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Allah عزّ و جل a dit :
"Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j'agrée l'Islam comme religion pour vous" s Al Maïda v.3
Vidéo: l'histoire de 6 frères qui allaient être
exécutés
Descriptions des bien-aimés d’Allah (awliya)
Cheikh al Islam Ibn Abdel Wahab
Commentaire: Cheikh Najmi
Cheikh Al Islam
Mouhammad Ibn Abd Al Wahhab
Avec Commentaire de Cheikh Yahya An-Najmi
Le cinquième principe
Allah, pureté à Lui, a indiqué qui était Ses bien-aimés (awliyâ’) en les différenciant bien de ceux qui, parmi les ennemis d’Allah, les hypocrites et les pécheurs, se font passer pour eux. Trois versets suffisent à faire cette distinction, le premier de la sourate La Famille d’Imran.
{Dis : « Si vous aimez vraiment Allah suivez-moi, Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. Allah est Clément et Miséricordieux}*, le second de la sourate La table servie :
Ô vous qui croyez ! Quiconque d’entre vous renie sa religion… Allah fera venir des hommes qu’Il aime et qui L’aiment}**,et le dernier de la sourate Jonas (Younous) :
{En vérité, les bien-aimés d’Allah n’éprouvent aucune crainte et ne seront point affligés : ceux qui ont cru et étaient remplis de crainte}***
La confusion est telle que nous en sommes arrivés au point ou ceux qui prétendent détenir le savoir, ceux qui prétendre être du nombre des biens guidés et des grands savants de la religion affirment que pour faire partie des bien-aimés d’Allah il faut absolument délaisser les enseignements des prophètes –‘aleyhim assalam-. Si bien que celui qui s’attache aux enseignements prophétiques ne peut en aucun cas faire parti des bien-aimés ! Selon eux, le djihad devait être abandonné et quiconque y participait n’était pas des leurs, la foi et la piété devaient être délaissées et quiconque y accordait de l’importance n’était pas des leurs. Seigneur ! Nous implorons Ton pardon et Ta protection. Tu es Celui qui répond à notre appel.
Commentaire
A travers ce principe Cheikh Al-Islam, Muhammad Ibn ‘Abd Al Wahhab, dénonce le comportement des soufis qui prétendent que les bien-aimés d’Allah sont les hommes qui laissent apparaître des états particuliers, font des miracles (karâmât) ou qui connaissent des « moments d’extase et de ravissement ». Ils prétendent que le « cheikh » s’est tellement rapproché d’Allah, en accomplissant ce qu’Il aime, et il a atteint un niveau tel qu’il n’est plus tenu de s’acquitter de ses obligations religieuses.
Selon leurs prétentions, il peut donc boire du vin qui deviendra du lait dans sa bouche. Et s’il commet la fornication, ils affirment qu’il a inondé [cette femme] de sa lumière. Celui qui souhaite connaître la réalité des soufis : leurs « moments d’extase », leurs actes de mécréance et leurs prétentions qui portent atteinte aux droits d’Allah -aza wa jal-, peut se reporter aux livres : « Le soufisme mis à nu pour la première fois » et « Ceci est le soufisme » d’Abd Ar-Rahman Al-Wakil. Non seulement les soufis ne se soucient pas et ne se préoccupent pas de la gravité de leurs pratiques mais ils vont même jusqu’à s’en enorgueillir. Pourtant celles-ci ont atteint un niveau jamais égalé avant eux. Par exemple, ils disent que leur « cheikh » voit Allah et parle avec Lui ! Ils soutiennent qu’il rencontre le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam-, ainsi que d’autres prétentions de ce genre auxquelles Satan leur fait croire. Celui-ci se joue d’eux et les détourne du droit chemin vers le chemin des gens voués à la Géhenne. Ces égarés prétendent donc que ceux-là, et personne d’autre, sont les bien-aimés d’Allah.
Quand à ceux qui se conforment au Livre et à la Sounna, accordent toute leur importance aux traditions prophétiques (hadith) ou à celles des compagnons et de leurs successeurs (athar), parlent de jurisprudence (fiqh) et ordonnent aux gens de suivre la Loi d’Allah, ils sont appelés « les gens qui s’attachent aux pratiques extérieures » (ahl adh-dhahir) de la religion, par opposition à leurs « chouyoukh » soufis qui eux seraient « les gens qui s’attachent à sa réalité cachée » (Ahl Al-batin).
Or, ceux-là sont, en réalité, « les gens qui suivent le faux » (ahl al-batil), avec un « l » au lieu du « n ». Donc, Cheikh al-islam se plaint ici des gens de son époque qui ont fait des ennemis d’Allah Ses bien-aimés et l’ont combattu sans relâche. Mais, avaient-ils raison ? Leurs croyances étaient-elles saines ? Non, car le vrai « wali » est celui qui accorde toute son importance au Livre d’Allah -aza wa jal- et à la Sounna du Messager d’Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- et suit le Messager -sal Allahou 'alayhi wa salam- dans toutes ses paroles et ses croyances, tous ses aces et ses ordres. Allah -aza wa jal- dit :
{Dis : « Si vous aimez vraiment Allah suivez-moi, Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. Allah est Clément et Miséricordieux}
Et Le Très Haut dit :
{En vérité, les bien-aimés d’Allah n’éprouvent aucune crainte et ne seront point affligés : ceux qui ont cru et étaient remplis de crainte}.
C’est-à-dire : ceux qui ont cru en Allah et étaient remplis de crainte envers Lui si bien qu’ils se soumettaient à Ses commandements et se détournaient de Ses interdits. Ils croient donc en Allah, en Ses promesses et Ses menaces, en Sa rencontre le Jour de la Résurrection, au Paradis, à l’Enfer. Et, par la bouche, la plume et l’épée, ils combattent pour Sa cause : ceux-là sont les bien-aimés d’Allah (awliyâ’).
Et Cheikh al-islam Ibn Taymiyya a clairement souligné les différences entre les bien-aimés d’Allah et les suppôts de Satan dans son ouvrage intitulé : « Ce qui distingue les bien-aimés d’Allah et les suppôts de Satan ». En réalité, les bien-aimés d’Allah sont les gens qui s’attachent aux hadiths (ahl al-hadith) et aux traditions des compagnons -radiAllahou 'anhoum- et de leurs successeurs, qui les recueillent, qui s’appliquent à les retenir, à les mettre en pratique et à appeler les autres à en faire de même.
Ceux-là sont les bien-aimés d’Allah ! Prenez garde donc de vous laisser duper et d’être conduits à votre perte par les prétentions sans fondement de menteurs effrontés. Et le succès ne vient que d’Allah
*[S. Al Imran, V. 31]
**[S. Al Maïda, V. 54]
***[S. Jonas, V. 62-63]
Titre : Commentaire des 6 principes fondamentaux
Auteur : Matn : Ibn Abd Al Wahhab, Commentaire Cheikh Najmi
Editions : Dar Al Muslim
Pages : 254-258
Retranscription : Ibn Djelaz
Site : www.rappel01.fr
Acheter le livre en ligne : www.daralmuslim.com
Vidéo: Cheikh Al 'Abbad sur Al Qaïda
Le bienfait du savoir et l’incitation à son acquisition
Cheikh Ali Ferkouz
Louange à Allah, Maître des Mondes, et paix et salut soient sur celui qu’Allah a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au jour de la Résurrection. Ceci dit :
L’acquisition du savoir d’une quelconque science doit reposer sur certains fondements sur lesquels l’étudiant construira son parcours scientifique. La science religieuse, elle aussi, ne déroge pas à cette règle, car, l’home est, à l’origine, un être sans connaissance, comme Allah (‘azza wa jall) dit :
Traduction du sens :
« Et Allah vous a fait sortir des ventres de vos mères, dénués de tout savoir » (En-Nahl (les Abeilles : 78))
Mais, il est enjoint de rechercher le savoir, conformément à ce que dit Allah (‘azza wa jall) :
Traduction du sens :
« Sache donc qu’en vérité, il n’y a point de divinité en dehors d’Allah » (Mouhammad :19), ainsi que le verset :
Traduction du sens :
« Sachez qu’Allah est sévère en punition, mais aussi qu’Allah est Pardonneur et Miséricordieux » (El-Mâ’ida (La Table Servie : 98)).
Et tout ordre émanant d’Allah (azza wa jall) est une adoration, et l’acquisition du savoir est classée, plutôt, comme égal et faisant partie du djihad dans Son sentier (1).
Allah (‘azza wa jall) dit :
Traduction du sens:
“Les croyants n’ont pas à quitter tous leurs foyers. Pourquoi de chaque clan quelques hommes ne viendraient-ils pas s’instruire dans la religion pour pouvoir, à leur retour, avertir leur peuple afin qu’ils soient sur leur garde » (Et-Tawba (Le Repentir) : 122)
Cela parce que le savoir religieux est une cause pour être bien guidé et un moyen pour craindre Allah (‘azza wa jall) ; il est la voie du salut et de la protection de l’enfer.
Allah (‘azza wa jall) dit :
Traduction du sens:
“Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres » (Et-Tahrîm (l’interdiction) : 6).
La préservation en question ne se fait qu’au moyen de la foi et des œuvres pieuses. Et il en faudrait de la science religieuse authentique afin de la réaliser de la manière recommandée. C’est pour cela que lorsqu’Allah (‘azza wa jall) veut du bien à quelqu’un, Il lui accorde la science islamique ; alors que celui qui en sera dépourvu se verra donc dénué du bien que celle-ci apporte (2). Le Messager (صلى الله عليه و سلم ) énonce dans ce sens : « Quiconque pour qui Allah veut du bien, Il lui attribuera la compréhension de la religion » (3).
1) La recherche du savoir peut être considérée entièrement meilleure que le djihad. Car les gens ont tout le temps besoin. Le djihad, par contre, est préférable pour une personne qui est forte, et aussi selon les périodes, les circonstances et les endroits. Il a été rapporté qu’El-Imâm Ahmad a dit : « Il n’y a rien qui est égal au savoir lorsque l’intention de celui qui le recherche est bonne ». Il a dit également : « Les gens ont besoin de la science plus que le pain et l’eau. Car on a besoin du savoir à toute heure. Tandis que le pain et l’eau, on n’en a besoin qu’une ou deux fois par jour seulement ».
2) Ibn Hadjar a dit dans Fat’h El-Bâri (I/I65) : « Ce haidth veut dire que celui qui ne s’instruit pas dans la religion – en apprenant les règles de l’Islam ainsi que les branches qui s’y attachent – est donc privé du bien ».
3) Rapporté par El-Boukhâri, chapitre du « Savoir » (I/I64), pour ce quiest de : quiconque pour qui Allah veut du bien, Il lui attribuera la compréhension de la religion, et par Mouslim, chapitre de « L’aumône légale » (7/I28), concernant l’interdiction de la mendicité, d’après Mou’âwiya Ibn Abi Soufyâne (qu’Allah les agrée).
Titre: Collection des Séries de Recommandations Salafies I
Auteur: Le Docteur Mohamed Ali Ferkous
Pages: 245-247
Edition: La Certitude
Retranscription: Oumomeya
Site : www.rappel01.fr
Acheter le livre en ligne : www.daralmuslim.com
La différence entre les deux mots : Al-Qada’ et Al-Qadar (le destin)
Elite de Savants
( Ch. Ali Naser Al Faqih, Saleh As-Souhaïmy, Abdar-Razzaq Al Abbad, Ibrahim Ar-Rouhaïly, etc.)
Les oulémas ont mentionné que la différence entre les deux mots est qu’Al-Qadar signifie : prévoir quelque chose avant qu’elle ne se réalise ; et qu’Al-Qada’ est l’achèvement d’une chose.
Parmi les exemples cités par Abou Hatim dans le but d’éclaircir la différence entre Al-Qada’ et Al-Qadar : Al-Qadar ressemble à l’évaluation et aux préparations que fait le tailleur avant de couper un tissus pour en faire un habit, à savoir qu’il mesure, puis rajoute ou diminue etc… Puis lorsqu’il découpe ce tissus et en finit, il sort par cela de la phase d’évaluation. Et cela signifie qu’Al-Qadar est toujours placé devant Al-Qada’.
Ibn Al-Atyr dit : « Donc, Al-Qada’a et Al-Qadar vont de paire et ils sont indissociables, cela parce que l’un d’entre eux, qui est Al-Qadar, est la fondation et l’autre, qui est Al-Qada’, est la construction. Donc, quiconque voudrait la séparation de ces deux choses voudrait par cela la destruction de la construction et sa démolition. »
Certains Oulémas ont mentionné que lorsque les deux mots sont cités ensembles, chaque mot a sa définition propre et spécifique, mais au contraire lorsqu’ils sont cités de manière séparée, leurs définitions s’interfèrent.
Titre : Les fondements de la Foi
Auteur : Elite de Savants (Ch. Ali Naser Al Faqih, Saleh As-Souhaïmy, Abdar-Razzaq Al Abbad, Ibrahim Ar-Rouhaïly, etc.)
Editions : Ministère des Affaires Islamiques du Royaume d’Arabie Saoudite
Pages : 261-262
Retranscription : Ibn Djelaz
Site : www.rappel01.fr
[...] Certains historiens nous ont conté la vie de al-Hâfidh Ibn Hadjar [al-’Asqalânî]
(rahimahullâh), en relatant qu’il était juge des juges en Egypte à son époque.
Un jour, alors qu’il se rendait à un endroit pour son travail, avec une charrette tirée par des bêtes, il passa près d’un homme juif en Egypte, qui était vendeur d’huile.
Il [le juif] portait des vêtements sales.
Ce juif arrêta donc la charrette [d’Ibn Hadjar], et s’adressa à lui en lui disant : « Certes votre Prophète dit : Ce bas-monde est une prison pour le croyant, et le Paradis du Mécréant. »
[1]
Et toi, tu es juge des juges en Egypte ! Et tu es dans ce bienfait !
Tandis que moi [le juif] je suis dans ce châtiment et cette difficulté !
C’est alors que Ibn Hadjar lui rétorqua :
« Je suis dans ce que je suis comme bienfait, mais ce bienfait en comparaison à celui-ci du Paradis, est à l’équivalence d’une prison pour moi. Alors que ta difficulté et le châtiment dans lequel
tu te trouves, par rapport au châtiment de l’Enfer, sont à l’équivalence du Paradis pour toi ! »
Et l’homme juif de lui rétorquer :
« La Ilâha Illa Allâh wa Ach-hadou anna Muhammadan ar-Rassoulou-LLâh ! » [...] [2]
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[1] Rapporté par Muslim
[2] « Kitâb ul-’Ilm » de SHeikh Ibn ’Uthaymîne, p.47-48
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Le sahour
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Abou Said Al Khoudri (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Le sahour (1) est en entier une bénédiction, ne le délaissez pas même si
l'un d'entre vous ne prend qu'une gorgée d'eau car certes Allah et ses anges prient (2) sur ceux qui prennent le sahour ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par cheikh Albani dans sahih Targhib n°1070)
(1) Le sahour est le nom du repas que l'on prend à la fin de la nuit.
(2) Les savants expliquent que la prière d'Allah signifie le fait qu'il mentionne son serviteur auprès des anges qui lui sont rapprochés et la prière des anges signifie le fait qu'ils font des
invocations pour la personne.
Les bénéfices du sahour :
L'imam Ibn Moulaqin (mort en 804) a dit dans son ouvrage Al I'lam Bi Fawaid
Omdatoul Ahkam vol 5 p 187 :
« La bénédiction présente dans le sahour comprend plusieurs choses:
- La première est qu'il est le suivi de la sounna
- La seconde est qu'il est une différenciation des Gens du Livre
- La troisième est qu'il permet de prendre des forces et d'être en forme pour le jeûne surtout pour les enfants
- La quatrième est qu'il est une cause pour faire du rappel, des invocations et d'obtenir la miséricorde car il est pris dans
un moment d'exaucement
- La cinquième est qu'il peut être la cause pour faire une aumône à celui qui mendie à ce moment
- La sixième est qu'il permet de renouveler l'intention du jeûne et ainsi sortir de la divergence des savants qui imposent
qu'elle soit renouvelée
- La septième est qu'il est une cause pour avoir un bon comportement car peut-être que si la personne a faim son comportement
va se dégrader ».