prière, il se faisait porter sur le dos de quelqu'un. On lui dit : "Tu devrais te ménager." et il répondit : "Si vous entendez {Venez à la Prière} et que vous ne me voyez pas dans le rang, cherchez moi au cimetière." [As-Siyar (16/346)]
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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 20:32


A propos du ‘Id

 

 

Son obligation :


La prière du ‘Id est obligatoire pour les hommes et les femmes, car le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) l’a constamment accomplie et qu’il a ordonné aux femmes de sortir de chez elles pour y assister. Umm ‘Atiyyah rapporte : « On nous a ordonné de faire sortir les vieilles femmes ainsi que les jeunes filles. » (Al-Bukhârî et Muslim)


 


Hafsah bint Sîrîn rapporte : « Nous interdisions à nos jeunes filles de sortir pour se rendre à la prière du ‘Id. Une femme vint et elle s’installa à la citadelle de Banî Khalf. Je me rendis auprès d’elle et elle m’informa que le mari de sa soeur avait participé à douze batailles avec le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam), et que sa sœur était avec lui dans six de ces batailles. Elle lui dit : « Nous nous occupions des malades et des blessés. » Elle dit : « Ô Messager d'Allah ! Y a-t-il un mal à ce que l’une d’entre nous ne se rende pas à la prière du ‘Id si elle ne trouve pas de Jilbab ? » Il dit : « Qu’une de ses sœurs la vêtisse d’un de ses jilbabs, et qu’elles assistent au bien et aux invocations des croyants. » (Al-Bukhârî et Muslim)


 


Son temps :


Zayd ibn Khumayr Ar-Rahabî rapporte : « ‘Abd Allah ibn Bisr, le compagnon du Messager d'Allah (salallahu’ alayhi wa salam) sortit en compagnie des gens le jour du ‘Id de la rupture (du jeûne) ou du sacrifice et il réprouva le retard de l’imam. Il dit : « A cette heure, nous avions déjà fini (à l’époque du Prophète) » Et c’était lorsque le soleil se levait clairement dans le ciel (At-Tasbîh). » (Sahîh Abû Dâwûd)


 


Accomplir la prière à la Musallâ (plutôt qu’à la mosquée) :


Les hadiths précédents nous montrent que le lieu d’accomplissement de la prière du ‘Id est un lieu vaste en dehors de la ville (Al-Khalâ’) et non la mosquée. Le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) l’accomplissait là-bas, lui et ceux qui l’ont suivi.


 


Fait-on l’adhan et l’iqâmah ?


Ibn ‘Abbâs et Jâbir ibn ‘Abd Allah rapportent : « On ne faisait l’adhân ni le jour de la rupture (du jeûne), ni le jour du sacrifice. » (Al-Bukhârî et Muslim)


Jâbir rapporte : « Le jour de la rupture (du jeûne), il n’y a pas d’adhân lorsque l’imam arrive, ni après qu’il soit arrivé. Il n’y a pas non plus d’iqâmah, d’appel ou quoi que ce soit, ni appel ni iqâmah » (Muslim)


 


Description de la prière :


La prière du ‘Id est composée de deux Raka’ât dans lesquelles on prononce douze takbîr (Allahu Akbar) : sept dans la première, après le takbir d’ouverture et avant la lecture, et cinq dans la deuxième avant la lecture :


 


‘Amr ibn Shu’ayb rapporte d’après son père, d’après son grand-père que le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) a prononcé sept takbîr dans la première raka’a et cinq dans la deuxième. (Sahîh Ibn Mâjah)


 


‘A’ishah rapporte : « Pour (les prières) de la rupture (du jeûne) et du sacrifice, le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) a prononcé sept et cinq takbir, sans compter les deux takbir de l’inclinaison. » (Al-Irwâ, 639)


 


Que doit-on y réciter ?


An-Nu’mân ibn Bashîr rapporte : « Le Messager d'Allah lisait pour les prières des deux ‘Id et du vendredi, (les sourates) Al-‘Alâ et Al-Ghâshiyah. » (Al-Irwâ, 644)


 


‘Ubayd Allah ibn ‘Abd Allah rapporte : « ‘Umar sortit pour la prière du ‘Id et il envoyait quelqu’un demander à Abû Wâqid Al-Laythî : Que récitait le Prophète en ce jour ? Il dit : « (Les sourates) Qâf et Al-Qamar. » (Al-Irwâ, 3/118)


 


Le sermon se fait après la prière (au contraire de la prière du vendredi) :


Ibn ‘Abbâs rapporte : « J’ai assisté à la prière du ‘Id avec le Messager d'Allah, Abû Bakr, ‘Umar et ‘Uthmân, et tous priaient avant le sermon. » (Al-Bukhârî et Muslim)


 


Prier avant et après :


Ibn ‘Abbâs rapporte : « Le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) accomplit deux raka’ât le jour de la rupture (du jeûne), sans prier ni avant ni après. » (Al-Bukhârî et Muslim)


 


Les actes recommandés :


1) Prendre un bain (Ghusl) : On interrogea ‘Alî à propos du Ghusl, il dit : « [Il est bon de l’accomplir) le vendredi, le jour de ‘Arafah, le jour de la rupture (du jeûne), et le jour du sacrifice. » (Al-Bukhârî et Muslim)


 


2) Porter de beaux vêtements : Ibn ‘Abbâs rapporte : « Au jour du ‘Id, le Messager d'Allah portait une tunique rouge. » (As-Sahîhah)


 


3) Manger avant de se rendre à la prière le jour de la rupture (du jeûne) : Anas rapporte : « Au jour de la rupture (du jeûne), le Messager d'Allah (salallahu’ alayhi wa salam) ne sortait pas sans avoir mangé des dattes. » (Sahîh At-Tirmidhî)


 


4) S’abstenir de manger, le jour du sacrifice, jusqu’à revenir (de la prière) et manger ensuite de la bête sacrifiée : Abû Buraydah rapporte qu’au jour de la rupture du jeûne, le Messager d'Allah (salallahu’ alayhi wa salam) ne sortait pas sans avoir mangé, et au jour du sacrifice il ne mangeait pas jusqu’à avoir sacrifié. » (Sahîh At-Tirmidhî)


 


5) Emprunter deux chemins : Jâbir rapporte : « Au jour du ‘Id, le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) empruntait deux chemins différents (pour se rendre et revenir de la prière). » (Al-Mishkâh)


 


6) Prononcer le takbîr :


Allah dit : « afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants ! » (Al-Baqarah, 185) Et cela concerne le jour de la rupture (du jeûne).


Et concernant le jour du sacrifice, Il dit :


« Invoquez Allah pendant un nombre de jours déterminés » (Al-Baqarah, 203)


« Ainsi vous les a-t-Il soumis (les animaux), afin que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés » (Al-Hajj, 37)


 


Au jour de la rupture (du jeûne), le takbîr débute lorsqu’on sort pour se rendre à la Musallâ (ou à défaut à la mosquée) et on le prononce jusqu’à ce qu’on accomplisse la prière :


 


Ibn Abî Shaybah rapporte d’après Zayd ibn Hârûn, d’après Ibn Abî Dhi’b, d’après Az-Zuhrî : « Le Messager d'Allah se rendait à la prière le jour de la rupture (du jeûne) et il prononçait le takbîr jusqu’à arriver à la Musallâ et accomplir la prière. Lorsqu’il l’avait accomplie, il cessait de prononcer le takbîr» (As-Sahîhah) […]


 


Au jour du sacrifice, le takbîr débute à l’aube du jour de ‘Arafah et dure jusqu’au ‘Asr du dernier jour de tashrîq (3 jours après le ‘Id). Cela est rapporté authentiquement de ‘Alî, Ibn ‘Abbâs et Ibn Mas’ûd.


 


Quant à la manière de prononcer ce takbîr, il y a une certaine largesse en cela, « On a rapporté d’Ibn Mas’ûd qu’il le prononçait deux fois (de cette manière) : Allahu Akbar, Allahu Akbar, Lâ ilâha Illallah, Allahu Akbar, Allahu Akbar, wa Lillahi Al-Hamd. » […] on rapporte également qu’il le prononçait trois fois : Allahu Akbar, Allahu Akbar, Allahu Akbar, Lâ ilâha Illallah, Allahu Akbar, Allahu Akbar, Allahu Akbar, wa Lillahi Al-Hamd. » (Al-Irwâ, 3/125).


 


Source : Al-Wajîz, p.156-160.

 

http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10138


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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 13:14

2--------.jpgAu nom d’Allah, l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

 

Les règles de l’Aïd

et ses bienséances

La fête des musulmans 

 

Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a dit : « Toute nation a ses festivités et voici les vôtres. » Ici, le prophète indique que les deux Aïd sont des fêtes spécifiques aux musulmans.

         Les musulmans n’ont pas de festivité à l’exception de l’Aïd al-Fitr et l’Aid al-Adhâ. Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le Messager d’Allah (paix et bénédictions sur lui) vint à Médine alors que les habitants de cette cité avaient deux fêtes. Durant ces deux jours, des défilés et des festivités avaient lieu. Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) interrogea les Ansâr (les musulmans de Médine) à ce propos. Ils lui répondirent qu’avant l’Islam, ils avaient l’habitude d’organiser des défilés durant ces deux jours de fête. Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) leur dit : « À la place de ces deux jours, Allah vous a choisi deux autres jours qui sont meilleurs, ceux de l’Aïd al-fitr et de l’Aïd al-Adhâ. » » (Rapporté par Abû Dâwûd, 1134)

 
        Ces deux fêtes font partie des bienfaits d’Allah pour lesquels nous devons faire preuve de considération et dont nous devons comprendre le sens. Nous allons à présent évoquer les règles du jour de l’Aïd et ses bienséances.

 

Les règles du jour de l’Aïd 

 

1.      L’interdiction du jeûne : Il est interdit de jeûner le jour de l’Aïd selon le hadith d’Abû Sa’îd Al-Khudrî (qu’Allâh l’agrée) dans lequel il rapporte que le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a interdit de jeûner le jour de la rupture du jeûne et le jour de l’al-Adhâ (fête du sacrifice). (Rapporté par Muslim, 827)

 

2.      Assister à la prière de l’Aïd : certains savants sont d’avis que la prière de l’Aïd est obligatoire. Ceci est l’opinion des savants hanafites et de cheikh Al-Islâm Ibn Taymiyah. D’autres savants disent qu’elle est si une partie suffisante de la communauté s’en acquitte, l’autre partie de la communauté en est déchargée. Ceci est l’opinion des savants hanbalites. Un troisième groupe de savants est d’avis que la prière de l’Aïd est une sunna fortement recommandée. Ceci est l’opinion des Malékites et des Chaféites.

3.      Accomplir des prières surérogatoires : il n’y a pas de prières surérogatoires à accomplir avant ni après la prière de l’Aïd. Ibn ‘Abbâs (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Prophète (paix et bénédictions sur lui) avait l’habitude de sortir le jour de l’Aïd et de faire deux cycles de prière sans les faire précéder ni suivre d’aucune autre prière. Ceci s’applique lorsque la prière est effectuée à l’extérieur. Cependant, si la prière de l’Aïd est effectuée dans une mosquée, il faut accomplir la prière de salutation de la mosquée.

 

4.      Les femmes assistent à la prière de l’Aïd : selon la sunna du Prophète (paix et bénédictions sur lui) tout le monde doit assister à la prière de l’Aïd et se comporter avec droiture et piété. La femme indisposée ne doit pas négliger le rappel d’Allah ni fuir les lieux où l’on se rassemble pour rechercher la science et évoquer Allah, à l’exception des mosquées. Les femmes, bien entendu, ne doivent pas sortir sans leur hidjab (voile).

 

 

Les bienséances de l’Aïd

 

 

1.      Prendre un bain rituel (le Ghousl) : une des bonnes manières qu’il convient de respecter lors du jour de l’Aïd est de prendre un bain rituel avant de se rendre à la prière. On rapporte que Sa’îd Ibn Jubayr a dit : « Trois choses sont recommandées le jour de l’Aïd : la marche (vers le lieu de prière), prendre un bain rituel et manger quelque chose avant de sortir (s’il s’agit de l’Aïd al-Fitr). »

 

 

2.      Manger avant de sortir : il ne faut pas se rendre au lieu de prière le jour de l’Aïd al-Fitr sans avoir mangé quelques dattes. Le hadith rapporté par Al-Bukhârî selon Anas Ibn Mâlik stipule : « Le Messager de Dieu (paix et bénédictions sur lui) ne sortait jamais le matin de l’Aïd al-Fitr sans avoir mangé quelques dattes et il en mangeait un nombre impair. » En ce qui concerne l’Aïd al-Adhâ, il est recommandé de ne pas manger avant la fin de la prière lorsqu’il s’agit de manger la viande du sacrifice.

 

 

3.  Le takbîr[1] le jour de l’Aid : C’est un des plus importants actes recommandés de ce jour. Ad-Dâraqutnî et d’autres ont rapporté que lorsqu’Ibn ’Umar (qu’Allâh l’agrée) sortait le jour de l’Aïd al-Fitr ou de l’Aïd al-Adhâ, il s’appliquait à faire le takbir tout le long du chemin vers le lieu de prière et il continuait jusqu’à l’arrivée de l’imam.

 

4.      Se féliciter mutuellement : les musulmans pourront échanger leurs vœux et peu importe la forme. Ils peuvent, par exemple, dire « Taqabbal-Allâhu minnâ wa minkum » (qu’Allâh agrée nos bonnes actions et les vôtres). Jubayr Ibn Nufayr a dit : « Au temps du Prophète (paix et bénédictions sur lui) lorsque les musulmans se rencontraient le jour de l’Aïd, ils disaient « Taqabbal-Allâhu minnâ wa minka » » (Rapporté par Ibn Hajar).

 

5.      Porter ses plus beaux vêtements : Jâbir (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) avait une cape qu’il portait le jour de l’Aïd et le vendredi. » Al-Bayhaqî a rapporté qu’Ibn ‘Umar portait ses plus beaux vêtements le jour de l’Aïd, les hommes pouvaient alors montrer les plus beaux vêtements qu’ils possédaient lorsqu’ils sortaient pour la prière.

 

6.      Changer de chemin en revenant du lieu de prière[2] : Jâbir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Prophète (paix et bénédictions sur lui) empruntait un chemin différent en revenant de la prière de l’Aïd. (Rapporté par Al-Bukhârî).

        
Allâh le Très-Haut sait mieux.

 

 

Votre site  :

 www.islamhouse.com

L’islam à la portée de tous !
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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 20:49
Des œuvres qui font entrer au Paradis

Abdullah ibn Hamoud al-Farih


 

 

clé

 

1] Le parrainage de l'orphelin

Le Prophète -salAllahu alayhi wa salam- a dit:
« Moi et celui qui parraine un orphelin serons au Paradis ainsi, et il montra l’index et le majeur en les écartant. »

(Rapporté par Al-Boukhary)


 

2] La récitation du verset du Trône (ayat al kursi) _dubar_ après chaque prière obligatoire

Il -salAllahu alayhi wa salam- a dit:
« Celui qui récite ayat al kursi (verset du Trône) après chaque prière prescrite (obligatoire), rien ne l’empêchera d'entrer au Paradis si ce n'est la mort. »

(Rapporté par An-Nasaï)


 

3] L'invocation après les ablutions


Il -salAllahu alayhi wa salam- a dit:
« Il n’y a aucun d’entre vous qui accomplit ses ablutions et les parfait puis dit: « Ach-hadou an la ilaha ila Allah, wahdahou, la charikalah, wa ach-hadou ana mouhammedan abdouhou wa rasoulouh »
« J'atteste qu'il n'y a de divinité qui mérite l'adoration si ce n'est Allah, l'Unique, sans associés, et j'atteste que Muhammed est Son serviteur et envoyé », sans que les huit portes du Paradis lui soient ouvertes et il entrera par celle qu'il souhaite. »

(Rapporté par Mouslim)


 

4] Les prières du matin (fajr) et de l’après-midi (asr)


Il -salAllahu alayhi wa salam- a dit:
« Celui qui prie les deux fraîcheurs (la prière du fajr et celle du ‘asr) entrera au Paradis. »

(Rapporté par Al-Boukhary et Mouslim)


 

5] La préservation des cinq prières en leur temps


Il -salAllahu alayhi wa salam- a dit:
« Celui qui prie les prières (obligatoires) en leur temps, il a l'assurance de la part d'Allah d'entrer au Paradis. »
(Rapporté par Ahmed, Abou Daoud et An-Nasaï)


 

6] La propagation du salam (salutation islamique)

Il -salAllahu alayhi wa salam- a dit:

« Vous n’entrerez au Paradis que lorsque vous croirez, et vous ne croirez que lorsque vous vous aimerez les uns les autres. Ne vous indiquerais-je pas une oeuvre que si vous l'accomplissez vous vous aimerez les uns les autres? Propagez le salam entre vous. »

(Rapporté par Mouslim)


 

7] Une prière de deux rakat avec la présence du coeur après les ablutions


Il -salAllahu alayhi wa salam- a dit:

« Il n’y a pas un musulman qui fait ses ablutions, et qui excelle dans ses ablutions puis se lève pour prier deux rakat, en y joignant son cœur et son visage, sans que le Paradis lui soit obligatoire. »

(Rapporté par Mouslim)

 

8] La recherche de la science (religieuse)

Il -salAllahou 'alayhi wa salam- a dit :

« Celui qui emprunte un chemin dans le but de rechercher la science (religieuse), Allah lui facilitera par cela un chemin vers le Paradis. »

(Rapporté par Mouslim)

 

9] La bonté envers les parents

Il -salAllahou 'alayhi wa salam- a dit :

« Qu'il soit humilié*, puis qu'il soit humilié, puis qu'il soit humilié! »

On lui dit : « Qui, ô envoyé d'Allah ? » Il dit : « Celui dont les parents ont atteint la vieillesse, soit l'un d'entre eux soit les deux, et qui (malgré cela) n’est pas entré au Paradis. »

(Rapporté par Mouslim)

* Littéralement : Que son nez soit mélangé avec poussière et sable -expression arabe signifiant l'humiliation-

 

10] La préservation de la langue et des parties intimes

Il -salAllahou 'alayhi wa salam- a dit :

« Celui qui me garantit ce qu'il y a entre ses deux mâchoires et entre ses jambes, je lui garantis le Paradis. »

(Rapporté par Al-Boukhary)

 

11] Répéter après le Mouadhin (celui qui appelle à la prière)

L'envoyé d'Allah - salAllahou 'alayhi wa salam- a dit :

« Quand le Mouadhin dit : Allahou akbar, Allahou akbar [Allah est le Plus Grand], que l'un d'entre vous dise : Allahou akbar, Allahou akbar ...

(Puis il cita le Adhan (appel à la prière)) ...

Puis quand il dit : Haya 'ala as-salah [Venez à la prière], que l'un d'entre vous dise : La hawla wa la qouwata ila billah [Il n'y a de force ni de puissance qu'en Allah].

Puis quand il dit : Haya 'ala al-falah [Venez à la réussite], que l'un d'entre vous dise : La hawla wa la qouwata ila billah [Il n'y a de force ni de puissance qu'en Allah].

Puis quand il dit : La ilaha ila Allah, que l'un d'entre vous dise : La ilaha ila Allah [Nulle divinité mérite véritablement l'adoration si ce n'est Allah], [s'il dit cela] avec la sincérité du coeur, il entrera au Paradis. »

(Rapporté par Mouslim)

 

 

Association « Connaître l'Islam »

Site : www.connaitre-islam.ch

Traduction : Ibn Djelaz

Correction traduction: Fays

Correction française : Naila

Date : 23 Ramadhan 1434 / 31 Juillet 2013

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 15:43

Q : Quel est l’avis juridique concernant le jeûne du jour de Arafat pour celui qui accomplit le pèlerinage et celui qui ne l’accomplit pas ?

R : Jeûner le jour de Arafat (9ème jour du mois de dhoul-hijja) est une tradition prophétique fortement conseillée. En effet, on interrogea le Prophète (Que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) au sujet du jeûne le jour de Arafat, il répondit :

 « Je compte sur Allah pour qu’il expie les péchés de l’année antérieure et l’année à venir »

et on trouve dans une autre version : « Qu’il expie l’année passée et celle qui reste à venir. »

Par contre, le pèlerin n’a pas à jeûner ce jour-là, car le Prophète (Que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) n’a pas jeûné le jour de Arafat lors du pèlerinage d’adieu.

À ce sujet, on trouve dans le recueil authentique de Boukhâry selon Maïmouna (qu’Allah l’agréée) qui raconte le doute qui s’est emparé des gens au sujet du jeûne du Prophète (Que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) le jour de Arafat. (Pour fermer la porte à d’éventuels doutes) elle lui fit parvenir un verre de lait pendant qu’il se tenait debout dans Arafat, il le but sous la contemplation de tous les gens.



* Fatwa du cheikh Otheimine tirée de son recueil de fatwas
* Tome 20, page 46, question 404.

http://www.fatawaislam.com/component/content/article/104/130-lavis-juridique-pour-le-jedu-jour-de-arafat.html 
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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 09:16

5216800218998498427.jpgLe mérite des 10 premiers jours de Dhul Hijjah.

(En octobre 2013 aura lieu le hajj, pèlerinage dans les lieux saints de l’islam. Les dates prévisionnelles sont pour le premier jour le 4 octobre et pour le dernier le 19 octobre. Il faut attendre la veille du mois de dhul-hijja, mois du hajj, pour confirmation définitive de ces dates)

 

Le mérite des 10 premiers jours de Dhul-Hijja et quelques règles concernant le sacrifice.

(12ème mois du calendrier musulman, le mois du Pèlerinage)

  par Abou Abdillah,

 

 

...

 

Allah dit (traduction du sens des versets) : « Par l’Aube, et par les dix nuits. » [1] et Ibn Kathîr - qu’Allah lui fasse miséricorde - a dit : « Cela fait référence aux 10 (premiers) jours de Dhul-Hijja. »

 

Allah a dit aussi : « … Et pour invoquer le nom d’Allah aux jours fixés… » [2]. Ibn ‘Abbâs a dit à propos de l’explication de ce verset : « Ce sont les dix jours [de Dhul-Hijja]. »

 

Ibn ‘Abbâs a dit aussi : « Le Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui - a dit : « Il n’y a pas d’œuvres meilleures que celles faites en ces 10 jours. » Les Compagnons dirent : « Même pas le Jihâd ? » Il dit : « Même pas le Jihâd, sauf un homme qui sortirait risquant sa vie et ses biens et qui ne reviendrait avec rien (càd. qu’il y perdrait sa vie et sa fortune). » [3].

 

 

 

Ce qui est recommandé de faire pendant ces 10 jours

Il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel d’Allah, les contacts avec la famille, les aumônes, le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, selon ses possibilités. Il existe des textes qui donnent des précisions sur des actes à faire en particulier :

 

1- Prononcer les formules de rappel : Dire «  Allâhu Akbar  » (Takbîr), «  Lâ Ilâha Illallâh  » (Tahlîl), «  Al-Hamdu Lilâh  » (Tahmîd), car selon le hadith d’Ibn ‘Umar - qu’Allah l’agrée- le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Il n’y a pas de jours plus importants auprès d’Allah - exalté soit-Il - et au cours desquels les oeuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours. Donc, dans cette période, répétez les formules « Allâhu Akbar », « Lâ Ilâha Illa’llâh », « Al-Hamdu Lilâh ». » [4].

 

Et l’imam Al-Bukhârî - qu’Allah lui fasse miséricorde - a dit : « Ibn ‘Umar et Abû Hurayrah - qu’Allah les agrée - allaient au marché pendant les 10 jours et ils répétaient « Allâhu Akbar » et les gens répétaient après eux. » (Chacun pour soi, car il n’existe aucune preuve qui prouve qu’il faut dire cette formule en groupe, d’une seule voix).

 

Une formule acceptée est :

 

« Allâhu Akbar, Allâhu Akbar, Lâ Ilâha Illa’Llâh...

Allâhu Akbar, Allâhu Akbar , Wa Lilâhil-Hamd. »

 

Et Ibn ‘Umar répétait le Takbîr à Mina pendant ces 10 jours, après les prières, au moment de se coucher, dans sa tente, dans ses assemblées et lors de ses promenades. Il est recommandé de dire le Takbîr à haute voix, selon ce qu’ont fait ‘Umar, son fils et Abû Hurayrah.

 

2- Le jeûne : certaines femmes du Prophète - صلى الله عليه وسلم - rapportent : « Le Prophète - صلى الله عليه وسلم - jeûnait les 9 (premiers) jours de Dhul-Hijja, le jour d’Achoura, et trois jours par mois. » [5]

 

3- Le jeûne du jour d’Arafat (9ème jour de Dhul-Hijja) : le jeûne de ce jour est une Sunnah confirmée pour celui qui n’effectue pas le pèlerinage, selon le hadith du Prophète - صلى الله عليه وسلم : « J’espère la récompense d’Allah que ce jeûne efface tes péchés de l’année écoulée et ceux de l’année à venir. » [6].

 

4- Le Hajj et la ‘Umrah : Abû Hurayrah rapporte du Prophète - صلى الله عليه وسلم - qu’il a dit : « Accomplir la ‘Umrah efface les péchés entre cette ‘Umrah et la dernière, et un Hajj accepté (d’Allah) n’a d’autre récompense que le paradis. » [7].

 

 

Quelques règles se rapportant au sacrifice

C’est une Sunnah confirmé et il est détestable de la délaisser si l’on a les moyens de la faire, selon le hadith d’Anas - qu’Allah l’agrée - que le Prophète - صلى الله عليه وسلم - a sacrifié deux béliers à cornes de couleur grisâtre ; il les égorgea lui-même en disant : « Bismillâh Wallâhu Akbar. »

 

Si une personne a l’intention de sacrifier et qu’il rentre dans les 10 premiers jours de Dhul-Hijja, elle ne doit pas se couper les cheveux, les ongles et la peau jusqu’à ce qu’elle sacrifie sa bête, car, selon Um Salama, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Lorsque vous entrez dans les 10 jours (de Dhul-Hijja) et que l’un d’entre vous veut sacrifier une bête, qu’il s’abstienne de se couper les cheveux et les ongles. »

 

Que faut-il sacrifier ?

La bête à sacrifier doit être un chameau, une vache (ces deux-là sont à partager entre sept personnes), un mouton ou une chèvre (pour une seule personne) selon la parole d’Allah (traduction du sens des versets) : « Pour qu’ils rappellent le nom d’Allah sur ce qu’Il leur a octroyés des bêtes de troupeaux. » [8].

 

La condition pour que la bête soit bonne à sacrifier est qu’elle soit exempte de défauts apparents, selon la parole du Prophète - صلى الله عليه وسلم : « Quatre (défauts) font que le sacrifice n’est pas accepté : la bête borgne de manière apparente, la bête visiblement malade, la bête boiteuse de manière évidente et la bête maigre que l’on ne peut récupérer. » [9]

 

Elle doit également avoir l’âge minimum obligatoire : cinq ans, pour le chameau ; deux ans, pour une vache ; un an pour une chèvre et six mois pour un mouton.

 

Le moment propice pour égorger la bête

Le moment propice débute après la prière de l’Aïd, selon le hadith du Prophète - صلى الله عليه وسلم : « Celui qui égorge avant la prière a sacrifié pour lui-même, et celui qui égorge après la prière a parfait son sacrifice et a accompli la Sunnah des musulmans. » [10].

 

Il est autorisé d’égorger le jour de l’Aïd et les trois jours qui suivent selon le hadith du Prophète.

 

Il est Sunnah pour qui sait égorger, d’égorger sa bête soi-même en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de la part d’untel » (et il se nomme lui-même ou la personne qui lui a recommandé d’offrir ce sacrifice) car le Prophète - صلى الله عليه وسلم - a égorgé un bélier en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de ma part et de la part de tous ceux de ma communauté qui n’ont pas sacrifié. » [11]

 

Il est recommandé à celui qui ne sait pas sacrifier de tout de même assister.

 

La répartition (de la viande) du sacrifice

Il est Sunnah pour la personne qui sacrifie de manger une partie de la viande de la bête sacrifiée (et la première chose dont le Prophète mangeait le jour de l’Aïd était le foie du mouton), d’en distribuer aux proches de la famille et aux voisins, et d’en faire aumône d’une partie aux pauvres.

 

Allah dit (traduction du sens des versets) : « Mangez-en et donnez-en à manger aux misérables, les pauvres... » [12]

 

Certains Pieux Prédécesseurs (Salaf) aimaient à partager la viande en trois : un tiers pour eux-mêmes, un tiers en cadeau et un tiers en aumône pour les pauvres. Et on ne donne pas au boucher de cette viande comme salaire pour son travail.

 

Post-Scriptum :

Source : http//:www.fatwas.online.fr

 

Distribuez cette article autour de vous car Allah dit : « Entraidez-vous au bon comportement et à la piété, et ne vous entraidez pas au péché et à l’inimité. » … Le Prophète Muhammad صلى الله عليه وسلم a dit : « Celui qui montre le chemin vers une bonne action, a la même récompense que celui qui la fait. » [13].

 

Notes :

[1] Sourate l’Aube, verset n°1

[2] Sourate Le Pèlerinage, verset n°28

[3] Rapporté par Al-Bukhârî

[4] Rapporté par At-Tabarânî dans Al-Mu’jam ul-Kabîr

[5] Rapporté par l’imam Ahmad, Abû Dâwûd et An-Nassâ’î.

[6] Rapporté par Muslim

[7] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.

[8] Sourate Le Pèlerinage, verset 34

[9] Rapporté par At-Tirmidhî.

[10] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.

[11] Rapporté par Abû Dâwûd et At-Tirmidhî.

[12] Sourate Le Pèlerinage, verset 28.

[13] Muslim, 4876.

 

http://www.sounna.com/spip.php?article213

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 20:42
Hassan Al-Basri (rahimahoullah)
Paroles d'Hassan Al-Basri

 

Un jour, on mentionna l'Enfer, dans son assemblée. Il dit alors: "On a rapporté que le Prophète, qu'Allah prie sur lui et le salue, a dit:

"Demain, un homme sortira de l'Enfer après y être resté des années."1

Puis Al-Hassan dit: "Comme j'aimerai être cet homme."

p. 23


 

Il disait: "Le croyant parmi les gens est celui qui agit le mieux et qui a le plus peur d'Allah; même s'il donnait en aumône, pour la cause d'Allah, l'équivalent de la terre toute entière en or, il ne sera rassuré qu'après avoir vu de ses yeux." Et il dit: "Non jamais! je ne serai pas sauf, je ne serai pas sauf." Alors que l'hypocrite dit: " Les gens sont nombreux, et quelle (est la valeur) de mon péché parmi tous ses péchés, certes, Allah est clément, Il me pardonnera!" Puis al-Hassan dit: "Ô fils d'Adam! Tu commets des péchés et tu souhaites qu'Allah réalise tes voeux."
Il disait : "S'il n'y avait pas la connaissance, les gens seraient semblables aux animaux."
p.47


 
Il disait: "La langue du connaisseur est derrière son coeur, il réfléchit avant de parler, si parler est à son avantage, il parle, et si c'est à son désavantage, il se tait, alors que le coeur de l'ignorant est derrière sa langue, à chaque fois qu'il veut parler, il parle."
p. 49
 
note
1) Le hadith (dans son intégralité) se trouve chez Al-Bûkhari dans (le chapitre) Ar-Riqâq (11/416) ainsi que dans le chapitre at-Tawhîd d'après un hadith d'Anas où le Prophète, qu'Allah prie sur lui et le salue, a dit:
"Des personnes sortiront de l'Enfer après que celui-ci leur ait donné un teint noirâtre, puis elles rentreront au Paradis, et les habitants du Paradis les appelleront Les habitants de l'Enfer.

 
Titre: Al-Hassan Al Basri, sa piété, sa sagesse, sa dévotion, son ascétisme et ses sermons
Auteur: Ibn Al-Jawzi
Page: 23-47 et 49
Edition: Sabil
Retranscription: oumomeya

Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.com

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 14:37

allahakbar.gifLes mérites des dix premiers jours de   Dhû el Hidja


Par Sheïkh ibn el 'Uthaï mîn

 

  

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, que le Salut et les Prières d'Allah soient sur le maître des Messagers...

 

Par Ses Faveurs et Sa Grâce, le Seigneur a offert à ses pieux serviteurs certaines occasions à certaines périodes de l'année durant lesquelles ils ont l'opportunité de s'épanouir. Parmi ces rendez-vous, il y a les dix premiers jours de Dhû El Hidja.

 

 Le Livre d'Allah et la tradition prophétique recensent un certain nombre de textes au sujet de leurs mérites dont notamment :

 

1- le Seigneur a révélé : (Par l'aurore, et les dix nuits ). En commentaire à ce verset, l'exégète Ibn Kathir a souligné : « Elles correspondent aux dix premiers jours de Dhû el Hidja conformément à l'opinion d'ibn 'Abbâs, d'ibn e-Zubaïr, de Mujâhid et d'autres comme le rapporte el Bukhârî. »


2- Selon ibn 'Abbâs, le Messager d'Allah (r) a déclaré : « Il n'y a pas de jours où les œuvres sont meilleures que les fameux dix premiers jours de Dhû el Hidja.

- Pas même la guerre sur le chemin d'Allah ? Lui demandèrent les compagnons.

- Pas même la guerre sur le chemin d'Allah confirma-t-il, si ce n'est celui qui aurait investi son corps et ses biens et qui aurait tout sacrifié sans ne jamais revenir ! »


3- le Seigneur (I) a révélé : (Évoquez Allah durant certains jours déterminés ). Ibn 'Abbâs (t) a précisé à ce sujet : « Ce sont les dix premiers jours de Dhû el Hidja. »[1]


4- selon ibn 'Omar (t), le Messager d'Allah (r) a déclaré : « Il n'y a pas de jours où les œuvres sont meilleures que les fameux dix premiers jours de Dhû el Hidja. Multipliez-y la proclamation de l'Unicité d'Allah, de Sa Grandeur et de Ses Louanges. »[2]


5- Sa'îd ibn Jubaïr qui n'est autre que le rapporteur du Hadith d'Ibn 'Abbâs cité précédemment, faisait des efforts de piété considérables pendant ces fameux jours, de sorte qu'il est pratiquement impossible d'en faire autant.[3]


6- Ibn Hajar a expliqué dans son livre Fath el Bârî : « Il semblerait que la raison pour laquelle les dix premiers jours de Dhû el Hidja sont particuliers, provient du fait que les principaux rites y sont rassemblés ; autrement dit, la prière, le jeûne, l'aumône, et le pèlerinage, etc. »

 

Les actions recommandées durant cette période

 

1- La prière : il est recommandé de se présenter tôt aux cinq prières prescrites, et de redoubler de prières surérogatoires étant donné qu'elles sont considérées parmi les meilleurs actes de dévotions. Thawbân (t) nous rapporte : « J'ai entendu dire le Messager d'Allah (r): Multiplie les prosternations devant Allah, il n'y a pas une prosternation que tu puisses faire sans que le Seigneur ne t'élève par elle d'un degré, et ne t'enlève par elle, un péché. »[4] En l'occurrence, ce mérite est valable à toutes les époques de l'année.

 

2- Le jeûne : étant donné qu'il fait partie des bonnes œuvres. Ainsi, selon Hunaïda ibn Khâlid, d'après sa femme, selon certaines épouses du Prophète (r) : « Le Messager d'Allah jeûnait les neuf premiers jours de Dhû el Hidja, le jour de 'Âshûra, et trois jours tous les mois. »[5] L'érudit e-Nawawî précise à ce sujet qu'il est fortement recommandé de jeûner au cours de ces dix jours.

 

3- Proclamer l'unicité d'Allah, Sa Grandeur et Ses Louanges : Conformément au Hadith rapporté par ibn 'Omar (t) : « Multipliez-y la proclamation de l'Unicité d'Allah, de Sa Grandeur et de Ses Louanges. » L'érudit el Bukhârî a confirmé : « Ibn 'Omar et Abû Huraïra se rendaient au marché pendant les dix premiers jours de Dhû el Hidja ; et ils y clamaient la grandeur du Seigneur (en disant Allah Akbar), cela incitait les gens à en faire autant. » Dans ce registre, il a dit : « Sous sa tente à Mina, 'Omar (t) clamait la grandeur d'Allah. Les gens présents dans la mosquée l'écoutaient et se mettaient à l'imiter. Dès lors, cet élan a gagné tous les marchés de sorte que tout Mina vibrait. »

 

Ainsi, ces jours-là Ibn 'Omar (t) prononçait à Mina cette formule (Allah Akbar), après les prières, dans son lit, sous sa tente, lors de ses rencontres, dans ses allées et venues sans s'arrêter une seule journée. Il est aussi recommandé de le faire à voix haute conformément à la pratique d'Omar, d'Ibn 'Omar et d'Abû Huraïra (y). Il nous est donc désigné, en tant que musulman de faire revivre cette tradition négligée à notre époque. Malheureusement, elle est pratiquement devenue inexistante, même par les gens les plus religieux contrairement à la pratique de nos Pieux Prédécesseurs.

 

Les différentes formules à dire :

a- Allah Akbar ! Allah Akbar ! Allah Akbar Kabîra[6] !

b- Allah Akbar ! Allah Akbar ! Il n'y a d'autre divinité en dehors d'Allah, Allah Akbar ! Allah Akbar ! À Allah reviennent les louanges.

c- Allah Akbar ! Allah Akbar ! Allah Akbar ! Il n'y a d'autre divinité en dehors d'Allah, Allah Akbar ! Allah Akbar ! Allah Akbar ! À Allah reviennent les louanges.

 

4- jeûner le jour de 'Arafa :

Le jeûne se confirme le jour de 'Arafa comme il est certifié à travers le hadith prophétique : « J'aspire à ce qu'Allah absolve mes péchés de l'année précédente et de l'année suivante. »[7] Toutefois, celui qui se trouve à 'Arafa -pour le pèlerin en l'occurrence -, il ne lui est pas recommandé de jeûner étant donné que le Prophète (r) n'a pas jeûné à 'Arafa.

 

5- les faveurs du jour de l'immolation :

Bon nombre de musulmans ne considèrent pas ce jour illustre à sa juste valeur, ils ne tiennent pas compte de son importance et de sa faveur immense. Pourtant, certains savants considèrent qu'il est le meilleur jour de l'année dans l'absolu. Ils le préfèrent même au jour de 'Arafa. À cet effet, ibn el Qaïyam a souligné : « Le meilleur jour auprès d'Allah, c'est le jour de l'Immolation (Nahr), il est le grand jour du Pèlerinage. » Par ailleurs, d'après la compilation d'Abû Dawûd (e-Sunan), selon le Prophète (r) : « Le jour le plus illustre auprès d'Allah, c'est le jour de l'Immolation, ensuite vient le jour du séjour. » Ce fameux jour du « séjour » correspond au lendemain de l'Aïd, le 11ème jour de Dhû el Hidja, le jour où les pèlerins s'établissent à Mina. Il est dit aussi que le jour de 'Arafa est plus illustre, car jeûner à cette occasion permet d'absoudre deux années de péchés consécutives. Il n'y a pas un jour également où le Seigneur affranchit autant de Ses serviteurs de l'Enfer que le jour de 'Arafa. Ce fameux jour, Allah (U) se rapproche de Ses créatures. Puis, Il fait l'éloge à Ses anges des pèlerins présents à 'Arafa. Cependant, la première tendance est la plus vraisemblable, il est vrai que le Hadith sur le sujet est incontournable. Or, que ce jour soit meilleur ou non, l'essentiel c'est de lui accorder l'importance adéquate, en veillant à ne pas manquer cette opportunité, et à se voir combler de ses faveurs. Cela concerne aussi bien le pèlerin que toute autre personne.

 

Comment accueillir la période du pèlerinage ?

 

 1- Il incombe à chaque musulman d'accueillir les occasions cultuelles en général avec un repentir sincère et véritable. Il consiste entre autres à abandonner les péchés et à ne plus renouveler les fautes passées. Les péchés font malheureusement écran entre l'individu et les faveurs du Seigneur et empêchent le cœur d'accéder à Son Maître.

2- Il faut accueillir également de façon générale les occasions cultuelles avec la volonté ferme et sincère de les passer selon le contentement divin. Allah est véridique envers quiconque l'est envers Lui : (Ceux qui luttent pour notre cause, Nous les guiderons sur nos chemins ).[8]

 

Cher frère, veille à profiter de cette occasion propice avant qu'elle ne s'en aille, et que tu en pâtisses, car perdre une seule heure suscite le remords. Qu'Allah nous concède à tous de profiter de ces instants précieux, comme j'implore le Seigneur de nous assister dans Son obéissance et Sa parfaite obédience (soumission) !

 

Quelques préceptes relatifs au sacrifice et à leur légitimité 

 

À la base, le sacrifice est légitimé pour les personnes vivantes étant donné que le Prophète (r) et ses compagnons faisaient des sacrifices pour leur propre personne ou en l'honneur de leur famille. Quant aux convictions répandues chez certaines gens alléguant que le sacrifice est un droit exclusif aux morts, celles-ci n'ont aucune origine. Il faut savoir qu'il existe trois sortes de sacrifice en l'honneur des morts :

 

Premièrement : le sacrifice peut englober les morts et les vivants à l'exemple de l'individu qui le dédie à sa propre personne ainsi qu'à sa famille en sous-entendant les vivants parmi eux, mais aussi les morts. Cet usage s'inspire de la pratique du Prophète lorsque celui-ci (r) a sacrifié une offrande pour lui-même et pour ses proches. Tout en sachant que certains d'entre eux étaient déjà décédés.

 

Deuxièmement : faire un sacrifice pour une personne décédée conformément à ses recommandations avant sa mort, le verset suivant étant à l'origine de cette pratique : (Quiconque le (testament) modifie après l'avoir entendu, le péché se verra porté à l'encontre de ceux qui l'auront modifié. Certes Allah est Savant et Entendant ).[9]

 

Troisièmement : le sacrifice peut être dédié par donation aux morts indépendamment des vivants. Cette pratique est permise, les savants spécialistes en Fiqh (science de la jurisprudence) de l'école Hanbalite ont stipulé que sa récompense parvient effectivement aux morts, et que son auteur en est bénéficiaire pareillement à l'aumône dédiée en leur honneur. Toutefois, je ne considère pas que cette pratique se rattache à la tradition (sunna). En effet, le Prophète (r) n'a jamais consacré de sacrifice spécialement en l'honneur d'une personne décédée. Il ne l'a pas fait pour son oncle Hamza, bien qu'il ne soit l'un des proches les plus chers à ses yeux, ni d'ailleurs pour aucun de ses enfants morts avant lui ; en l'occurrence ses trois filles décédées toutes les trois après leur mariage et trois garçons morts en bas âge. Il ne l'a pas fait non plus pour sa défunte épouse Khadîja, bien qu'elle soit la plus aimée de ses femmes. D'autres parts, aucune tradition venant vérifier cet usage à son époque de la part des compagnons, n'a été recensée.

? Nous considérons également que certains se trompent lorsque ces derniers consacrent un sacrifice au bout de la première année du deuil. Ils le prénomment ce genre de pratique « sacrifice d'outre-tombe ». Ils sont convaincus qu'il est interdit de faire profiter de la récompense de leur action à quiconque en dehors du défunt. Il est possible aussi qu'ils consacrent des offrandes à Allah par donation envers les morts ou conformément à leurs recommandations avant leur mort, mais ils ne le font jamais pour leur propre personne ou pour leurs proches. Or, s'ils avaient su que tout sacrifice voué à Allah que la personne dédie à lui-même et aux membres de sa famille, comprenait à la fois les vivants et les morts, ils se seraient précipités à le faire au dépend de leurs coutumes.

 

Les choses à ne pas faire pour la personne voulant immoler le jour de l'Aïd

 

Si quelqu'un veut sacrifier un animal pour l'Aïd, et que l'entrée du mois de Dhû el Hidja est effective (par la vision de la lune ou si le mois précédent Dhû el Qi'da compte trente jours), il lui sera interdit de se couper les ongles et les cheveux, ou d'ôter n'importe quoi de son corps. Selon Um Salama, le Prophète a déclaré (r) : « À la venue des dix jours de Dhû el Hidja, si quelqu'un d'entre vous veut consacrer une offrande [pour l'Aïd], il ne devra toucher à aucun poil de ses cheveux ni de sa peau jusqu'au moment de l'immolation. » À partir du moment où l'intention lui est venue au cours de cette période, il doit s'abstenir de le faire pour le restant des dix jours. Il ne lui sera cependant compté aucune faute pour la période passée.

 

* La raison est que l'auteur d'un sacrifice est comparable au pèlerin sous certains aspects du Hadj, autrement dit, par sa dévotion envers Allah en lui consacrant une offrande. Il lui convient donc de s'associer à lui dans certaines particularités de la sacralisation (l'Ihrâm). En l'occurrence, s'abstenir de se couper les cheveux ou autre. Ainsi, il est interdit à celui qui prévoit un sacrifice pour l'Aïd de s'enlever quoi que ce soit de ses cheveux, de ses ongles ou des poils de sa peau.

* Ce statut est spécifique à celui qui prévoit de sacrifier. Tandis que les personnes pour qui celui-ci est dédié, elles ne sont pas concernées par cette restriction. En effet, Le Prophète (r) a seulement spécifié : « Si quelqu'un d'entre vous veut consacrer une offrande... », sans préciser les personnes en l'honneur desquelles ce sacrifice est effectué. Rien ne prête à dire au regard des textes, qu'il leur est demandé de se restreindre à cette prescription.

* Si celui qui prévoit de sacrifier venait à se couper les cheveux ou autre, il devra le cas échéant se repentir à Allah (U) et ne plus récidiver. Néanmoins, aucune expiation n'est prévue à cet effet. Cela ne peut pas l'empêcher d'immoler normalement contrairement aux convictions de certaines gens.

* Dans le cas où il commettrait cela par mégarde, par ignorance ou encore si certains cheveux venaient à tomber involontairement, aucun péché ne lui sera imparti. S'il était aussi contraint de se les couper pour une raison ou pour une autre, il n'y a pas d'inconvénient à le faire. Exemple : il peut se couper un ongle cassé qui l'importune, se raccourcir les cheveux qui tombent sur les yeux, ou se les raser pour soigner une plaie, etc.

 

Règles et coutumes le jour de l'Aïd el Adhha

 

Mon frère bien-aimé : je te salue par le salut des musulmans en te disant : As-Salâm 'alaïkoum wa Rahmatou Allah wa barakâtouhou (que la paix soit sur vous, ainsi que la Grâce d'Allah et Ses Bénédictions). Avant tout, je voudrais te souhaiter toutes mes félicitations à l'occasion de la fête bénie de l'Aïd. Je te dis donc : qu'Allah accepte nos œuvres et les vôtres ! J'espère aussi qu'il va agréer ces quelques lignes en implorant qu'il fasse qu'elles soient tant utiles à toi qu'à tout musulman à travers le monde.

 

Cher frère : le bonheur se confine dans la conformité aux enseignements du Prophète (r) à tous les niveaux de notre vie. Le malheur s'avère à l'inverse dans la non-conformité à ses enseignements. C'est pourquoi j'aimerais mettre l'accent sur certaines prescriptions qu'il est bon de mettre en pratique (par la parole ou les actes), la veille de l'Aïd el Kabir, le jour de l'immolation et les trois jours de Tashrîq consécutifs à ce jour béni. Je les ai résumés pour toi en plusieurs points :

 

o Il est prescrit de proclamer la grandeur d'Allah à partir de l'aurore du jour de 'Arafa jusqu'au 'Asr (après midi) du dernier jour de Tashrîq. Le Seigneur révèle (I) : (Évoquez Allah durant certains jours déterminés ). Sa formule correspond à dire : Allah Akbar ! Allah Akbar ! Il n'y a d'autre divinité en dehors d'Allah, Allah Akbar ! Allah Akbar ! À Allah reviennent les louanges. L'usage veut que les hommes la prononcent à voix haute dans les mosquées, les marchés, les maisons, et après les prières pour exprimer la Majesté d'Allah, manifester son adoration (I) et pour le remercier de Ses bienfaits.

 

Immoler une offrande : Il faut le faire après la prière de l'Aïd conformément à la parole du Prophète (r) : « Quiconque immole avant la prière, doit refaire son sacrifice, et quiconque ne l'a pas fait, pourra le faire (après la prière). »[10]

Sa période est de quatre jours : le jour effectif de l'immolation, mais aussi les trois jours de Tashrîq. Il est certifié que le Prophète (r) a prescrit : « Toute la période de Tashrîq sont des jours d'immolation. »[11]

 

Se doucher et se parfumer pour les hommes en veillant à porter ses plus beaux vêtements : Sans prodigalité ni laisser traîner le vêtement au-dessous des chevilles et ni se raser [ou se tailler] la barbe, ce qui est strictement défendu. Quant aux femmes, il leur est prescrit d'assister à la prière de l'Aïd sans laisser paraître leurs attraits ni se parfumer. Il ne serait pas logique de s'y présenter par dévouement envers Allah en vue d'effectuer la prière et Lui désobéir en même temps en portant une tenue indécente (en se dévoilant et en se parfumant devant des étrangers).

 

Manger de son offrande : le Messager d'Allah (r) ne mangeait rien avant d'être revenu de la prière de l'Aïd. Une fois chez lui, il mangeait de son offrande.[12]

 

Se présenter à pied à la prière de l'Aïd dans la mesure du possible.

 

La tradition (sunna) veut que la prière de l'Aïd se fasse à ciel ouvert et en dehors des mosquées, si l'on prend le Prophète (r) en modèle, sauf bien sûr en cas d'intempérie (en temps de pluie par exemple).

 

Participer à la prière avec les fidèles, il est recommandé aussi d'assister ultérieurement au sermon prononcé. Les grands spécialistes parmi les savants ont adopté l'opinion disant que la prière de l'Aïd est obligatoire comme le formule le verset : (Prie Ton Seigneur et immole ). On n'a donc pas le droit de s'en dispenser sans excuse valable. Les femmes aussi peuvent participer à cette occasion, même celles qui ont les menstrues ou encore les jeunes filles. Toutefois, la femme indisposée par les menstrues devra s'isoler du lieu de prière.

 

Changer de parcours au retour : Il t'est recommandé d'emprunter un chemin différent au retour de la prière de celui de l'allée comme le Prophète (r) a fait.

 

Les félicitations de l'Aïd : suivant l'usage des compagnons.

 

 

Fais attention cher croyant à ne pas commettre un certain nombre de fautes que beaucoup font, dont notamment :

 

o Evoquer en groupe la formule prescrite : en la répétant tous ensemble d'une seule voix, ou encore au suivant le rythme de quelqu'un.

o Se distraire le jour de l'Aïd par des divertissements réprouvés : écouter de la musique, regarder des films, ou organiser des réceptions mixtes en laissant les hommes se mélanger aux femmes étrangères, etc.

o Se couper les cheveux et les ongles : Avant d'immoler son offrande pour la personne qui a décidé de le faire, en se conformant ainsi à l'interdiction du Prophète (r) à ce sujet.

o Le gaspillage et les dépenses inutiles : vouées à des futilités ne procurant aucun intérêt, comme le Seigneur (I) le déclare : (Ne gaspillez pas inutilement, car Allah n'aime pas les gaspilleurs ).[13]

 

En conclusion : n'oublie pas, cher croyant de veiller à faire de bonnes actions et des œuvres pieuses : Entretenir les liens de sang, visiter ta famille, éviter les querelles, la jalousie et la haine, purifier ton cœur de tout mauvais sentiment, avoir pitié des pauvres, des gens miséreux, et des orphelins en leur tendant la main et en faisant rentrer la gaieté dans leurs cœurs. Enfin, j'implore le Seigneur afin qu'Il nous facilite les actions aimées et agrées de Lui, qu'Il nous prodigue la connaissance en matière de religion, et nous compte parmi ceux qui ont œuvré opportunément en cette occasion immense, les dix premiers jours de Dhû el Hidja en dévouant nos bonnes actions pour Son Noble Visage !

 

Que les Prières d'Allah et Son Salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses Compagnons !

 

Traduit et adapté pour islamhouse par :

Karim ZENTICI

Relu par Abu Hamza Al-Germâny 

 

 

http://www.islamhouse.com/p/75696

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 20:29
Définition de la foi

 

  Définition de la foi
 

De l'imam 'Abdullâh ibn Qudâma 

Commentaires de Muhammad ibn çâlih al-'uthaymîn

 
16) La foi consiste essentiellement dans la profession orale (qawl bi-l-lisân), les actes corporels ('amal bi-l-arkân) et l'assentiment du coeur. Elle augmente avec la piété et diminue avec le péché. 
 
Dieu (Exalté soit-Il) dit: {Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Dieu, Lui vouant un culte exclusif, d'accomplir la prière et d'acquitter l'aumône légale. Et voilà la religion de droiture} [Coran, La Preuve,XCVIII/5]
 
 
{.وَمَا أُمِرُوا إِلَّا لِيَعْبُدُوا اللَّهَ مُخْلِصِينَ لَهُ الدِّينَ حُنَفَاء وَيُقِيمُوا الصَّلَاةَ وَيُؤْتُوا الزَّكَاةَ وَذَلِكَ دِينُ الْقَيِّمَةِ}
 
Ainsi, Dieu (Exalté soit-Il) que son adoration, la sincérité du coeur, l'accomplissement de la prière et le versement de l'aumône légale font tous partie de la religion. 
 
Commentaire: La foi (îman) a le sens commun d'assentiment en langue arabe. Elle désigne canoniquement, la profession orale (qawl bi-l-lîsân), les actes corporels ('amal bi-l-arkân) et l'assentiment du coeur.
Exemple de profession orale: il n'y a point de divinité en dehors de Dieu. 
Exemple d'actes corporels: L'inclinaison ou génuflexion en prière.
Exemple de l'assentiment du coeur: la croyance en Dieu et à Ses anges et autres articles du credo. 
La preuve qui fonde cette définition de la foi est ce verset où Dieu (Exalté soit-Il) dit:  {Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Dieu, Lui vouant un culte exclusif, d'accomplir la prière et d'acquitter l'aumône légale. Et voilà la religion de droiture}[Coran, La Preuve XCVIII/5]
 
Le Messager de Dieu (Sallalahou alayhi wa salam) dit: "La foi comprend soixante-dix branches; celle du plus haut degré étant l'attestation de l'unicité de Dieu et du plus bas degré débarrasser la rue des ordures" [1]. Il établit donc que la parole et l'acte font tous deux également partie de la foi. 
 
Dieu (Exalté soit-Il) dit: {... cela accrut leur foi ...} [Coran,La Famille d'Imrân,III/173]
 
{فَزَادَهُمْ إِيمَاناً }
 
Et: {... afin qu'ils ajoutent une foi à leur foi ... } [Coran, La victoire,XLVIII/4]
{ لِيَزْدَادُوا إِيمَاناً مَّعَ إِيمَانِهِمْ }
 
Commentaire: 
Dans ce verset, Dieu (Exalté soit-Il) établit que la sincérité de la foi, l'accomplissement des actes cultuels tels que la prière et l'aumône légale font tous partie de la religion au sens de foi.
 
Par ailleurs, le Prophète (Sallalahou alayhi wa salam) dit: "La foi comprend soixante-dix branches; celle du plus haut degré étant l'attestation de l'unicité de Dieu et du plus bas degré débarrasser la rue des ordures"Hadith rapporté par Muslim en ces termes: "...La meilleure la proclamation qu'il n'y a de divinité en dehors de Dieu". Le texte de ce hadith est mentionné dans les deux receuils sahih d'autorité, à savoir d'al-Buhârî et Muslim.
 
La foi augmente avec la piété et diminue avec le péché en vertu du verset où Dieu (Exalté soit-Il) dit:  {... cela accrut leur foi ...} [Coran,La Famille d'Imrân,III/173]
{فَزَادَهُمْ إِيمَاناً }
 
Et cet autre verset disant: {... afin qu'ils ajoutent une foi à leur foi ... } [Coran, La victoire,XLVIII/4]
 
{ لِيَزْدَادُوا إِيمَاناً مَّعَ إِيمَانِهِمْ }
 
Le Messager de Dieu (Sallalahou alayhi wa salam) dit: "On sortira de l'Enfer quiconque disait: il n'y a point de divinité en dehors de Dieu et avait en son coeur serait-ce le poids d'un grain d'orge ou de moutarde ou d'un atome de foi" [2]. Le Prophète (Sallalahou alayhi wa salam) précise donc dans ce hadith que la foi peut-être plus ou moins grande. 
 
Commentaire: Le Prophète (Sallalahou alayhi wa salam) dit de son côté: "On sortira de l'Enfer quiconque disait: il n'y a point de divinité en dehors de Dieu et avait en son coeur serait-ce le poids d'un grain d'orge ou de moutarde ou d'un atome de foi". Hadith rapporté par al-Buhârî en des termes similaires. Le Prophète (Sallalahou alayhi wa salam) établit dans ce hadith que la présente des degrés divers. Ce qui implique nécessairement qu'elle augmante pour atteindre un degré élevé et diminue relativement à celui-ci. Elle est donc relative et sujette à l'augmentation et à la diminution. 
 
[1] Hadith sahîh rapporté par al-Buhâri, 9, Muslim,35, et abû Dâwûd, 4676
[2] Hadith sahih rapporté par al-Buhârî,44, Muslim,193.
 
Titre: Le substantifique du credo
Auteur: De l'imam 'Abdullâh ibn Qudâma - Commentaires de Muhammad ibn çâlih al-'uthaymîn
Pages: 80 à 82
Edition: Dar Nour Al Kitab
Retranscription: Oum Chaïma
Site: rappel01.fr
Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.com
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