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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 15:39
Les clés de la subsistance
« Ar-Rizq »
Cheikh Fadl ilahi

1/3


[Rappel01 : Voici une série de points pour acquérir la subsistance « Ar-Rizq »]




1/3



La demande du pardon
La preuve : La parole du Très-Haut relatant la prêche de Nouh (que la paix soit sur lui) à son peuple : "J’ai donc dit : « Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est Grand Pardonneur,*pour qu’Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes,*et qu’Il vous accorde beaucoup de biens et d’enfants, et vous donne des jardins et vous donne des rivières.» (Nouh 10-12).

Les points à retenir :
1 La descente de la pluie.
2 L’abondance des biens et des enfants.
3 La large subsistance.

***

Le repentir
La preuve : La parole du Très-Haut : « Demandez pardon à votre Seigneur ; ensuite, revenez à Lui. Il vous accordera une belle jouissance jusqu’à un terme fixé, et Il accordera à chaque méritant l’honneur qu’il mérite. Mais si vous tournez le dos, je crains alors pour vous le châtiment d’un grand jour.» (Houd 3). Et la parole du Très-Haut par la voie de Houd (que la paix soit sur lui) s’adressant à son peuple : « Ô mon peuple, implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui afin qu’Il envoie sur vous, du ciel, des pluies abondantes et qu’Il ajoute force à votre force : Et ne vous détournez pas [de Lui] en devenant coupables.» (Houd 52).

Les points à retenir :
1 La belle jouissance dans le bas-monde.
2 L’augmentation de la bienfaisance de la part d’Allah.
3 La descente de la pluie envoyée du ciel.

***

La crainte d’Allah
La preuve : La parole du Très-Haut : « Et quiconque craint Allah, Il lui donnera une issue favorable. » (Le Divorce 2-3). Et la parole du Très-Haut : « Si les habitants des cités avaient cru et avaient été pieux, Nous leur aurions certainement accordé des bénédictions du ciel et de la terre. Mais ils ont démenti et Nous les avons donc saisis, pour ce qu’ils avaient acquis. » (Al-Ar’âf 96).

Les points à retenir :
1 L’issue favorable de toutes misères et difficultés.
2 La subsistance d’une voie à partir de laquelle il ne s’attendait pas.
3 L’accord (de la part d’Allah) des bénédictions du ciel et de la terre.

***

La confiance en Allah
La preuve : La parole du Très-Haut : « Et quiconque place sa confiance en Allah, Il (Allah) lui suffit. Allah atteint ce qu’Il Se propose, et Allah a assigné une mesure à chaque chose. » (Le Divorce 3). Et sa parole (qu’Allah prie sur lui et le salue) : « Si vous placiez votre confiance en Allah comme Il le veut véritablement, Il vous donnerait votre subsistance comme Il l’a donne aux oiseaux, Ils partent le matin le ventre vide et reviennent le ventre plein. » (Rapporté par At-Tirmidhi, Ahmad et Ibnou Mâjah).

Les points à retenir:
1 Allah Puissant et Grand se suffit à Lui-même
2 L’assurance et la conviction de ce qu’espère l’être humain comme bien.
3 L’obtention de la subsistance comme l’oiseau est pourvu de sa subsistance.

***

La dépense pour l’étudiant en science
La preuve : Anas ibnou Mâlik (qu’Allah l’agrée) a dit : « Il y avait deux frères à l’époque du Messager d’Allah (qu’Allah prie sur lui et le salue) l’un deux étudiait au près du Prophète (qu’Allah prie sur lui et le salue) et l’autre travaillait, celui qui travaillait s’est plaint de son frère au près du Prophète (qu’Allah prie sur lui et le salue), il lui rétorqua : « Il se peut que c’est la cause de ta subsistance. » (Authentifié par Al-Albani).

Les points à retenir :
1 La recommandation de dépenser pour l’étudiant en science.
2 La dépense pour l’étudiant en science te fera obtenir la subsistance.



Titre: Les clés de la subsistance
Auteurs: Cheikh Fadl ilahi
Edition: DAR-OUL-QIMMA (arabe)
Traduction: Fays
Site :http://www.rappel01.fr

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 19:01

bismillahbrun

 

La croyance des gens de la vérité concernant le Messie (‘alayhi salam)


Louange à Allah, Maître des Mondes, et paix et salut soient sur celui qu’Allah a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection. Ceci dit :

Jésus (‘alayhi salam) est une créature d’Allah (‘azza wa jall). Il est Son serviteur et Prophète. Il est la parole d’Allah (soubhanahou wa ta’ala) projetée en Marie, ainsi que l’âme insufflée en elle créée par Lui. Allah (soubhanahou wa ta’ala) a fait de Jésus (‘alayhi salam) et de sa mère des signes guidant à Lui, perceptibles à la nature de leurs naissances et de leurs éducations.


Il est le dernier Prophète envoyé par Allah (‘azza wa jall) parmi les descendants d’Israël après leur dépravation, leur délaissement des enseignements et des préceptes de Moûssa (Moïse) (‘alayhi salam) et après la disparition de leur âme religieuse authentique à cause de leurs tendances matérialistes.


Allah l’a donc envoyé pour guider ceux, des descendants d’Israël, qui s’étaient égarés. Il a alors ravivé la foi et rétabli les préceptes religieux qu’Il exposa de nouveau.


Allah (soubhanallahu wa ta’ala) a permis à Son serviteur Jésus (‘alayhi salam) d’accomplir des miracles, comme il est de coutume de le permettre aux Prophètes. C’est ainsi que Jésus (‘alayhi salam) reçut le don de ressusciter les morts, de rendre la vue aux aveugles-nés et de guérir les lépreux. Il informait les gens de ce qu’ils venaient de manger sans qu’il les ait vus le consommer et il leur parlait de ce qu’ils emmagasinaient dans leurs maison.


Jésus (‘alayhi salam) appela les gens au sentier d’Allah. Il les incita à n’adorer qu’Allah (‘azza wa jall) sans Lui associer quoi que ce soit, à se démarquer des idoles, à les désavouer et à abandonner toutes sortes de croyances erronées. Il ne faisait, par là, en fait, que suivre la voie empruntée auparavant par ses frères Prophètes (‘alayhim salam), appuyer leur mission et annoncer celui qui viendrait après lui (1).


Mais, ils le démentirent, déversèrent leur hostilité sur lui et le calomnièrent, ainsi que sa mère, en les accusant de maintes choses, énormes et graves. Ils s’entendirent pour le tuer, mais Allah (soubhanallahu wa ta’ala) le protégea d’eux, empêchant qu’ils ne le souillent, puis l’éleva à Lui.


Le message que Jésus (‘alayhi salam) prêcha se répandit grâce aux efforts des apôtres et des partisans qu’Allah lui donna. Ils supportèrent sa religion et ses préceptes, ce qui permit à la foi de triompher face à ses ennemis et les choses finirent par se stabiliser et se consolider (2). Ceci est la conviction des droites gens concernant Jésus (‘alayhi salam).


Toutefois, ces persécutions et cette forte opposition que rencontra sa vocation finirent par l’altérer ; et les principes d’origine furent amenés à disparaître, petit à petit, du fait de leur brassage avec les différentes idéologies païennes existant alors et les différents courants de pensée idolâtres. Tous ces facteurs facilitèrent la falsification qui frappa cette vocation ; ce qui fit naître le christianisme qui se développa par la suite en englobant des idées et des doctrines se démarquant de la religion originellement révélée à Jésus (‘alayhi salam).

­­­­­­­­­­­­­­__________________

1) Voir : Madjmoû ? El-Fatâwa d’Ibn Taymiya (28/606-607)

2) Voir : Ighâthat El-Lahfâne d’Ibn El-Qayyim (2/682)

 


Titre: Collection des séries de Recommandations Salafies 1
Auteur:  Mohamed Ali Ferkous
Pages: Page 67-69
Edition: La Certitude
Retranscription: Oumomeya

Site : www.rappel01.fr

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 15:37

Demander de la meilleure façon

Ibn al Qayyim

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En disant : "Craignez Allah est soyez modérés dans la recherche [des biens de ce bas monde]." [1], le Prophète -sallallahu 'alayhi wa salam- a réuni les bienfaits de ce monde et de l'au-delà. Les plaisirs et les délices de l'au-delà ne peuvent être atteints que par la crainte d'Allah.

 

Quant au repos du cœur et du corps, qui passe par le délaissement des soucis, de l'avidité, de la fatigue, de la difficulté, de la peine et de la souffrance dans la recherche [des biens] de ce bas monde, il ne peut être atteint qu'en étant modéré dans cette recherche.

 

Celui qui craint Allah -`azza wa jall- réussira en obtenant les plaisirs et les délices de l'au-delà, et celui qui modère sa recherche des biens de ce bas monde trouvera le repos face à ses peines et ses soucis. Et c'est auprès d'Allah que nous recherchons l'aide.

 

Ce bas monde s'est dit à lui-même :

"S'il y avait parmi les créatures quelqu'un qui m'entendait;

[Il saurait] combien de personnes confiantes en la vie j'ai fait périr,

Et combien de biens amassés j'ai fait disparaître."

 [1] Hadith authentifié par Al-Albânî. Voir As-Silsilah As-Sahîhah (6/209)

 

Titre: Al-Fawâ'id - Les Méditations

Auteurs: Ibn al Qayyim

Page: 134

Edition: TAWBAH

Retranscription: Umm Sâlih

Site :http://www.rappel01.fr

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 19:09

La récitation n’est que du bien818709783444.jpg

 

Selon ‘Aisha, qu’Allah l’agrée, Le Messager d’Allah, sur lui la paix et la bénédiction, a dit :


« Celui qui récite le Coran avec habileté (1) sera en compagnie des pieux et nobles anges écrivains. Quant à celui qui bégaie (2) en lisant le Coran, parce qu’il a du mal à le faire, il sera doublement récompensé.(3)(4).


1- Celui qui récite le Coran avec habileté


C’est une immense bonne nouvelle, pour celui qui apprend le Coran, le récite à la perfection et en multiplie la récitation, jusqu’à ce qu’il le fasse avec habileté, de savoir qu’il sera en compagnie des anges écrivains, qui sont les envoyés qu’Allah Tout Puissant détache pour guider les gens, ou les anges rapprochés, parce qu’ils se caractérisent par la qualité qui les honore : ils portent le Livre d’Allah le Très Haut, le transmettent et multiplient le rappel d’Allah le Très Haut.( 5)


2- Celui qui est doublement récompensé


La grâce d’Allah le Très Haut, Sa générosité et Sa facilitation du Coran pour les musulmans, font que, celui qui se tourne vers le Sublime Coran pour le psalmodier et le méditer, aura droit à une grande récompense auprès d’Allah le Très Haut. Cela ne fait pas de différence, qu’il lise le Coran habilement ou qu’il le fasse en bégayant, qu’il se donne beaucoup de peine et qu’il trouve la lecture ardue, dans lequel cas il aura droit à deux récompenses : l’une pour la lecture et l’autre pour la difficulté.


Cela signifie-t-il que celui qui a deux récompenses est mieux rétribué que celui qui récite le Coran habilement ?


L’imam al-Nawawi, qu’Allah lui fasse miséricorde, nous donne la réponse à cette interrogation (6): « Cela ne signifie pas que celui qui bégaie en lisant le Coran reçoit plus de récompenses que celui qui le récite habilement. Non ! Ce dernier est supérieur et reçoit une plus grande récompense, car il se trouve en compagnie des anges écrivains et il reçoit beaucoup de récompenses.


Il n’a pas mentionné ce statut à l’égard de quelqu’un d’autre. Comment celui qui n’a pas pris soin du Livre d’Allah le Très Haut, de sa mémorisation, de sa maîtrise, de la multiplication de sa lecture et de sa transmission autant que celui qui s’y est intéressé au point d’y exceller, pourra-t-il atteindre ce même rang ?


Pour celui qui y excelle, le Coran était tout d’abord ardu. Puis, il a gravi les échelons au point d’être comparé aux anges. (7)


Après tout cela, le musulman accepte-t-il que le Coran lui soit pénible, qu’il rencontre toujours des difficultés dans sa lecture et qu’il le fasse en bégayant ?


S’il y a un reproche à faire, il est adressé à ceux qui, par leur propre choix, bégaient dans la lecture du Coran et le trouvent ardu. Ceci s’explique par le fait qu’ils ont un certain niveau d’éducation et de maîtrise de la lecture, ou par le fait qu’ils sont de ceux qui détiennent de grands diplômes universitaires.


Ils sont sans aucun doute très négligents dans ce domaine et ceci est imputable à deux raisons, dont la meilleure est mauvaise :


1- soit qu’ils ont négligé le Livre d’Allah dès le début, s’en sont tenus à l’écart et la lecture leur est alors devenue difficile et pénible. Car on ne peut donner ce que l’on ne possède pas. Ils ne l’ont point appris.


2- Ou bien ils ont appris la lecture puis s’en sont détournés et l’ont désertée. Le temps a passé, ils ont renoncé à la récompense et par la suite la lecture leur est devenue ardue. Ceux-ci sont en grand danger s’ils ne se ressaisissent pas. Ils ont droit à la plus grande part de la parole du Très Haut :


« Et le messager dit : « Seigneur, mon peuple a vraiment pris ce Coran pour une chose délaissée ! » (al-Furqan :30)


Dans ce hadith, il y a une forte suggestion qu’il n’appartient pas au musulman, dans n’importe quelle situation, de se détourner de la lecture du Sublime Coran. Qu’il soit de ceux qui maîtrisent, brillent et excellent dans la récitation, ou de ceux qui ont une faible capacité à acquérir cette science en prétextant leur faiblesse pour abandonner la récitation.


De toute évidence, la pratique soutenue et les efforts sérieux mèneront vers la lecture excellente. Peut être même vers une excellente mémorisation par la suite. C’est une chose éprouvée ; aisée pour celui à qui Allah a donné la facilité et la réussite. (8)

_________________________________

 

1) Avec brio : parce qu’il est très habile en raison de sa mémorisation complète ; il ne s’arrête ni n’éprouve de difficulté dans sa lecture, parce que sa mémorisation est excellente.

2)Il bégaie : il hésite dans la récitation parce que sa mémoire est faible.

3) Il aura deux récompenses : une récompense pour la lecture et une autre pou son bégaiement dans la lecture et la peine qu’il encoure

4) Rapporté par Muslim, 1/550, hadith 798

5) Sahih muslim bi sharh al-nawawi, 6/85. Wa rattil al-qur’an tartila, p.19

6) Sahih muslim bi shrah al-nawawi 6/326

7) Al-Tidhkar fi afdal al-adhkar, p.83

8)Anwar al-qur’an, p.93-98


Titre: La Grandeur du Noble Coran
Auteur:  Mahmud ibn Ahmad ibn Salih al-Dawsary
Pages: Page 335-338
Edition: Daroussalam
Retranscription: Oumomeya

Site : www.rappel01.fr

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 15:35

Conseil de l’Imam Ahmed à ceux qui voulurent se soulever contre le gouverneur

Ibn Taymiyya

 

photo(1)

Un groupe de savants de Bagdad vint le (Ibn Ahmed ibn Hanbal) consulter quant à la remise en cause de l’autorité d’Al-Wathiq et de son sultan qui proclamait et professait que le Coran était créé, appelait à ceci et ordonnait de l’enseigner aux enfants dans les écoles, tout en s’entourant de juges et autres qui soutenaient cette doctrine, en écartant ceux qui la contredisaient.

 

L’Imam Ahmed ibn Hanbal –rahimaoullah- leur reprocha cela et le leur interdit fermement :

« Ne refusez pas d’obéir, ne divisez pas les musulmans et ne répandez ni votre sang ni le leur avec le vôtre. Réfléchissez aux conséquences de vos actes et ne vous précipiter pas ».


Telle fut la recommandation qu’il leur a faite, celle du savant sunnite et sage, mais ils lui désobéirent. Arriva donc ce qui devait arriver.

Hanbal Ibn Ishaq Ibn Hanbal –rahimaoullah- raconte :

« Lorsque Al-Wathiq proclama cette opinion, frappa et emprisonna à cause de celle-ci, un groupe de jurisconsultes de Bagdad vint trouver Abû ‘Abd Allah [Imam Ahmed]. Il y avait parmi eux Bakr Ibn ‘Abd Allah, Ibrahim Ibn ‘Ali Al-Matbakhi, Fadl Ibn ‘Asim et d’autres. Ils demandèrent à le voir et entrèrent chez lui après que j’eusse demandé la permission. Ils dirent alors :

« Ô Abu ‘Abd Allah ! L’affaire s’est répandue et s’est accentuée. Cet homme fait telle et telle chose, et a proclamé ce qu’il a proclamé. Nous le craignons en outre pour plus que cela. »

 

Ils lui rapportèrent qu’Ibn Abi Da’ud avait décidé d’ordonner aux enseignants d’apprendre aux enfants que le Coran est ainsi et ainsi.

Il leur demanda : « Que voulez-vous ? »

-Nous sommes venus te consulter dans ce que nous convoitons.

- Et que convoitez-vous donc ?

- Nous n’acceptons plus son autorité ni sa souveraineté.

Abu ‘Abd Allah débattit avec eux un certain temps puis leur dit, alors que j’étais présent :

« Voyez-vous si cette affaire ne dure pas, ne va-t-il pas en résulter quelques chose de répréhensible à cause de vous ? Désavouez cela dans vos cœurs, mais ne rejetez pas l’obéissance. Ne divisez pas les Musulmans et ne faites pas couler votre sang ni celui des Musulmans. Réfléchissez aux conséquences de vos actes et ne vous empressez pas. Patientez plutôt jusqu’à ce que vienne un gouverneur bon et disparaisse l’oppresseur ». 

 

Leurs discussion fut plus longue mais je ne pus hélas tout retenir. Abu ‘Abd Allah argumenta ainsi, jusqu’à ce que certains d’entre eux dirent :

« Nous avons en fait peur pour nos enfants. Si cette croyance se propage, ils ne connaîtront rien d’autre et le véritable Islam s’effacera et disparaîtra ». 

 

Abu ‘Abd Allah leur répondit :

« Que non ! Allah fera triompher Sa religion et cette affaire a un Seigneur qui la secourra. L’Islam est du reste puissant et invincible ».

 

Ils sortirent donc de chez Abu ‘Abd Allah, sans qu’il ne donne son accord à quoi que ce soit de ce qu’ils projetaient. Il affirma juste l’interdiction de se révolter et l’obligation d’écouter et d’obéir, jusqu’à ce qu’Allah délivre la communauté. Mais ils n’acceptèrent pas cela de sa part. A leur sortie, l’un d’entre eux me dit :

« Viens avec nous chez untel- ils citèrent son nom- pour lui rendre visite au sujet de l’affaire ».

 

Je mentionnai alors cela à mon père qui me dit : « N’y va pas et trouve un prétexte, car je crains qu’ils t’impliquent avec eux, et le nom d’Abu ‘Abd Allah sera ainsi mentionné ».

 

Je m’excusai donc auprès d’eux et ne les accompagnai pas. Après leur départ, je rentrai moi ainsi que mon père chez Abu ‘Abd Allah. Il dit à mon père :

« Ô Abu Yusuf ! Je crois que ces gens ont le cœur noyé dans leurs opinions. Nous demandons à Allah qu’Il nous accorde la paix. Nous n’avons rien à voir avec ce mal et je veux que personne ne fasse cela ».

 

J’interrogeai Abu ‘Abd Allah :

« Est-ce une bonne façon d’agir d’après toi ? »

 

Il répondit :

« Non, cela contredit les textes traditionnels qui nous ordonnent la patience ».

 

Puis il continua : « Le Prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam- a dit :

« S’il te frappe, patiente ; s’il te prive, patiente ; et s’il te confie son affaire, patiente ».

 

‘Abd Allah Ibn Mas’ud rapporte la même chose, et Abu ‘Abd Allah cita d’autres paroles que je ne retins pas.

 

Hanbal dit enfin : « Le groupe poursuivit son action mais sans être loué et sans obtenir ce qu’il voulait, Ils se cachèrent du sultan et fuirent. Certains furent arrêtés et moururent en prison ».1

 

1 Dhikr mihna al-Imam Ahmad ibn Hanbal de Hanbal Ibn Ishaq Ibn Hanbal, p. 70-72, et Majmu’ Al-Fatawa d’Ibn Taymiyya, t.12,p.488.

 

Titre: L’Obéissance à Allah, au messager –sal Allahou ‘alayhi wa salam- et aux dirigeants

Auteurs: Ibn Taymiyya

Pages:19-23

Edition: Al-Hadith 

Retranscription: Ibn Djelaz

Site :http://www.rappel01.fr

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 15:44

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 15:34

L'équité d'Allah -soubhanahou wa ta`ala-

Ibn al Qayyim

 

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Bienheureux est celui qui est équitable envers son Seigneur, reconnaît l'ignorance qui entache sa connaissance, les erreurs qui entachent ses œuvres, les défauts qui entachent son âme, ses négligences vis-à-vis de Ses droits et son injustice dans son attitude envers Lui.



Si Allah le châtie pour ses péchés, il y voit Sa justice, et s'Il ne le châtie pas, il y voit Son bienfait.



S'il accomplit une bonne action, il y voit la Grâce d'Allah et une aumône qu'Il lui fait. S'Il accepte [cette œuvre] c'est une fois encore une grâce et une aumône de Sa part. Et s'Il la rejette, c'est parce que cette œuvre ne saurait Lui être présentée comme telle.



S'il commet une mauvaise action, il y voit l'abandon et le délaissement d'Allah et le fait qu'Il l'a privé de Sa protection. Or cela découle de Sa justice. [Le serviteur] y voit donc sa pauvreté vis-à-vis de son Seigneur et son injustice envers sa propre personne. Et si Allah -soubhanahou wa ta`ala- lui pardonne, c'est par Sa seule bienfaisance, Sa bonté et Sa générosité.



L'essence et le secret de cette question consiste à ne considérer son Seigneur que Bienfaisant, et ne considérer sa personne que malfaisante, outrancière ou négligente. [Le serviteur] doit considérer tout ce qui le réjouit comme une grâce et une bienfaisance de son Seigneur, et tout ce qui lui déplaît comme venant de ses péchés et de la justice d'Allah.

 

Titre: Al-Fawâ'id - Les Méditations

Auteurs: Ibn al Qayyim

Pages: 87

Edition: TAWBAH

Retranscription: Umm Sâlih

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 00:41

12808497451SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (Rahimahou Allah)


Certes Allâh – Subhânahu wa Ta’âla – a qualifié la lutte contre les mécréants par le Qor’ân, comme faisant partie d’une grande lutte. Cette lutte se fait par la science, le cœur, l’explication, et l’appel à Allâh, non pas par le combat. [1] Il est demandé d’avoir la science dans le commandement du convenable et la condamnation du blâmable, comme dans ce qui peut les différencier. Il faut connaître (avec science) la situation où l’on commande le bien, comme celle où l’on condamne le mal. Et ce qui fait partie de la véritable réforme, c’est le fait d’ordonner et de condamner sur la voie authentique (pieuse). Voici ce qui est le plus juste dans le but à atteindre. Il est sommé aussi d’être doux, comme le Prophète (sallallahu ’‘layhi wa salam) l’a dit : « Quand la douceur est dans une chose, elle ne peut que l’embellir ; et lorsqu’elle est retirée (d’une chose), elle ne peut que l’enlaidir. » [2] Et : « Allâh est doux, et Il aime la douceur en toute chose. » [3] Et : « Assurément Allâh est Doux et Il aime la douceur. Il donne par elle ce qu’Il n’accordera pas pour l’usage de la violence. » [4] Il est obligatoire que la personne soit douce et patiente face à la gêne (les dommages), comme elle se doit de surmonter cette gêne. Car si elle ne patiente pas, et n’est pas douce face à cela, elle causera plus de tort que de bien. Louqmân a dit à son fils :


« Commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! » [5] [6]


Il est obligatoire (sur la question) de maitriser trois choses : la science, la douceur et la patience. La science avant le commandement (du bien) et l’interdiction (du mal) ; la douceur qui l’accompagne ; et la patience après cela. Et lorsque ces trois choses sont réunies, il faut savoir les appliquer selon les diverses situations. Cela, comme il a été rapporté dans les traditions de certains pieux prédécesseurs, que al-Qâdhî Abû Ya’la cite dans « al-Mou’tamid » : « L’ordre du convenable et l’interdiction du blâmable doivent se faire avec une science jurisprudentielle sur le sujet. Il faut être compétent dans ce qui est interdit, doux dans les commandements et interdictions lors de son application, doux dans ce qui est interdit, bienfaisant dans ses commandements, bienfaisant dans ce qui est interdit. » [7] La science passe avant le fait d’ordonner une chose. La douceur se fait avec les commandements, et la bienfaisance après cela. Et celui qui n’est pas savant sur le sujet rentre dans ce sur quoi il n’a aucune connaissance. S’il est savant sur le sujet sans être doux, il est à exemple du médecin dépourvu de douceur, qui se conduit avec rudesse envers le malade qu’il n’acceptera pas de lui, ou encore l’éducateur rude dont l’enfant n’acceptera rien. [8]


[1] Minhâj as-Sounnat an-Nabawiyyah, 8/87

[2] Rapporté Muslim

[3] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

[4] Rapporté par Muslim

[5] Coran, 34/17

[6] Al-Istiqâmah de Ibn Taymiyyah, p.464-465

[7] Al-Istiqâmah de Ibn Taymiyyah, p.466

[8] Minhâj as-Sounnat an-Nabawiyyah, 5/254

 

http://www.sahab.fr/?p=1639

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 19:48

 

La descente de ‘Issa

–‘alayhi salam-

Cheikh Rabi’ Ibn Hadi Al-Madkhali


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[Texte original de l’Imam Ahmed] Croire que ‘Issa fils de Maryam –‘alayhi salam- descendra et le tuera [c.-à-d. : AD-Dajjal = le Faux-Messie] à la porte de Ludd

 

[Commentaire de Cheikh Rabi’] Cela est rapporté dans des hadiths authentiques. Dans l’authentique de Muslim1, il est dit que ‘Issa –alayhi salam- descendra avec les mains sur les épaules de deux Anges portant deux tuniques en tissus teint de safran et de mémécyle tinctoriale, mettant ses paumes sur les ailes des deux Anges.

 

Il descendra près du Phare blanc à l’Est de Damas, puis s’orientera vers les musulmans. De là, il ira pour tuer Ad-Dajjal. Et il le tuera. Qu’Allah vous bénisse ! Ce Massih (Messie) Prophète et Messager –‘alayhi salam- dominera le Faux-Messie (Massih Ad-Dajjal).

 

En effet, le nom Massih de ‘Issa est tiré du terme « siyaha »2 et le substantif Massih Ad-Dajjal est tiré du terme « mamsuha » (effacé) parce [qu’il est borgne], son œil est effacé. ‘Issa est un Prophète et Messager cependant que l’autre est un très grand menteur.

 

Ainsi, celui-ci est le Massih Ad-Dajjal et l’autre est le Massih fils de Maryam –‘alayhi salam- ; Allah fera périr le premier cité par le biais du deuxième.

 

Après l’avoir tué, Gog et Magog (Ya-juj et Ma-juj) apparaîtront. ‘Issa et les croyants qui seront avec lui se retireront vers le mont Tur. Ensuite, ‘Issa et ses compagnons s’orienteront vers Allah –c’est-à-dire qu’ils invoqueront Allah- contre eux. Allah les fera alors périr.

 

La terre dégagera une mauvaise odeur à cause d’eux. Ils invoqueront Allah. Allah leur enverra des oiseaux ressemblant aux cous des chameaux. Ceux-ci les transporteront où Allah voudra et les jetteront. Puis Allah fera descendre une pluie abondante qui laissera la terre lisse comme un miroir propre. Ensuite, Allah ordonnera aux bénédictions de la terre de sortir. La grenade suffira à un groupe de personne et des gens s’abriteront en dessous. Allah bénira le lait [du bétail]. La semence d’une chèvre suffira à la fraction d’une tribu. C’est une bénédiction d’Allah.

 

Après cela, Allah enverra au peuple de ‘Issa un bon vent qui les fera mourir. Puis les mauvais resteront ; ils s’accoupleront é la manière des ânes. C’est sur eux qu’arrivera l’Heure.

 

Cela fait partie des grands signes de l’Heure qui sont entre autres : L’apparition d’Ad-Dajjal, la descente de ‘Issa, l’apparition de la bête et le lever du soleil à l’Ouest. Tous ces faits se réaliseront. Cela fait partie des grands signes [précurseurs].

 

1 : Muslim (n.2937).

2 : Il est dit qu’il a été ainsi appelé parce qu’il se déplaçait de façon permanente sur la Terre.

  separateur

Titre : Explication du traité de la Sunna

Auteur : L’Imam Ahmed avec les commentaires de Cheikh Rabi’ Al Madkhali

Editions : Ibn Jabal

Pages : 76-77

Retranscription : Ibn Djelaz

Site : www.rappel01.fr

Acheter le livre en ligne : www.daralmuslim.com

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 13:15

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Abd'Allah ibn 'Abbas a dit :

" O Pecheur ! Ne te crois pas a l'abri des consequences néfastes de ton péché ! En effet, le resultat du péché est plus grave que le péché lui meme. Ton manque de pudeur a l'egard de ceux qui sont sur ta droite et sur ta gauche, au moment où tu commets le péché, est plus dramatique que le péché. Ton rire, alors que tu ignores ce qu'Allah fera de toi, est plus préoccupant que le péché. Ta joie du péché, au moment où tu t'y livres, est plus grave que le péché. Ta tristesse, par rapport a un péché que tu n'as pu commettre est plus tragique que le péché. Ta crainte du vent quand il fait bouger le rideau de ta porte, alors que ton coeur ne s'ebranle pas, face au regard d'Allah sur toi, est plus grave que le péché."

 Histoires des compagnons et des pieux predecesseurs, Ibn al Jawzi, p.174

http://alhouda.forumactif.com

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  • : la-ilaha-illallah
  • : Al-Awzâ’î a dit : « Patiente sur la Sunna, arrête-toi là où les gens se sont arrêtés, dis ce qu’ils ont dit, abstiens-toi de ce dont ils se sont abstenus, et suis la voie de tes pieux prédécesseurs, car ce qui leur a suffit te suffira. » [Al-Lâlakâ’î dans Sharh Usûl Al-Ictiqâd (315)] (( Si vous remarquez des erreurs, veuillez m'en avertir barakallahou fikom ))
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