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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 12:58

bismillah

 

Al-Fudhayl ibn ‘Iyâdh disait : « Pauvre de toi ! Tu fais le mal et pense être noble ! Tu es bête et tu penses être intelligent ! Ta vie est courte et tes espoirs sont grands ! » (As-Siyar, 8/440)


« O Miskin ! Tu es mauvais et tu penses être quelqu’un qui fait le bien. Tu es un ignorant et tu crois être un savant. Tu es avare et tu crois être généreux. O stupide ! Tu vois que tu es intelligent. Ton temps est court, mais ton espoir est grand. » Je [Adh-Dhahabi] dis : Oui, par Allah, il dit vrai. Et tu es un oppresseur et tu crois que tu es celui qui est oppressé. Tu manges ce qui est illicite et tu penses être prudent et craintif (à cet égard). Tu es un pêcheur et tu penses que tu es juste et droit. Tu recherches la science (de la religion) pour ce monde, mais tu crois la recherche pour Allah. » (Siyar 8/440).


Abû Ad-Dardâ dit : « Ô gens de Damas ! Venez écouter le conseil d’un frère ! Qu’ai-je à vous voir construire des maisons que vous n’habitez pas, amasser des biens que vous n‘utilisez pas, poursuivre des rêves que vous n’atteindrez pas ? Ceux d’avant vous ont bâti de grandes constructions, eu de grands rêves, amassé beaucoup de biens, mais leurs rêves les ont trompés, leurs biens sont devenus poussière et leurs demeures des tombes. » (Qasr Al-Amal, Ibn Abî Ad-Dunyâ / 160)

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 12:38

dikhr-copie-2.jpg 

LE REMEDE CONTRE LA FATIGUE CAUSEE PAR CERTAINS TRAVAUX DIFFICILES

La preuve réside dans le Hadith suivant : 


Ali Rapporte que sa femme Fatima s'est plainte de la fatigue causée par le travail du grain (dans une version du Hadith il est mentionnée que cette tache ménagère lui avait fait des marques au niveau des mains et les avait abimée et que cela avait provoqué chez elle des douleurs au niveau du cou ou du haut de la poitrine) et elle entendit qu'on avait donné au prophète un servant, c'est pourquoi elle alla le voir pour qu'il lui en accorde un (afin de l'aider dans ses travaux), mais il ne répondit pas à sa demande.

Elle se rendit donc chez Aicha qui rapporta cela au prophète qui vint nous voir alors que nous étions couchés.

Nous nous apprêtions à nous lever mais il nous dit :

" Restez où vous êtes, Vous indiquerais-je ce qui est meilleur que ce que vous m'avez demandé ?

Lorsque vous aller vous coucher,
dites Allahou Akbar 34 fois,
Al Hamdulilah 33 fois 
et Soubhanallah 33 fois.

Cela est meilleur que ce que vous m'avez demandé."


Parmi les Fawaîd de ce Hadith :


Le Hadith est authentique il est notamment rapporté par Bukhari et Muslim.

 

Il est recommandé de dire avant de dormir Allahou Akbar 34 fois, Al Hamdulilah 33 Fois et enfin Soubhannallah 33 fois.

 

Les savants ont notamment déduit de ce Hadith que réciter régulièrement ce Dhikr avant de dormir à des effet considérables sur le cœur (Quiétude...) mais également sur le corps, ce dhikr contient donc de nombreuses vertus.

 

Certains savants comme Sheikh Al Islam Ibn Taymiya affirment que réciter régulièrement ce Dhikr avant de dormir permet à la femme de ne pas ressentir la fatigue causer par les taches ménagères quotidiennes du jour.

 

Moulla Ali Qâri est du même avis puisqu'il a mentionné que ce Hadith démontre que réciter ce Dhikr avant de dormir permet d'enlever la fatigue et les douleurs causer par le travail.

 

Ibn Hajar à quant à lui déclaré que même si la personne peut ressentir une (petite) fatigue cela ne la nuira pas et que réciter de manière régulière ce Dhikr avant de dormir lui permettra de supporter les nombreuses taches ménagères et de supporter leur difficulté. Selon lui ce Hadith prouve également que la force (et la capacité de résistance physique) qu'on acquiert après avoir lu ce tasbih est meilleure que ce qu'un serviteur acquerrait s'il faisait nos travaux.

 

Concernant ce Hadith Sheikh Ibn Baz a quant à lui déclaré, ceci prouve que nous devons nous aider du rappel d'Allah dans tout chose.

 

Le Muhadith de médine le Sheikh Abdelmouhssine Al Abbad , explique que les avantages et mérites que contient ce rappel dans l'au-Delà sont bien meilleurs que le service rendu par un serviteur dans ce bas monde et que prononcer de manière régulière ce Dhikr avant de dormir apporte force et vitalité au corps, ce qui permet de se passer de l'aide d'un servant.

 

Donc ces invocations permettent à la femme prononçant de manière régulière ses invocations de lutter contre la fatigue causés par les taches ménagères quotidienne.

 

Bien que le discours était plus orienté vers la femme, il convient de noter que ce que nous avons mentionné comme vertus et mérites de ce Dhikr concerne également l'homme, c'est à dire que cela va l'aider à supporter et combattre la fatigue que peut provoquer le travail difficile ou la recherche de la science.

 

La preuve démontrant que cela concerne aussi les hommes réside notamment dans une des versions de ce Hadith dans laquelle 'Ali déclare :

"Depuis que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) nous a enseigné (cette invocation), nous ne l'avons jamais délaissée. Même à la campagne de Siffîne, je l'ai lu quand j'ai eu le temps dans la dernière partie de la nuit."

 

Le Sheikh Abdurazaq Ibn Abdel Mouhssine Al Abbad mentionne :

"Et les savants se sont appuyés sur ce Hadith pour affirmer que parmi les nombreux mérites et vertus du rappel d'Allah il y a le fait qu'Allah octroie au corps de celui qui fait souvent son rappel force, santé et vitalité. Et Ibn l-Qayim a dit à ce sujet : " Allah octroie à celui qui fait régulièrement son rappel une force lui permettant de réaliser certains travaux qu'il n'aurait pas pu réaliser sans. Et j'ai vue chez Sheikh Al Islam Ibn Taymiya (grâce au rappel d'Allah) une force et capacité physique surprenante dans sa marche, lorsqu'il parlait et lorsqu'il écrivait ".

 

références : Sharh sunane d'At-tirmidhi k7 375 a partir de 55 min 17 sec environs et Sharh Sunane Abi Dawud à partir de K7362 16 min 02 environs du Sheikh Abdul Mouhssine Al Abbad, Fiqhou l-Adi'yat wal Adhakar Vol 3 d'Abdurazaq fils du Sheikh Al Abbad, Fiqh ad-da'wat fi Sahih Bukhari du Sheikh Sa'd Ibn Wahf Al Qahtani, Al-Wabil As-swayib d'ibn l-Qayim.

 

tirée du forum: http://www.fourqane.fr/forum/viewtopic.php?t=8705&highlight=travaux

posté par: Abou-Houdeyfa

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 08:56

 

 

 

Qui est Yussuf Al-Qardawi ?



Cela fait longtemps qu’on nous le demandait, c’est fait ! Al-Hamdulillah, nous publions aujourd’hui le travail de notre frère Abu Bilal qui a compilé des paroles des savants de l’islam sur le Dr. Yussuf Al-Qardawi. Si, en arabe, les ouvrages sont nombreux : Al-I’lâm bi naqdi kitab al-halal wal-haram de shaikh Al-Fawzan, Al-Qardawi fil-mizân de Sulayman ibn Sâlah Al-Kharrâchi, Ghayatul-Marâm de shaikh Al-Albani... et les cassettes innombrables, il n’y avait encore rien de conséquent en français. C’est chose faite avec cette risala qui permet de mieux comprendre qui est le Dr. Al-Qardawi et la voie vers laquelle il appelle. 

Nous rappelons que le but n’est pas de « casser » le Dr. Al-Qardawi, mais uniquement de rapporter ce qu’il dit et de le peser sur la balance du Qur’an et de la Sunna avec la compréhension des pieux prédécesseurs. 

 
Toutes les références sont données, nous n’inventons rien, nous n’en rajoutons pas, ce ne sont que des réponses de savants. 

Lisez bien cette risala et faites-la lire, sans animosité, à ceux qui soutiennent le Dr. Al-Qardawi et pensent que c’est un grand savant de l’islam.

 En pièce jointe au format pdf ou word

 

salaf.com

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 08:00

doute

 

Abdur-Rahmân ibn Abî Layla a dit :

 

« J’ai connu cent vingt Compagnons du Messager d’Allah, sallAllahu alayhi wa sallam, et lorsqu’on les interrogeait sur un sujet, ils se renvoyaient les uns vers les autres, jusqu’à ce que la personne revienne au premier Compagnon. »

 

[extraits de Îqâdh ul-Himam de cheikh Abdul-'Azîz As-Salmân - rahimahullah]


http://citationssalafssalih.com

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 08:30

médine

Dernier jour et agonie du meilleur des hommes

-sal Allahou ‘alayhi wa salam-

 

Cheikh Al-Mubarakfawri

Le dernier jour

Selon Anas Ibn Malik, les musulmans, alors qu'ils accomplissaient la prière du Fajr   du lundi, prière dirigée par Abu Bakr, furent surpris de voir le Messager d'Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- lever le voile séparant la mosquée de la chambre d’Aisha pour leur jeter un regard, à un moment où ils étaient en rangs. Ce faisant, il sourit et rit. Alors, Abou Bakr se ravisa et voulut regagner les rangs pensant que le  Messager d'Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- allait prendre part à la prière. Les Musulmans, à en croire Anas, furent remplis de joie. Toutefois, par un signe de main, le Messager d'Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- leur donna l'ordre de terminer leu prière et ensuite, restant dans la chambre, lâcha le voile de  séparation.

Après cette prière, le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- ne vécut pas jusqu'à une autre. Peu après le milieu de la matinée il appela sa fille Fatima et lui souffla quelque chose à l'oreille. Alors, en pleurant, celle-ci s'en alla. Il l'appela une deuxième fois et lui souffla autre chose. Cette fois, celle-ci éclata de rire. A ce sujet Aicha dit : « Après cela nous avons interrogé Fatima, cherchant à être informés et celle-ci dit : « Le prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- m'a dit qu'il allait mourir et j'ai pleuré. Ensuite il m'a informée que de toute sa famille, je serai la première à le rejoindre et j'ai éclaté de rire » ». Le prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- annonça à Fatima qu'elle était la maîtresse des femmes des mondes.

Constatant le chagrin intense qui envahissait le Messager d'Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- celle-ci dit : « Je plains mon père ». Toutefois le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- dit : « Ton père n'aura plus de chagrin à partir de ce jour ». Il appela Al-Husayn et Al-Housayn leur donna un baiser et recommanda le bien à leur égard, puis fit venir ses épouses auxquelles il consacra des exhortations et des rappels. Sa douleur s'intensifiait mêlée de l'effet du poisson qu'il avait consommé à Khaybar. A cet égard il disait : « Aisha, je ne cesse de sentir l'effet du mets que j'avais consommé à Khaybar. Je sens à présent mon artère aorte se rompre à cause de ce poison ».

Il s'était couvert le visage à l'aide d'un morceau à lui qu'il enlevait toutes les fois qu'il s'en était gêné, disant : « Il en est ainsi ». Ses dernières paroles et ses dernières recommandations aux gens furent : « Qu'Allah maudisse les juifs et les chrétiens qui ont adopté comme mosquées les tombes de leurs prophètes - (avertissant contre les pratiques ce ceux-ci) Ne confinez pas ma religion : " La prière, la prière et la bienfaisance ». Cela, il le répéta plusieurs fois.

 

L'Agonie

L'Agonie commença. Aisha l'appuya sur elle tout en disant : « Il est des faveurs qu'Allah m'a accordée le fait que le Messager -sal Allahou 'alayhi wa salam- meure chez moi appuyé contre ma poitrine et qu'au moment de sa mort s'unissent ma salive et la sienne "

A ce moment précis, entra Abdour-Rahman ibn Abi Bakr tenant dans sa main un siwak, alors qu'Aisha tenait le Prophète appuyé contre elle. A cet égard elle dit : " Je vis le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- regarder Abdour-Rahman et sus qu'il voulait le siwak. Alors je lui dis : " Je te donne " ? Il opina de la tête. Ensuite je le lui donnai et il le tint fortement; après, je lui dis : "Veux-tu que je te le ramollisse"? Il opina de la tête. Alors je ramollis le siwak, après quoi, il le réclama. Un certain rapport précise que le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- s'est bel et bien curé les dents. Alors que devant lui se trouvait une cafetière contenant de l’eau, il se mit à y introduire ses mains pour ensuite les passer sur son visage en disant : « Il n'a de divinité qu’Allah. Certes la mort comporte un état comateux ».

Dès qu'il eut fini de se curer des dents, il leva sa main ou son doigt et du même coup son regard était tourné vers le plafond. Ses lèvres bougèrent ; Alors Aicha lui prêta l'oreille et l'entendit dire : « Avec ceux à qui Tu as accordé Tes faveurs parmi les Prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux. Seigneur ! Pardonne-moi ! Sois Clément avec moi! Fais-moi rejoindre l'éternel! Seigneur l'éternel ». Il répéta trois fois les dernières paroles puis sa main s'inclina et il rejoignit l'éternel. Certes nous appartenons à Allah et c'est à lui que nous retournerons.

Cet événement eut lieu un peu après le milieu de la matinée du lundi 12 du mois de Rajab Al-Awwal de l'an 11 de l'Hégire, alors que le Messager d'Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- avait 63 ans et 4 mois.

 

Titre :                          Le Nectar Cacheté

Auteur :                       Cheikh Al-Moubarakfawri

Editions :                     Daroussalam

Retranscription :         Oum Yassine

http://www.rappel01.fr/article-dernier-jour-et-agonie-du-meilleur-des-hommes-70461117.html

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 20:28

بسم الله الرحمن الرحيم

 

Fatwa de la Commission Permanente

des Recherches Académiques

et des Avis religieux d’Arabie Saoudite

 

L’INTERDICTION ABSOLUE

DE SE RENDRE CHEZ LES SORCIERS

MÊME SOUS PRÉTEXTE

DE SE DÉFAIRE D’UN SORT

 

      Louange à Allah uniquement, Prière et Salut sur notre Prophète Mohammed, ainsi que ses proches et ses compagnons.


      De nombreuses questions et demandes d’éclaircissement sont parvenues à la Commission Permanente des Recherches Académiques et des Avis Religieux au sujet de l’avis juridique concernant la sorcellerie et le fait de se rendre chez les sorciers.


 

      Nous répondons donc : Allah a interdit d’apprendre la sorcellerie, de l’enseigner et de la pratiquer, d’après la convergence des preuves dans le Coran et la Sunna de l’interdiction de la sorcellerie et de l’incroyance du sorcier. Allah le Très Haut dit à propos des Juifs :


 

{Et ils suivirent ce que les démons racontent contre le règne de Suleyman. Alors que Suleyman n’a jamais été mécréant, mais ce sont plutôt les démons qui l’ont été : ils enseignaient aux gens la sorcellerie, ainsi que ce qui est descendu aux deux anges Hârût et Mârût, à Babylone. Ils n’enseignaient rien à personne, sans leur dire au préalable : « Nous ne sommes qu’une tentation, ne soit donc pas mécréant. » Ils apprennent auprès d’eux ce qui sème la désunion entre l’homme et son épouse. Or, ils ne sont capables de nuire à personne sans la permission d’Allah. Ils apprennent ce qui leur nuit et ne leur est pas profitable. Et ils savent très bien que celui qui cherche à acquérir ce pouvoir n’aura aucune part de bien dans l’au-delà. Quelle détestable marchandise pour laquelle ils ont vendu leurs âmes ! Si seulement ils savaient !} [Sourate « La Vache », verset 102]


 

 Ainsi, Allah – qu’Il soit glorifié – a informé du mensonge des démons dans ce qu’ils racontèrent contre le règne de Suleyman – Prière sur lui – et Il l’a innocenté de la sorcellerie dont ils l’accusaient, en niant son incroyance ; ce qui prouve que la sorcellerie est une incroyance. Allah a confirmé l’incroyance des démons et Il a cité une de ses formes : l’enseignement de la sorcellerie. Parmi les preuves qui confirment l’incroyance de celui qui apprend la sorcellerie : la parole d’Allah au sujet des deux anges qui enseignaient la sorcellerie, afin de tenter ceux qui venaient l’apprendre : « Nous ne sommes qu’une tentation, ne sois donc pas mécréant. » c’est-à-dire : ne sois pas mécréant en apprenant la sorcellerie.


 

  Ensuite, Allah a informé qu’apprendre la sorcellerie est une nuisance et non un profit, Il a dit : {Ils apprennent ce qui leur nuit et ne leur est pas profitable.} Or, il est illicite d’apprendre ce qui ne profite en rien et est nuisible, dans tous les cas. Ensuite, Allah dit : {Et ils savent très bien que celui qui cherche à acquérir ce pouvoir n’aura aucune part de bien dans l’au-delà.} c.-à-d. : les Juifs savent très bien, d’après le pacte qui leur a été ordonné de respecter, que le sorcier n’aura aucune part dans l’au-delà. Ibn Abbas a interprété ce verset ainsi : « Il n’aura aucune part de bien. » El Hassan l’a interprété ainsi : « Il n’a aucune religion. »


 

  Le verset prouve donc que la sorcellerie est illicite, que le sorcier est un mécréant et que les sorciers nuisent aux gens. Allah dit : {Le sorcier ne réussira pas, où qu’il soit} [Sourate « TâHâ », verset 69] Dans ce verset, il y a la négation absolue de toute réussite pour le sorcier, quelque soit le lieu où il se trouve, ce qui est une preuve de son incroyance.


 

  Quant aux preuves tirées de la Sunna : le hadith rapporté par Bukhari et Muslim, d’après Abû Hurayra – qu’Allah l’agrée – dans lequel le Prophète (Prière et salut sur lui) dit :


 

« Écartez-vous des sept grands péchés qui mènent à la perdition ! » Ils demandèrent : « Ô Messager d’Allah ! Quels sont-ils ? » «  - L’association à Allah, la sorcellerie, tuer illégitimement une vie qu’Allah a rendue sacrée, consommer l’intérêt, consommer les biens de l’orphelin, fuir la bataille lorsque les deux armées se font face, accuser de fornication les croyantes chastes et insouciantes. »


 

Ceci prouve que la sorcellerie est un énorme crime, car elle a été citée conjointement au polythéisme et considérée comme l’un des sept grands péchés qui mènent à la perdition ici-bas, de par ce qu’ils entraînent comme conséquences néfastes physiques et spirituelles, et à la perdition dans l’au-delà, du fait qu’ils sont la cause d’un châtiment douloureux pour celui qui les commet.


 

  Également dans la Sunna : le hadith d’Abû Hurayra – qu'Allah l'agrée – qui rapporte que le Prophète (Paix et salut sur lui) a dit :


« Celui qui se rend chez un devin ou un voyant et croit en sa prédiction, a mécru en ce qui a été révélé à Mohammed (Paix et salut sur lui). »


Rapporté par Ahmed, Abû Dâwûd, Tirmidhi, Nassâï, Ibn Mâjah et El Hâkim, qui a dit : « Hadith authentique selon les conditions de Bukhari et Muslim. »


 

  El Bazzâr et Abû Ya’lâ rapportent avec une bonne chaîne de transmission, d’après Ibn Mas’ûd – qu'Allah l'agrée – que le Prophète (Paix et salut sur lui) a dit :


« Celui qui se rend chez un devin, un sorcier ou un voyant, puis l’interroge et croit en sa prédiction, a mécru en ce qui a été révélé à Mohammed (Paix et salut sur lui). »


 

Parmi les autres preuves, le hadith e ’Imrâne ibn Huçayn – qu'Allah l'agrée – qui rapporte que le Prophète (Paix et salut sur lui) a dit :


« N’est pas des nôtres, celui qui répand des superstitions et celui qui y croit, celui qui pratique la voyance et celui pour qui elle est pratiquée, celui qui pratique la sorcellerie et celui pour qui elle est pratiquée ; celui qui se rend chez un voyant, puis l’interroge et croit en sa prédiction, a mécru en ce qui a été révélé à Mohammed (Paix et salut sur lui). » Rapporté par El Bazzâr avec une bonne chaîne de transmission.


Il y a d’autres hadiths sur l’interdiction de se rendre chez les devins et les voyants, le statut juridique de ceux qui se rendent chez eux et croient en leurs prédictions, ainsi que le fait que la sorcellerie en fait partie.


 

  Tous ces textes explicites tirés du Coran et de la Sunna prouvent l’incroyance du sorcier, ce qui implique que l’on doit l’obliger à se repentir, mais s’il refuse, on le tue. Certains savants sont d’avis qu’il faut le tuer, sans même l’obliger à se repentir. El Tirmidhi rapporte d’après Jundub – qu'Allah l'agrée – que le Prophète (Paix et salut sur lui) a dit :


« Le châtiment du sorcier est d’être décapité d’un coup de sabre. »


 

Il a également été rapporté d’un groupe de compagnons du Prophète (Paix et salut sur lui) qu’ils ont tué des sorciers ou ordonné de le faire. Il n’y avait aucune divergence entre eux à ce sujet ; en effet, il est rapporté sous le califat de ’Omar ibn el Khattâb – qu'Allah l'agrée – l’exécution capitale de trois sorcières, lorsqu’il écrivit une lettre à Jaz’ ibn Mu’âwiya, l’oncle d’Al Ahnaf ibn Qays, dont le contenu était : « Exécutez tout sorcier et toute sorcière. » L’Imam Mâlik rapporte que Hafsa – qu'Allah l'agrée – l’épouse du Prophète (Paix et salut sur lui) a fait exécuter l’une de ses esclaves qui l’avait ensorcelée ; celle-ci s’étant enfuie, Hafsa ordonna qu’on la rattrape et elle fut tuée. De même, Bukhari rapporte dans son livre « Al Târîkh al Kabîr » avec une chaîne de transmission authentique, d’après Abû ’Othmân : « Il y avait auprès d’Al Walîd [le calife de l’époque] un homme qui s’amusait à faire des tours de magie, il trancha la tête d’une personne, puis la détacha complètement du corps ! Nous fûmes étonnés. Puis il lui remit sa tête. Survint alors Jundub ibn al Azadi qui l’exécuta. » Il a été rapporté que d’autres compagnons ont exécuté les sorciers : ’Othmân ibn ’Affân, Ibn ’Omar, Abû Mûssâ, Qays ibn Sa’d – qu'Allah les agrée – ainsi que sept successeurs des compagnons (tâbi’îne), parmi lesquels ’Omar ibn Abdelazzîz.


 

  Cet acte des compagnons, puis de leurs successeurs, est considéré comme un consensus de leur part sur cette question. Cheikh Chinqiti a dit : « Ces traditions, dont nous n’avons nulle connaissance qu’un des compagnons les ait contestées, appuyées de plus par le hadith du Prophète (Paix et salut sur lui) cité précédemment, constituent l’argument de ceux qui affirment qu’il doit être tué dans tous les cas. En effet, ces traditions et ce hadith sont une preuve qu’il doit être exécuté, même si sa sorcellerie ne le conduit pas jusqu’au degré d’incroyance, car le sorcier que Jundub – qu’Allah l'agrée – a tué pratiquait la prestidigitation et l’illusionnisme, à tel point que les gens eurent l’illusion qu’il avait décapité cet homme. De même, la parole de ’Omar : « Exécutez tout sorcier » est générale et confirme cet avis. » [Voir « Adwâ’ al Bayân » tome 4, page 461]


 

  D’autre part, la sorcellerie étant un mal qui affecte le corps, jusqu’à ce qu’il tombe malade ou meurt, et qui crée la désunion entre les époux, il est donc légiféré de tout faire pour y remédier et utiliser les moyens licites de guérison. En effet, Allah le Très Haut a donné un remède à chaque maladie, comme il est rapporté dans « Sahîh al Bukhârî » d’après Abû Hurayra – qu'Allah l'agrée – le Prophète (Paix et salut sur lui) a dit : « Allah n’a pas fait descendre de maladie sans faire descendre son remède. » Muslim a rapporté d’après Jâbir – qu'Allah l'agrée – que le Prophète (Paix et salut sur lui) a dit : « Toute maladie a son remède ; si le remède correspondant à la maladie est trouvé, le malade guérira grâce à Allah le Tout-Puissant. » Il y a beaucoup de hadiths à ce sujet.


 

  La sorcellerie se guérit par le Coran, les invocations légiférées et les remèdes licites, par contre utiliser la sorcellerie comme remède est illicite, d’après le caractère général des textes interdisant la sorcellerie, car c’est une œuvre du diable. De même, il est illicite de guérir la sorcellerie en sollicitant les devins, les voyants et les charlatans, et mettre en pratique ce qu’ils exigent, car ils ne sont pas croyants, ce sont des menteurs et des pervers, ils prétendent connaître l’inconnaissable et trompent les gens. Le Prophète (Paix et salut sur lui) a mis en garde contre le fait de se rendre chez eux, de les questionner et de les croire. Dans un hadith authentique, le Prophète (Paix et salut sur lui) a été questionné au sujet de la conjuration des sorts « nuchra », il répondit :


 

« C’est une œuvre du diable. »


 

Rapporté par Ahmed et Abû Dâwûd avec une chaîne de transmission authentique. Le sens de la « nuchra » est : libérer la personne ensorcelée de ce sortilège. Dans le hadith, il s’agit de la « nuchra » que pratiquaient les païens antéislamiques et qui consistait à questionner le sorcier, afin qu’il délivre la personne du sortilège par un autre sortilège équivalent. Par contre, il n’y a aucun mal à défaire le sortilège par l’exorcisme légiféré, les invocations protectrices et les remèdes licites.


Tout ce qui est rapporté des pieux prédécesseurs sur l’autorisation de la « nuchra » ne concerne que la « nuchra » légiférée, c.-à-d. celle qui est constituée de versets du Coran, d’invocations légiférées et de remèdes licites. Il n’est pas non plus exact d’autoriser la conjuration du sortilège par un autre sortilège en se basant sur la règle : « L’extrême nécessité autorise l’illicite », car parmi les conditions d’application de cette règle : il faut que cet acte illicite soit moindre que l’état d’extrême nécessité, comme l’ont établi les savants spécialistes des fondements de la jurisprudence. Or, la sorcellerie constitue de l’incroyance et du polythéisme, elle est donc plus néfaste, comme le prouve la parole du Prophète (Paix et salut sur lui) :


 

« Il n’y a pas de mal à pratiquer l’exorcisme, tant qu’il ne contient pas de polythéisme. »


 

Rapporté par Muslim. De plus, la sorcellerie peut être guérie par des moyens légiférés, il n’y a donc aucune nécessité extrême pour utiliser ce qui est de l’incroyance et du polythéisme.


  Au vu de ce qui précède, il est donc strictement illicite de se rendre chez les sorciers, dans tous les cas, même sous prétexte de se défaire d’un sortilège.


 

  La Commission, en diffusant cela, souhaite mettre en évidence la vérité sur cette question, dégageant ainsi toute responsabilité et par conseil pour la communauté.


 

  Prière et Salut d’Allah sur notre Prophète Mohammed, ses proches et ses compagnons.


 

      Abd Al Azîz ibn Abdallah ibn Mohammed ÂL CHEIKH            – Président –

      Sâlih ibn Fawzân AL FAWZÂN                                                         – Membre –

      Abdallah ibn Abd Al Rahmân AL GHUDAYÂN                           – Membre –

      Abdallah ibn Mohammed AL MUTLAQ                                         – Membre –

      Ahmed ibn Ali Sayr AL MUBÂRAKI                                               – Membre –

      Saad ibn Nâsir AL CHATHRI                                                            – Membre –

      Mohammed ibn Hassan ÂL CHEIKH                                              – Membre –

      Abdallah ibn Mohammed ibn KHUNAYN                                     – Membre –

 


 

[Source : Magazine « Al Daawa » n°2054 daté du 9 rajab 1427 / 3 août 2006]


 

Traduit par Abu Ahmed

Relu par Abu Hamza Al-Germâny  

 

  Publié par le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)

www.islamhouse.com

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 21:45
 

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La tentation et l’épreuve



Allah exalté a dit :

« Est- ce que les gens pensent qu'on les laissera dire: "Nous croyons!" sans les éprouver? Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux; (Ainsi) Allah connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent. » (sourate Al-‘Ankaboût[29], v2-3).


La dureté de cette épreuve dépend de la foi de la personne :


D’après Sa’d (qu’Allah l’agrée) : j’ai demandé au messager d’Allah : quels sont les gens les plus éprouvés?

Il a dit :

« les gens les plus éprouvés sont les prophètes puis ceux qui leur succèdent en degré. L’homme est éprouvé selon le degré de sa piété. Si sa foi est solide, son épreuve est encore plus dure, et si sa foi n’est pas solide, il sera éprouvé selon le degré de sa foi. Le croyant ne cesse d’être éprouvé jusqu’à ce qu’il marche sur terre lavé de toute faute » [rapporté par El-Tirmidhi, Ibn-Mâjah, El-Dârimi, El-Tahhâoui, IbnHibbân, El-Hâkim et Ahmed avec une chaîne de transmission authentique].


L’épreuve sert aussi à expier les péchés :


D’après Abou-Sa’id El-Khoudri et Abou-Hourayra (qu’Allah les agrée) que le prophète a dit :


« Tout ce qui arrive au musulman comme fatigue, maladie, angoisse, tristesse, et tout mal ou peine, ou même une épine qui le pique, sert qu’Allah lui expie une part de ses péchés » [rapporté par El-Boukhari et Mouslim].


L’épreuve peut aussi toucher le croyant pour l’élever en degré dans l’au-delà s’il patiente et endure :


D’après Abou-Hourayra (qu’Allah l’agrée) :


« parfois un homme a un certain statut chez Allah qu’il ne parvient pas à atteindre par le travail. Allah ne cesse alors de l’éprouver avec ce qu’il déteste jusqu’à ce qu’Il l’y fasse parvenir »
[rapporté par Ibn-Hibbân et El-Hâkim avec une chaîne de transmission authentique].


Dans ce cadre rentre la maladie, il se peut qu’Allah expie les péchés de quelqu’un avec une maladie qui l’atteint.


D’après Âicha (qu’Allah l’agrée), le prophète a dit :


« Si le croyant souffre, Allah le libère des péchés comme le soufflet (du forgeron) libère l’acier de ses impuretés » [rapporté par El-Boukhâri, Ibn-Hibbân et El-Tabarâni avec une chaîne de transmission authentique].


C’est pour cela que le prophète nous a appris à prier et à demander la purification ‘Tahoûr’ pour le malade, espérant ainsi qu’Allah le purifie de ses péchés. Finalement, le châtiment et la punition anticipée pour le pieux serviteur n’est qu’une bonne chose pour lui, il devra donc ne pas désespérer et ne pas dévier du droit chemin car les tourments de l’au-delà sont plus durs et plus durables tandis que le châtiment dans ce bas monde quelque soit sa dureté, il disparaît en général après un court moment.


D’après Anas (qu’Allah l’agrée) le prophète
a dit :


« Si Allah veut le bien pour Son esclave, il lui anticipe le châtiment dans ce bas monde. Et s’Il veut le mal pour Son esclave, il le laisse avec son péché jusqu’à ce qu’il en soit châtié le jour du jugement » [rapporté par El-Tirmidhi et El-Hâkim avec une chaîne de transmission authentique].



Auteur: Shaykh Mouhammed ben Jamîl Zînou.
Texte issu du livre « Informations importantes sur la religion que beaucoup de musulmans ne connaissent pas»
Traduit par Abou-abdillah El-Wahrâni
Equipe alminhadj.com

http://alminhadj.fr/modules/news/article.php?storyid=50

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 17:33

f-et-vLe Hadith est rapporté par Ibn Majah n°3298 et déclaré hassan par Sheikh Al Albani. 


Les termes exacts du Hadith sont les suivants :


" On servi à manger Au prophète, il en proposa alors aux femmes qui répondirent : " Nous n'avons pas faim (ou n'en voulons pas, ou n'avons pas d'appetit pour cela..)". 

 Le messager d'Allah répondit donc : " Ne regroupez-pas (Ou n'assemblez pas ou encore ne melez pas) la faim et le mensonge " 


Ce qu'il faut comprendre de ce hadith c'est que beaucoup de personnes lorsqu'on leur propose une nourriture ou à boire répondent par exemple par " Non merci, j'ai pas faim (ou j'ai pas soif)" alors qu'en réalité ils ont faim (parfois même très faim) ou soif.


Ils répondent généralement ainsi par désir de ne pas gêner la personne, par honte ou autre. 


Le messager nous enseigne donc ici qu'en agissant ainsi en plus de subir la faim la personne commet un péché puisqu'elle ment. 


Il est donc plus salutaire d'être véridique et ne pas rentrer dans le mensonge.


Autrement dit Il est permis à la personne de refuser mais qu'elle le fasse sans mentir. 


References : Sharh Sunan Ibn Majah du Sheikh Al Abba k7 214 42 min 00 

 copié de fourqane.fr

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr


http://3ilm.char3i.over-blog.com/

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 08:00

coran-10

 

Ibn Kathîr a évoqué quelques règles parmi lesquelles :

 

 « Ne toucher le Coran et le lire qu’en état de pureté et se brosser les dents avec un siwâk avant la lecture ;

 

porter ses meilleurs habits ;

 

se tourner en direction de la Qibla ;

 

arrêter de lire lorsqu’on est en train de bâiller ;

 

ne pas interrompre la lecture pour parler sauf en cas de nécessité ;

 

être concentré dans la lecture ;

 

s’arrêter aux versets qui évoquent la promesse des récompenses et du Paradis pour implorer Allah de nous l’accorder, et aux versets qui évoquent la menace du châtiment pour implorer la protection d’Allah.

 

Ne pas laisser le Moushaf (exemplaire du Coran) ouvert et ne rien mettre dessus ;

 

Ne pas lire à haute voix en présence d’autres personnes qui lisent ;

 

Ne pas lire dans les marchés et les endroits où il y a du vacarme. »

 

 

Extrait tiré de la brochure :Le commerce fructueux, the islamic center at olk senaiah. Riyadh, arabie saoudite.

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 11:50
fond-ecran-paysage-fantastique.jpgBismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

Abû Sa’îd al-Khoudrî a dit :

« J’ai entendu le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) dire : « Que celui d’entre vous qui constate un mal le change par sa main. S’il ne le peut pas qu’il le change par sa langue. S’il ne le peut pas qu’il le désapprouve en son cœur, cela étant la plus faible manifestation de la foi. »Rapporté par Muslim, n°49


La parole du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) : « Qu’il le change » exprime une impérative selon l’avis unanime des membres de la Communauté. En effet, le Livre, la Sounnah et le Consensus de la Communauté confirment la nécessité d’ordonner le bien et de défendre le mal. Agir dans ce sens relève de l’échange de bons conseils recommandés par la religion.

[...]

Ordonner le bien et interdire le mal est une obligation communautaire. Si certains l’acquittent, les autres en sont dispensés. Si personne ne l’acquitte, tous ceux qui s’en abstiennent, sans excuse ni crainte, tombent dans le péché.

[...]

Cela peut devenir une obligation personnelle pure celui qui se trouve dans un endroit où il est le seul à connaître le mal ou à être capable de l’éradiquer. C’est le cas de celui qui voit son épouse, son enfant ou son domestique entrain de faire du mal ou de négliger le bien.

[...]

Al-Qadhî ’Iyâdh (rahimahullâh) a dit : « Ce hadîth traite de la manière de changer. Celui qui veut changer doit s’y prendre à l’aide de tout moyen efficace ; qu’il s’agisse de la parole ou de l’acte consistant à casser les instruments du faux et à déverser les substances enivrantes ou à donner l’ordre de procéder à ces actes ou à retirer l’objet usurpé pour le restituer à son propriétaire ou à donner un ordre dans ce sens, si on peut le faire.


Le changement doit se faire doucement quand on traite avec un ignorant ou avec un injuste puissant et redoutable puisque c’est plus à même de faire accepter la parole de celui qui veut changer [...] » 


  Charh an-Nawawî ’ala Sahîh Muslim, 2/217

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  • : la-ilaha-illallah
  • : Al-Awzâ’î a dit : « Patiente sur la Sunna, arrête-toi là où les gens se sont arrêtés, dis ce qu’ils ont dit, abstiens-toi de ce dont ils se sont abstenus, et suis la voie de tes pieux prédécesseurs, car ce qui leur a suffit te suffira. » [Al-Lâlakâ’î dans Sharh Usûl Al-Ictiqâd (315)] (( Si vous remarquez des erreurs, veuillez m'en avertir barakallahou fikom ))
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