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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 14:26
bismillahPalestine, Irak, Afghanistan...Quelle situation ?

A la lumière du Coran et de la Sounnah authentique

Suite aux diverses catastrophes qui touchent les musulmans dans le monde et en particulier dans la bande de Gaza en Palestine et en Irak, où les femmes, les enfants et les personnes âgées sont la cible de bombardements ainsi que leurs demeures et établissements, victimes d’agressions physiques et même psychologiques par le biais de la peur, le stress et autres souffrance psychologiques, le musulman(e) peut se poser la question de savoir pourquoi eux, et quelle est la solution pour les musulmans et musulmanes dans cette situation ?

Nous avons en réalité une réponse « CLAIRE ET PRECISE » de nos savants sur ces diverses situations à la lumière du Qor’ân et de la tradition avérée - et comment la communauté musulmane se doit d’agir afin qu’Allâh – Ta’âla – secourt les croyants et les croyantes où qu’ils soient dans le monde et qu’Il puisse remédier à ces situations chaotiques…Parmi les explications les plus précises pour nous, et parmi ce qui fait parti des signes les plus claires de notre noble religion et du bienfait qu’Allâh – Ta’âla – a accordé aux musulmans et musulmanes, nous avons ce que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit dans un hadîth authentique : « J’ai demandé à mon Seigneur de ne pas anéantir la totalité de ma communauté par une calamité, et de ne pas la laisser se faire agresser par des ennemis – qui la domineront et auraient l’avantage sur elle – autres que ses propres membres. Et mon Seigneur m’a répondu : « Ô Muhammad, lorsque Je décrète une chose, elle est inévitable. J’ai donc accordé à ta communauté de ne jamais l’anéantir dans sa totalité par une calamité, et de ne permettre à aucun de ses ennemis même s’ils se rassemblaient tous, de la dominer et d’avoir l’avantage sur elle en l’agressant – autres que ses propres membres, qui s’entretueront et se réduiront les uns les autres à l’esclavage. » Ce hadîth extraordinaire est rapporté par Muslim dans son Sahîh.

L’éminent SHeikh Sâlih al-Fawzân (qu’Allâh le préserve) a dit dans l’explication de ce hadîth que quand la communauté est unie sur la vérité et sur une seule parole, certes Allâh ne laissera pas les ennemis parmi les infidèles avoir le dessus sur les musulmans. Mais quand la communauté est divisée sur sa parole, et qu’il y a entre eux l’agression et l’homicide, qu’ils s’entretuent les uns les autres et qu’ils divergent entre eux, que les biens des uns sont pris par les autres, Allâh les punira par le fait que les infidèles prendront le dessus sur eux.

Ce qui atteste de cette véracité – nous dit SHeikh – est lorsque la communauté était unie à l’époque de Abî Bakr as-Siddîq et ‘Oumar Ibn Khattâb, ainsi qu’au début du Califa de l’Emir des Croyant ‘Uthmân - Sultan avéré des musulmans sur la terre - les communautés les craignaient et les infidèles avaient peur d’eux.

Mais les discordes ont commencé entre les musulmans au Califa de ‘Uthmân (radhiallâhu ‘anhu) à cause du juif qui prétendait appeler à l’Islâm -‘Abdullâh Ibn Sabâ - le Yéménite, et qui a incité les musulmans à devenir sucesseur de ‘Uthmân – l’homme aux deux lumières – en rassemblant autour de lui les malfaiteurs et les faibles de foi parmi les jeunes vulnérables. Ils ont ainsi, ce tyran et les autres, cerné ‘Uthmân (radhiallâhu ‘anhu) et l’ont tué. Et lorsqu’ils ont tué ‘Uthmân, Allâh les a puni par le fait qu’ils se sont combattus entre eux, et leur ennemis ontpris le dessus sur eux. Delà, persistent les combats et les guerres entre les uns et les autres parmi les musulmans, et entre les musulmans et les infidèles. SHeikh Sâlih al-Fawzân (qu’Allâh le préserve) nous dit que les divergences et la supériorité des infidèles sur les musulmans perdurent bien plus à notre époque encore. La cause de cela est due à la divergence de ce qu’il en est entre les musulmans comme dans ce hadîth : « qui s’entretueront et se réduiront les uns les autres à l’esclavage. » Lorsque les musulmans agissent de la sorte, Allâh fait que les ennemis prennent le dessus sur eux. Et sur le hadîth où le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) dit : « Si le feu de la guerre s’allume dans la communauté, il ne s’éteindra qu’au Jour de la Résurrection. » [1] Cela comprend deux aspects :

- 1) Que les infidèles auront le dessus sur les musulmans

- 2) Que si le feu de la guerre éclate entre les musulmans, cela ne cessera pas jusqu’au Jour de la Résurrection
Et comme cela a été annoncé par le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) lorsque le Calife bien guidé – Emîr des Croyants – ‘Uthmân a été tué, le feu de la guerre ne cessera plus entre les musulmans jusqu’au Jour de la Résurrection. Et il n’y a de force et de puissance qu’en Allâh comme l’a dit le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam). [2]

Nous avons une explication qui reflète parfaitement la situation des musulmans dans le monde, et cela est une réalité incontestable quant aux conditions de la communauté aujourd’hui – et cela comme l’a rappelé notamment SHeikh Muhammad Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) dans son commentaire de l’ouvrage - kitâb at-Tawhîd [3].
Notes

[1] Rapporté par Ahmad, Abû Dâwoud, Ibn Mâdja et at-Tirmidhî
[2] Kitâb « I’ânat ul-Moustafîd bi-Charh Kitâb it-Tawhîd » du SHeikh Sâlih al-Fawzân, 1/444-448
[3] Kitâb « Qawl al-Moufîd ’ala Kitâb it-Tawhîd » du SHeikh Ibn ’Uthaymîn, p.306

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 13:30

doute

 

 

Remèdes contre les doutes

 

Shaykh Muhammad Ibn Sâlih Al-‘Uthaymin

 


La louange est à Allah, Seigneur de l’univers, et que les éloges et le salut d’Allah soient sur le plus noble des prophètes et messagers, notre prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons. Mes chers frères, que le salut, la miséricorde et la bénédiction d’Allah soient sur vous, nous sommes aujourd’hui avec le noble Shaykh Muhammad ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn, enseignant à la Faculté de Droit et des fondements religieux à l’université d’Al-Qasîm et imam de la grande mosquée de ‘Unayzah à qui nous souhaitons la bienvenue.

 

Noble Shaykh, quelles sont les causes des doutes insufflés par le Diable dans la prière et dehors de celle-ci ?

 

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, je fais l’éloge et je salue notre Prophète Muhammad (salallahu ‘alayhi wasalam), le sceau des prophètes, l’imam des pieux, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ceux qui les suivent de la meilleure façon jusqu’au Jour de la Rétribution. Ceci dit : Ces doutes qui s’installent dans la poitrine sont une maladie grave qui attaque tout croyant, sauf ceux qu’Allah a voulu préserver. C’est pour cela qu’Allah a révélé une sourate à ce sujet : An-Nâs. 

 

Ces doutes apparaissent pendant les adorations mais aussi en dehors. Ils apparaissent en premier lieu dans la croyance et l’unicité d’Allah. Le Diable insuffle, dans le cœur du serviteur, des doutes à ce sujet, au point que ce serviteur préfèrerait tomber du ciel et être démembré, être brûlé jusqu’à l’état de charbon plutôt que de dire ce qui est en lui. En général, cela n’arrive qu’aux vrais croyants, car le Diable veut altérer leur foi et certitude, et cela est même arrivé aux compagnons comme il est rapporté dans de nombreux hadiths authentiques. L’imam Muslim rapporte dans son Sahîh, d’après Abû Hurayrah, que des hommes sont venus interroger le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) et lui ont dit : « Ô messager d’Allah, parfois nous éprouvons des choses dont nous n’osons pas parler. » Il dit : « Alors même que vous l’éprouvez », ils dirent : « Oui », il répondit : « C’est cela la foi claire », c'est-à-dire la foi sincère. Autrement dit, il n’y a personne qui n’est une foi claire, sincère et n’éprouve aucun doute, sans qu’il ne soit atteint par ces insufflations du Diable qui veut le faire sortir de la foi. Al-Bukhârî et Muslim rapportent d’après Abû Hurayrah  que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Le Diable vient à l’un d’entre vous et lui dit : qui a créé ceci ? Qui a créé cela ? Jusqu’à ce qu’il dise : qui a créé Allah ? Si le serviteur en arrive à ce point qu’il cherche protection auprès d’Allah et cesse d’y penser. ». Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a donc indiqué deux remèdes :

 

Premier remède : chercher protection auprès d’Allah qui consiste à s’accrocher à Allah et à placer sa confiance en Lui afin d’être préservé de ce mal.

 

Deuxième remède : Cesser d’y penser, se détourner de cette réflexion et de ces insufflations diaboliques. Qu’il s’en détourne et poursuive ce qu’il faisait. Si tu interroges cet homme sur ces doutes et que tu lui dis : crois-tu cela ? Il dira : Ne plaise à Allah que je crois en cela ! Regarde, je prie, je jeûne, je donne l’aumône, j’accomplis le pèlerinage pour la seule Face d’Allah. Nous disons à cet homme : poursuis ton chemin et laisse ces doutes, n’y prête pas attention, cela te sera difficile au départ, mais patiente et cela disparaîtra avec l’aide d’Allah.

 

Cherche protection auprès d’Allah, cesse d’y penser et détourne-toi de ces doutes comme te l’a ordonné le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam). C’est pourquoi nous disons à celui qui est éprouvé par cette maladie grave : détourne-toi de ces pensées après avoir cherché protection auprès d’Allah contre ce mal, et avec l’aide d’Allah cela disparaîtra. Car celui qui a donné ce remède est Muhammad, le messager d’Allah, l’homme le plus savant sur les maladies du cœur et leurs remèdes.

 

Le Diable se présente également à l’homme dans sa purification et lui insuffle ses doutes en premier lieu dans l’intention. Cet homme fait ses ablutions et le Diable lui dit : « Tu n’as pas eu l’intention (d’accomplir tes ablutions). » L’homme doué de raison sait que cela est une sottise et un égarement : pourquoi cet homme est-il venu à cet endroit, a-t-il ouvert le robinet et lavé les membres compris dans les ablutions, si ce n’est par une intention apparue dans son cœur et une volonté ferme. L’homme doué de raison rejette cela rien qu’en se l’imaginant, et ces doutes et insufflations diaboliques sont une erreur et une méprise.

 

On rapporte qu’un homme est venu voir un savant et lui a  dit : « Maître, j’étais en état de grande impureté, je suis donc allé au Tigre (le fleuve) et j’ai pris un bain rituel afin de me purifier de cet état d’impureté, mais lorsque je suis sorti, j’ai pensé en moi-même que ne m’étais pas purifié. » Le savant lui dit : « Mon avis est que tu n’accomplisses pas la prière. » Il lui dit : « Pourquoi ? » Il répondit : « Car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « La plume est levée pour trois personnes : le dormeur jusqu’à ce qu’il se réveille, l’enfant jusqu’à ce qu’il soit pubère et le fou jusqu’à ce qu’il retrouve la raison », et toi tu es fou, comment peux-tu prendre un bain dans ce fleuve pour te purifier et ensuite dire que tu ne t’es pas purifié ? » Ainsi, lorsque le serviteur doute dans ses ablutions : a-t-il eu l’intention de les accomplir ou non, qu’il continue, termine ses ablutions et ne tienne pas compte de ce doute.

 

Le Diable prend d’autres chemins : il insuffle au serviteur pendant les ablutions qu’il n’a pas mis d’eau dans sa bouche par exemple, alors qu’il en est à essuyer sa tête. Nous lui disons donc : n’y prête pas attention, termine tes ablutions et ne remets pas d’eau dans ta bouche, car ce n’est qu’un doute insufflé par le Diable. Ceci pour celui à qui cela arrive souvent. Le Diable peut aussi venir à la fin des ablutions et dire : « Tu n’as pas eu l’intention (d’accomplir tes ablutions), tu n’as pas lavé ton visage, tu n’as pas mis d’eau dans ta bouche », et d’autres choses encore. A ce moment, le serviteur doit chercher protection auprès d’Allah, cesser d’y penser et poursuivre ce qu’il faisait sans prêter attention à ces doutes.

 

Le Diable peut aussi l’amener à multiplier les lavages en lui disant qu’il ne s’est pas bien lavé, ainsi le serviteur lave ses membres plusieurs fois et c’est également très pénible. Il ne faut pas faire attention à cela, mais si le Diable te dit que tu n’as pas lavé ce membre ou pas complètement, il faut continuer et ne pas y prêter attention. Même si le serviteur pense qu’il lui sera terriblement difficile de se détourner de ces doutes et de continuer, ce n’est qu’ainsi qu’il s’en libèrera, avec l’aide d’Allah. Il faut donc patienter sur cette gêne et ne pas s’en soucier.

 

Le Diable tente aussi le prieur et sème le doute en lui. D’abord dans l’intention, le prieur se dit : « Je ne sais pas si j’ai eu l’intention de prier ou non. » Gloire à Allah ! Comment peux-tu ignorer cela alors que tu es venu sur le lieu de prière, n’est-ce pas là une intention ? C’est cela l’intention, et cela ne demande pas plus que l’accomplissement de l’acte pour celui qui est sain d’esprit et libre de ses choix.

 

Le Diable se présente aussi au serviteur dans la prière lorsqu’il récite une sourate après sourate Al-Fâtihah, et il lui dit : « Tu n’as pas récité Al-Fâtihah, tu en as oublié une lettre, tu ne l’as pas bien prononcé », et d’autres choses semblables. Là encore, il doit continuer et ne pas y prêter attention.

 

Le Diable induit aussi le serviteur en erreur sur le nombre de raka’ât, il lui dit : tu n’as prié qu’une raka’ah, alors qu’il en a prié deux ; tu n’as prié que deux raka’ât, alors qu’il en a prié trois ; tu n’as prié que trois raka’ât, alors qu’il en a prié quatre. Ainsi, le serviteur peut en arriver à prier dix ou quinze raka’ât à cause de ces doutes. Le remède à cela est qu’il cherche protection auprès d’Allah contre le Diable, qu’il cesse d’y penser et s’en détourne, s’il fait cela ces doutes disparaîtront.

 

Le Diable insuffle aussi ses doutes lors du jeûne, et il te dit : « Tu n’as pas eu l’intention de jeûner », alors que le serviteur a pris son repas de fin de nuit et qu’il s’est levé en état de jeûne. Ou alors il lui dit : « Tu as rompu ton intention de jeûner » et d’autres chose encore. Là encore le serviteur doit se détourner de ces pensées, ne pas y prêter attention et chercher protection auprès d’Allah contre le Diable.

 

De même, lors des circumambulations autour de la Ka’bah ou des aller-retour entre As-Safâ et Al-Marwah, le Diable dit à l’homme : « Tu n’as fait que trois tours ou aller-retour… » Pour tout cela, l’homme doit faire ce que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a ordonné : chercher protection auprès d’Allah et cesser d’y penser.

 

Le Diable tente aussi l’homme dans sa famille et son mariage, il lui dit : « Tu as répudié ton épouse », et certains sont touchés par cette épreuve. (Ainsi, il est en proie à ce doute à tout moment), lorsqu’il ouvre la porte il dit : « J’ai répudié mon épouse », lorsqu’il ouvre le Coran pour réciter, il dit : « J’ai répudié mon épouse ». Et il y a d’autres épreuves encore qui ne disparaissent du cœur du serviteur que s’il fait ce que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a ordonné : chercher protection auprès d’Allah, cesser d’y penser et s’en détourner.

 

Il n’y a aucun doute que cela lui sera difficile, mais il doit patienter, espérer la récompense d’Allah et chercher protection auprès de Lui contre le Diable afin de se renforcer. Je rappelle qu’il y a des gens qui, devant la force de ces doutes et la gêne occasionnée, ont arrêté de prier, qu’Allah nous en préserve, et c’est ce que veut le Diable. Cet homme dit : « Il m’est difficile de me lever pour la prière, puis d’avoir l’intention, puis de prononcer le Takbîr, puis de lire Al-Fâtihah… » Nous lui disons : détourne-toi de ces doutes, endure, supporte même si tu en viens à pleurer, patiente et continue ce que tu faisais. Si tu fais ce qu’Allah et Son Prophète ont ordonné : chercher protection auprès d’Allah contre le Diable, cesser d’y penser et s’en détourner, Allah repoussera et éloignera de toi le Diable. C’est pour cela que je conseille à tous ceux qu’Allah a éprouvés par ces doutes de chercher protection auprès d’Allah, de cesser de penser à ces doutes et de continuer à vivre et à œuvrer. Je demande à Allah de les soigner de cette maladie grave et de leur faciliter les choses, Il est certes Omnipotent.

 

Shaykh, y a-t-il un lien entre ces doutes insufflés par le Diable et la sorcellerie ?

 

Oui. Il y a des ressemblances car ce sont deux maladies psychologiques, même si la sorcellerie peut parfois amener des maladies physiologiques. Mais la sorcellerie qui asservit la raison humaine ressemble à ces doutes insufflés par le Diable.

 

Shaykh, qu’Allah vous préserve, l’homme qui commet des actes interdits en raison de ces doutes est-il excusé ?

 

Si ils prennent le dessus sur lui, il est excusé, car Allah dit : « Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter » (Sourate Al-Baqarah, v.286) Mais s’il peut le supporter et s’en débarrasser en suivant l’ordre du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam), en cherchant protection auprès d’Allah et en s’en détournant, alors il n’est pas excusé.

 

Shaykh, qu’Allah vous préserve, vous avez rappelé le remède efficace contre ces doutes, et j’aimerais vous soumettre le cas d’un homme qui en est atteint et qui recommence plusieurs fois sa prière. Quelqu’un lui a dit : « Laisse la prière un moment » (afin de te soigner), cela est-il bon ?

 

Non, ce n’est pas bon, car il lui a ordonné de se soigner par une maladie plus grave encore, l’abandon de la prière, et cela montre l’ignorance de celui qui prononcé cette parole. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) est le plus savant des hommes sur les maladies du cœur est leurs remèdes, et il n’a pas indiqué cela. A-t-il dit à celui qui était atteint de doutes dans sa foi : « Renie puis revient à l’islam », aucun homme censé ne peut dire cela, et a fortiori un croyant. Je conseille à celui qui a prononcé cette parole de se repentir à Allah pour cette fatwa qu’il a donné sans science, mais au contraire par grande ignorance. Je lui conseille de se repentir avant qu’il ne soit enterré et interrogé, et je conseille également à celui qui l’a interrogé de se repentir, d’accomplir la prière, de chercher protection auprès d’Allah contre le Diable lorsqu’il est sujet à ces doutes, et de s’en écarter. C’est le seul remède que nous a enseigné le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam).

 

Pourquoi ces doutes sont-ils très répandus chez les femmes ?

 

Généralement, à cause de leur faiblesse et de leur amour pour l’obéissance et le bien. C’est l’amour du bien et la volonté d’accomplir parfaitement les adorations, associés à une faiblesse dans la défense qui font qu’elles sont plus sujettes à ces doutes. Mais cela atteint également beaucoup de jeunes garçons investis dans leur religion. La cause est la même : la force de l’amour pour le bien et la faiblesse de la défense. On a rapporté à Ibn ‘Abbâs ou Ibn Mas’ûd que les juifs disaient : « Nous ne sommes pas atteints par les chuchotements du Diable dans la prière, nos cœurs sont concentrés. » Il répondit : « Ils ont dit vrai, que ferait le Diable avec un cœur en ruine. » C’est-à-dire que les cœurs des juifs sont en ruine et que leurs adorations sont vaines, c’est pour cela que le Diable ne les tente pas car il ne veut pas plus d’eux.

 

Mais le Diable vient vers la citadelle gardée, remplie (de foi), afin de la détruire et la réduire à l’état de ruines, il essaie d’insuffler le doute dans le cœur du croyant sincère, dans le cœur de celui qui se tourne vers Allah afin de lui obstruer le chemin. Ainsi, que celui qui est sujet à ces doutes se réjouisse, car il n’est mis à l’épreuve qu’en raison de la force de sa foi, et le Diable ne veut qu’affaiblir cette force. C’est pourquoi le croyant doit utiliser le remède décrit par le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam), sinon le Diable le détruira totalement.

 

Shaykh, pourriez-vous décrire la manière dont se manifestent ces doutes ?

 

Cela se manifeste avant tout par des doutes dans la certitude qui peuvent parfois conduire à l’apostasie et au rejet, devant l’intensité de ces doutes, il peut en arriver à renier, à mentir et à dire : quel est ce mal ? D’autres encore, comme cet ignorant qui a dit à cet autre d’arrêter la prière, laisse les ablutions, afin de retrouver la certitude, et cela est très grave. Cela se manifeste aussi dans le divorce, ces doutes du Diable provoquent des angoisses et l’homme se dit : « Si je divorce je serais en paix », ce qui est une erreur, ce n’est pas correct. Aussi, dans les ablutions, lorsque l’homme doute qu’il ait eu un vent ou non, il se dit : « Je vais le faire, ainsi je serais sûr », ce qui est une erreur. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a ordonné à celui qui doutait à ce sujet de ne pas sortir de la prière tant qu’il n’avait pas entendu ou senti quelque chose, et il n’a pas dit que celui qui doutait devait le faire afin d’être sûr. Les manifestations de ces doutes sont très nombreuses, elles sont source d’angoisse, de fatigue, elles peuvent amener au divorce, bien que l’avis le plus authentique sur cette question est que celui qui est atteint de ces insufflations diaboliques au point qu’il en arrive à divorcer, son divorce n’est pas valide, car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Pas de divorce lorsqu’on ne sait pas ce que l’on dit », de même pour celui qui est ensorcelé, son divorce n’est pas valide car il ne sait pas ce qu’il dit, de même pour celui qui est très en colère, qui ne sait plus ce qu’il dit et ne se contrôle plus, son divorce n’est pas valide.

 

Shaykh, si un homme habite une maison et qu’il est atteint de nombreuses maladies et épreuves qui l’ont conduit, lui et sa famille, à devenir superstitieux vis-à-vis de cette maison, leur est-il permis de l’abandonner ?

 

Il se peut que certaines habitations, moyens de transport ou épouses soient source de mauvais présage. Par Sa sagesse, Allah fait subir à leurs propriétaires des épreuves ou leur enlève des bienfaits, et d’autres choses encore. Si c’est le cas, il n’y a aucun mal à vendre cette maison et à déménager, il se peut qu’Allah mette le bien dans cet autre endroit, et on rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Le mauvais présage est en trois choses : la maison, la femme et la monture ». Certaines montures peuvent porter en elles un mauvais présage, et si l’homme s’en aperçoit, qu’il sache que cela arrive par le décret d’Allah, et c’est par Sa Sagesse qu’il l’a décrété, afin que l’homme s’en éloigne. Et Allah est plus savant.

 

Celui qui est atteint de troubles de la motricité permanents, d’après les médecins, et dont la maladie provoque de nombreux problèmes comme l’insolence envers les parents, la rupture des liens de parenté, l’angoisse, la timidité, la peur…Est-il exempté des obligations religieuses ? Commet-il un péché par ces actes ? Et que lui conseillez-vous ?

 

Il n’est pas exempté des obligations religieuses tant qu’il garde la raison, mais s’il perd la raison et ne peut se contrôler, à ce moment il est excusé. Je lui conseille de multiplier les invocations, le rappel d’Allah, de demander pardon et de chercher secours auprès d’Allah contre le Diable lorsque ses membres deviennent incontrôlables, peut-être qu’Allah le guérira de cette maladie.

 

Shaykh, je ressens quelque chose qui me perturbe dans ma religion, sans savoir comment j’en arrive à prononcer de telles paroles, ce qui fait que j’éprouve énormément de regrets lorsque je dis ces choses. Comment me sortir de ce problème ?

 

Le problème que tu présentes ne sont que des doutes que le Diable insuffle dans ton cœur, et il se peut que ta langue prononce ces choses sans que tu le veuilles, c’est pour cela que tu sens que tu es forcé de le dire alors que tu le détestes fortement. Le remède à ton mal consiste en ce que tu te détournes de ces doutes, que tu cherches l’aide d’Allah afin de les laisser, que tu cherches protection auprès de Lui contre leur mal, et que tu te rappelles constamment d’Allah et lise le Coran. Si tu fais cela, ce que tu ressens disparaîtra, car lorsque les compagnons sont venus se plaindre au Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) de ce qu’ils ressentaient, il leur a demandé de chercher protection auprès d’Allah contre le Diable, et de cesser de penser à ces doutes. Si tu fais cela, tu n’éprouveras aucun mal, et nous demandons à Allah qu’Il nous préserve, et c’est Allah qui accorde le succès.

 

Shaykh, l’homme est-il jugé pour les doutes insufflés par le Diable qu’il peut parfois ressentir ?

 

L’homme n’est pas jugé pour les doutes qu’il peut éprouver en lui, car ils viennent du Diable. Et le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) nous a informés que cela était une preuve de foi claire. Lorsque cela arrive, il doit chercher protection auprès d’Allah contre le Diable et ne pas s’y attarder, et il ne doit pas chercher plus loin car cela peut lui causer du tort. L’homme doit être fort, ferme dans sa foi et ne pas être ébranlé par ces doutes. Et Allah est plus savant.

 

Une femme demande : je n’ai rien fait qui mette Allah en colère, je préserve les droits d’Allah, je prie, je jeûne, mais ce qui me fait souffrir c’est que depuis que je suis arrivée à la Mecque, le Diable est avec moi à tout moment, même dans ma prière. Il me dit que je suis parmi les gens de l’Enfer, que tout ce que je fais ne sert à rien, il m’embrouille dans ma récitation dans la prière, et lorsque j’ouvre le Coran et que je lis un verset qui évoque le châtiment, j’ai l’impression que c’est moi qui suis châtiée. Indiquez-moi quelle est la voie authentique (pour sortir de cela), qu’Allah vous récompense par un bien.

 

Allah dit : « Le Diable est pour vous un ennemi. Prenez-le donc pour ennemi. Il ne fait qu’appeler ses partisans afin qu’ils soient des gens de la Fournaise » (Sourate Fâtir, v.6) Le Diable a insufflé ses doutes à Adam et son épouse Eve et il les a fait sortir du paradis, et il ne cesse d’insuffler ses doutes aux enfants d’Adam afin de les faire sortir de la lumière vers les ténèbres, de les détourner du chemin droit vers le chemin de la perte. Le remède aux doutes que tu ressens est que tu cherches protection auprès d’Allah contre le Diable et que tu n’y prêtes jamais attention, si tu fais cela, Allah enlèvera le mal dont tu souffres. Nombreux sont les gens à qui cela arrive, en raison de la force de leur foi, le Diable multiplie ses efforts afin d’affaiblir et réduire à néant cette foi. Et si la foi est faible, le Diable n’y prête pas attention, car cet homme est perdu.

 

C’est pour cela qu’on a rapporté à Ibn ‘Abbâs ou Ibn Mas’ûd que les juifs disaient : « Nous ne sommes pas atteints par les chuchotements du Diable dans la prière », c'est-à-dire qu’ils n’étaient pas déconcentrés. Il répondit : « Ils ont dit vrai, que ferait le Diable avec un cœur en ruine. » C’est-à-dire que les cœurs des juifs sont en ruine et que le Diable ne prête attention qu’aux cœurs qui sont emplis de la lumière d’Allah, de la science authentique, afin d’éteindre cette lumière. Ce que tu ressens n’est que la force de la foi, et le Diable veut la détruire en toi. Nous demandons à Allah qu’Il te préserve, patiente, détourne-toi de ces soutes et cherche protection auprès d’Allah contre le Diable.

 

Cette autre femme demande : Je jeûne, je prie, je lis le Coran, je crois en Allah et Son messager, et au jour dernier, mais parfois je suis atteinte de doutes liés à la mécréance et je crains cela. Parfois j’éprouve des doutes, mais je ne laisse rien des obligations religieuses et je ne commets rien d’interdit. Ces doutes font-ils de moi une mécréante ? Apportez-moi une réponse, qu’Allah vous récompense par un bien.

 

Ces doutes que tu ressens n’apparaissent que lorsque le Diable voit chez l’homme un amour et une volonté de faire le bien, il veut l’en éloigner en lui insufflant des doutes qui feront de cet homme un mécréant. Mais le croyant rejette et réprouve ces doutes, il cherche protection auprès d’Allah et ils disparaissent avec l’aide d’Allah. Des compagnons se sont plaints des mêmes maux au Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) et il leur répondit : « C’est cela la foi claire », c'est-à-dire la foi sincère, car le Diable ne vient pas détruire un cœur déjà en ruine, mais il va vers le cœur rempli de foi afin de l’ébranler. C’est pour cela qu’on a rapporté à Ibn ‘Abbâs ou Ibn Mas’ûd que les juifs disaient : « Nous ne sommes pas atteints par les chuchotements du Diable dans la prière ». Il répondit : « Ils ont dit vrai, que ferait le Diable avec un cœur en ruine. » Alors patiente, espère en la récompense d’Allah, cesse de penser à cela, et dès que tu en ressens quelque chose, cherche protection auprès d’Allah contre le Diable. Et avec l’aide d’Allah, ce que tu ressens disparaîtra.

 

Shaykh, on parle beaucoup ces derniers temps des angoisses et des problèmes psychologiques qui frappent les gens avec le temps. Quels sont les remèdes contre ces angoisses et peurs qui atteignent les musulmans ? Est-il légiféré que l’homme se soigne lui-même par le Coran ?

 

Premièrement, il nous faut savoir que les angoisses et les peurs qui atteignent l’homme font partie des choses qui lui permettent d’expier ses péchés, s’il patiente et espère en la récompense d’Allah, il est récompensé pour cela. Malgré tout, il n’y a aucun mal à réciter les invocations rapportées du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) afin d’éloigner l’angoisse et les peurs, comme ce qui est rapporté par Ibn Mas’ûd avec une chaîne de transmission authentique : « Ô Allah, je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur, fils de Ta servante, mon sort est entre Tes mains, ce que Tu m’as décrété s’accomplit en toute justice, je te demande par tous Tes noms que Tu t’es donné, que Tu as révélé dans Ton livre, que Tu as enseigné à une de Tes créatures, ou que Tu as gardé dans la science de l’Invisible auprès de Toi, que tu fasse du Coran le printemps de mon cœur, la lumière de ma poitrine, le soulagement de mes regrets et le remède à mes angoisses et mes peurs ». Cela fait partie des remèdes contre les angoisses et les peurs. Aussi la Parole d’Allah : « Il n’y a de divinité digne d’adoration que Toi, gloire à Toi, j’étais parmi les injustes » (Sourate Al-Anbiyâ’, v.87) C’est l’invocation de Yûnus et Allah  dit : « Nous l’avons exaucé et l’avons sauvé de ses peurs, c’est ainsi que Nous sauvons les croyants » (Sourate Al-Anbiyâ’, v.88). Il n’y a aucun mal à se soigner seul par la lecture du Coran, le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) le faisait en lisant les  sourates protectrices (sourate La Pureté, l’Aube et les Gens) en soufflant sur ses mains et en les passant sur son visage et l’ensemble de son corps.

 

Comment le musulman peut-il dissiper les doutes insufflés par le Diable qui peuvent causer un grand tort à la religion (du musulman) ?

 

Les doutes touchent parfois la purification ou la prière et ils viennent du Diable qui veut corrompre la raison du musulman. Celui-ci doit alors chercher protection contre le Diable et se fonder sur la base qui est la pureté, et il doit s’éloigner de ce qui lui insuffle le Diable qui lui dit : « Tu n’as pas prononcé ceci, tu n’as pas lavé tel membre », etc. D’autres fois, les doutes touchent la croyance : l’Invisible, les attributs d’Allah, la résurrection, la prophétie, et cela est plus grave. Le remède est qu’il s’en détourne et parle de choses qui vont renforcer sa foi. Il doit s’écarter de la réflexion sur le comment des qualités ou de l’essence divine, et de toutes les choses de l’Invisible afin de renforcer sa foi, et Allah est Celui qui accorde le succès.

 

Parfois le Diable m’insuffle ses doutes et il me dit : qui a créé ceci ? Jusqu’à me dire et qui a créé Allah… que dois-je faire contre ces doutes ?

 

Ces doutes ne doivent avoir aucun effet sur toi, le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) nous a informés que le Diable vient à l’homme et lui dit : « Qui a créé ceci, qui a créé cela… jusqu’à lui dire qui a créé Allah… Et le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) nous a enseignés le remède efficace qui est de chercher protection auprès d’Allah contre le Diable et de cesser cette réflexion. Donc lorsque cela t’arrive, dis : « Je cherche protection auprès d’Allah contre le Diable maudit », et cesse d’y penser, détourne-toi en complètement et cela disparaîtra avec l’aide d’Allah.

 

Le croyant peut-il être atteint de maladie psychologique ? Et quel en est le remède dans le Loi d’Allah ? Sachant que la médecine moderne soigne ces maladies uniquement par des médicaments nouveaux.

 

Nul doute que l’homme est atteint par ces maladies psychologiques, comme les angoisses pour le futur ou des regrets pour le passé, et c’est maladies ont un impact sur le corps plus important que les maladies somatiques. Et il est connu que les remèdes religieux, la Ruqya, est plus efficace que les médicaments. Parmi les remèdes contre ces maladies, le hadith authentique rapporté par Ibn Mas’ûd : « Il n’y a pas un croyant qui soit atteint de soucis, d’angoisses, ou de regrets et qui ne dise : Ô Allah, je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur, fils de Ta servante, mon sort est entre Tes mains, ce que Tu m’as décrété s’accomplit en toute justice, je te demande par tous Tes noms que Tu t’es donné, que Tu as révélé dans Ton livre, que Tu as enseigné à une de Tes créatures, ou que Tu as gardé dans la science de l’Invisible auprès de Toi, que tu fasses du Coran le printemps de mon cœur, la lumière de ma poitrine, le soulagement de mes regrets et le remède à mes angoisses et mes peurs ; sans qu’Allah ne l’en soulage. » Il peut aussi dire : « Il n’y a de divinité digne d’adoration que Toi, gloire à Toi, j’étais parmi les injustes » Et celui qui désire en savoir d’avantage, qu’il revienne aux livres d’invocations des savants comme Al-Wâbil As-Sayyib d’Ibn Al-Qayyim, Al-Kalam At-Tayyib de Shaykh Al-Islâm ibn Taymyyah, Al-Adhkâr de l’imam An-Nawawî ou Zâd Al-Macâd d’Ibn Al-Qayyim.

 

Mais avec la baisse de la foi, les gens acceptent moins les remèdes religieux, et aujourd’hui les gens s’appuient plus sur les médicaments que sur les remèdes religieux. Et lorsque la foi était forte, les remèdes religieux avaient un grand effet, et aucun d’entre nous n’ignore l’histoire de ce groupe de compagnons que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a envoyé en expédition, ils sont arrivés au village d’une tribu arabe, mais ceux-ci n’ont pas voulu les accueillir. Allah a voulu que leur chef soit piqué par un scorpion, et les gens de cette tribu se sont dit : « Allez voir ces gens (qui sont arrivés) peut être trouverez-vous un guérisseur parmi eux. » Les compagnons ont dit : « Nous ne soignerons votre chef que si vous nous donnez tant et tant de têtes de bétail. » Ils acceptèrent et un des compagnons a alors été réciter sur celui qui avait été piqué. Il ne lut que sourate Al-Fâtihah et l’homme se leva comme s’il se réveillait d’une sieste. Voici quel fut l’effet de la lecture de sourate Al-Fatihah sur cet homme, car elle provenait d’un cœur plein de foi, et le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) lui dit après leur retour : « Comment savais-tu quelle était un remède ? »

 

Mais à notre époque, la religion et la foi ont diminué,

 

 

http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10363

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 15:35

« Quelle est la règle concernant l’innovation ? Et quand m’est-il permis de qualifier une personne comme innovatrice ? »

Réponse de Ach-Chaykh Ahmad Ibn Yahya An-Nadjmi :

« Premièrement, l’innovation, c’est l’invention dans la religion d’une chose qui n’en faisait pas partie. (Le Chaykh parle sur l’innovation et ses catégories)

Deuxièmement, le fait de qualifier une personne d’innovatrice et le boycott et l’isolement d’un innovateur, cela passe par les savants. Et ne vous précipitez pas, vous Ô les petits étudiants en sciences religieuses, à juger une personne d’innovatrice, même s’il a des innovations, tant que vous n’avez pas présentez cela aux savants qui vous confirmeront cela. Sans cela (revenir aux savants), ne faites rien de cela ! »


Source :
« Al-Fatâwâ Al-Djaliyatou ’An Ass_ilati l-Manâhidji d-Da’awiyati », deuxième tome.

http://www.alminhadj.fr/modules/newbb/viewpost.php?forum=5&viewmode=flat&new=0&order=DESC&start=180

 

publié par abou fawzane32 dans : http://www.fourqane.fr/forum/viewtopic.php?t=12166&highlight=

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 15:21

Question: « Certains petits étudiants en sciences religieuses se sont occupés du fait de parler sur les hizbiyne. Ils y passent la majeure partie de leur temps et ils négligent la science qui leur sera profitable auprès de leur Seigneur, qui leur permet de distinguer le mauvais du bon, afin qu’ils puissent savoir ce qu’ont les hizbiyne comme erreurs. Même plus, leur seul préoccupation est devenu :
« Que penses-tu d’untel ? Et que penses-tu d’untel ? »

Et la majorité de leurs assises tournent autour de cela, au point où ils accusent les gens à tort et à travers.

Donc, que conseillez-vous à ces jeunes ? Et (pouvez-vous) les inciter à s’occuper de la science religieuse qui les immunisera contre l’innovation ? »


Réponse de Ach-Chaykh Ahmad Ibn Yahya An-Nadjmi :

« En vérité, l’exagération dans ces choses qui font sortir l’étudiant en sciences religieuses du cadre de la vérité, pour le mener vers la polémique et la perte de temps dans les paroles qui n’apportent aucun profit, même plus, la personne se retrouve dans un cercle vicieux, alors, cela n’est pas convenable. Plutôt, il faut que l’étudiant en science religieuse exploite son temps dans l’obéissance à Allah, purifié et exalté soit-Il, ainsi que dans la recherche scientifique et dans le fait d’assister aux assises (des savants). Et il n’y a pas de mal à ce qu’il écoute leurs [1] mises en garde et l’éclaircissement de leurs caractéristiques (des hizbiyne).

Par contre, si nous passons tout notre temps à parler sur eux, sans nous préoccuper de l’étude des sciences religieuses qui nous sont profitables, alors, il n’y a aucun doute que cela est une grande et immense erreur. »



[1] Le pronom revient aux savants religieux qui sont connaisseurs de ce sur quoi sont les gens de l’innovation comme égarement de la voie d’Allah et de Son Messager -paix et bénédiction d’Allah sur lui-. »


Source :

« Al-Fatâwâ Al-Djaliyatou ’An Ass_ilati l-Manâhidji d-Da’awiyati », premier tome, question 35. http://www.fourqane.fr/forum/viewtopic.php?t=4732

 

 

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CHEYKH AL ALBANI, Rahimahou Allah
Question :
La chose est devenue floue en ce qui nous concerne, donc nous nous sommes dit que nous allions vous questionner à ce sujet.

Cheykh Al Albani :
Mon frère, regarde, je vais te donner un conseil. Toi ainsi que d’autres jeunes qui d’après ce qui nous apparaît –et Allah le sait mieux- êtes sur une déviance, vous avez perdu votre temps à vous critiquer les uns les autres en disant : untel est comme ci, untel est comme ça et tel autre est ceci.
Premièrement, cela ne fait pas du tout partie de la science.
Et deuxièmement, cet agissement fait naître l’animosité dans le cœur des gens et y instaure la rancœur et la haine.

Il n’y a que la science qui vous incombe, car c’est elle qui vous montrera si les propos d’une personne ayant beaucoup d’erreurs nous permettent de considérer qu’elle commet des innovations et donc de savoir ensuite s’il elle mérite d’être déclarée innovatrice ou pas.
Nous n’avons pas à « fouiner » comme vous le faîtes. Je vous conseille de ne pas chercher à approfondir les choses ainsi.

Et en toute sincérité, nous déplorons cette division qui touche ceux qui s’apparentent à l’appel du Coran et de la Sounnah -ou de la voie Salafiyah comme nous l’appelons- dont l’une des plus grandes causes, et Allah sait mieux, est due aux mauvaises inspirations de l’âme humaine et non pas à une divergence d’opinion. Voilà mon conseil.

(Quelqu’un de l’assemblée intervient pour ajouter quelque chose à ce que Cheykh Al Albani a dit) :
Cheykh, ce qui se passe entre les jeunes dans beaucoup d’endroits du monde a pris une tournure très sombre (négative). Il n’a y pas de doute qu’il y a des gens déviants, d’autres qui sont dans l’erreur, des innovateurs etc, mais les raisons pour lesquelles les jeunes se confrontent à eux sont devenues dans beaucoup de cas des raisons personnelles, ou basées sur des rumeurs. Et les jeunes ne prennent pas conscience que cela leur fait perdre leur temps et que cela installe beaucoup de rancune entre eux. Toutes ces choses-là ils n’y prêtent pas attention.

Nous ne doutons pas que la vérité est de leur côté, mais beaucoup d’entre eux, quand nous leur demandons « Quelle quantité du Coran connais-tu ? », il répond qu’il a appris moins de 3 Jouz du Coran, et (nous lui demandons) « Depuis combien de temps tu polémiques au sujet de telle affaire ? », il répond que cela fait 3 ans !! Pendant 3 ans (leur objet de discussion sont) : untel est innovateur, untel n’est pas innovateur, untel est mécréant, tel autre n’est pas mécréant, celui-ci est sorti de l’Islam et celui-là n’est pas sorti de l’Islam, il a dit, il n’a pas dit, il est déviant, il n’est pas déviant.

Et il se peut que la personne dont ils parlent soit effectivement déviante, ou qu’elle soit dans l’erreur ou qu’elle soit dans l'égarement. Mais lorsque quelqu’un vient conseiller ces jeunes pour leur dire qu’ils sont en train de perdre leur temps, dans la plupart des cas ces jeunes pensent que celui qui les conseille prend la défense de ceux dont ils parlent, alors qu’il ne veut que les conseiller.

C’est un jeune de 17 ans qui ne connaît pas beaucoup de Coran et qui cherche à polémiquer sur des sujets compliqués que Cheykh Al Islam Ibn Taymiyah et ses élèves auraient traités avec beaucoup de réflexion et en prenant beaucoup de temps, alors que ces jeunes se précipitent pour en parler.

Donc Cheykh, nous aimerions connaître votre recommandation concernant ce genre de choses.

Cheykh Al Albani :
Souvent, lorsqu’on me demande : que penses-tu d’untel, moi j’en déduis que c’est du parti pris. Il se peut que celui qui cherche à arranger les choses fasse parti de nos frères, et il se peut qu’il fasse parti de nos anciens frères dont il est dit qu’il a dévié.

Quel est le but de parler d’untel ou d’untel ? Sois droit comme il te l’a été ordonné.
Apprends la science, car c’est elle qui va te permettre de différencier le bon du mauvais, celui qui a raison de celui qui a tort etc.
Fin de citation.
Pour écouter l'audio : http://www.box.net/shared/fznu28jzpn

 

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CHEYKH AL FAWZANE
-1er audio
Question :
Quelle est la règle concernant la mise en garde contre quelqu’un de déviant ?
Beaucoup de gens (propos inaudibles), ils parlent en disant que mettre en garde contre une personne déviante fait parti du «minhaj».

Cheykh Al Fawzane :
Mois je vous dis d’arrêter de parler sur les gens : untel est sectaire (hizbi), untel est ceci etc… .
Propagez le conseil, appelez les gens à s’unir, à puiser la science auprès des savants et à suivre un enseignement correct :
-soit des études islamiques et c’est ce qu’il y a de mieux,
-soit des études non religieuses qui te seront bénéfiques ainsi qu’à ta société.

Mais quant au fait de s’occuper des ragots : untel se trompe, untel a raison, tel autre est ceci etc…, voilà ce qui propage le mal, qui divise les gens et cause des problèmes.

Si tu constates une erreur de la part de quelqu’un, alors tu le conseilles en tête à tête et c’est cela qui est considéré comme «un conseil». Mais que tu parles d’untel dans les assises, alors cela n’est pas un conseil mais plutôt de l’humiliation, de la médisance et du mal.
Fin de citation.
Pour écouter l'audio : http://www.box.net/shared/q3xdlrgpvd

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-2ème audio
Question :
Est-ce que parler de certains groupes pendant les assemblés est considéré comme de
l’exagération ?

Cheykh Al Fawzane :
Parlez plutôt de ce qui concerne le sens de « Il n’y a pas de vraie divinité sauf Allah », du monothéisme et de la connaissance des préceptes religieux.
Il se peut que ceux qui parlent d’untel et d’untel ne connaissent même pas les conditions des ablutions ni les conditions de la prière et ses piliers. Si tu leur demandes ils ne sauraient pas répondre, et ils sont occupés à parler d’untel et untel. Qu’est-ce qui est plus correct et meilleur (entre ces deux choses) ? Occupez-vous d’apprendre la science utile et délaissez ce genre de choses.
Fin de citation.
Pour écouter l'audio : http://www.box.net/shared/r8ul28bdnp

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-3ème audio
Question :
Chacun d’entre nous demande à Allah qu’Il nous accorde la conformité à la voie des pieux prédécesseurs. Mais il y a un groupe parmi ceux qui étudient la religion dont la préoccupation est de classer les savants, les étudiants en sciences islamiques ainsi que les gens pieux en disant : untel est sectaire, untel est à la fois avec les gens de la vérité et les égarés, untel est ceci etc… . Ils vont même jusqu’à interpréter les intentions des gens en disant : untel voulait dire ceci et cela.
Quel est donc votre conseil envers ces jeunes ?

Cheykh Al Fawzane :
Notre conseil envers eux est qu’ils craignent Allah, qu’ils se tournent vers l’étude de la religion et qu’ils délaissent les « on-dit », la médisance, la calomnie ainsi que ce qui causent la zizanie entre les gens et leur division.
Qu’ils aillent donc étudier la religion auprès des savants, que ce soit dans les mosquées, les écoles d’enseignement, les instituts ou les facultés.Et lorsqu’ils apprendront la religion, ils sauront discerner la vérité du mensonge.
Mais quant au fait de parler des gens et de s'occuper d'eux, cela est une chose qui détruit et qui n'arrange rien, et cela n'amène aucune vérité.
Fin de citation.
Pour écouter l'audio : http://www.alfawzan.ws/AlFawzan/FatawaS ... ageID=8056

 

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4ème audio
Question :
J'ai remarqué qu'aujourd'hui, beaucoup d'étudiants en science religieuse s'occupent de dire que les autres se trompent, ou de décréter : untel est ignorant, tel autre est dans l'erreur, celui-là je le connais bien. Ou parfois ils en arrivent même à dire qu'untel fait parti des Khawarij. Est-ce que cela fait partie de la voie des pieux prédécesseurs ? Quel est votre avis concernant cela ?

Cheykh Al Fawzane :
S'occuper des défauts des gens ne fait pas partie de la voie des pieux prédécesseurs, ni le fait que la personne s'occupe de dire qu'untel est bien, tel autre ne l'est pas, etc.
La personne s'occupe en priorité de ses propres défauts.

Et lorsqu'il constate chez quelqu'un d'autre une erreur évidente, alors il lui explique et le conseille en privé, car cela fait partie du bon conseil, et la religion c'est le bon conseil.

Quant au fait qu'il parle des gens lors des assises, qu'il fasse l'éloge d'untel, qu'il critique untel, qu'il considère celui-ci tel un innovateur, qu'il dise que celui-là a raison etc, tout ceci n'est pas permis. La personne se concentre sur ses propres défauts et ne regarde pas ceux des autres.

Ensuite, lorsqu'il voit de la part de quelqu'un une erreur claire et évidente, alors il lui explique cela en privé et n'évoque pas cela dans les assemblés derrière son dos, car cela est de la médisance.
Fin de citation.
Pour écouter l'audio : http://www.alfawzan.ws/AlFawzan/FatawaS ... ageID=3710

 

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CHEYKH AR_RAJIHI :
-1er audio
Question :
Parmi les questions provenant du Yemen, le fait que les étudiants en science religieuse s’évitent, se boycottent et ne se passent plus le « salam » les uns les autres à cause de la prise de position que chacun a vis-à-vis d’un prêcheur ou d’un savant, les uns le considérant comme ayant été critiqué et les autres comme ayant été recommandé.
Quel est donc votre conseil en ce qui concerne ce genre d’affaires ?

Réponse :
Mon conseil envers les étudiants en sciences religieuses, est qu’ils se consacrent à la science, aux cours de religion, à l’étude approfondie (de l’Islam) et qu’ils deviennent clairvoyants, et qu’ils délaissent cette division et ce boycott.
Ce genre de division s’est actuellement propagé de manière forte dans beaucoup de pays d’Orient tel que le Yemen et le Koweït, ainsi qu’ici dans notre pays (arabie saoudite), mais de manière moins grave.

Des divisions du genre : untel est salafi, untel est ikhwani, untel est tablighi, untel est sourouri etc. Ces divisions-là sont devenues leur préoccupation, au point qu’ils s’allient avec les gens et se désolidarisent d’eux en fonction de celles-ci, et ils se sont éloignés de l’apprentissage religieux.

Et il n’y a aucun doute que certains ennemis de l’Islam, lorsqu’ils ont constaté le réveil islamique et l’engouement des jeunes pour les études religieuses, alors ils se sont immiscés et ont divisés les jeunes en instaurant ces groupes, afin de réduire à néant la bénédiction de la science et de faire en sorte qu’ils se querellent et soient en conflit, comme nous pouvons le constater aujourd’hui.
Et moi, je conseille très souvent aux jeunes de se consacrer aux études religieuses et de délaisser ces divers groupes.
Si l’on te dit : Tu es ceci, tu réponds : je suis sur la croyance de Ahl As-Sounnah et je fais parti d’eux. J’agis avec le Livre d’Allah et avec la Sounnah de Son Prophète. Est-ce que tu es sourouri ou alors ikhwani ? Tu réponds : je mets en application tout ce qui me parvient du Coran et de la Sounnah.

Il délaisse ainsi ces groupes. Et il ne convient pas à la personne de s’occuper avec cela, mais plutôt de se consacrer à l’apprentissage et aux cours religieux.

Ces groupes ont créé une division, et les ont empêchés de profiter de la science, et ont instauré entre eux l’animosité, la rancune et la haine. Et c’est ce que veulent les ennemis de l’Islam.

Donc, mon conseil envers les frères du Yemen, du Koweït, d’Arabie Saoudite ou de n’importe quel autre endroit est qu’ils se consacrent à l’apprentissage, et qu’ils soient de frères qui s’aiment mutuellement, et qu’ils s’unissent, et que chacun d’entre eux cherche la vérité.

Et lorsque quelqu’un dit qu’ils (les frères) ont divergé dans une affaire, alors il ne se prononce pas. Il leur dit de revenir aux gens de science, de leur exposer le problème, mais il ne parle ni sur untel ni sur untel.
(Il leur dit) Nous nous en référons aux gens de science, nous demandons à propos de ce qui nous cause problème et nous apprenons. Et nous ne nous occupons pas de ces groupes ou de ce qu’a dit untel et untel.
Voilà ce que je conseille aux étudiants en sciences religieuses.
Fin de citation.
Pour écouter l'audio : http://www.box.net/shared/0sccv6z8gm

 

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-2ème audio (tiré de l'explication de Cheykh Ar_Rajihi de l'ouvrage d'Ibn Taymiya "al wassiyah al koubra)
Il convient à chaque individu de s'affilier à l'Islam, et aux musulmans de s'unir sous la même bannière. La personne doit dire : je suis de Ahl As_Sounnah, je suis un musulman.
C'est comme ce qui arrive de nos jours : untel se dit "ikhwani", l'autre se dit "sourouri", celui-là se dit "salafi" etc, tous ces noms sèment la division. Ce qui est obligatoire pour le musulman, c'est de suivre le Coran et la Sounnah et de se rallier sous la bannière de l'Islam.
Tu dis par exemple : je suis un musulman, je suis le Coran et la Sounnah, je fais partie de Ahl As_Sounnah wal Jama'ah.
L'affiliation se fait envers la Sounnah. Et les pieux prédécesseurs sont aussi Ahl As_Sounnah wal Jama'ah.

Lorsque, pendant une guerre, une divergence apparu entre un Ansari et un Mouhajir car l'un des 2 bouscula l'autre, l'Ansari appela les siens en criant : Ô vous les Ansar, et le Mouhajir appela les siens également : Ô vous les Mouhajirin.
Et comme leur appel était source de division, le prophète -que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui- s'énerva et dît : Utilisez-vous l'appel du temps pré-islamique alors que je suis encore parmi vous ?! Délaissez-le donc car c'est quelque chose d'infect.

Pourtant ce sont 2 noms islamiques : les Mouhajiroun sont les croyants ayant quitté leurs biens et leurs demeures à Mekkah pour se rendre à Médine, les Ansar sont ceux qui ont acceuilli et aidé les Mouhajiroun. Ce sont donc 2 noms islamiques n'est-ce pas ? Et bien étant donné que cela relevait un côté sectaire, alors le prophète -que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui- leur dit : "Utilisez-vous l'appel du temps pré-islamique alors que je suis encore parmi vous ?! Délaissez-le donc car c'est quelque chose d'infect."
C'est à dire : ne vous divisez pas mais unissez vous.
Pourquoi est-ce que l'un appelle les Mouhajiroun et l'autre appelle les Ansar ? Cela comporte du sectarisme et de la division.

Et si le prophète -que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui- réagit par rapport à 2 noms islamiques en disant " Utilisez-vous l'appel du temps pré-islamique alors que je suis encore parmi vous", alors que dire par rapport à d'autres noms ?! Comment les musulmans peuvent-ils se diviser ainsi : toi tu es un "ikhwani", et toi tu es cela etc.

Il est obligatoire pour tout musulman de chercher le jugement du Coran et de la Sounnah. Tel groupe de gens s'affilie à "al ikhwan al mouslimin" (les frères musulmans).
Nous devons analyser : si ce groupe est en conformité avec le Coran et la Sounnah alors il est vrai et légitime, si par contre il contredit le Coran et la Sounnah alors il sera vain et faux. Et s'il contient du vrai et du faux à la fois, alors on prend le vrai et on délaisse le faux.

Et il ne convient pas d'avoir une attitude sectaire, comme ce que font certains jeunes aujourd'hui. Une partie d'entre eux ne se préoccupent que de ça en demandant : Est-ce que tu es un "ikhwani", un "sourouri", un "salafi", etc. Il y a du sectarisme entre eux, de la haine et des discordes. Et ils ont délaissé la science.

L'obligation du jeune étudiant en sciences religieuses est de se tourner vers la science et de délaisser ce fanatisme ainsi que le rattachement à ces groupes. Son principal objectif doit être d'appliquer le Coran et la Sounnah et non pas de s'affilier à ces groupes.

Il faut que ces différents groupes se rassemblent, s'unissent et mettent en application le Coran et la Sounnah. Et tout ce qui contredit le Coran et la Sounnah sera réprouvé, que ce soit dans le domaine du dogme, de l'adoration ou des actes.
Fin de citation.
Pour écouter l'audio : http://www.box.net/shared/nyezcgukbh

 

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-3ème audio (tiré de l'explication de Cheykh Ar_Rajihi de l'ouvrage d'Ibn Taymiya "al wassiyah al koubra)
S'il te demande : Est-ce que tu es "ikhwani", "salafi", "sourouri" ou "tablighi" ? Qu'est-ce que tu réponds ? (Tu réponds) Je suis un musulman qui suit le Livre d'Allah et la Sounnah du Messager d'Allah -que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui. Je fais partie de Ahl As_Sounnah wal Jama'ah, j'applique le livre d'Allah et la Sounnah de Son Messager. En faisant cela tu empêches la polémique de s'installer entre toi et lui.

Il te demande : Qu'est-ce que tu es ? (Tu réponds) Je suis un musulman qui suit le livre d'Allah et la Sounnah de Son Messager et je les applique. Je ne suis ni un "ikhwani", ni un "sourouri", je ne fais pas partie du groupe "at_takfir wal hijrah" ni de "jama'ah at_tabligh" ..., je ne suis qu'un musulman qui suit le livre d'Allah et qui fait partie de Ahl As_Sounnah wal Jama'ah, c'est tout.

Et ce que font certains jeunes, tel que la perte de temps, les haines, les divisions, classer les gens dans divers tendances, se détourner de l'apprentissage religieux, tout ceci fait partie des ruses du diable, de ses tentations et de sa tromperie afin de diviser les gens.
Cela fait aussi partie des complots organisés par les mécréants et les gens de l'innovation qui veulent diviser les musulmans, anéantir l'attachement religieux des jeunes ainsi que leur suivi du Coran et de la Sounnah et les empêcher d'acquérir la science et d'emprunter le chemin de l'apprentissage. Tout ceci par l'intermédiaire des divisions, des rancoeurs et des haines.
Ce qui est obligatoire pour celui qui étudie sa religion, c'est de se diriger vers la science et de délaisser ces divisions.
Fin de citation.
Pour écouter l'audio : http://www.box.net/shared/8xjfml2hyy

 

 

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 11:24

coeur-copie-1.jpgQuiconque veut choisir un bien-aimé constate que l’être aimé est de deux sortes :

 

 une femme chez laquelle on recherche la beauté physique

et un ami chez lequel on recherche la beauté morale.

 

Si l’apparence d’une femme te plaît, examine un court moment ses qualités morales, avant que le cœur ne s’y attache fermement.

 

Si tu trouves qu’elle est comme tu le souhaites — et le fondement de tout cela est la religion ainsi qu’il a été dit : « Mets la main sur celle qui a la religion » — penche vers elle, fais-lui des enfants, mais sois modéré dans ton penchant, car c’est une erreur que de montrer son amour à son bien-aimé.

 

Si tu le fais, elle se montrera excessive envers toi et te causera des torts en t’incriminant, en s’écartant de toi, en t’humiliant et en te demandant de nombreuses dépenses, même si elle t’aime, car c’est ce que produit l’amour de l’humiliation et de la domination de l’autre.

 

Autre point étonnant qui est que tu peux te conduire en fonction de la situation présente et juger par l’amour parfait, mais cela ne durera pas, et tu deviendras et resteras dominé, et il te sera difficile de t’en défaire !

 

Elle peut prendre le dessus sur toi par sa connaissance d’un de tes secrets, ou en prenant une grande part de tes biens.

 

Parmi les meilleures choses qu’on m’ait rapportées à ce sujet est qu’une servante vouait à un calife un amour profond, mais jamais elle ne le lui avait montré.

 

On l’interrogea à ce sujet et elle dit : « Si je lui avais révélé ce qu’il y a en moi, il m’aurait maltraitée et j’en serais morte ! » Le poète a dit :

 

Ne dévoile pas ton amour à l’être aimé

 Sinon il t’en ferait voir de toutes sortes 

 Un jour, j’ai dévoilé mon amour à l’être aimé

 Et j’ai eu ma part de souffrances quand il m’a abandonné 

 

De la même manière, il convient de dissimuler une part d’amour pour l’enfant, sinon il te dominerait, gaspillerait tes biens, exagèrerait, et refuserait d’apprendre et de s’éduquer.

 

De même, si tu choisis un ami et que tu lui confies des choses, ne lui dis pas tout ce que tu as en toi, mais prends soin de lui comme tu le ferais pour un arbre qui, si ses racines sont bonnes, donne de beaux fruits lorsqu’on en prend soin.

 

Mais méfie-toi tout de même de lui, car les choses peuvent changer, et on a dit :

 

Méfie-toi de ton ennemi une fois

 Et méfie-toi de ton ami mille fois

 Un ami peut se retourner contre toi

 Et savoir alors parfaitement te nuire

 

Et si tu détestes quelqu’un parce qu’il te nuit, ne l’affiche pas car tu l’amènerait à se méfier de toi et à t’affronter, et ainsi il te combattra plus encore et rusera contre toi.

 

Si tu le peux, tu dois lui montrer une bonne attitude, et être bon envers lui autant que possible, jusqu’à ce que son inimitié se brise par pudeur devant le fait de te vouer de la haine. Mais si tu n’en es pas capable, éloigne-toi de lui de manière convenable qui ne montre aucun préjudice.

 

Si tu entends de lui des propos indécents, réponds-y par de belles paroles, ce qui sera plus à même de le faire cesser.

 

Il en est de même pour tout ce qu’on craint de dévoiler, tu ne dois pas en parler, car tu peux prononcer des mots inconvenants à l’égard du gouverneur, qui peuvent lui être rapportés et être la cause de ta perte.

 

Ou tu peux avoir des mots à l’encontre d’un ami, et que cela soit la cause de son inimitié.

 

Tu peux également devenir l’otage de celui qui les a entendus, et craindre qu’il ne les dévoile.

 

La prudence consiste à dissimuler l’amour et la haine.

 

Il convient également de dissimuler ton âge, car si tu es âgé on dira que tu es sénile, et si tu es jeune on te méprisera.

 

Il en est de même pour la valeur de tes biens, car s’ils sont importants on dira que tu es avare dans tes dépenses, et s’ils sont minimes on cherchera à se débarrasser de toi.

 

Aussi, en ce qui concerne la doctrine, car si tu la dévoiles, tu n’es pas à l’abri qu’un opposant ne l’entende et décrète que tu es mécréant.

 

Muhammad Ibn cAbd Al-Bâqî Al-Bazzâr a dit :

 

Retiens ta langue, qu’elle soit muette sur trois choses

 Ton âge, tes biens autant que possible, et ton opinion

 Car pour ces trois choses tu seras éprouvé par trois personnes

 Le faussaire, l’idiot et le menteur

 

Source : Les Pensées Précieuses

Traduit et publié par les salafis de l’Est 

Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih

 

tiré du blog: http://3ilm.char3i.over-blog.com/

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 11:42
La patience selon les anciens pieux


Al-Imâm Chams id-Dîn Abî ‘Abdullâh Muhammad Ibn Abî Bakr az-Zar’î al-Ma’roûf Ibn Qayyîm al-Djawziyyah [691 - 751 H]

 

samedi 13 novembre 2010, par Ismaïl


BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm


L’imâm Ahmad (rahimahullâh) a dit : « La patience est citée dans quatre vingt dix endroits du Qor’ân. Son obligation est un consensus de la Comunnauté. Elle représente la moitié de la foi. Car la foi est composée de deux moitiés : la patience et la reconnaissance. Elle est citée dans le Qor’ân dans seize situation. » La patience c’est le fait de contenir les tendances de l’âme vers le répréhensible, d’empêcher sa langue de se plaindre. C’est vraiment une des demeures les plus difficiles d’accès pour le commun des gens. Cette difficulté est due au fait que le profane est encore au début du chemin, il ne s’est pas assez exercé cheminement spirituel et est encore loin d’être parvenu écimer son âme, exercice que seul celui qui a été initié à franchir les demeures spirituelles peut réussir. Dès qu’un malheur le touche, il s’affole, il ne peut supporter son épreuve et perd vite patience, parce qu’il ne fait pas partie des gens qui se sont consacrés à l’exercice spirituel pour occuper la station de la patience ni des gens de l’amour pour tirer plaisir de l’épreuve au service de son Bien-aimé. [1]

 

D’après l’imâm Ahmad, Abû Bakr (radhiallâhu ‘anhu) tomba malade et les gens qui lui rendirent visite lui dirent : « Veux-tu que nous t’appelions un médecin ? » - « Le médecin m’a déjà vu. » répondit-il. « Que t’a-t-il dit ? » demandèrent-ils. – Il m’a dit : « Je suis Celui (Allâh) qui fait ce qu’Il veut. »

 

D’après l’imâm Ahmad, Moudjâhid rapporte que ‘Oumar Ibn Khattâb a dit : « Nous avons pu mener une vie meilleure grâce à la patience. » Il a également dit : « La meilleure vie que nous avons menée n’était possible que par la patience, et si la patience était un homme, il serait quelqu’un d’honorable. » ‘Alî Ibn Abî Tâlib (radhiallâhu ‘anhu) a dit : « Sache que la patience est pour la foi ce que la tête est pour le corps ; si on coupe la tête, le corps s’écroule », puis il leva sa voix et dit : « Sachez que celui qui ne patiente pas, n’a pas de foi. »

 

Al-Hassan a dit : « La patience est un des trésors du bien qu’Allâh n’accorde qu’à un serviteur digne à Ses yeux. »

 

‘Oumar Ibn ‘Abdel-‘Azîz a dit : « Quand Allâh retire un bienfait qu’Il a accordé à Son Serviteur puis le lui remplace par la patience, soyez sûr que ce qu’Il lui a accordé en compensation est meilleur que ce qu’Il lui a retiré. »

 [2]

P.-S. A lire sur le même sujet : La patience est de trois sortes

 

Notes

 

[1] Madâradj as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na’boudou wa Iyâka nassta’în de Ibn al-Qayyîm, p.488

[2] ‘Ouddat us-Sâbibirîn wa dhakhîrat uch-Châkirîn de Ibn al-Qayyîm – contrôlé par Bakr Abdullâh Abû Zaîd, p.176-177


http://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article624

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 11:30

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Parmi les choses permettant d'être aimer des gens il y a le fait de ne rien leur demander :



La preuve réside dans le Hadith suivant : " Un homme vint dire au messager d'Allah " Envoyé d'Allah, montre-moi une œuvre que si je l'accomplit, Allah m'aimera et les gens m'aimeront aussi". Il lui dit : " Mène une vie de tempérance, Allah t'aimera et renonce à ce que possèdent les gens (c'est-à-dire leur biens etc..), les gens t'aimeront."

Hadith rapporté par Ibn Majah notamment et authentifié par Sheikh Al Albani As-sahiha 944.

 

Ps : Explications des termes : "Renonce à ce que possèdent les gens (c'est-àdire leurs biens), les gens t'aimeront" : Comme l'explique les savants l'homme souhaitant être aimer des gens ne doit rien leur demander et ne doit pas convoiter ce qu'ils possèdent. En effet la personne qui tend toujours la main aux gens (c'est-à-dire qui leur demande toujours quelque chose), les gens le supportent mal et finissent par la détester. Autrement dit, renoncer à ce que les gens possèdent procure leur amour.

Un poète a dit ce sujet :


لا تسألن بني آدم حاجة ,, وسل الذي أبوابه لا تغلق
فبني آدم يغضب إن سألته ,, والله يغضب إن تركت سـؤاله



Ne demande surtout pas quelque chose à l'enfant d'Adam, demande plutôt à celui dont les portes ne se ferment pas (c'est-à dire Allah).
Ceci car l'enfant d'Adam se met en colère lorsque tu lui demandes, quant à Allah c'est lorsque tu ne lui demandes pas qu'il se met en colère.



Ainsi, les humains n'aiment pas faire largesse de ce qu'ils possèdent (tels que leurs biens ou richesses ), donc si tu souhaites obtenir leur amour ne leur demande rien, car à force de leur demander ils finissent par mal le supporter, s'éloigneront de toi et finiront par ne pas t'aimer.  

 

publié par: Abou-Houdeyfa

dans : http://www.fourqane.fr/forum/viewtopic.php?t=9429

 


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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 13:48

 

 

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 21:27

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On rapporte d’un certain prédécesseur qu’il a dit à son élève :

 

Que feras-tu de Satan s’il t’incite à commettre une faute ?

Il a répondu : Je le combattrais.

Il a dit : Mais s’il recommence ?

Il a répondu : Je le combattrais.

Il a dit : Mais s’il recommence ?

Il a répondu : je le combattrais.

Il a dit : Cela va être long. Ne vois-tu pas que si tu passais près d’un troupeau et que le chien aboie pour toi ou t’empêche de passer, que ferais-tu ?

Il a répondu : Je m’endurcirais et je le repousserais autant que possible.

Il a dit : Ceci sera long pour toi. Mais demande au propriétaire du troupeau de l’éloigner de toi. »

 

Extrait du livre : Tablîs Iblis, les ruses de satan. Ibn al-Jawzi, 2ème édition, éditions SABIL, 2005, p. 59

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 11:34



Les droits des parents

Shaykh Muhammad ibn Salih Al-Uthaymin



Les parents sont ceux qui sont liés à vous par le sang et des liens proches; comme le frère, l'oncle, la tante, ou leurs enfants. Quiconque a un lien de relation avec vous a certains droits sur vous, en fonction de leur rapprochement par rapport à vous. A ce propos, Allah - le Très Haut - dit :


[center]"Et donne au proche parent son droit." [Sourate Al-Isra ' 17:26]



Allah - le très Haut- dit aussi:


"Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers père et mère." [Sourate Nisa 4:36]



Donc il est obligatoire pour tous de traiter leurs parents de la meilleure façon possible et de les soutenir conformément à leurs besoins et leur donner ce qu’ils recherchent d'aide et d'appui. Et c'est ce qui est réclamé par la Shari'a (la loi Islamique prescrite), le ' aql (la raison) et la fitrah (la nature saine).Et il y a beaucoup de preuves textuelles encourageants silatur-rahim (préserv er les liens de parenté) comme ce qu'Abou Hurayra radiyallahu ' anhu rapporte du prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam), qui a dit :

"Certes, Allah a créé la création, avant qu'il ait fini, le Rahm : (l'utérus/liens de parenté) s’est levé et a dit :" Est-ce le lieu de celui qui cherche refuge auprès de Toi contre ceux qui sont sévère et rompent leur liens avec moi. Ainsi Allah dit :Oui, En effet cela te plairait-il que je maintienne des liens avec ceux qui maintiennent des liens avec toi et que je rompe des liens avec ceux qui rompent les liens avec toi ? Ainsi le Rahm dit : ‘Oui, en effet ' Ainsi Allah dit : Alors ceci est pour toi.Alors le messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit :" récitez si vous souhaitez : "Si vous vous détournez, ne risquez-vous pas de semer la corruption sur la terre et de rompre vos liens de parenté ? Ce sont ceux-là qu’Allah a maudits, a rendus sourds et a rendu leurs yeux aveugles."[Sourate Muhammad 47:22-23] [2]

Le Prophète sallallahu ' alayhi wa sallam a aussi dit :"Qui croit en Allah et le Jour Dernier, qu’il maintienne les liens de parenté." [3]

Malheureusement, beaucoup de personnes n'accomplissent pas ce haqq (droit) et transgressent les limites concernant cela. Certains d'entre eux ne cherchent pas à maintenir des liens avec leurs parents ou leur montrer de la bonté; ni par la richesse, ni par le bon comportement, ni par l'octroi de cadeaux occasionnels et présents, ni en les aidant lorsqu’ils en ont besoin.

En effet, beaucoup de jours ou de mois peuvent passer sans même les voir ou leur rendre visite.Et parfois, plutôt que de chercher à maintenir les liens de parenté, certaines personnes cherchent même à durcir ces liens, en cherchant à nuire à leurs parents - par des mots, ou des actions, ou les deux.De tels gens maintiennent seulement des liens avec ceux qui ne sont pas proches, et rompent leurs liens avec leurs parents!

Certaines personnes maintiennent seulement des liens avec ceux qui maintiennent des liens avec eux, mais se coupent de ceux qui se coupent d'eux. Donc tels gens ne sont pas vraiment le waasils (ceux qui maintiennent les liens de parenté), mais plutôt ils sont ceux qui se basent sur le donnant - donnant.


Donc ils maintiendront seulement des liens avec ceux qui maintiennent des liens avec eux – qu’ils soient des parents, ou d'autres qu'eux. Cependant, le vrai waasil (celui qui maintient les liens de parenté) est celui qui maintient les liens de parenté pour Allah – que ses parents maintiennent des liens avec lui ou non.

' Abdullah Ibn ' Amr (radhiallahu ' anhu) rapporte que le prophète sallallahu ' alayhi wa sallam a dit :"Le waaasil (celui qui maintient les liens de parenté) n'est pas celui qui le fait simplement par réciprocité.Plutôt le waasil est celui qui, même quand les parents se coupent de lui, maintient toujours des liens avec eux." Un homme demanda : ô messager d'Allah, j'ai des paren ts avec qui je maintiens les liens de parenté, mais ils se coupent de moi.Je les traite avec bonté, ils me traitent de mauvaise manière. Et je m'abstiens et je patiente avec eux, et ils se comportent grossièrement et par ignorance envers moi.Le Prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit :"Si la situation est telle que tu le dis, alors c’est comme si tu remplissais leurs bouches avec du sable. Et Allah continuera à te faciliter et à te soutenir tant que tu continueras à faire ce que tu fais." [4]

S'il n'y avait aucune autre récompense pour le maintient des liens de parenté, sauf qu'Allah maintient des liens avec le waasil dans ce monde et dans l’autre, qu'Il étend Sa pitié par cela, rend les affaires plus faciles par cela et enlève la détresse et les ennuis par cela, ce serait plus que suffisant.


Cependant, avec ceci, silatur-Rahim ( maintient des liens de parenté) rapproche la famille et les parents, si bien que l'amour et la compassion se développe et ils s’ai dent l’un l’autre, dans les temps de bien-être et de privation, et d'autres joies et plaisirs - comme il est éprouvé et bien connu.


Et quand les liens de parenté ne sont pas maintenus, alors chaque bénéfices mentionné ci-dessus se changent en leurs opposés et un grand mal arrive à la société.



1. De Huqouq Da'at Ilayhal-Fitrah wa Qarrathash-Shari'ah (pg.11-13) de Shaykh Muhammad Ibn Saalih Al-'Uthaymin.
2. Rapporté par Al-Bukhari (no 5987) et Muslim (no 3456).
3. Rapporté par Al-Bukhari (no 6138), d'Abou Hurayrah (radiyallahu ' anhu)
4. Rapporté par Al-Bukhari (no 5991)


article tiré du site troid.org
traduit en français par les salafis de l’Est

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