Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 20:29

animated gifs and glitter text maker

Les causes de disparition de la bénédiction divine


Question :
Une sœur... demande : « J’ai lu que les conséquences des péchés sont la punition d’Allah et la disparition de la bénédiction divine. Je pleure car j’ai peur de cela ; guidez-moi, qu’Allah vous récompense. »

Reponse :

Nul doute que le fait de commettre des péchés est une des causes de la colère d’Allah, le Tout-Puissant, ainsi qu’une des causes de la disparition de la bénédiction divine, de la sécheresse et de la domination des ennemis, comme Allah l’Exalté dit :


« Nous avons éprouvé les gens de Pharaon par des années de disette et par une diminution des fruits afin qu’ils se rappellent. » [1]

Il dit par ailleurs :

« Nous saisîmes donc chacun pour son péché : il y en eut sur qui Nous envoyâmes un ouragan ; il y en eut que le cri saisit ; il y en eut que Nous fîmes engloutir par la terre ; et il y en eut que Nous noyâmes. Cependant, Allah n’est pas Tel à leur faire du tort ; mais ils ont fait du tort à eux-mêmes. » [2],

et les versets allant dans ce sens sont nombreux. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit dans un hadith authentique :

« Certes, le serviteur peut être privé de subsistance à cause d’un péché qu’il a commis. »

Il est donc du devoir de tout musulman et de toute musulmane d’éviter les péchés, et de se repentir des péchés passés. Ils doivent aussi placer leur confiance en Allah, espérer Son pardon et craindre Sa colère et Sa punition. Allah, le Glorifié et l’Exalté dit dans son Livre concernant Ses serviteurs vertueux :

« Ils concouraient au bien et nous invoquaient par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant nous. » [3]

Il dit aussi :

« Ceux qu’ils invoquent, cherchent [eux-mêmes], à qui mieux mieux, le moyen de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est vraiment redouté. » [4]

Le Tout-Puissant dit :

« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la prière, acquittent la Zakât et obéissent à Allah et à Son Messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. » [5]

Il est également permis au croyant et à la croyante de mettre en œuvre les moyens permis par Allah le Tout-Puissant. Ainsi, ils éprouvent à la fois crainte et espoir, et mettent en œuvre les moyens [qui leur permettent d’arriver à leur but] tout en plaçant leur confiance en Allah le Glorifié, en comptant sur Lui pour obtenir ce qu’ils souhaitent et éviter ce qu’ils craignent. Allah le Généreux, le Bienfaisant dit :

« Et quiconque craint Allah, Il [Allah] lui donnera une issue favorable. Et lui accordera ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas. » [6]

Allah le Glorifié dit aussi :

« Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses. » [7]

Allah l’Exalté dit encore :

« Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. » [8]

Il est donc de ton devoir, ma sœur en religion, de te repentir de tes péchés passés, et de revenir à l’obéissance d’Allah, tout en ayant confiance en Lui et en évitant ce qui suscite Sa colère. Attends-toi alors à la meilleure issue et à une bonne fin de Sa part... Il est Celui Qui accorde la réussite.


Fatwa de Cheikh Ben Baz
Revue des Recherches Islamiques, n°31, pages 120 et 121.

[1] Al-Acrâf, v. 130.

[2] L’Araignée, v. 40.
[3] Les Prophètes, v. 90.
[4] Le Voyage Nocturne, v. 57.
[5] Le Repentir, v. 71.
[6] Le Divorce, v. 2-3.
[7] Le Divorce, v. 4.
[8] La Lumière, v. 31.
http://true.salaf.over-blog.com/article-23349824.html

Partager cet article
Repost0
20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 14:48


 COU
LEUR NOIRE POUR LE VOILE DE LA FEMME ?

Question :

Le Voile De La Femme Musulmane Est-il Forcément
de Couleur Noire Ou Englobe T'il Toute Les Couleurs?

Réponse :

Le Vêtement De La Femme Musulmane N'est Pas Spécifiquement De Couleur Noire,
Il Lui Est Permis De S'habiller De N'importe Qu'elle Autre Couleurs,
Si Ce Vêtement Couvre Ce Qui Doit Etre Caché Et Qu'il N'y A Pas En Lui De Ressemblance Aux Hommes,
Qu'il Ne Soit Pas Serré Jusqu'à Ce Que L'on Puisse Voir Ses Formes, Non Transparent Au Point Que L'on Puisse Voir A Travers, Et N'entrainant Pas La Tentation.

Et C'est D'Allâh Que Vien Le Succès,
Que La Prière D'Allâh Et Son Salut Soit Sur Notre Prophète Mohamad,
Sa Famille Et Ses Compagnons.

Membres: AbdAllah Ibn Ghadayen, AbdAllah ibn Gouhoud
Vice président: Abdrazeq Hafifi
Président : Abdelaziz ibn AbdAllah Ben Baz
Page 108, tome 17, fatwa numéro : 5 089


http://www.darwa.com/forum/showthread.php?p=30665

Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 19:32

Histoire du jeune homme et du roi
26 février 2005 Sounna


WWW.SOUNNA.COM



D’après Souhayb (qu'Allah l'agrée), le Messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم) a dit :
« Jadis vivait un roi qui avait un sorcier. Quand le sorcier se sentit vieillir, il dit au roi :
« Me voilà maintenant âgé. Envoies-moi donc un jeune homme pour que je lui enseigne la magie ». Il lui envoya un jeune homme. Sur son chemin vers le sorcier, le jeune homme rencontra un moine. Il s’assit auprès de lui et écouta ses paroles qui lui plurent. Il faisait ainsi chaque fois qu’il se rendait chez le sorcier. Quand il arrivait auprès du sorcier, ce dernier le frappait pour son retard. Il s’en plaignit au moine qui lui dit : quand tu crains la colère du sorcier, dis-lui : « J’ai été retenu par ma famille » et quand tu crains la colère de la famille, dis-lui : « J’ai été retenu par le sorcier ».

Entre-temps, voilà qu’une bête énorme interdit le passage aux gens. Le jeune homme dit :
« Aujourd’hui je vais savoir qui du sorcier ou du moine à la plus grande valeur ». Il prit une pierre et dit : « Seigneur Dieu ! Si l’œuvre du moine T’est préférable à celle du sorcier, tue cette bête afin de permettre aux gens de passer ».
Il la frappa alors avec la pierre et la tua sur le coup. Les gens eurent ainsi la voie libre. Il vint en informer le moine qui lui dit : « Mon petit, tu es devenu maintenant plus fort que moi puisque tu es arrivé à faire ce miracle. C’est pourquoi tu vas certainement être mis à l’épreuve. S’il en est ainsi, ne dis à personne où je suis ».

Ainsi donc le jeune homme en arriva à guérir l’aveugle de naissance et le lépreux. Il guérissait les gens de la plupart de leurs maladies.
L’un des courtisans du roi qui était aveugle en entendit parler et se rendit auprès de lui avec de nombreux cadeaux.
Il lui dit : « Tout ce que tu vois là est à toi si tu arrives à me guérir ».
Le jeune homme lui dit : « Je ne guéris personne moi-même mais c’est uniquement Allah le Très-Haut qui guérit. Si tu crois en Allah le Très-Haut, je Le prierai et II te guérira ».
Le courtisan crut en Allah et Allah le guérit.

Il se rendit chez le roi et s’assit près de lui comme il en avait coutume.
Le roi lui demanda : « Qui donc t’a rendu la vue ? ».
Il dit : « Mon Seigneur et Maître ».
Il lui dit : « Est-ce que tu as un seigneur autre que moi ? ».
Il dit : « Mon Seigneur et le tien est Allah ».
Le roi le jeta en prison et ne cessa pas de le torturer jusqu’à ce qu’il dénonçât le jeune homme.

On fit alors venir le jeune homme et le roi lui dit : « Mon petit, te voilà arrivé à guérir avec ta magie l’aveugle-né et le lépreux et à faire telle et telle chose ».
Le jeune homme lui dit : « Je ne guéris personne mais c’est Allah le Très-Haut seul qui guérit ».
Il le jeta donc en prison et ne cessa de le torturer jusqu’à ce qu’il dénonçât le moine.

On fit venir le moine et on lui dit : « Renie ta foi ! » et il refusa de le faire. On ordonna d’apporter une scie qu’on lui plaça sur la raie de ses cheveux. On lui coupa ensuite la tête qui tomba en deux morceaux.

On fit alors venir le courtisan et on lui dit : « Renie ta foi ! » mais il refusa. On lui plaça la scie sur la raie de ses cheveux et on lui coupa la tête qui tomba en deux morceaux.

On fit enfin venir le jeune homme et on lui dit : « Renie ta foi ! ». Mais il refusa.
Le roi le jeta à quelques-uns de sa suite et leur dit : « Amenez-le à telle montagne et escaladez-la avec lui. Une fois parvenus à son sommet, demandez-lui de renier sa foi, sinon jetez-le du haut de la montagne.

Ils le prirent donc avec eux et escaladèrent la montagne. Il dit : « Seigneur Dieu ! Sauve-moi d’eux par ce que Tu veux ! ». La montagne se mit alors à branler. Ils tombèrent dans le vide et il vint dire au roi : « Allah m’a sauvé d’eux ».

Le roi le jeta à des gens de sa suite et leur dit : « Allez avec lui et mettez-le dans une grande barque. Une fois arrivés au large, demandez-lui de renier sa foi, sinon jetez-le à la mer ».
Ils partirent avec lui et, une fois en pleine mer, il dit : « Seigneur Dieu ! Sauve-moi d’eux avec ce que Tu veux ! ». La barque se retourna et ils se noyèrent.
Il vint en marchant (sur l’eau) jusqu’au roi qui lui dit : « qu’ont fait tes compagnons ? ».
Il lui dit : « Allah m’a sauvé d’eux ».

Il dit alors au roi : « Jamais tu ne pourras me tuer si tu ne fais pas ce que je vais t’ordonner de faire ».
« M’ordonner quoi ? » demanda le roi.
« Tu rassembles ton peuple sur un même plateau puis tu me crucifies sur le tronc d’un palmier. Tu prends alors une flèche de mon carquois, tu places la flèche au milieu de la corde de l’arc et tu dis : « Au nom d’Allah, Seigneur et Maître de ce jeune homme », tu me tires alors la flèche et, si tu fais tout cela, tu me tueras sûrement ».

Il rassembla donc les gens sur un même plateau, crucifia le jeune homme sur le tronc d’un palmier, prit une flèche de son carquois et la plaça au milieu de la corde de l’arc.
Puis il dit : « Au nom d’Allah, Seigneur et Maître du jeune homme ! ».
Il tira alors la flèche qui alla se planter dans sa tempe. Le jeune homme porta la main à sa tempe et mourut sur le coup.

Les gens dirent alors : « Nous croyons au Seigneur et Maître du jeune homme ».
On vint dire au roi : « Que dis-tu de ce que tu craignais ? Par Allah, te voilà donc atteint de l’objet de ta crainte et voilà que ton peuple a cru à Allah ».

Il ordonna de creuser des fossés à l’entrée de chaque route. On les creusa et on y alluma le feu.
Le roi dit : « Jetez-y tous ceux qui ne veulent pas renier leur foi ».
C’est ce qu’ils firent jusqu’à ce que vînt une femme avec son petit. Elle eut peur et refusa de se jeter dans le feu. Son enfant lui dit : « Mère ! Patiente car tu es sur la juste voie ».



(Rapporté par Mouslim).
Partager cet article
Repost0
16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 14:08

Sajidine_mosq1.jpg

Cinq sounnan à pratiquer à l'écoute de l'appel à la prière


Louanges à Allah, Seigneur des Mondes,
Mes frères et les soeurs,


Cet adhan qui invite aux cinq prières, qui pénètre tes oreilles et entre dans ton coeur,
Que dis-tu lorsque tu l'entends ?

Sais-tu ce que disait le Prophète, sallallahou 'alayhi wa sallem, au moment de l'adhan ?
Veux-tu savoir ce qu'il nous est commandé de dire en entendant le mouadhin ?
Ce sont quelques mots qui ont une grande récompense.


Notre mère Aïcha, radhiallahou 'anha, a dit : "Il fait partie des privations que l'homme entende le mouadhin et qu'ensuite il ne le suive pas."


Ibnou el Qayim, rahimahoullah, a dit : Cinq sounnan à pratiquer à l'écoute de l'appel à la prière.

 

 

 sanf10 La première : Répondre au mouadhin.


La preuve en est la parole du Prophète, sallallahou 'alayhi wa sallem :
"Lorsque le mouadhin dit "Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand" et que l'un d'entre vous repète aprés lui "Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand". Puis, le mouadhin dit "J'atteste qu'il n'y a point de divinité digne d'adoration en dehord d'Allah", il (l'un d'entre vous) repète "J'atteste qu'il n'y a point de divinité digne d'adoration en dehord d'Allah". Puis le mouadhin dit "J'atteste que Mouhammad est le messager d'Allah", il repète "J'atteste que Mouhammad est le messager d'Allah". Puis le mouadhin dit "Venez à la prière" et il prononce après lui "Il n'y a de force ni de puissance que par Allah". Puis le mouadhin dit "Venez au succés" et il prononce après lui "Il n'y a de force ni de puissance que par Allah". Puis le mouadhin dit "Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand" et il
repète "Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand". Puis le mouadhin dit "Il n'y a point de divinité digne d'adoration en dehors d'Allah" et il repète de tout coeur" Il n'y a point de divinité digne d'adoration en dehors d'Allah". Il entrera au Paradis."
Rapporté par Mouslim.

 

 

 

 sanf10 La deuxième : La prière sur le Prophète, sallallahou 'alayhi wa sallem.


La preuve est la parole du Prophète, sallallahou 'alayhi wa sallem :
"Lorsque vous entendez le mouadhin, repetez ce qu'il dit, puis priez sur moi, car celui qui prie sur moi Allah priera sur lui dis fois." Rapporté par Mouslim.

 

 

 

sanf10 La troisième : La demande à Allah le Trés Haut d'el Wassila pour le Prophète, sallallahou 'alayhi wa sallem.

 
La preuve est la parole du Prophète, sallallahou 'alayhi wa sallem :
"Lorsque vous entendez le mouadhin, repetez ce qu'il dit, puis priez sur moi, car celui qui prie sur moi Allah priera sur lui dis fois, puis demandez à Allah pour moi el Wassila (la place imminente) car c'est un degrés au Paradis qui ne revient qu'à un seul serviteur parmi les serviteurs d'Allah et j'e souhaite être celui là. Et celui qui demandera pour moi el Wassila il benefiera de mon intercession." Rapporté par Mouslim.


Et la parole du Prophète, sallallahou 'alayhi wa sallem :
"Lorsqu'il entend l'appel à la prière qu'il dise : "Oh Allah Seigneur de cet appel parfait et de cette prière qu'on accomplie accorde à Mouhammad el Wassila et le merite et accorde lui la place louée que tu as promise." Celui qui dit cela benefiera de mon intercession le Jour du Jugement." Rapporté par Al Boukhari.

 

 

 

sanf10 La quatrième : La parole : "J'agrée Allah comme Seigneur, l'Islam comme religion et Mouhammad, sallallahou 'alayhi wa sallem, comme Messager.


La preuve en est la parole du Prophète, sallallahou 'alayhi wa sallem :
" Celui qui, lorsqu'il entend le mouadhin dit : "J'atteste qu'il n'y a de divinité digne d'être adorée en dehors d'Allah, le Seul sans associé, et j'atteste que Mouhammad est Son serviteur et messager, j'agrée Allah comme Seigneur, l'Islam comme religion et Mouhammad, sallallahou 'alayhi wa sallem, comme messager." Allah lui pardonne ses péchés. Rapporté par Mouslim.

 

 

 sanf10 La cinquième : Implorer Allah pour soi même librement.


La preuve est dans le recueil d'abi Dawoud, d'aprés 'Abdilleh bni 'Amrou qui a dit au Messager d'Allah, sallallahou 'alayhi wa sallem : "Certes ceux qui appellent à la prière sont mieux que nous." Et le Messager d'Allah, sallallahou 'alayhi wa sallem, a dit : " Dit ce qu'ils disent, et quand tu as terminé, demande, il te sera accordé."


Et dans le recueil d'At Tirmidhi, d'aprés Anas, le Prophète, sallallahou 'alayhi wa sallem, a dit : "L'invocation entre l'adhan et l'iquamah n'est pas rejetée."

 

Allons vers ces sounnan ! Pratiquons les, invitons les gens à les pratiquer et propageons les. Et soyons parmi ceux qui suivent le Prophète en toute verité !

 

Source : Al Wabil as Sayyib d'Ibn al Qayyim, page 141


Notes : Al iqhamah est le deuxième appel à la prière, plus bref que le premier et qui survient quelques minutes après celui ci.


Traduit par l'equipe Assounnah


www.assounnah.com

Partager cet article
Repost0
15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 18:20
La da'wa salafiya

Sheikh Nasir-Ad-Dine Al-Albany (Rahimahou Allah)




Introduction:

La da'wa Salafiya a été nommée ainsi pour une raison très claire, lorsque nous regardons à travers les siècles passés jusqu'a nos jours, nous constatons qu'il est impossible pour nous de faire une da'wa pour la construction d'un état islamique avec seulement comme référence le Coran et la Sunna. Tout le monde peut revendiquer ce droit, mais peut le comprennent vraiment dans son vrai sens. Que veut dire exactement suivre le Coran et la Sunna ? Et que veut dire la da'wa Salafiya ?



Explication:


La da’wa Salafiya est basée sur trois points, Le Coran, la Sounna et le Minhadj des salafs Salih (Compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم). L’ensemble des musulmans aujourd'hui ignorent ce que veut dire "Minhadj des salafs Salih" et pourquoi il est associé au Coran et à la Sounna. C'est trois points sont pourtant indissociables, car il serait dangereux comme par exemple d'expliquer le Coran ou les hadiths sans tenir compte de l'avis des compagnons du prophète (صلى الله عليه وسلم).


De même pour la da'wa, il est nécessaire de se référer aux compagnons, c'est à dire à leur minhadj.



Qui prouve que ce troisième point est obligatoire ?

Preuves dans le Coran:

 

Dans un verset Allah ‘aza oua djal dit:


﴾ Et quiconque fait scission d'avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous le laisserons comme il s'est détourné, et le brûlerons dans l'Enfer. Et quelle mauvaise destination ! ﴿
[Sourate An-Nissa - 115]




Nous voyons dans ce verset, qu’Allah précise le sentier des croyants, et qu'il l'associe au sentier de la Sounna, et que ceux qui se détournent de ce sentier sont dans un égarement manifeste. Donc, tous ceux qui veulent suivre le Coran et la Sounna sont dans l’obligation de les appliquer par rapport à ce minhadj qui est celui des croyants (compagnons).


Les exemples sont nombreux sur ce sujet, voila pourquoi il faut s’en tenir et s’appuyer sur la da'wa Salafiya.


Preuve dans la Sounna:

Nous trouvons aussi des hadiths authentiques que le Prophète ( صلى الله عليه و سلم) nous donne comme ordre de suivre sa Sounna et celle de ses compagnons. C’est à dire de pratiquer sa Sounna comme eux l'ont pratiquée.


Le hadith sur les 73 divisions :

« Les juifs se sont divisés en 71 factions et les chrétiens se sont divisés en 72 factions et ma communauté se divisera en 73 factions, toutes seront dans le feu excepté une seule, ils dirent (les sahabas) laquelle ô messager d’Allah ? Il répondit : Ce sur quoi je suis aujourd’hui moi et mes compagnons (sahabas)" [Hadith Hassan (bon) : rapporté par At-Tirmidhi et par al Hakim dans al Moustadrak (1/128et 129)]


Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit que sa communauté sera divisée en 73 divisions, et toutes iront en enfer, sauf une.
Les compagnons demandèrent à propos de celle qui n'irait pas en enfer. Il répondit , celle qui suivra ma Sounna et celle de mes compagnons et donc, ce hadith vient consolider le verset coranique précédent.


Dans un autre hadith, un compagnon demanda des conseils au Prophète صلى الله عليه وسلم  , celui ci lui recommanda de craindre Allah, de lui obéir, de ne pas s'égarer avec ceux qui vont venir plus tard, et il lui a dit aussi: « Vous avez ma Sounna et la Sounna des califes bien guidés, c'est à dire des compagnons :


Le Prophète صلى الله عليه وسلم  a dit: "... Et celui d'entre vous qui vivra verra beaucoup de divergences. Attachez-vous alors fermement à ma Sounna et à la Sounna des califes bien guidés après moi. Et faites attention aux innovations, car toute innovation (bid'ah) est un égarement" [rapporté par At-Tirmidhi].


Voilà donc quelques preuves dans le Coran et dans la Sounna qu'il est nécessaire de pratiquer comme les compagnons, sur une pratique totale, celle que l'on appelle "Minhadj".


Quant aux paroles des Salafs Salih eux même sur ce sujet, ceux sur qui l'on peut dire les biens guidés d'Allah, car ceux sont eux les plus proches du Prophète (صلى الله عليه وسلم ) dans la compréhension de sa Sounna :


Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit à un compagnon: « Si tu vois une pratique d'adoration qui n'est pas appliquée par mes compagnons, rejettes-la et ne la pratiques pas ! »


Ibn Mas 'oud un jour rentrant dans la mosquée, trouva un cercle de musulmans qui pratiquaient le Dhikr (invocation verbale). Chacun d’eux, avait devant lui un petit tas de cailloux, et à tour de rôle les jetaient pour faire le Dhikr. Ibn Mas’ oud en voyant cela leur dit que c'était défendu. Non pas de faire le Dhikr en lui même, mais la façon dont ils faisaient ce Dhikr. Il leur dit aussi que le Prophète (صلى الله عليه وسلم  ) n'a jamais fait cela ni les compagnons et que c'était une pratique donc innovatrice.
 [Voir Siffat as-salat an-naby du même auteur].


Les savants disent que même une petite innovation peut engendrer des choses très grave. De nombreux musulmans se sont égarés à cause de cela.
Le hadith du prophète (صلى الله عليه وسلم) confirme cela en disant: « Toutes les innovations amènent à l'égarement et l'égarement amène au feu ».


Voila pourquoi en voyant cela, il est clair qu'il faut pratiquer le coran et la Sounna par rapport à la compréhension des compagnons, c'est à dire par rapport au Minhadj des Salafs Salih. Toute autre méthode de compréhension du Coran et de la Sunna est vouée à l'échec le plus concret, surtout pour la da'wa. Avoir déjà conscience de ce minhadj et être convaincu de sa nécessité est déjà un grand pas dans la compréhension du Coran et de la Sounna.

 

_______________________________________________________________________

 

Autres articles sur ce sujet :

 

Pourquoi le manhaj salafi?

 

Pourquoi le mot salafi?

 

Les salafi sont-ils une nouvelle secte?

 


Partager cet article
Repost0
15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 18:09

copyright.jpgVoici une question qui a été posé au cheikh al fawzan hafidallah sur les copyrights
 
Traduction de la question posée au cheikh :
 
Noble shaykh qu'ALLAH vous accorde le succès :  Sur les cassettes où il est inscrit "tous droits de reproduction réservés" si elles sont copiées, cela compte t-il parmi les droits des serviteurs qui seront rendus au jour de la résurrection ?

  
Réponse du shaykh :
 
Je te demande mon frère si tu avais des cassettes et que tu inscrivais dessus qu'il n'est pas permis de les copier sans ton autorisation. Accepterais-tu que quelqu'un les copies sans ton accord ? Tu ne l'accepterais pas alors comment peux tu agir ainsi avec autrui ?
Celui qui a inscrit cela ne veut pas que quelqu'un les copie sans son autorisation ou sans qu'on les lui achete.
C'est son droit, son travail, son labeur, il n'est donc pas permis d'attenter aux droits et propriétés des gens.

 


Partager cet article
Repost0
12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 20:09

 

Shaikh Salih Al-Fawzan

 

 

 

 

 

Le statut de la Femme avant l’islam :

 

 

 

Ce qui est signifié par "avant l’islam" est la période nommée Jahiliya (les jours d'ignorance), que vivaient les gens du monde entier et particulièrement les Arabes. Car ils n'ont pas eu de messagers parmi eux et ils étaient dépourvus de toute guidée. Et comme il est exposé dans le hadith :

 

 

 

« Allah les a regardés - Arabes et non-Arabes - et les a détestés, à part quelques-uns des Gens du Livre (qui étaient restés sur le vrai message). »

 

 

 

Dans la plupart des cas, la femme de cette période vivait dans des conditions critiques – particulièrement celles dans les sociétés arabes, qui détestaient la naissance d’une fille. Ainsi, certains parmi les Arabes enterreraient leur fille alors qu'elle était vivante jusqu'à ce qu’elle meurt sous terre. Et certains parmi eux les laissaient vivre seulement pour une vie d'humiliation et de dégradation. Allah dit :

 

 

 

«  Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! » [Sourate Nahl : 58-59]

 

 

 

 « et qu’on demandera à la fillette enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée. » [Sourate At-Tawkir : 8-9]

 

 

 

Le mot maw'uda fait référence à la petite fille (encore bébé) enterrée vivante et laissée pour morte sous terre. Et si on lui épargne d'être enterrée vivante et qu’on lui permet de vivre, elle trouve une vie de dégradation. Puisque l'on ne lui a pas permis d'hériter de la propriété de son parent, peu importe l'argent qu’il possédait ou qu’elle souffre de la pauvreté et soit dans le besoin. Ceci parce que la succession était spécifique aux hommes à l'exclusion des femmes. En fait, elle était distribuée comme partie de la propriété de son mari décédé, de même que son argent était distribué dans la succession !

 

 

 

Et on trouvait un nombre important de femmes vivant sous la coupe d’un homme, puisqu'il n’y avait pas de limites au nombre de femmes avec lesquelles on pouvait se marier. Donc ils ne s’intéressaient pas à ce qui arrivait aux femmes suite à cela, comme vivre à l'étroit, les gênes et l'injustice.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 20:06

 

Le statut de la Femme après l’islam :

 

 

 

 

Mais quand l’islam est venu, il a enlevé ces injustices et lui a rendu son honneur et respect de soi dans l'humanité. Allah dit :

 

 

 

 «  Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle » [Sourate Al-Hujurat : 13]

 

 

 

Donc Allah mentionne qu'elle est l'associée de l'homme dans l'origine de l'humanité et de même, elle est associée à l'homme en termes de récompense ou de punition pour les actions exécutées. Allah dit :

 

 

 

« Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. » [Sourate Nahl : 97]

 

 

 

 « afin qu’Allah châtie les hypocrites, hommes et femmes, et les associateurs et les associatrices » [Sourate Al-Ahzab : 73]

 

 

 

Et Allah a interdit de considérer une femme comme une possession héritée de la propriété de son mari mort, comme Il dit :

 

 

 

« Ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d’hériter des femmes contre leur gré » [Sourate An-Nisa : 19]

 

 

 

Ainsi Allah lui a donné son indépendance dans son individualité, si bien qu'elle a pu hériter au lieu d’être un objet de succession. Et Allah a donné un droit à la femme dans la succession de la richesse de son parent. Allah dit :

 

 

 

« Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup : une part fixée. » [Sourate An-Nisa : 7]

 

 

 

« Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S'il n’y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s’il n’y en a qu’une, à elle alors la moitié » [Sourate An-Nisa : 11]

 

 

 

De même pour les autres textes qui montrent qu'une femme peut hériter qu’elle soit mère, fille, sœur ou épouse.

 

 

 

En ce qui concerne le mariage, Allah a limité le mari au mariage de quatre femmes maximum, à condition qu'il traite toutes ses femmes impartialement et également selon sa capacité. Et Il a obligé les maris à vivre avec elles dans la bonté, comme Il dit :

 

 

 

« Et comportez-vous convenablement envers elles » [Sourate An-Nisa : 19]

 

 

 

Et Il a fait de la dot son droit et Il a commandé qu'on la lui donne complètement à part ce qu'elle permet selon sa propre volonté. Allah dit :

 

 

 

« Et donnez aux épouses leur mahr,de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur » [Sourate An-Nisa : 4]

 

 

 

Et Allah l'a faite gardienne de sa demeure, commandant le bien et interdisant le mal dans le ménage de son mari - et lui a donné le commandement sur ses enfants. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « la femme est le gardien du ménage de son mari et elle sera interrogée (le Jour du Jugement) concernant ceux sous son soin. » Aussi, Allah a rendu obligatoire au mari de dépenser pour elle et de l'habiller d’une bonne façon.

 

 

 

 

 

Ce que les ennemis de l'islam et leurs ramifications veulent aujourd'hui, c’est enlever à la femme son honneur et ses droits :

 

 

 

En effet les ennemis de l'islam – plutôt les ennemis de l'humanité - aujourd'hui, parmi les mécréants, les hypocrites et ceux qui ont une maladie dans le cœur, ragent que la femme musulmane ait atteint l'honneur, la gloire et la chasteté dans l’islam. Ceci parce que les ennemis de l'islam, parmi les mécréants, les hypocrites et ceux qui ont une maladie dans le cœur, veulent de la femme qu'elle serve de piège par lequel ils peuvent séduire et attraper ceux qui ont une foi faible et ceux qui ont perverti leur nature, après avoir obtenu d'elle d’accomplir leurs désirs dépravés. Allah dit :

 

 

 

« Et Allah veut accueillir votre repentir. Mais ceux qui suivent les passions veulent que vous incliniez grandement (vers l’erreur comme ils le font). » [Sourate An-Nisa : 27]

 

 

 

Et ceux qui ont une maladie dans le cœur parmi les musulmans veulent que la femme soit un produit bon marché qui s’exhibe devant ces gens de désirs lascifs et d’inclinations diaboliques. Ils veulent qu'elle serve comme un produit accessible devant leurs yeux pour qu'ils puissent trouver un divertissement dans son apparition ou qu’ils puissent lui faire faire quelque chose de beaucoup plus mauvais que cela.

 

 

 

C'est pourquoi ils font de grands efforts pour essayer de faire sortir la femme de sa maison pour qu'elle puisse participer avec les hommes dans leurs emplois - travailler côte à côte avec eux. Ou qu’elle puisse servir et soigner les hommes comme infirmière à l'hôpital, hôtesse de l'air ou qu’elle soit enseignante ou professeur dans les écoles mixtes, ou qu'elle soit actrice au théâtre, chanteuse, journaliste dans toute forme de médias –afin qu’elle exhibe son visage et séduise les hommes par sa voix et son apparition.

 

 

 

Et les magazines immoraux ont pris les images de jeunes filles provocantes et nues comme moyen de promotion et de marketing de leurs magazines. Et certains hommes d'affaires et sociétés ont pris ces images comme moyen de promotion de leur produit, si bien qu'ils placent ces images sur leur publicité et expositions.

 

 

 

Ces mauvaises actions sont censées distraire la femme de son devoir réel et véritable, qui est dans la maison. Et cela force les maris à embaucher des domestiques féminins pour élever leurs enfants et s'occuper des affaires de leurs ménages, ce qui aboutit à un grand mal.

 

 

 

Cependant, nous n’interdisons pas à la femme de travailler à l'extérieur de sa maison, tant qu'elle se soumet aux directives suivantes :

 

 

 

1. Elle doit avoir besoin de faire ce travail ou que la communauté dans laquelle elle vit exige qu'elle fasse ce travail, si bien qu’on ne peut trouvé d'homme qui puisse faire ce travail.

 

 

 

2. Elle doit faire cela après l'accomplissement du travail qu'elle a à la maison, qui est son travail premier.

 

 

 

3. Ce travail doit être dans un environnement de femmes seulement, comme enseigner à des femmes (seulement) ou soigner des patients féminins, ou s’occuper d’enfants. Et son travail doit être séparé des hommes.

 

 

 

4. De même, il n'y a rien qui l’empêche d'apprendre les affaires de sa religion - en fait elle est obligée de le faire. Et il n'y a rien qui l’empêche d'enseigner des aspects de sa religion, tant qu'il y a un besoin de cela et son enseignement est limité à un environnement de  femmes (seulement). Et il n'y a aucun mal à ce qu’elle assiste à des cours dans une mosquée ou autre , tant que cela est isolé des hommes. On a vu cela des femmes au début de l'islam (c'est-à-dire les Sahabiyat), qui travaillaient, étudiaient et se rendaient aux mosquées.

 

 

 

 

 

Article tiré du site al-manhaj.com

 

Source : Son livre Tanbihat 'ala Ahkam takhtassu bil-Mu'minat (p. 6-11)

 

Traduit en français par les salafis de l’Est

Partager cet article
Repost0
12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 13:35

 

Abou Hourayra سيرة أبي هريرة 

 

L'origine de son surnom


Abou Hourayra (رضي الله عنه) éprouve beaucoup d'affection pour les animaux, et plus particulièrement pour les chatons : Il en garde d'ailleurs constamment un en sa compagnie; c'est ce qui explique son surnom (qui signifie littéralement "le père des chatons"), qui lui a été donné par le Prophète (صلى الله عليه و سلم).


Sa conversion


Abou Hourayra (رضي الله عنه) se convertit à l'Islam en l'année de Khaybar (7 H) alors qu'il appartenait au chef de la tribu des Daws; At-Toufayl. Cette tribu vivait dans la région de Tihamah qui s'étendait le long de la Mer Rouge, au sud de l'Arabie Saoudite.

Quand At-Tufayl retourna à son village après sa rencontre avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et sa conversion à l'Islam, au tout début de la mission,

Abou Hourayra (رضي الله عنه) fut l'un des premiers à répondre à son appel, contrairement aux autres membres de la tribu qui s'entêtèrent longtemps dans leurs anciennes croyances.

Souvent, il louait Allah pour sa bonne fortune et disait : "Louange à Allah qui a guidé Abou Hourayra à l'Islam, gloire à Allah qui a enseigné à Abou Hourayra le Coran. Louange à Allah qui a accordé à Abou Hourayra la compagnie de Mouhammad, qu'Allah le bénisse et lui accorde la paix".


Sa première rencontre avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم)


Abou Hourayra (رضي الله عنه) accompagnait At-Tufayl lorsque ce dernier se rendit de nouveau à la Mecque. Il y eut le privilège et l'honneur de rencontrer le noble Prophète (صلى الله عليه و سلم) qui lui demanda :
- "Quel est ton nom ?
- Abdu Chams- serviteur du soleil, répondit-il.
- Remplace-le par Abdur-Rahman - serviteur du Tout Miséricordieux, dit le Prophète.
- Ca sera donc Abdur-Rahman, ô Messager d'Allah, acquiesça-t-il."

Il continua néanmoins à être connu sous le nom d'Abou Hourayra (رضي الله عنه), car comme le Prophète (صلى الله عليه و سلم) il affectionnait les chats et depuis l'enfance, il a toujours eu un chat pour jouer. Abou Hourayra demeura à Tihamah pendant plusieurs années avant de partir pour Médine en l'an 7 de l'Hégire avec les autres membres de sa tribu.


L'invocation du Prophète (صلى الله عليه و سلم) en sa faveur concernant la science


Zayd Ibn Thabit (رضي الله عنه), le notable compagnon du Prophète (صلى الله عليه و سلم) rapportait : "Nous étions Abou Hourayra, un ami et moi-même en train de prier Allah  Tout Puissant et d'effectuer le dhikr dans le Masjid, lorsque le Messager d'Allah  (صلى الله عليه و سلم) apparut. Il se joignit à nous.


Nous nous tûmes et il dit : "Poursuivez ce que vous étiez en train de faire". Alors mon ami et moi fîmes une invocation à Allah et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) de dire amin à nos duas. Ce fut ensuite au tour d'Abou Hourayra (رضي الله عنه). Il fit la supplication suivante : "Ô Seigneur, je Te demande ce que mes deux compagnons t'ont demandé et je Te demande le savoir qui ne sera pas oublié".

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit amin. Ensuite, nous répétâmes : "Et nous demandons à Allah le savoir qui ne sera pas oublié".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) répondit : "Le jeune Dawsi a demandé cela avant vous".


La conversion de sa mère et son comportement avec elle


Un jour, alors qu'il l'invitait à avoir foi en Allah seul et à suivre Son Prophète, elle dit des choses sur le Prophète (صلى الله عليه و سلم) qui attristèrent grandement Abou Hourayra (رضي الله عنه). Les yeux pleins de larmes, il se rendit chez le saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) qui lui demanda :
" Qu'est-ce qui te fait pleurer, Ô Abou Hourayra ?
- Je n'ai pas cessé d'appeler ma mère à l'Islam mais elle me repousse toujours. Aujourd'hui, je l'ai une fois de plus invitée à l'Islam et je l'ai entendue dire des mots que je n'aime pas. S'il te plait, implore Allah le Tout-Puissant d'incliner le cœur de la mère d'Abou Hourayra à l'Islam".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit alors :

"Ô Allah ! Guide la mère de Abou Hourayra".

Abou Hourayra (رضي الله عنه) racontait : "Je suis rentré chez moi et j'ai trouvé la porte fermée. J'ai entendu l'eau éclabousser. Lorsque j'ai essayé d'entrer, ma mère me dit de rester où j'étais.


Une fois habillée, elle me laissa entrer dans la pièce et là elle dit : "Je témoigne qu'il n'y a d'autre dieu qu'Allah et je témoigne que Muhammad est son Serviteur et Son Messager".
Je suis retourné chez le Prophète (صلى الله عليه و سلم), pleurant de joie alors que l'heure précédente je pleurais de tristesse. " J'ai de bonnes nouvelles, Ô messager d'Allah. Allah a répondu à ta prière et a guidé la mère d'Abou Hourayra à l'Islam".

Puis il ajouta : "Ô Messager d' Allah ! Demande à Allah de faire en sorte que moi-même et ma mère, nous soyons aimés des croyants et des croyantes". Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) s'adresse alors à Allah en ces termes :

"Ô Allah ! Fais que cet humble serviteur que tu as là ainsi que sa mère soient aimés par chaque croyant et croyante".


Toute sa vie durant Abou Hourayra (رضي الله عنه) se comporta avec gentillesse et courtoisie envers sa mère. Chaque fois qu'il sortait, il s'arrêtait au seuil de sa chambre pour lui dire : "la paix soit sur toi mère ainsi que la clémence et la bénédiction divine".
Elle répondait par : "et sur toi soit la paix, mon fils, ainsi que la clémence et la bénédiction divine".
Souvent, il ajoutait : " Qu'
Allah soit miséricordieux envers toi tout comme tu m'as soigné lorsque j'étais enfant".
Elle répondait : " Qu'
Allah soit miséricordieux envers toi comme tu m'as délivrée de l'erreur alors que j'étais vieille. " Abou Hourayra encourageait toujours les comportements doux et bons envers les parents.

Un jour, il vit deux hommes, l'un plus vieux que l'autre marchant ensemble. Il demanda au plus jeune : " Qui est cet homme pour toi ? "
- "Mon père", répondit-il.
- "Ne l'appelle pas par son nom. Ne marche pas devant lui et ne t'assois pas avant lui", conseilla Abou Hourayra.


Les ahâdîths qu'il rapporte du Prophète (صلى الله عليه و سلم)


Pendant les quatre années qu'il passa en compagnie du saint Prophète (صلى الله عليه و سلم), Abou Hourayra réussit, grâce à sa formidable mémoire, à mémoriser les joyaux de sagesse émanant de la bouche du Prophète (صلى الله عليه و سلم). Conscient de son don, il décida de l'employer au service de l'Islam.


Cette faculté, Abou Hourayra (رضي الله عنه) va l'utiliser au service de la propagation des enseignements prophétiques. Ainsi, comme il n'exerce pas d'activité professionnelle –il le dit lui-même, il n'a ni terre à cultiver (contrairement à ses frères Ansâr),

ni commerce à entretenir (contrairement à ses frères Mouhâjirin) -, il profite de sa disponibilité pour rester constamment en compagnie du Prophète (صلى الله عليه و سلم), à écouter et, surtout, à retenir ses moindres propos.

Il avait du temps libre car contrairement aux autres Muhajirin (Emigrés), il ne s'affairait pas sur les marchés et contrairement aux Ansar, il n'avait pas de terre à cultiver. Il préférait de fait accompagner le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dans ses voyages et expéditions. Impressionnés par sa mémorisation des hadiths, certains compagnons l'interrogeaient souvent sur la période et le contexte d'un hadith.

Avec les compagnons tels que Abdullah fils d OMAR , Anas fils de Malik, la Mère des Croyants Aisha, Jabir Ibn Abdullah et Abou Sa'îd Al-Khudri, il fait partie des principaux transmetteurs de Hadîth. Ils ont transmis plus de mille paroles du Prophète (صلى الله عليه و سلم).

Il est rapporté que lui-même, son épouse et sa fille ont pour habitude de se relayer toute la nuit - chacun occupant un tiers de celle-ci - pour prier et accomplir des actes de dévotion. Ainsi, il ne se passe pas un instant sans n'il y ait quelqu'un qui ne fasse la salât, le dhikr ou la récitation du Coran chaque nuit dans la maison de Abou Hourayra (رضي الله عنه).


Les souffrances qu'il subit pour la cause d'Allah


Il disait : " Lorsque je souffrais sévèrement de la faim, j'allais trouver un compagnon du Prophète (صلى الله عليه و سلم) à propos d'un verset du Coran.

Je restais en sa compagnie pour l'étudier et pour qu'il m'emmène chez lui et me donne à manger. Un jour, j'avais tellement faim que j'ai mis une pierre sur mon estomac. Je me suis ensuite assis en attendant le passage des compagnons.
Abou Bakr (رضي الله عنه) approcha : je l'interrogeais sur un verset du Coran afin qu'il m'invite, mais il ne l'a pas fait. Ensuite, OMAR  Ibn Al-Khattab (رضي الله عنه) passa. De même, je l'interrogeais sur un verset. Lui non plus ne m'invita pas. Enfin, le Messager d'
Allah (paix et bénédiction d' Allah soient sur lui) passa et se rendit compte que j'avais faim.
Il dit : " Abou Hourayra ! ".
"A ton service, répliquais-je en le suivant jusque chez lui".

Il trouva un bol de lait et interrogea sa famille sur sa provenance. "Quelqu'un te l'a Envoyé", répondit-on.
"Ô Abou Hourayra, va trouver les Ahl as-Suffah et invite-les", proposa alors le Prophète. "
Abou Hourayra les invita et tous burent du lait.

Vint, bien sûr, un temps où les musulmans furent comblés d'une grande richesse et du confort matériel. Abou Hourayra (qu' Allah l'agrée) put également jouir de sa part de richesse. Il se maria, eut un enfant et un foyer confortable. Toutefois, cette fortune ne changea rien à sa personnalité.

Il n'oublia, en effet, pas pour autant les jours de dénuement.
Il disait : " J'ai grandi en orphelin, j'ai émigré en tant que pauvre et indigent. J'ai nourri mon estomac de la nourriture pourvue par Busrah Bint Ghazwan. J'ai servi les gens lorsqu'ils revenaient de voyage et conduit leurs chameaux lorsqu'ils se mettaient en route. Ensuite,
 Allah fit que j'épouse Busrah.

Gloire à  Allah qui a renforcé la religion d'Abou Hourayra et a fait de lui un imam". [Cette citation est une référence à l'époque où il devint gouverneur de Médine pendant le règne de Marwân Ibn Al Hakam.]


Ses actes de dévotion


Abou Hourayra (qu' Allah l'agrée) passait une grande partie de son temps en exercices spirituels et d'actes de dévotion pour  Allah.

Lui, son épouse et sa fille avaient l'habitude d'effectuer Qiyâm Al-Layl (c'est-à-dire passer la nuit en prières et divers actes d'adoration). Il veillait pendant un tiers de la nuit, son épouse un tiers et sa fille un autre tiers. Ainsi, pas une heure de la nuit ne s'écoulait dans la maison d'Abou Hourayra sans dévotion, dhikr ou prière.


Après la mort du Prophète (paix et bénédiction d' Allah soient sur lui), il est soucieux de la transmission des ahadith


Abou Hourayra (qu' Allah l'agrée) se souciait d'enseigner et de transmettre les hadiths en particulier et ses connaissances de l'Islam en général. On raconte qu'un jour alors qu'il passait par le sud de Médine, il y vit les gens captivés, comme à l'accoutumée, par le commerce.
" Que vous êtes faibles, o gens de Médine ! S'exclama-t-il.
- Quelle faiblesse vois-tu en nous, Abou Hourayra ? Demandèrent-ils.
- L'héritage du Messager d'
 Allah (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) est distribué et vous restez ici ! N'irez-vous donc pas chercher votre part ?
- Ou donc, Ô Abou Hourayra ?
- Dans la mosquée."
Ils s'y empressèrent. Abou Hourayra (qu'Allah l'agrée) attendit qu'ils reviennent. A leur retour, ils dirent : "Ô Abou Hourayra, nous sommes allés à la mosquée et rien n'y était distribué".
" Vous n'avez donc vu personne à la mosquée ? Demanda-t-il.
- Si, des gens y faisaient la salat, certains lisaient le Coran et d'autres discutaient de ce qui était halal (licite) et haram (illicite).
- Malheur à vous, répondit Abou Hourayra, c'est justement là l'héritage de Mouhammad, puisse Allah lui accorder paix et bénédictions".


Son époque en temps que gouverneur


Durant son califat, OMAR(que Dieu l'agrée) le désigna gouverneur de Bahrayn. OMAR  (qu'Allah l'agrée) était très pointilleux dans ses choix de gouverneurs. Il veillait à ce que ses gouverneurs vivent simplement et ne s'enrichissent pas démesurément quand bien même en toute légalité.

Or, à Bahrayn, Abou Hourayra accumula rapidement des richesses. OMAR l'apprit et convoqua Abou Hourayra à Médine. S'imaginant qu'il avait acquis sa richesse illicitement, OMAR l'interrogea sur l'origine de sa fortune. Abou Hourayra expliqua qu'elle provenait de l'élevage de chevaux et de cadeaux reçus.

"Cède ce que tu as accumulé au trésor des musulmans, ordonna OMAR.
Abou Hourayra s'exécuta. Il leva les mains au ciel et pria : "Ô Seigneur, pardonne au Commandant des Croyants".
 OMAR   lui demanda ensuite de reprendre sa fonction de gouverneur, mais Abou Hourayra déclina son offre.
  OMAR l'interrogea sur la raison de son refus, il répondit : "Afin que mon honneur ne soit pas entaché, ma richesse spoliée et mon dos battu". Il ajouta : "Je crains de juger sans savoir et de parler sans sagesse".


Sa mort


Il (رضي الله عنه) décèda à l'âge de 78 ans, en l'an 57 de l'Hégire, à Médine, et fut enterré à Al-Baqî'.
Partager cet article
Repost0
6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 11:59

coeur.jpg

Ibn Al Qayyim a dit :

 
"Le coeur tombe malade comme le corps ; sa guérison réside dans le repentir et dans sa préservation (des mauvaises intentions).
Il se rouille comme se rouille le miroir mais il retrouve sa clarté avec le dhikr.
Il se dénude comme se dénude le corps et sa parure est la crainte.
Il éprouve de la faim et de la soif comme le corps. Sa nourriture et sa boisson sont la connaissance, l'amour (de Dieu),
la confiance en Lui, le repentir et la servitude."


(extrait du livre "exhortations")


http://apprentissage-islam.realbb.net/forum.htm

 


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : la-ilaha-illallah
  • : Al-Awzâ’î a dit : « Patiente sur la Sunna, arrête-toi là où les gens se sont arrêtés, dis ce qu’ils ont dit, abstiens-toi de ce dont ils se sont abstenus, et suis la voie de tes pieux prédécesseurs, car ce qui leur a suffit te suffira. » [Al-Lâlakâ’î dans Sharh Usûl Al-Ictiqâd (315)] (( Si vous remarquez des erreurs, veuillez m'en avertir barakallahou fikom ))
  • Contact

Heure

Rechercher

Calendrier

Texte Libre