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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 14:33

 

"Celui qui veut s'en prendre à l'Islam est comparable à celui qui souffle sur le soleil pour essayer de l'éteindre"
[Ibn Kathir]
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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 14:26
« On rapporte qu’un homme parmi les khawarijs est venu voir ‘Ali (رضي الله عنه) et lui a dit : « ô ‘Ali, comment se fait-il qu’avec toi, les gens font ceci et cela (comme péchés) alors qu’ils ne le faisaient pas avec Abu Bakr et ‘Umar ?
Il lui dit : car les gens à l’époque d’Abu Bakr et de ‘Umar étaient comme moi, et les gens à mon époque sont comme toi ». Et cela est vrai, on rapporte que ‘Abdullah ibn Marwan entendit des gens parler sur lui et sa façon de gouverner. Il rassembla alors les gens les plus honorables et les nobles du royaume et leur dit : « Vous voulez que je sois comme Abu bakr et ‘Umar, alors soyez, vous, comme les gens à l’époque d’Abu Bakr et ‘Umar afin que nous soyons comme Abu Bakr et ‘Umar ».

Si tu regardes les gens gouvernés par ces dirigeants (injustes) tu verras chez eux un mal que seul Allah connaît. Au point que certaines personnes dignes de confiance sont revenues dernièrement de certains pays arabes et ont dit : « par Allah ! J’étais l’an dernier à Londres et je n’ai pas vu les femmes autant se dévoiler (montrer leur corps, tabarruj) que dans tel pays qui est dit un pays islamique ». Qui est plus en droit de la pudeur et du voile, nous ou les chrétiens ? Nous sommes plus en droit qu’eux de cela, et malgré tout, ce sont nos pays. Si les gens sont ainsi, comment ne seraient-ils pas dominés par ces gouverneurs (injustes). Nous demandons à Allah qu’Il rectifie les gouverneurs et les gouvernés, et qu’Il nous préserve du mal des épreuves.

{Sheikh Ibn Al Otheymine - Liqa’at al-bab al-maftuh 2/282-283}
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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 16:26
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Qui doit saluer l'autre en premier?

L'Imam Al-Bukhârî (11/15) rapporte [...] d'après Abû Hurayrah que le Prophète (Sallalahou alayhi wa salam) a dit: "La personne véhiculée soit saluer celle marchant à pied. La personne marchant à pied doit saluer celle qui est assise. Et le groupe le moins nombreux doit saluer le groupe le plus nombreux." Ce hadith a aussi été rapporté par Muslim (n°2160)
L'Imam Al-Bukhârî (11/14) rapporte [...] d'après Abû Hurayrah que le Prophète (Sallalahou alayhi wa salam) a dit: "La personne la plus jeune doit saluer la plus âgée. La personne qui chemine doit saluer celle qui est assise. Et le groupe le moins nombreux doit saluer le groupe le plus nombreux."
Ainsi, la personne véhiculée doit saluer en premier la personne qui marche. C'est la personne la plus jeune qui doit saluer en premier la personne la plus âgée. Et c'est le groupe le moins nombreux qui doit saluer en premier le groupe le plus nombreux. 
La sagesse liée à cette hiérarchisation est la suivante: 
Al-Hâfidh a dit dans Al-Fath (11/17): "Certains savants ont détaillé la sagesse cachée derrière la hiérarchie dans les salutations. 
Ainsi, Ibn Battâl rapporte d'après Al-Muhallab: "Le plus jeune doit saluer le plus âgé en premier, car il lui est ordonné de respecter les personnes plus âgées que lui et de faire preuve d'humilité à leur égard. Le groupe le moins nombreux doit saluer le groupe le plus nombreux en premier, car les droits de ces derniers sont plus grands. La personne cheminant salue en premier car elle est apparentée à une personne entrant chez autrui. La personne véhiculée salue en premier afin qu'elle ne s'enfle pas d'orgueil du fait de son véhicule. En saluant en premier, elle fait preuve de modestie."
Ibn Al-'Arabî a dit: "Dans son essence, le hadith indique que le moins méritant doit saluer en premier le plus méritant."
Al-Mâzirî a dit: "Concernant la personne véhiculée, elle doit saluer en premier car elle est privilégiée par rapport à la personne qui marche. Cette dernière contrebalance son déficit par le fait que la personne véhiculée la salue en premier, tout ceci dans le but que la personne véhiculée ne s'enorgueillisse pas du fait qu'elle a pour elle seule les deux mérites.
Concernant la personne qui chemine, elle doit saluer la personne assise en premier, de manière à ce que cette dernière se sente en sécurité par rapport à l'autre, surtout si la personne qui chemine est véhiculée. De cette manière, la personne assise sera rassurée. 
Cela peut aussi être dû au fait que vaquer à ses occupations est rabaissant. La personne assise se distingue donc de la personne qui chemine, d'où le fait que cette dernière doit saluer en premier.
Ou bien parce que la personne assise ne peut saluer en premier toutes les personnes qui passent près d'elles en raison de leur grand nombre. Saluer en premier n'est donc plus obligatoire pour elle, contrairement aux personnes qui cheminent pour qui saluer en premier n'en est rien éprouvant. 
Le groupe le moins nombreux doit saluer le groupe le plus nombreux en raison du mérite du groupe le plus nombreux; ou bien parce que si le groupe doit saluer en premier l'individu isolé, on craindrait pour lui qu'il s'enfle d'orgueil. C'est donc par mesure de précaution qu'il doit saluer en premier." " Fin de citation. 
Je dis quant à moi : rien n'empêche que cette hiérarchisaion soit due à toutes ses raisons en même temps. Et Allah est le plus savant. 
Titre: Conseils aux femmes musulmanes - Nasîhatî linnisâ
Auteur: Umm 'Abdillah Al Wadi'iyya
Pages: 283 - 284
Edition: Dar Al Muslim
Retranscription: Oum Chaima
site: rappel01.fr
Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.com
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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 16:24

chemin-sur-sable

 

Ibn Mâjah rapporte, dans ses Sounan (4105), que Zayd ibn Thâbit (qu'Allah l'agrée) entendit le Messager d'Allah (que la paix d'Allah soit sur lui) dire: "Celui dont la principale préoccupation est ce monde, Allah mettra ses affaires en désordre, et il ne verra, devant lui, que la pauvreté. En outre, Il ne lui accordera de ce monde que ce qui lui a été prédestiné. En revanche, celui dont l'intention est dirigée vers l'au-delà, Allah mettra de l'ordre dans ses affaires et remplira son coeur de contentement. (Les biens de) ce monde viendront alors à lui contraints et forcés."


 

Titre: Les ruses de satan
Auteur: Umm 'Abdillah Al-Wadi'iyya
Page: 64
Edition: Dar al muslim
Retranscription: oumomeya
Site: rappel01.fr
Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.com
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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 23:11
La religion est facile à pratiquer


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Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) rapporte que le Prophète (pbsl) a dit : « La religion est facile à pratiquer. Quiconque s’impose de la pratiquer de manière extrême se verra terrassé par elle. Efforcez-vous de suivre le droit chemin de manière parfaite, sinon, faites votre possible et espérez la récompense divine. Adorez Allah en cheminant vers Lui le matin, le soir et une partie de la nuit. » [Al-Bukhârî, livre de la foi (39)].

Dans une autre version de ce même hadith, le Prophète (pbsl) ajoute : « Faites preuve de modération et vous atteindrez votre but. » [Al-Bukhârî, livre des récits attendrissant le cœur (6098)]

Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim



— Commentaire —



Quel magnifique hadith, qui englobe tout le bien et résume à lui seul toutes les recommandations bénéfiques et les principes fondamentaux de la religion !

• En premier lieu, le Prophète (pbsl) jette les fondations d’un principe d’une importance capitale, à savoir : « La religion est facile à pratiquer. » Ceci signifie que la religion est aisée et pratique, tant dans le domaine du dogme et de l’éthique, que dans celui des œuvres qu’il faut accomplir ou de celles qu’il faut délaisser.

• Du point de vue du dogme, cela consiste à croire en Allah, Ses anges, Ses livres, Ses messagers, au jour dernier et au destin, qu’il nous soit favorable ou défavorable. Il s’agit là d’un dogme authentique qui apaise le cœur et mène quiconque l’adopte vers le plus sublime des buts et le meilleur des objectifs.

• L’éthique et la pratique islamiques sont respectivement la plus parfaite et celle présentant le plus grand intérêt pour l’homme. Par leur biais, ce dernier récoltera le succès dans sa religion, dans ce bas monde et dans l’au-delà. S’en passer, c’est renoncer à toute réussite.Tous les éléments constitutifs de la religion islamique sont simples et aisés. Toute personne ayant atteint l’âge de responsabilité religieuse se sait capable de pratiquer les rites de l’Islam et reconnaît qu’ils ne sont ni éprouvants, ni fatigants. Les éléments constituant la croyance islamique sont authentiques, simples à comprendre, et la raison saine n’a pas de mal à les adopter, de même que les esprits sains ne peuvent que reconnaître leur bien-fondé. Enfin, les rites obligatoires sont on ne peut plus simples à pratiquer.

• Pour ce qui est des cinq prières : elles sont pratiquées quotidiennement cinq fois par jour, à des moments judicieusement choisis par Allah, le Subtil, l’Omniscient. Il a rendu la pratique de ces cinq prières encore plus facile en imposant qu’elles soient accomplies en groupe. En effet, la pratique en groupe est motivante et rend le rite plus aisé. Allah a également promis aux musulmans accomplissant scrupuleusement ces cinq prières de parfaire leur religion et leur foi. Il a aussi promis de les récompenser dans ce bas monde et dans l’au-delà, permettant ainsi au musulman d’apprécier la saveur de la prière, et de louer Allah pour l’avoir prescrite à Ses serviteurs, car ces derniers ne peuvent en réalité s’en passer.

• Pour ce qui est de la Zakât, elle n’incombe pas aux pauvres qui ne possèdent pas de biens en quantité suffisante (Nisâb) pour pouvoir faire l’aumône. Elle n’est imposée qu’aux riches, dans le but de parfaire leur religion et leur islam, de faire fructifier leurs biens et leur morale, de les préserver, eux et leurs biens, de tout mal, et de les purifier de leurs péchés. Elle permet également de faire preuve de solidarité envers les plus nécessiteux, et de prendre en charge leurs besoins vitaux. Outre cela, la Zakât prélevée ne correspond qu’à une infime partie des richesses qu’Allah a octroyées aux plus aisés.

• Concernant le jeûne, seul un mois dans l’année doit être jeûné de manière obligatoire. Durant ce mois, tous les musulmans jeûnent en même temps, et délaissent ainsi durant la journée leurs désirs de base, à savoir le manger, le boire et les relations intimes. En contrepartie, Allah leur promet, de par Sa grâce et Sa mansuétude, de parfaire leur religion et leur foi, de les rendre meilleurs, de leur octroyer une grande récompense et une grâce infinie, entre autres bénéfices liés au jeûne du mois de Ramadan, qui ont tous pour conséquences de faire atteindre au serviteur le degré de la piété, consistant à accomplir
tous les actes de bien et à délaisser toutes les turpitudes.

• Pour ce qui est du pèlerinage, Allah ne l’a imposé qu’à ceux qui en ont les moyens [physiques et matériels], et il n’est obligatoire qu’une fois dans la vie. Le pèlerinage présente un nombre incalculable d’avantages religieux et matériels que nous avons détaillés dans un autre de nos ouvrages. A ce sujet, Allah dit : « Pour tirer parti des avantages qui leur ont été accordés. » [Sourate Al-Hajj, v. 28] Les avantages mentionnés dans ce verset désignent aussi bien les avantages religieux que matériels.

• Vient ensuite le reste des rites de l’Islam, qui se distinguent tous par une extrême simplicité permettant de remplir ses devoirs envers Allah et envers Ses serviteurs. Tous ces rites sont, en soi, très faciles à pratiquer. Allah dit : « Allah veut pour vous la facilité et ne veut pas vous imposer de difficultés. » [Sourate Al-Baqarah, v. 185]

• En plus de ce que nous venons de mentionner, si des circonstances fortuites venaient à se présenter, telle une maladie, un voyage ou autre, Allah a institué des règles d’allègement de certaines obligations, voire de dispenses temporaires, dont les détails et modalités sont bien connus.

• Si l’on se penche sur les différents rites jalonnant la journée du musulman – qu’il s’agisse d’actes obligatoires ou surérogatoires, de prières, de jeûnes, d’aumônes et autres – et si ce dernier cherche à imiter en cela le plus parfait des hommes et leur guide, à savoir Muhammad (pbsl), il se rendra compte que ce n’est pas éprouvant le moins du monde, et cela n’entrave en rien ses activités mondaines. Il comprendra alors qu’il peut tout à fait concilier ses différentes obligations, et plus particulièrement ses devoirs envers Allah, envers sa propre personne, envers ses proches et ses amis, et envers toute créature qui aurait un droit sur lui, et ce de la manière la plus aisée qui soit.

• Quant à ceux qui s’imposent une pratique empreinte d’extrémisme, refusant de se contenter de la pratique modérée du Prophète (pbsl), et des enseignements qu’il a dispensés à sa communauté, et préférant s’épuiser dans l’accomplissement d’un nombre excessif d’actes d’adoration, ils seront vite vaincus par leur excès de zèle, et finiront par se lasser et finalement tout délaisser. C’est pour cette raison que le Prophète (pbsl) a dit : « Quiconque s’impose de pratiquer la religion de manière extrême se verra terrassé par elle. » Quiconque donc aborde cette religion en la pratiquant de manière dure et extrême sans faire preuve d’une certaine modération, se verra vaincu par la religion, et ne pourra que battre en retraite et régresser. C’est la raison pour laquelle le Prophète (pbsl) ordonne et encourage de faire preuve de modération dans la pratique religieuse : « Faites preuve de modération et vous atteindrez votre but. »

• Ensuite, le Prophète (pbsl) recommande de suivre le droit chemin de manière parfaite, ou autant que faire se peut, si l’on n’est pas capable d’atteindre la perfection. Il recommande également d’avoir espoir dans l’obtention de la récompense divine, car cela redonne du courage à l’âme, et lui évite de sombrer dans le désespoir. Suivre le droit chemin de manière parfaite consiste à tenir des propos droits, à agir de manière droite, à cheminer sur une voie rectiligne, et parvenir ainsi à toujours avoir les mots justes et faire les bons choix dans les comportements à adopter en fonction des situations. Si le serviteur ne parvient à atteindre un tel niveau de droiture en toute chose, il se doit malgré tout de craindre Allah autant que faire se peut, et de toujours viser le même objectif.

En effet, si on ne peut atteindre un objectif complètement, on doit tout de même essayer de s’en rapprocher, et si l’on ne peut pratiquer un acte dans son intégralité, on doit néanmoins en pratiquer ce qu’il nous est possible de faire. C’est donc un principe important que l’on peut déduire de ce hadith, qui est également appuyé par la parole d’Allah suivante : « Craignez Allah autant que vous le pouvez. » [Sourate At-Taghâbun, v. 16.]

Ce principe est également corroboré par cette parole du Prophète (pbsl) : « Si je vous donne un ordre, pratiquez-le dans les limites de vos possibilités. » [1] Les implications de ce principe sont innombrables. Dans un autre hadith, le Prophète (pbsl) dit : « Facilitez les choses aux gens et ne les rendez pas difficiles. Annoncez-leur de bonnes nouvelles et faites en sorte qu’ils n’éprouvent pas de répulsion envers vous. » [2]

• Enfin, le Prophète (pbsl) conclut ce hadith par une recommandation des plus faciles pour l’âme, mais tout aussi bénéfique que les précédentes. Il dit ainsi : « Adorez Allah en cheminant vers Lui le matin, le soir et une partie de la nuit. » Ces trois moments de la journée sont ceux privilégiés par les voyageurs pour parcourir des distances courtes ou longues, car ils permettent au voyageur et sa monture de se reposer et d’atteindre la destination visée tranquillement et aisément.

Si ceci est vrai pour les voyages dans ce bas monde, il en est de même pour le voyage vers l’au-delà, où l’on parcourt le droit chemin et l’on chemine vers Allah de la meilleure des manières. Aussi longtemps que le serviteur prendra les rênes de son âme et l’occupera en lui imposant de pratiquer les actes de bien les plus adaptés au moment présent, durant le matin, le soir et une partie de la nuit – et plus particulièrement la fin de cette dernière – il ne cessera de récolter le bien et une large part des conséquences de ses œuvres pieuses. Il connaîtra le bonheur, le succès, la réussite et atteindra ses buts religieux de la manière la plus aisée et la plus tranquille, sans parler du fait qu’il parviendra également à réaliser tous ses objectifs mondains et ses intérêts personnels. C’est là une des preuves les plus flagrantes de la miséricorde d’Allah envers Ses serviteurs, à qui Il a fait don de cette religion qui est le fondement du bonheur éternel. C’est ainsi qu’Il en a délimité les contours pour Ses serviteurs, en a détaillé les principes par le biais de Ses messagers, et l’a rendue aisée et facile, tout en aidant Ses serviteurs dans la pratique de tous ses rites, les protégeant de tout mal, et les préservant de tout ce qui pourrait entraver leur cheminement vers Lui.


• En conclusion, nous pouvons dire de ce hadith qu’il jette les fondations de nombreux principes fondamentaux :

– Premier principe : la facilité est un concept qui se manifeste dans la législation islamique jusque dans ses moindres détails ;

– Second principe : toute situation pénible engendre la facilité [dans les règles] lorsqu’elle se manifeste dans un acte religieux ;

– Troisième principe : lorsque le Prophète (pbsl) nous donne un ordre, on se doit de l’exécuter dans les limites de nos possibilités ;

– Quatrième principe : les musulmans sont encouragés à accomplir de bonnes œuvres par le biais de la bonne nouvelle annoncée de la récompense qui les attend pour les œuvres qu’ils accomplissent ;

– Cinquième principe : c’est la recommandation générale qui décrit la meilleure manière de cheminer vers Allah, et permet de se passer de toute autre méthode, mais dont aucune autre méthode ne peut se passer.

Que les éloges d’Allah et Ses salutations enveloppent celui à qui il a été donné l’aptitude d’exprimer en très peu de mots des enseignements bénéfiques d’une grande profondeur.



Tiré du livre Cheikh As-Sa‘dî : L'Explication de 99 hadiths concis (hadith 28)
Avec l'aimable autorisation des Editions Anas




[1] Al-Bukhârî, livre de l’observance des enseignements du Coran et de la Sunna (6858),
Muslim, livre du pèlerinage (1337).
[2] Al-Bukhârî, livre de la science (69), Muslim, livre du Jihâd et des expéditions (1734).
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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 16:21

Comment combattre l'ostentation


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Il est du devoir de celui qui connaît l'importance de la sincérité de l'intention et les dangers de l'ostentation - celui qui l'ignore étant, pour sa part, tenu de l'apprendre - de refouler ce mal dont il est souvent bien difficile de venir à bout. Or, l'un des meilleurs moyens de repousser l'ostentation consiste à se souvenir que celle-ci est le plus grave et le plus néfaste des péchés de l'âme. Non seulement elle est, en soi, dénuée d'intérêt, mais en plus elle prive celui qui ne la repousse pas de la récompense de ses oeuvres et lui vaut la punition divine. Par conséquent, à la perte de la récompense liée à l'acte d'adoration s'ajoute la sévère punition pour le péché que constitue l'ostentation. Aussi celui qui, alors qu'il connaît ses conséquences néfastes, se montre incapable de résister à l'ostentation a montré toute la faiblesse de sa raison et que sa stupidité dépasse celle des sots (1). De même, le croyant doit garder à l'esprit que les créatures ne peuvent, en réalité, ni lui être utiles, ni lui causer de tort. Inutile donc de se préoccuper d'eux et de faire attention à eux, car non seulement  il se fatigue sans intérêt, mais en plus sa religion est affectée et ses oeuvres réduites à néant. Quant à lui, il provoque le courroux d'Allah et perd l'occasion de Lui plaire (2). Ibn Al-Qayyim dans l'Ilâm Al-Mouwaqqi'în (4/251), affirme ce qui suit: "Allah a fixé cette règle immuable: Il revêt toujours le croyant sincère d'une dignité et d'une lumière, et suscite l'amour des gens pour lui, tout ceci en fonction de la sincérité de son intention et de son attitude envers son Seigneur. Quant à celui qui agit par ostentation et fausseté, Allah le rend toujours odieux et méprisable aux yeux des gens qui le prennent en aversion, comme il le mérite. Par conséquent, le croyant sincère est respecté et aimé, alors que celui qui agit ostensiblement est méprisé et haï des gens."

1) voir qatr Al-Wali, de l'érudit Ach-Chawkâni (p.459)
2) Voir l'introduction de l'ouvrage de l'imam An-Nawawi intitulé Al-Majmou'( 51)

Titre: Les ruses de satan
Auteur: Umm'Abdillah Al Wadi'iyya
Page: 40
Edition: Dar al muslim
Retranscription: oumomeya
site: rappel01.fr
Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.com
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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 16:19

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Al-Hâkim rapporte dans son Moustadrak, d'après Ma'qil ibn Yasâr (qu'Allah l'agrée), que le Messager d'Allah (que la paix d'Allah soit sur lui) a dit: "Votre Seigneur le Très Haut dit: "Ô homme! Consacre-toi à Mon adoration, Je te mettrai au-dessus du besoin et te comblerai de bienfaits. Ô homme! Ne t'éloigne pas de Moi, sinon Je te ferai vivre dans le besoin et les préoccupations."

Titre: Les ruses de satan
Auteur: Umm 'Abdillah Al-Wadi'iyya
Page: 64
Edition: Dar al muslim
Retranscription: oumomeya
Site: rappel01.fr
Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.com
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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 16:17

2- L'écoute du Coran est la cause de la conversion des humains et des jinns

 

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Allah le Très Haut a expliqué clairement que le Sublime Coran est une source de guidance dans ce monde et dans l'autre. Celui qui s'y accroche, par la lecture, l'écoute, la réflexion et l'action, ne s'égarera point et ne sera pas malheureux. Allah le Très Haut dit: 
"Certes ce Coran guide vers ce qu'il y a de plus droit" (al-Isra': 9)
Ecouter le Coran en particulier fait partie des oeuvres pies et éinentes. Le Coran annonce à ceux qui s'y adonnent, la bonne nouvelle qu'ils sont guidés et les décrit comme étant doué d'un esprit sain et droit. Allah le Très Haut dit: 
"Annonce la bonne nouvelle à Mes serviteurs qui prêtent l'oreille à la Parole, puis suivent ce qu'elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu'Allah a guidés et ce sont eux les doués d'intelligence." (al-Zumar: 17-18)
De toute évidence, la meilleure parole est, de manière absolue, la parole d'Allah le Très Haut, puis celle de Son Envoyé, sur lui la paix et la bénédiction, comme le Très Haut l'affirme: 
"Allah a fait descendre le plus beau des récits, un Livre dont certains versets se ressemblent." (Al-Zumar : 23)
Le plus beau livre révélé, renfermant la parole d'Allah le Très Haut, est, certes, ce Sublime Coran. 
Ceux qui écoutent le Sublime Coran et le suivent sont ceux qu'Allah le Très Haut a guidés vers les plus beaux traits de caractère, et les plus belles oeuvres extérieures aussi bien qu'intérieures. Ce sont ceux-là qui possèdent les esprits sains.
Pour cela, Allah le Très Haut a fait de l'écoute du Coran l'une des causes de la guidance des mécréants et de leur conversion à l'Islam. Le Très Haut dit: 
"Et si l'un des associateurs te demande asile, accorde-le lui, afin qu'il entende la parole d'Allah." (Al-Tawbah: 6)
De même, Allah le Très Haut fait de l'écoute du Coran une cause de la guidance et de la conversion des jinns à l'Islam. Allah le Très Haut dit: 
"Dis: "Il m'a été révélé qu'un groupe de jinns prêtèrent l'oreille, puis dirent: Nous avons certes entendu une Lecture merveilleuse, qui guide vers la droiture. Nous y avons cru, et nous n'associerons jamais personne à notre Seigneur." (al-Jinn: 1-2)
Allah le Très Haut a voulu le bien pour ce groupe de jinns, en les orientant vers Son Envoyé, sur lui la paix et la bénédiction, pour qu'ils écoutent le Coran. Ceci, afin que la preuve soit faite contre eux, que la faveur soit complète sur eux et qu'ils avertissent leur peuple. En effet, lorsqu'ils s'y présentèrent ils dirent: "Ecoutez attentivement!" Quand ils le firent, ils en comprirent les sens. Ses vérités atteignirent leurs coeurs et ils s'en retournèrent pour avertir et annoncer la bonne nouvelle à leur peuple. 
Allah le Très Haut dit: "Lorsque Nous dirigeâmes vers toi une troupe de jinns pour qu'ils écoutent le Coran. Quand ils assistèrent à sa lecture, ils dirent: "Ecoutez attentivement"... Puis, quand ce fut terminé, ils retournèrent à leur peuple en avertisseurs. Ils dirent: 
"Ô notre peuple! Nous venons d'entendre un Livre qui a été descendu après Moïse, confirmant ce qui l'a précédé. Il guide vers la vérité et vers un chemin droit" (al-Ahqaf: 30)
Titre: La Grandeur du Noble Coran
Auteur: Mahmud ibn Ahmad ibn Salih al-Dowsary
Pages: 302-304
Edition: Daroussalam
Retranscription: oumomeya
Site: rappel01.fr
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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 09:43

brunbismillah
 

 

Le mois de Mouharram est le premier mois du calendrier de l'Hégire et l’un des quatre mois sacrés d’Allah. A ce propos le Très-Haut dit :


« Le nombre de mois, auprès d’Allah, est de douze (mois), dans la prescription d’Allah, le jour où il créa les cieux et la terre. Quatre d’entre eux sont sacrés : telle est la religion droite. (Durant ces mois), ne faites pas de tort à vous-mêmes. Combattez les associateurs sans exception, comme ils vous combattent sans exception. Et sachez qu’Allah est avec les pieux.» (Coran, 9 : 36).


 Al-Boukhary (3167) et Mouslim (1679) ont rapporté d’après Abou Bakrata (qu'Allah l'agrée) que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Le temps a repris son cours tel qu’il était quand Allah créa les cieux et la terre : l’année compte douze mois dont quatre mois sacrés ; les trois se succèdent et ont pour nom Dhoul-Qa’ada, Dhoul-Hijja et Mouharram et le quatrième Rajab qui est intercalé entre Joumâda et Cha'baane."


Il a été rapporté de façon authentique d’après le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) que le jeûne effectué pendant Mouharram est le meilleur après celui de ramadan. A ce propos, Abou Hourayra (qu'Allah l'agrée) dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « le meilleur jeûne après celui du ramadan est le jeûne effectué pendant le mois d’Allah Mouharram. Et la meilleure prière faite après la prière obligatoire est celle effectuée dans la nuit (rapporté par Mouslim, 1163).


Le fait d’annexer le mois à Allah (le mois d’Allah) montre l'importance de ce mois. Des savants interprétaient le hadith par le jeûne de tout le mois de Mouharram. Cependant, il a été rapporté de façon authentique que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) n’a pas jeûné un mois complet en dehors du ramadan. Ce qui permet de comprendre que le présent hadith nous incite à multiplier le jeûne au mois de Mouharram sans aller jusqu’à jeûner tout le mois. Allah est le plus savant.

 

extrait tiré du site: http://www.islamhouse.com/p/74467

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 14:57

Rappeler ses bienfaits (au mari)

Rose
Il y a des épouses qui sont au service de leurs maris, prennent soin d'eux et de leurs parents mais aiment se plaindre à l'occasion et faire valoir leurs bonnes actions. Elles ne se gênent pas pour rappeler de temps à autre à leur mari leurs bienfaits envers lui et l'aide qu'elles ont pu lui fournir dans le passé, ce faisant elles l'irritent car elles se montrent arrogantes et l'humilient. Rappeler ses bonnes actions est un défaut, et une bonne épouse doit veiller à s'en défaire. C'est encore plus grave quand c'est la femme qui agit ainsi envers son mari. Cette attitude annihile l'oeuvre dont on se targue tant et blesse l'amour-propre de celui qu'on a obligé. Allah (azza wa jall) a interdit cette pratique dans un verset: 
"Ô les croyants! N'annulez pas vos aumônes par un rappel ou un tort" (18)
D'après Abû Dzarr, le Prophète (salallah 'alayhi wa salam) a dit: "(il y a) trois personnes à qui Allah ne parlera pas, et qu'Il ne regardera ni ne purifiera le jour de la résurrection et ils auront un châtiment douloureux". Abû Dzarr ajoute que le messager d'Allah (salallah 'alayhi wa salam) l'a dit trois fois et qu'il lui a demandé: "Ils ont échoué et ont perdu, qui sont-ils, ô messager d'Allah?". Il répondit: "Celui qui laisse traîner son habit (musbil), celui qui rappelle ses bienfaits et celui qui se parjure pour écouler sa marchandise"(19)
Il est rapporté d'Ibn 'Abbas (qu'Allah l'agrée): "Le bien ne s'accomplit qu'en respectant trois conditions: en s'empressant de le faire, en minimisant sa valeur et en le dissimulant. En s'empressant de le faire, on le facilite; en le minimisant, on l'amplifie et en le dissimulant on l'accomplit véritablement" (20). 
Un homme prodigua à ses parents le conseil suivant: "Si vous donnez un coup de main à un homme, oubliez-le ensuite" (21). 
Un poète a dit: 
À cause du rappel de tes bienfaits tu as gâché 
tout le bien que tu as fait
Sache que l'homme généreux ne rappelle pas
ce qu'il a donné. (22)
Selon Ach-Châfi'î, "Le rappel des bienfaits a plus d'effets sur les coeurs que les dents (les lames) d'une lance" (23).
Al Bârûdî a dit: 
J'ai supporté, par peur des reproches,
toutes sortes de calamités
Car il vaut mieux supporter les malheurs
de la vie qu'endurer ces rappels (24). 
Bien que le rappel et l'énumération des services rendus ne fassent pas partie des caractéristiques des personnes généreuses, il est permis de le faire si on a des reproches à faire à l'interlocuteur, ou au contraire, des excuses à lui présenter. Ibn Hazm a dit: "Il y a deux situations dans lesquelles il est louable de (faire) des choses qui sont autrement blâmables: quand l'on doit blâmer autrui ou lui présenter des excuses, il est louable d'énumérer les services rendus. C'est une pratique qui n'est pas recommandée en dehors de ces deux cas" (25).
C'est pour cela qu'il est permis à l'épouse, si elle a à se plaindre de son mari ou veut s'excuser auprès de lui, de lui rappeler quelques-uns des services qu'elle lui a rendus, non pas dans le but de se vanter de ses bienfaits et de l'humilier, mais de lui rappeler le rang et l'estime qu'il a auprès d'elle.  
note: 
18) sourate Al Baraqa, verset 264
19) Rapporté par Muslim (106)
20) 'Uyûn Al Akhbâr 4/177
21) 'Uyûn Al Akhbâr 4/177
22) 'Uyûn Al Akhbâr 4/177
23) Diwân Ach-Châfi'î avec le tahqîq de Dr 'Abdul Mun'im Khaffâjî p. 135
24) Ad-Dîwan d'Al Bârûdî p.549
25) Al Akhlâq Wa Siyar d'Ibn Hazm p.78
Titre: Les erreurs commises par les épouses
Auteur: Cheikh Mohammed ibn Ibrahim Al Hamad
Pages: 31-33
Edition: ASSIA
Retranscription: oumomeya
site: rappel01.fr
Acheter le livre en ligne: http://www.daralmuslim.com/
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  • : Al-Awzâ’î a dit : « Patiente sur la Sunna, arrête-toi là où les gens se sont arrêtés, dis ce qu’ils ont dit, abstiens-toi de ce dont ils se sont abstenus, et suis la voie de tes pieux prédécesseurs, car ce qui leur a suffit te suffira. » [Al-Lâlakâ’î dans Sharh Usûl Al-Ictiqâd (315)] (( Si vous remarquez des erreurs, veuillez m'en avertir barakallahou fikom ))
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