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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 01:00

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La lecture de la sourate Al-Kahf (la caverne)


Abu Sa'id Al-khudri (qu'Allah l'agréé) rapporte que le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم a dit :
"Celui qui récite la sourate "la caverne" le jour du vendredi, sa lumière l'éclaire jusqu'au vendredi prochain" (rapporté par al-nasa-al-bayhaqi et al-hakim)"




Les invocations

"Durant le jour du vendredi, il y a douze heures, pendant une de ces heures, tout musulman qui invoque Allah , Il lui donnera ce qu'Il demande. Cherche-la dans la dernière heure après al-'asr" (rapporté par Al-Nasa'i-Dawud-Al- Hakim)

 
 
La prière sur le Prophète

Ibn Al-Qayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : "Il est recommandé de multiplier la prière sur le Prophète la nuit et le jour du vendredi conformément à sa parole صلى الله عليه و سلم : "Multipliez vos prières sur moi le jour du vendredi" (voir al-sahiha 1407)
 
 
 
 
tirée du forum d'apprentissage pour soeurs: http://apprentissage-islam.realbb.net/forum.htm
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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 00:00

Les Ingrédients du Bonheur

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Au Nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

 

La Louange revient de droit à Allah, Lui qui mérite toutes les éloges en droit est Allah, uniquement, sans partage. Tout comme je témoigne que Muhammad et Son esclave et Messager, qu'Allah lui accorde prière et salut, ainsi qu'à ses proches et compagnons.

La paix de l'âme, sa joie, sa totale insouciance sont des objectifs visés par tout un chacun, ce sont les éléments qui permettent une vie heureuse une joie et un épanouissement complets. Les moyens qui le permettent sont religieux, naturels ou pratiques et ceux-ci ne peuvent être réunis que par les croyants. Quant aux autres quand bien mêmes ils parviendraient à en obtenir une partie par les biais d'une cause que les personnes sensées parmi eux s'efforcent d'acquérir, il n'empêche que des  aspects bien plus intéressants et plus durables leur échappent et ces aspects sont meilleurs au présent comme au futur. Je citerai toutefois dans cette épître celles qui me viendront à l'esprit parmi les causes permettant d'atteindre ce grand objectif pour lequel tout le monde œuvre.

Certains ont réussi à en obtenir un grand nombre et ont donc vécu paisiblement, leur vie fut un bonheur, d'autres ont complètement échoué et vécurent malheureux, dans une grande tristesse. D'autres encore sont entre les deux, selon la part de réussite qui leur fut accordée ... C'est bien Allah qui permet de réussir et c'est de Lui qu'on demande l'aide pour obtenir tout élément bénéfique et éviter tout ce qui est nuisible.

Chapitre 1

1. Le plus important moyen d'atteindre le bonheur, l'élément de base pour ce faire est d'avoir la foi et agir correctement, Allah dit en effet: [Quiconque, homme ou femme agira correctement tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et, assurément Nous les récompenserons en fonction des meilleures de leurs actions] (Sourate Nahl, Verset 98)

Le Très Haut a donc informé les personnes qui réuniraient la foi et les actes corrects et il leur a promis une vie heureuse ici-bas, ainsi qu'une belle récompense dans cette demeure terrestre et dans l'autre qui est immuable.

La raison est évidente, en effet les croyants qui ont en Allah une foi saine qui engendre les actes correctes, une foi qui donne au cœur et à la manière d'être leur bon état et qui améliore la situation vécue ici bas et dans l'au delà, ces croyants possèdent des bases et des principes. A travers ceux-ci ils accueillent tous les événements qui se déroulent dans leur vie et qui sont les causes de bonheur et d'épanouissement ou de source de stress, de soucis et de tristesse.

Ils accueillent ce qui est agréable et fait plaisir en acceptant cela, en se montrant reconnaissants et en utilisant ces éléments de manière utile. En les employant de la sorte, cela devient pour eux une source d’épanouissement, ils désirent fortement voire ces éléments durer et être bénits, ils ont également bon espoir de bénéficier de la récompense faite aux personnes reconnaissantes. Ces sources de plaisir ont donc des conséquences extraordinaires qui, de par leur aspect bénéfique et leur bénédiction, dépassent de loin ces sources dont les fruits furent mentionnés.

Par ailleurs, ils accueillent les désagréments, les éléments nuisibles et les différents soucis en repoussant ceux qu'ils peuvent repousser, en atténuant ceux qu'ils peuvent atténuer et en s'armant de patience face à ceux qui sont inévitables. C'est ainsi que suite à ces désagréments le croyant bénéficie des conséquences extraordinaires que sont la résistance bénéfique, l’expérience, la force, l'endurance et l'espoir d'être récompensé.

Conséquences à côté desquelles les désagréments disparaissent pour laisser place aux sources de bonheur, aux larges espoirs et au désir d'obtenir les faveurs et la récompense d’Allah, comme le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- l'affirme dans ce hadith authentique : « La situation du croyant est tout à fait étonnante ! Quoiqu'il arrive cela lui est bénéfique. Lorsqu'un bonheur se présente à lui il se montre reconnaissants et cela lui est profitable et si c'est un malheur qui l'atteint il se montre endurant et cela lui est profitable ... Or cela ne peu se réaliser qu'avec un croyant » [Rapporté par Muslim]

Il nous informe donc que le croyant voit ses intérêts, ses bienfaits et le fruit de ses actes se multiplier à chaque bonheur ou malheur qui se présente à lui.

On remarquera donc qu'un même événement, heureux ou triste, peut arriver à deux personnes et chacun lui accordera un accueil complètement différent, en fonction de leur différence dans les domaines de la foi et des actes corrects.

Celui qui aura ces deux qualités accueillera le bien et le mal en se montrant reconnaissant ou endurant, avec tout ce qui s'ensuit comme nous l'avons mentionné. Cela fera naître en lui le bonheur et l'épanouissement le débarrassera de toutes sortes de soucis, du stress, de l'irritabilité et de ce qui rend la vie malheureuse. Sa vie ici-bas sera un pur bonheur.

Quant à l'autre individu il l'accueille ce qui fait plaisir en dépassant les bornes et l'ivresse du bonheur emporte sa raison ; son comportement dévie alors et il réserve  ces plaisirs un accueil vorace en brûlant d'impatience comme le font les animaux. Malgré cela il n'a pas la conscience tranquille son cœur est au contraire écartelé. Cet état est dû à la crainte de voire disparaitre ce qui lui est cher ainsi qu’aux coutumes d’engendrer. C'est également dû au fait que les gens ne sont jamais à la recherche d'autre choses qui peuvent ou non se réaliser. En supposant qu'elles aient lieu, cet individu éprouvera encore une fois le stress résultant des causes mentionnées. Quant aux désagréments, il les accueille avec inquiétude, faiblesse, peur et chagrin. Je vous laisse imaginer la malheureuse vie qu'il doit mener et les maladies mentales et nerveuses qu'il doit subir, ainsi que la peur qui peut aller jusqu'à lui causer la pire des situations et la plus grande instabilité . En effet, cet individu n'espère aucune récompense, de même qu'il n'a aucune endurance qui lui aurait permis de se contrôler et d'être soulagé.

 

Titre :                          Clefs pour une vie heureuse

Auteur :                       Cheikh Sa’di

Editions :                     Dar Al Muslim

Retranscription :         Oum Yassine

Cheikh Sa’di

 

source: http://www.rappel01.fr/article-les-ingredients-du-bonheur-70458873.html

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 20:27
Recherchez la vérité

Louange à Allah. Nous Le louons, nous implorons Son aide et nous demandons Son pardon. Nous cherchons protection auprès d’Allah contre notre propre mal et contre nos mauvaises actions. Quiconque Allah guide, nul ne peut l’égarer, et quiconque Il égare, nul ne peut le guider. J’atteste que rien ne mérite d’être adoré à part Allah, Seul et sans associé, et que Mohammed est Son serviteur et Messager.

De nos jours, beaucoup de gens font preuve de curiosité au sujet de l’Islam, mais leurs connaissances varient sensiblement. Leur savoir en matière d’Islam peut provenir d’un article, d’un livre ou d’un texte religieux étudié à l’école. Certains ont eu l’occasion de rencontrer des musulmans, de passer près d’une mosquée, de regarder un documentaire ou un journal télévisé consacré à l’Islam, ou encore de voyager dans un pays musulman. Pour certains, l’Islam n’est qu’une religion parmi tant d’autres, mais pour un grand nombre d’entre eux, l’Islam fait désormais l’objet d’un intérêt tout particulier. A travers ce livre, je m’adresse à ceux qui ne trouvent pas de réponse à leurs nombreuses questions personnelles : « Qui suis-je ? Quel est le véritable Dieu ? Quelle est la voie du salut ? Est-ce l’Islam ? Qu’est-ce que ma conversion à l’islam signifie pour moi, pour mes proches et pour la société dans laquelle je vis ? »

Aujourd’hui de plus en plus de gens ont pris conscience que les progrès d’ordre matériel et profane de notre société ont créé une sorte de vide spirituel qui, par ailleurs, a provoqué un certain nombre de problèmes socio-économiques, politiques, ou encore psychologiques. C’est pour cette raison que ceux qui auparavant s’écriaient : « Laissez-nous vivre et nous amuser ! » ou encore, « Nous ne voulons pas entendre parler de Dieu ! » Ces personnes-là sont désormais à la recherche de la vérité. Ils soulèvent les mêmes questions que nous venons juste de soulever, car la nature humaine fait instinctivement la différence entre le bien et le mal ou la vérité et le mensonge. Cette même nature humaine n’est pas à l’aise quand les attributs divins sont dégradés ou lorsque des qualités humaines lui sont attribuées. Elle reconnaît qu’il ne peut y avoir qu’un seul et unique véritable Dieu et par conséquent, qu’une seule et unique religion que ce même Dieu accepte. Allah ne demande pas à ses créatures à la fois de l’adorer seul et d’adorer en même temps Jésus, Bouddha, le feu, la lumière, ou encore Krishna, le soleil, la lune, Rama, Khomeiny, les temples, les prophètes, la croix, un arbre, des saints, des prêtres, des moines ou quoi que ce soit.

Tout, excepté Allah, fait partie de la création. Les créatures sont imparfaites et ont besoin des autres, mais Allah Lui, se suffit à lui-même. Il est le Premier et rien n’a pu exister avant Lui. Il est aussi le Dernier et rien ne peut exister après Lui, et c’est vers Lui que nous allons finalement retourner. Il n’engendre pas et n’a pas non plus été engendré. Personne ne lui a attribué son nom. Il s’est Lui-même appelé Allah. Le mot Allah signifie : l’unique et véritable divinité qui seule mérite d’être adorée. Allah n’est pas un dieu « nationaliste » ou « tribal », Il est le Créateur de toute chose et mérite donc que nous nous soumettions à Lui, et à Lui seul. Il a appelé cette forme de soumission : « Islam ».

Dès que l’homme se mit à adorer les créatures d’Allah, animées ou inanimées, la confusion s’installa. A travers la dernière révélation divine à l’homme, le Coran, Allah explique de façon très claire le but pour lequel l’homme est présent sur terre. Que ce soit en public ou en privé, l’homme doit se comporter conformément aux règles divines. Il s’agit là de ce que l’on appelle « l’adoration » dans l’Islam. C’est précisément la raison pour laquelle nous avons tous été créés. Il existe des gens qui acceptent Allah comme étant le seul et unique vrai Dieu qui mérite d’être adoré, mais qui ne vivent pas conformément aux commandements divins. Par leurs actes, ils se sont écartés de l’Islam et ne sont pas un critère de jugement de cette religion. L’Islam est une religion parfaite, mais les hommes ne le sont pas. Notre devoir est donc de se renseigner au sujet de l’Islam.

Cette conférence a pour but d’inciter les gens à rechercher leur salut en se penchant de très près sur l‘histoire d’un homme et de sa longue quête :

« Salman Al Fârissi » (Salman le Perse).

Pour quelle raison devrions-nous rechercher notre salut ? N’avons-nous rien à apprendre ? Lorsque que nous prenons conscience que nous ne possédons même pas l’air que nous respirons, que nous avons bel et bien été créés et que nous ne nous sommes pas créés nous-mêmes, il est tout naturel de vouloir en savoir plus sur Dieu (Allah). C’est Lui qui nous a créés, nous a donnés vie et vers qui, un jour, nous allons retourner. Ce jour-là sera soit un jour de bonheur éternel, soit un jour de tourment éternel.

 

L’Islam, la seule issue de cette recherche

Beaucoup de personnes autour de nous sont comme Salman. Ces personnes recherchent la vérité sur le véritable et unique Dieu. L’aventure de Salman est similaire à l’histoire de certaines personnes à notre époque. La recherche entreprise par certains, les mena d’une église à l’autre, de l’église au bouddhisme ou à la passivité, du Judaïsme à la neutralité ou encore d’une religion à des formes de méditations, voire de torture mentale. J’ai eu l’occasion de rencontrer des gens ou d’entendre parler de certains qui passent d’une pensée à une autre, mais qui sont trop effrayés à l’idée même de se renseigner sur l’Islam ! Cependant, en rencontrant des musulmans, ils finirent par devenir un peu plus ouverts d’esprit. L’aventure de Salman est l’histoire d’une longue recherche. En tirant des leçons de son histoire, vous pourrez écourter la vôtre.

Que la paix et le salut soient sur notre Prophète Mohammed et notre dernière invocation est : la louange à Allah, seigneur des mondes…

 

Ecoutez l'audio sur:

http://www.islamhouse.com/p/172429

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 20:18

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Allah a choisi à cette communauté le meilleur des messagers, lui a révélé le meilleur des livres et Allah a fait de cette communauté la meilleure. Et tout ceci implique qu'Allah ait choisi, comme porteurs de cette religion et comme compagnons du meilleur Messager, les meilleures hommes qui soient après les messagers et les prophètes : Les Sahabas.

Qui considère t-on comme un Sahabi ?


Un Sahabi est, d’après ibn Rajeb :


« Toute personne ayant rencontré le Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) en croyant en lui et qui est mort en étant musulman"[1]*

Ainsi, le fait de dire
: " Toute personne qui a vu le Prophète(Prière et bénédiction d'Allah sur lui) est un Sahabi ", ceci est faux puisqu’un Sahabi peut ne jamais avoir vu le Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) comme Ibn oummou Maktoum qui était aveugle.

De même, dire que
" Tout musulman qui vécu au temps du Prophète(Prière et bénédiction d'Allah sur lui) est un Sahabi ", ceci est faux également puisqu'il faut impérativement avoir rencontré le Prophète(Prière et bénédiction d'Allah sur lui), en étant croyant et être mort dans la religion de Mouhammad(Prière et bénédiction d'Allah sur lui).

Si depuis sa révélation, la religion a réussit à se perpétuer à travers les générations, et bien elle eut besoin de personnes qui en soient porteuses pour pouvoir ensuite la transmettre de manière sure aux générations qui succédèrent. Mais si la première génération de cette communauté, c'est à dire les compagnons ne furent pas à même de remplir cette tâche, cela signifierait que la religion d'Allah eut été perdue. Et comment alors ceux qui vinrent après eux pourraient-ils avoir reçu une religion qui n'aurait pas été transmise !!! Il va donc de soit qu'Allah ait fait de ce groupe, qui est en fait le groupe mère, la source d'où l'Islam prit son ampleur et débuta son expansion.


Ainsi les Sahabas apprirent le Coran et la Sounnah du Prophète(Prière et bénédiction d'Allah sur lui), et de la meilleure façon répandirent ses enseignements. D'ailleurs Allah Qui connaît toute chose les loue et vente leur mérite dans plusieurs versets coraniques :


Allah dit :


Traduction relative et approchée :
"Mouhammad est le Messager d'Allah et ceux qui sont avec lui sont durs avec les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés prosternés recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par leur prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l'image que l'on donne d'eux dans l'évangile est celle d'une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s'épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l'émerveillement des semeurs.(Allah) par eux (les croyants) remplit de dépit les mécréants. Allah promet à ceux d'entre eux qui croient et font de bonnes œuvres, un pardon et une énorme récompense"S48 V29

ibn el jawzi a dit :
« Et ceci caractérise l'ensemble des Sahabas pour la majorité des savants »[2]

el qourtoubi a dit concernant
"...Il a promis a ceux qui ont cru…" :
« C'est à dire qu'Allah a promis à ceux qui sont avec Mouhammad et ce sont eux les croyants dont les œuvres sont pieuses et Allah leur a promis "…un pardon et une immense récompense…" c'est a dire une récompense éternelle : Le Paradis »[3]

El Hafidh ibn Kathir a dit :
« Et tous ceux qui sont sur les traces des compagnons rentrent dans le même contexte »[4]

abou ‘aroua ez-zoubayri a dit :
« Nous étions chez Malek et il fut fait allusion à un homme qui dénigrait les compagnons du Prophète alors Malek lut ce verset "…Mouhammad est le Messager d'Allah […] par eux (les croyants), (Allah) remplit de dépit les mécréants[…]"
Puis Malek dit : « Celui qui a dans le cœur de la haine (du dépit) envers les compagnons de Mouhammad est concerné par ce verset
[5] »

Allah dit :

Traduction relative et approchée : "...On ne peut comparer cependant celui d'entre vous qui a donné ses biens et qui a combattu avant la conquête de la Mecque, ces derniers sont élus hauts en hiérarchie que ceux qui ont donné leurs biens et combattu après. Or à chacun Allah a promis la plus belle récompense (el Houssna) et Allah est Grand Connaisseur de ce que vous faites" S57 V10

D’après ibn jarir (el Houssna) c'est en fait le Paradis comme ce fut rapporté du Prophète(Prière et bénédiction d'Allah sur lui) (Marfou') et des compagnons (Maouqouf)[6]


ibn hazm prit pour argument (...or, à chacun Allah a promis el Houssna) pour affirmer que tous les Sahabas sans exception sont promis au Paradis[7]


Allah dit également :


Traduction relative et approchée :
"Les tous premiers croyants parmi les émigrés et les auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans le beau comportement, Allah les a agrée et ils L'agréent. Il a préparé pour eux des jardins sous lesquels coulent des ruisseaux et ils y demeureront éternellement. Voilà l'énorme succès " S9 V100

el hafidh ibn kathir a dit : « Allah nous a certes informé qu'Il était satisfait des premiers parmi les Mouhajirines (Mecquois) et les Ansars (Médinois) et ceux qui les ont suivit dans les bien, alors malheur à celui qui les déteste ou insulte l'un d'entre eux, d'autant plus s'il s'agit du grand véridique, du Calif Abou Bakr ibn abi Kahafa. Car en effet le groupe des Rafida (les chiites) font preuve d'animosité envers le meilleur Sahabi, le déteste et l'insulte. Que font ces gens-là de leur foi au Coran, lorsqu'ils insultent ceux qu'Allah a agréés !!! Alors que les gens de la Sounnah agréent ceux qu'Allah et Son Messager ont agréés et insultent ceux qu'Allah et Son Messager insultent, prennent pour amis ceux qu'Allah et Son Messager prennent pour amis et pour ennemis ceux qu'Allah et Son Messager prennent pour ennemis. Et les gens de la Sounnah suivent et n'innovent pas et voilà pourquoi ils forment le parti vainqueur d'Allah et sont Ses adorateurs croyants»[8]

Allah dit :


Traduction relative et approchée :
"Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t'ont prêté le serment d'allégeance sous l'arbre. Il a su ce qu'il y avait dans leur cœur et a fait descendre sur eux la quiétude, et Il les a récompensés par une victoire proche" S48 V18

ibn hazm a dit :
« Allah nous a informé qu'Il savait ce qu'il y avait dans leur cœur, et qu'Il avait fait descendre la paix sur eux, il n'appartient donc à personne de douter des compagnons»[9]

Allah dit :


Traduction relative et approchée :
"Dis : " Louange à Allah et paix sur Ses serviteurs qu'Il a élus ! "Lequel est meilleur ? Allah ou bien ce qu'ils Lui associent" S27 V59

ibn ‘abdel bar a dit : « Es Saoudi rapporte d'Abou Malek d'après ibn Abassi au sujet de ce verset : « Ceux sont les compagnons de Mouhammad » Tels furent les propos de es Saoudi, de Hassan el Bassri, ibn 'Ouyina et ath-Thawri »  [10]

Allah dit aussi:


Traduction relative et approchée :
"… le jour où Allah épargnera l'ignominie au Prophète et à ceux qui croient avec lui …"S66 V8

Cheikh el islam ibn Taymiya a dit : « En somme tout ce qui est dans le Coran comme interpellation aux croyants, aux pieux, aux bienfaisants, ainsi que les louanges qui leur sont faites et bien ce sont eux (c'est à dire les compagnons). Ce sont eux les premiers de cette communauté et les meilleurs de cette communauté à être visés par ces versets »[11]

Références:

« Ousoul I'tiqad Ahl es Sounnah wal Jama'a » de al Imam el Lâlaka-y

Oummou Yassir



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[1] Ibn Rajeb dans « El Issaba » Vol.1 p.10* Et ibn Hajar et d’autres ont ajouté : « …même s’il a apostasié, puis est revenu dans l’Islam »

[2] Dans son Tafsir Vol.7 p.173
[3] Dans son Tafsir Vol.7 p.173
[4] Dans son Tafir S48 V29
[5] Rapporté par Abou Nou’aim Vol.2 p.327 ainsi que ibn el Jawzi dans son Tafsir Vol.7 p. 175
[6] Cf. Tafsir d’ibn Jarir
[7] « El Mouhalla » Chp.4 p.148-149
[8] Dans son Tafsir Vol.2 p.148
[9] « El Mouhalla » Chp.4 p.148
[10] « El Isti’ab » 1/ p13
[11] « Minhaj es Sounnah » Vol.2 p.49-50

http://www.al.baida.online.fr/accueil.htm

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 14:30

 

Louange à Allah qui a créé l’homme dans la forme la plus parfaite, et l’a préféré à beaucoup de Ses créatures. Et Il lui a donné comme faveur la « raison » qui le distingue des bêtes afin qu’il connaisse son Seigneur et qu’il perçoive (par cette raison) Ses bienfaits.

 

 S’il agit bien ici-bas, il sera honoré, dans cette vie et dans l’au-delà. Allah a dit :

 

وَلَلآخِرَةُ أَكْبَرُ دَرَجَاتٍ وَأَكْبَرُ تَفْضِيلاً

Traduction relative et approchée : «… et dans l’au-delà, il y a des rangs plus élevés et plus privilégiés. » S17 V21


 Et s’il agit mal et annule sa raison[1], alors Allah le rabaissera au plus bas niveau :


وَمَن كَانَ فِي هَـذِهِ أَعْمَى فَهُوَ فِي الآخِرَةِ أَعْمَى وَأَضَلُّ سَبِيلاً

Traduction relative et approchée : «… Et quiconque aura été aveugle ici-bas, sera aveugle dans l’au-delà, et sera plus égaré (encore) par rapport à la bonne voie. » S17 V72


 Je Le loue (Allah) pour Ses bienfaits qui sont indénombrables et Le remercie.

 

Son droit est d’être obéi et non désobéi. Et je témoigne qu’il n’y a d’autre divinité digne d’être adorée excepté Allah, L’Unique, sans associé ; à Lui la Royauté et à Lui la Louange ; et Il est Capable de toute chose. Et je témoigne que Mouhammad est Son serviteur et Son envoyé. Il répétait souvent : « Oh Toi qui détournes les cœurs ! Raffermis mon cœur sur ta religion ». Qu’Allah prie sur lui, sur sa famille, sur ses compagnons ainsi que sur ceux qui suivent sa voie et adhèrent à sa tradition (« Sounnah ») jusqu’au Jour Dernier et qu’Il les salue abondamment.

 

 Serviteurs d’Allah ! Craignez Allah, Le Très haut, Il est Celui qui vous a créés et vous a façonnés et a perfectionné vos images. Allah a dit :

يَا أَيُّهَا الإِنسَانُ مَا غَرَّكَ بِرَبِّكَ الْكَرِيمِ

الَّذِي خَلَقَكَ فَسَوَّاكَ فَعَدَلَكَ

فِي أَيِّ صُورَةٍ مَّا شَاء رَكَّبَكَ

 

Traduction relative et approchée : «… Ô homme ! Qu’est ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, Le Noble, qui t’a créé, puis modelé et constitué harmonieusement ? Il t’a façonné dans la forme qu’Il a voulue. » S82 V6 à 8


 En effet, ô homme, tu es composé de membres, et chacun de tes membres a été créé pour une action particulière, et si ce membre tombe malade alors ton action est anéantie ou bien elle sera déséquilibrée. Si la main est malade, alors il lui est impossible d’avoir de la force ; et si l’œil est malade, alors il lui est impossible de voir ; et si le cœur est malade à cause des péchés, alors il lui est impossible de faire la chose « particulière » pour laquelle il a été créé, qui est : Le savoir (el ‘Ilm), la sagesse (el Hikma), la connaissance (el ma’rifa), l’amour d’Allah et Son adoration.

 

 La maladie du cœur est une  maladie grave et elle est cachée; celui qui en est atteint peut l’avoir sans le savoir et c’est pour cela qu’il y est inattentif, et même s’il le sait, il lui est difficile de patienter face à l’aigreur du remède. Car le remède consiste à ce qu’il « contrarie » ses passions (qu’il ne cède pas à ses passions). Le cœur, c’est le roi des membres et il est à l’origine de son bonheur ou de son malheur; il est à l’origine aussi de sa piété ou de sa corruption (perversion) ; le Prophète Prière et salut d'Allah sur lui a dit : « N’y a t-il pas dans le corps un caillot? Lorsqu’il est sain le corps entier est sain, et lorsqu’il est perverti le corps entier est perverti. N’est-ce pas le cœur ? ». Dans ce Hadith, il y a une preuve que la piété des cahiers du serviteur dépend de la piété des actions. Et que la perversion des actions du serviteur dépend de la perversion de son cœur.

 

 Un cœur vertueux, c’est un cœur sain que rien, à part lui, n’est d’aucune utilité auprès d’Allah. Allah, Le Très Haut, a dit :


يَوْمَ لا يَنفَعُ مَالٌ وَلا بَنُون

إِلا مَنْ أَتَى اللَّهَ بِقَلْبٍ سَلِيمٍ

Traduction relative et approchée : « Le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d’aucune utilité, sauf celui qui vient à Allah avec un cœur sain » S26 V88 & 89.


 Il y a trois sortes de cœur :

 

 ·        La première sorte: c’est un cœur sain. Il est sain de tout vice et de tout mal et c’est un cœur qui ne contient rien d’autre, excepté l’amour d’Allah, sa crainte et une crainte de ce qui l’éloigne de Lui.

 

 ·        La deuxième sorte: c’est le cœur mort, sans vie, qui ne connaît pas son Seigneur et ne l’adore pas. Il s’abandonne à ses envies et à ses plaisirs, même s’il encourt le mécontentement d’Allah et Sa colère, et il n’accepte pas les conseils mais plutôt, il suit tous les démons tentateurs.

 

 ·        La Troisième sorte : c’est un cœur malade. C’est un cœur vivant mais qui comporte en même temps un défaut.

 

 Le premier cœur, c’est un cœur éveillé, vigilant, doux, souple et vivant ; le deuxième cœur est un cœur dur, desséché et mort; quant au troisième cœur, c’est un cœur malade : soit, il s’approche du salut, soit il s’approche de la ruine.

 

 Serviteurs d’Allah ! La vie des cœurs, leurs morts et leurs maladies sont causées par ce que font les personnes.

 

 ·        Parmi les moyens qui font qu’un cœur est vivant, il y a l’empressement vers Allah, la récitation de Son Livre, sa méditation et le fait de beaucoup Le mentionner. Allah a dit :


الَّذِينَ آمَنُواْ وَتَطْمَئِنُّ قُلُوبُهُم بِذِكْرِ اللّهِ أَلاَ بِذِكْرِ اللّهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ

 

Traduction relative et approchée : « Ceux qui ont cru et dont les cœurs se tranquillisent à l’évocation d’Allah. N’est-ce point par l’évocation d’Allah que les cœurs se tranquillisent ? » S13 V28


 Et Allah a dit :

إِنَّمَا الْمُؤْمِنُونَ الَّذِينَ إِذَا ذُكِرَ اللّهُ وَجِلَتْ قُلُوبُهُمْ

 وَإِذَا تُلِيَتْ عَلَيْهِمْ آيَاتُهُ زَادَتْهُمْ إِيمَانًا وَعَلَى رَبِّهِمْ يَتَوَكَّلُونَ

 

Traduction relative et approchée : « Les vrais croyants sont ceux dont les cœurs frémissent quand on mentionne Allah. Et quand Ses versets leur sont récités, cela fait augmenter leur foi. Et ils placent leur confiance en leur Seigneur » S8 V2


 Et Allah a dit :


أَلَمْ يَأْنِ لِلَّذِينَ آمَنُوا أَن تَخْشَعَ قُلُوبُهُمْ لِذِكْرِ اللَّهِ وَمَا نَزَلَ مِنَ الْحَقِّ

 

Traduction relative et approchée : « Le moment n’est-il pas venu pour ceux qui ont cru, que leurs cœurs s’humilient à l’évocation d’Allah et devant ce qui est descendu de la vérité (le Coran) » S57 V16


 Et comme autre moyen, il y a le fait de s’asseoir avec des pieux, de les fréquenter et de les prendre comme exemple.

 

 Comme moyen, il y a aussi le fait d’écouter des prêches et des sermons, d’être assidu aux prières du vendredi et aux prières en commun, de même que de regarder et de méditer sur les créatures d’Allah et ce qu’elles comportent comme sagesses. Allah a dit :


إِنَّ فِي خَلْقِ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ وَاخْتِلاَفِ اللَّيْلِ وَالنَّهَارِ لآيَاتٍ لأُوْلِي

الألْبَابِ

 

Traduction relative et approchée : « Certes, dans la création des cieux et de la terre,  dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes (Ayât) pour les doués d’intelligence » S3 V190.


 ·        Parmi les causes de la mort des cœurs, il y a le rejet de la vérité après en avoir eu connaissance. Allah a dit :


فَلَمَّا زَاغُوا أَزَاغَ اللَّهُ قُلُوبَهُمْ وَاللَّهُ لا يَهْدِي الْقَوْمَ الْفَاسِقِينَ

 

Traduction relative et approchée : « Puis quand ils dévièrent, Allah fit dévier leurs cœurs, car Allah ne guide pas les gens pervers » S61 V5


 Et Allah a dit :


ثُمَّ انصَرَفُواْ صَرَفَ اللّهُ قُلُوبَهُم بِأَنَّهُمْ قَوْمٌ لاَّ يَفْقَهُون

 

Traduction relative et approchée : « Puis ils se détournent. Qu’Allah détourne leurs cœurs ! Puisque ce sont des gens qui ne comprennent rien » S9 V127


 Et Allah a dit :


يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ اسْتَجِيبُواْ لِلّهِ وَلِلرَّسُولِ إِذَا دَعَاكُم لِمَا يُحْيِيكُمْ

 وَاعْلَمُواْ أَنَّ اللّهَ يَحُولُ بَيْنَ الْمَرْءِ وَقَلْبِهِ

 

Traduction relative et approchée : « Ô vous qui croyez ! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) vie et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son cœur » S8 V24


 Celui dont le cœur est mort est plus vil que les animaux et sa destination sera l’enfer. Allah a dit :


وَلَقَدْ ذَرَأْنَا لِجَهَنَّمَ كَثِيراً مِّنَ الْجِنِّ وَالإِنسِ لَهُمْ قُلُوبٌ لاَّ يَفْقَهُونَ بِهَا

وَلَهُمْ أَعْيُنٌ لاَّ يُبْصِرُونَ بِهَا وَلَهُمْ آذَانٌ لاَّ يَسْمَعُونَ بِهَا

أُوْلَـئِكَ كَالأَنْعَامِ بَلْ هُمْ أَضَلُّ أُوْلَـئِكَ هُمُ الْغَافِلُونَ

 

Traduction relative et approchée : « Nous avons destiné beaucoup d’hommes et de Djins pour l’enfer. Ils ont des cœurs mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux mais ne voient pas. Ils ont des oreilles mais n’entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants » S7 V179


 Et ce cœur devient cacheté, renversé, scellé et il ne sera pas bénéfique à son propriétaire car il s’est opposé à la vérité et a accepté le faux ; ce qui est vain est ainsi devenu sa nourriture. L’égarement est son chemin, et son sort est l’enfer.

 

 Nous recherchons refuge auprès d’Allah contre l’abandon !

 

 ·        Et quant aux causes de la maladie des cœurs, il y a parmi elles, le fait de « manger l’illicite », car la mauvaise nourriture nourrit d’une mauvaise manière. Le Prophète Prière et salut d'Allah sur lui a dit concernant celui qui prolonge son voyage, qui est hirsute, couvert de poussière et qui tend la main vers le ciel et dit : « Ô Seigneur, Ô Seigneur ! » alors que sa nourriture est illicite, que ses habits sont illicites et il se nourrit de l’illicite, comment pourrait-il, ainsi, être exaucé !?! 

 

L’accroissement du fait de « manger l’illicite » à notre époque est une cause des maladies du cœur, de la perversion des comportements ainsi que de la déchéance des mœurs comme vous le constatez vous-mêmes dans notre société.

 

 Parmi les causes de la maladie des cœurs, il y a le fait de faire des péchés, car les péchés ont une influence sur le cœur et le rendent malade. Allah a dit :

كَلا بَلْ رَانَ عَلَى قُلُوبِهِم مَّا كَانُوا يَكْسِبُونَ

 

Traduction relative et approchée : « Non ! Mais ce qu’ils ont accompli couvre leurs cœurs » S83 V14


 Et il a été rapporté dans un Hadith que lorsque le serviteur commet un péché, son cœur est souillé par un point noir. S’il se repent ce point s’efface, sinon il s’agrandit et augmente le danger pour son cœur.

 

 Il y aussi comme causes de la maladie des cœurs, le fait d’écouter ce qui est interdit, d’écouter les paroles interdites et d’écouter les divertissements tels que les chansons, les instruments de musique… Ce fléau a beaucoup augmenté à notre époque et a diversifié les perversions. Et les moyens de diffusion se sont multipliés par le biais de la radio, de la télévision et des cassettes, et les effets de cette écoute interdite sont alors apparus et ont corrompu beaucoup de femmes et d’enfants, mais aussi beaucoup d’hommes. Les chansons font partie des moyens importants utilisés par Iblis pour pervertir les cœurs et certes la parole d’Allah adressée à Iblis :


وَاسْتَفْزِزْ مَنِ اسْتَطَعْتَ مِنْهُمْ بِصَوْتِكَ

 

Traduction relative et approchée : « Excite par ta voix ceux d’entre-eux que tu pourras » S17 V64


 Cette parole « Ta voix », a été expliquée comme ayant le sens de « la chanson ». les effets pervers de la chanson sont nombreux ; on ne peut les dénombrer ici mais les savants les ont expliqués dans leurs livres et les ont fait apparaître clairement. Le musulman doit donc consulter ces livres et particulièrement celui de Chams ad-Dine ibnoul Qayyim, Le secours des affligés, afin qu’il sache quelle fin est réservée aux auteurs de ces chansons.

 

 Parmi les causes de la maladie des cœurs, il y a le regard illicite. Le Prophète Prière et salut d'Allah sur lui a dit : « Le regard est une flèche empoisonnée parmi les flèches d’Iblis ». Et Allah a dit :


قُل لِّلْمُؤْمِنِينَ يَغُضُّوا مِنْ أَبْصَارِهِمْ وَيَحْفَظُوا فُرُوجَهُمْ ذَلِكَ أَزْكَى لَهُمْ إِنَّ اللَّهَ خَبِيرٌ بِمَا يَصْنَعُونَ وَقُل لِّلْمُؤْمِنَاتِ يَغْضُضْنَ مِنْ

أَبْصَارِهِنَّوَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنَّ

 

 Traduction relative et approchée : « Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leurs chasteté. C’est plus pur pour eux. Allah est certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards et de garder leur chasteté » S24V30


 Le regard illicite attise les désirs dans le cœur et le rend malade.

 

 Parmi les causes qui rendent les cœurs malades, il y a la lecture de livres pervers qui se sont propagés à notre époque et ont détourné beaucoup de gens de la lecture de livres utiles ; et il y a aussi la lecture des journaux et des magazines libertins comme cela s’est multiplié dans nos marchés, dans nos maisons et dans nos bureaux. Certes, les gens baignent dedans, hommes, femmes et enfants.

 

 Et il n’y a de force et de Puissance qu’en Allah.

 

 Serviteurs d’Allah ! Il n’y a pas de guérison pour les maladies des cœurs, si ce n’est avec les remèdes qu’Allah a révélés dans Son Livre et dans la Sounnah de Son Prophète Prière et salut d'Allah sur lui. Allah a dit :


يَا أَيُّهَا النَّاسُ قَدْ جَاءتْكُم مَّوْعِظَةٌ مِّن رَّبِّكُمْ وَشِفَاء لِّمَا فِي الصُّدُورِ

 

Traduction relative et approchée : « Ô gens ! Une exhortation vous est venue de votre Seigneur et une guérison de ce qui est dans les poitrines » S10 V57

 

Et Allah a dit :


وَنُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآنِ مَا هُوَ شِفَاء وَرَحْمَةٌ لِّلْمُؤْمِنِينَ

Traduction relative et approchée : « Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants » S17 V82


 Et Il a dit :

قُلْ هُوَ لِلَّذِينَ آمَنُوا هُدًى وَشِفَاء

 

Traduction relative et approchée :

« Dis : Pour ceux qui croient, Il est une guidée et une guérison » S41 V44


 Suivez le Livre d’Allah, (appliquez vous-y) ! Ainsi que la Sounnah de Son envoyé pour guérir vos cœurs. Il y a en eux  la guérison et la miséricorde, la lumière et la guidée, l’âme et la vie, ainsi que la préservation contre le diable et ses tentations. Et que chacun de nous préserve son âme et l’éloigne des sujets de la tentation (fitna) et lui coupe tous les chemins vers le mal.

 

 Tout comme il vous faut aussi éloigner vos enfants et vos maisons des chemins vers le mal et de ce qui appelle à la perversion, si vous souhaitez la guérison de vos cœurs et le bien pour votre société et répétez souvent cette invocation que répétait souvent le Prophète Prière et salut d'Allah sur lui:


« Oh Toi qui détournes les cœurs !
Raffermis mon cœur sur ton obéissance ».


 Je cherche refuge auprès d’Allah contre Chaïtan, le lapidé.


 وَكَذَلِكَ أَوْحَيْنَا إِلَيْكَ رُوحًا مِّنْ أَمْرِنَا مَا كُنتَ تَدْرِي مَا الْكِتَابُ

 وَلا الإِيمَانُ وَلَكِن جَعَلْنَاهُ نُورًا نَّهْدِي بِهِ مَنْ نَّشَاء مِنْ عِبَادِنَا

 وَإِنَّكَ لَتَهْدِي إِلَى صِرَاطٍ مُّسْتَقِيمٍ

صِرَاطِ اللَّهِ الَّذِي لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ

أَلا إِلَى اللَّهِ تَصِيرُ الأمُورُ

 

Traduction relative et approchée : « Et c’est ainsi que Nous t’avons révélé un esprit provenant de Notre ordre. Tu n’avais aucune connaissance du Livre ni de la foi mais Nous en avons fait une lumière par laquelle Nous guidons qui Nous voulons parmi Nos serviteurs. Et en vérité tu guides vers un chemin droit, le chemin d’Allah à qui appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre. Oui, c’est à Allah que s’acheminent toutes les choses » S42 V52 & 53.


[1] C’est-à-dire qu’il ne raisonne plus sainement : les traducteurs.

 

traduction d’un sermon du vendredi prononcé par le cheikh Sâlih ibn Fawzân ibn ‘Abdillâh Âl Fawzân, imam et prêcheur à la mosquée Al Amir Mat’ib ibn ‘Abdil’Aziz dans la ville de Riâdh, en Arabie Saoudite.  

Il est extrait de son livre Al Khoutab al Minbariya fil Mounâssabatil ‘Asriya (Volume 1 ; Page 180).

 

http://www.al.baida.online.fr/maladie_coeur_fawzan.htm

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 17:37

                     
                          

الدرس الثامن : واجبات الصلاة

La huitième leçon: Les obligations de la prière

 

واجبات الصلاة ، وهي ثمانية: جميع التكبيرات غير تكبيرة الإحرام ، وقول : ( سمع الله لمن حمده ) للإمام والمنفرد ، وقول: ( ربنا ولك الحمد ) للكل ، وقول: ( سبحان ربي العظيم ) في الركوع ، وقول: ( سبحان ربي الأعلى ) في السجود ، وقول : ( رب اغفر لي ) بين السجدتين ، والتشهد الأول ، والجلوس له.

Les actes obligatoires de la prière sont au nombre de huit : 


bouton06.gif      Tous les Takbîr sauf celui d’ouverture.


bouton06.gif     Dire : « Sami' Allah li man Hamidah » (Qu’Allah exauce celui qui Le loue) pour l’Imam et celui qui prie seul.


bouton06.gif      Dire : « Rabbâna wa lak al Hamd » (Ô notre Seigneur! À toi la louange !) pour tous.


bouton06.gif     Dire : « Soubhana Rabbi al 'Adhîm » (Pureté à mon Seigneur L’Immense !) pendant l’inclinaison.


bouton06.gif      Dire : « Soubhana Rabbi al  'Alâ » (Pureté à mon Seigneur Le Très Haut !) pendant la prosternation.


bouton06.gif     Dire : « Rabbi ghfir li » (Ô Seigneur ! Pardonne-moi !) entre les deux prosternations.


bouton06.gif      Le premier Tachahhoud 

 
bouton06.gif    et s’asseoir pour le réciter.

 

تأليف : سماحة الشيخ عبد العزيز بن عبد الله بن باز

 

http://www.sounnah.free.fr/dourous_mouhimma008.htm

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 17:05


الدرس السابع : أركان الصلاة

La septième leçon: Les piliers de la prière

 

أركان الصلاة ، وهي أربعة عشر: القيام مع القدرة ، وتكبيرة الإحرام ، وقراءة الفاتحة ، والركوع ، والاعتدال بعد الركوع ، والسجود على الأعضاء السبعة ، والرفع منه ، والجلسة بين السجدتين ، والطمأنينة في جميع الأفعال ، والترتيب بين الأركان ، والتشهد الأخير ، والجلوس له ، والصلاة على النبي صلى الله عليه وسلم ، والتسليمتان .

Les piliers de la prières sont au nombre de quatorze : 


bouton06.gif      Se tenir debout pour celui qui en a la capacité.

 
bouton06.gif      Le Takbîr d’ouverture (Allahou Akbar).


bouton06.gif     Réciter la sourate « al Fâtiha ».


bouton06.gif      L’inclinaison (roukou').


 
bouton06.gif     Le redressement après l’inclinaison.


bouton06.gif      La prosternation sur sept membres 


bouton06.gif     Le redressement après la prosternation.


bouton06.gif     S’asseoir entre les deux prosternations.


bouton06.gif     La tranquillité dans l’accomplissement de chacun de ces actes.


bouton06.gif    L'ordre entre les piliers.


bouton06.gif     Le dernier Tachahhoud


bouton06.gif     s’asseoir (pour le réciter).


bouton06.gif     La Prière sur le Prophète – Prière et Salut sur lui.


bouton06.gif     Les deux salutations.

تأليف : سماحة الشيخ عبد العزيز بن عبد الله بن باز

Cheikh Abd Al 'Azîz Ibn 'Abd Allah Ibn Baz
(qu’Allah lui fasse miséricorde)

 

http://www.sounnah.free.fr/dourous_mouhimma007.htm

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 15:47

mesjid23Les règles concernant les prosternations de la distraction.

 

SOUJOUD AS-SAHOU

 

 

Par Cheikh Mouhammad ibn Salih Al 'Outhaymine

 


Au nom d'Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  

 

 

 


Introduction

  

 

Louange à Allah, le Seigneur des mondes. Que la paix et le salut soient sur notre prophète Mouhammad qui a transmis avec clarté, ainsi que sur ses proches, ses compagnons  et tous ceux qui les suivent à la perfection jusqu'au Jour dernier.  


Beaucoup de gens ignorent un grand nombre de règles qui régissent " les prosternations de la distraction" durant la prière. Certains les délaissent lorsqu'elles sont obligatoires. D'autres se prosternent quand il ne faut pas. Certains aussi font ces prosternations avant la salutation alors qu'elles doivent être faites après et vice versa. Ainsi, la connaissance de ces règles est indispensable, surtout pour les imams que les gens prennent pour guides. J'ai donc voulu présenter à mes frères quelques règles concernant ce chapitre, en espérant d'Allah - exalté soit-Il -qu'Il en fasse profiter Ses croyants adorateurs.       
                                     

                                                              Mouhammad ibn Salih el 'Outhaymine .


 Les Prosternations de la Distraction   

 

Il s'agit de deux prosternations que le prieur doit accomplir pour corriger les défauts commis lors de la prière pour cause de distraction. Les causes de ces prosternations sont au nombre de trois :   


a)     L'ajout .
b)    
La diminution .
c)     Le doute .


Chapitre 1 :   L'Ajout

 

 - Si le prieur ajoute volontairement une inclinaison, une prosternation, une position assise ou le fait de se mettre debout, sa prière devient alors invalide.

 

- Si l'ajout est involontaire et que le prieur ne s'en rend compte qu'après avoir terminé la prière, il doit alors faire les prosternations de la distraction et sa prière devient valide.


- Par contre, s'il se rappelle de l'ajout pendant celui-ci, il doit, d'une part, revenir et délaisser cet ajout, d'autre part, faire les prosternations de la distraction. Sa prière sera alors valide.  


Exemple : Une personne prie Dohr en cinq Rak'at et ne s'en rend compte qu'au moment du Tachahoud. Elle doit alors terminer son Tachahoud, saluer; puis, elle doit faire les prosternations de la distraction et de nouveau saluer.


- Si elle ne se rend compte de l'ajout qu'après la salutation, elle doit alors effectuer les deux prosternations de la distraction et saluer.


- Si elle s'en rend compte durant la cinquième Rak'at, elle doit tout de suite s'asseoir pour réciter le Tachahoud, saluer; puis faire les deux prosternations de la distraction et saluer de nouveau. 


La preuve : Le Hadith de ‘Abdoullah ibn Mas’oud -qu'Allah l'agrée-, qui rapporte que : « Le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a accompli la prière de Dohr en cinq Rak'at. On lui dit alors : " Y a- t -il un ajout dans la prière? Le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- répondit :" Non ! Pourquoi? ". Les compagnons répondirent : " Tu as prié cinq Rak'at ". Alors, le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- fit 2 prosternations. » Dans une version : « Le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- replia ses jambes, s’orienta en direction de la Qibla, effectua 2 prosternations, puis salua . » 
 
Rapporté par el Boukhari, Mouslim et d’autres .


La salutation avant l'accomplissement total de la prière.


- La salutation avant l'accomplissement total de la prière est considérée comme un ajout dans celle-ci(1) 


- Si le prieur l'effectue volontairement, sa prière est invalide. Si par oubli, et au bout d'une longue période, le prieur se rend compte qu'il a effectué la salutation avant la fin de la prière, il doit alors  la recommencer.


-  Par contre, s'il s'en est rendu compte après une courte durée comme deux ou trois minutes, il doit alors compléter sa prière, saluer, puis faire les prosternations de la distraction et de nouveau saluer. 


La preuve : Le Hadith d’Abou Houreïra -qu'Allah l'agrée-, rapporte que  : « Le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- mena  la prière de Dohr ou du ’Asr et a salué au bout de 2 Rak'at. Les personnes pressées sortirent de la mosquée en disant : " La prière a été écourtée ". Puis, le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- se leva, se dirigea vers une grande pièce de bois(2)située dans la mosquée et s'appuya dessus comme s'il était en colère. Un homme se leva et dit : " Ô envoyé d'Allah, est-ce toi qui a oublié ou bien est-ce la prière qui a été diminuée? ". Le Prophète  -prières et bénédiction d'Allah sur lui- dit : " Je n'ai pas oublié et la prière n'a pas été diminuée ". L'homme dit alors : " Certes, tu as oublié, Ô envoyé d'Allah." . Le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- demanda alors à ses compagnons : " Dit - il la vérité? ". Les compagnons -qu'Allah soit satisfait d'eux-  répondirent : " Oui ". Le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- s'avança, termina le reste de la prière, puis salua, fit les prosternations de la distraction et salua de nouveau.» Rapporté par el Boukhari et Mouslim.

 

Lorsque l'imam  salue avant que la prière ne soit complète alors qu'il  y a des retardataires et qu'ils se sont levés pour terminer la prière puis que l'imam se rappelle que sa prière est incomplète et se lève afin de la terminer, alors [ceux qui sont en train de rattraper] ont le choix entre la terminer et ensuite faire les prosternations de la distraction ou bien suivre l'imam, puis après qu'il ait salué, accomplir le reste de la prière, faire les prosternations de la distraction après la salutation et de nouveau saluer. Le deuxième cas de figure est le préférable et le plus sûr.

 


Chapitre 2 : La Diminution

 

Le délaissement d'un pilier.


- Si le prieur délaisse le Takbir de sacralisation, qui est un pilier, sa prière est invalide et ceci que le délaissement  soit involontaire ou non , car la prière n'a pas été entamée.

 

- Si le pilier délaissé volontairement est autre que le premier Takbir, la prière est également invalide.


- Par contre, si par oubli, le prieur délaisse un pilier de la première Rak'at et qu'au moment où il s'en rend compte, il a atteint ce même pilier dans la deuxième Rak'at, alors la première Rak'at est annulée et la deuxième prend sa place.

 

- Si le prieur n'a pas atteint ce même pilier de la deuxième Rak'at au moment où il s'en rend compte, il doit alors revenir au pilier délaissé de la première Rak'at, l'accomplir et terminer sa prière.

 

Dans les deux cas, il est obligatoire de faire les prosternations de la distraction après la salutation. 


Exemple : Une personne a oublié la deuxième prosternation de la première  Rak'at et ne s'en rend compte qu'au moment où il est assis entre les deux prosternations de la deuxième Rak'at. A ce moment là, la première Rak'at est annulée et la seconde prend sa place, c'est à dire que la deuxième Rak'at est considérée comme étant la première. La personne complète alors sa prière, effectue les prosternations de la distraction après la salutation finale puis salue de nouveau.  


Autre exemple : Une personne a oublié d'effectuer, lors de la première Rak'at, la seconde prosternation ainsi que la position assise qui la précède(3) et se rend compte de l'oubli après s'être relevée de l'inclinaison de la seconde Rak'at. A ce moment-là, la personne doit revenir au pilier omis de la première Rak'at (c'est-à-dire la position  assise entre les deux prosternations ainsi que la seconde prosternation). Elle doit donc s'asseoir, accomplir le reste de sa prière, puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et de nouveau saluer.


Le délaissement d'une obligation.


- Si le prieur délaisse volontairement une obligation de la prière, sa prière est annulée.


- Si par oubli, il délaisse une obligation, puis se rend compte de son oubli avant qu'il ne quitte la position de cette obligation, il doit alors l'accomplir et n'aura pas à effectuer les prosternations de la distraction.


- S'il se rend compte de l'oubli après avoir quitté la position de cette obligation mais avant d'atteindre le pilier suivant; il doit alors revenir, accomplir cette obligation, terminer sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et de nouveau saluer(4).

 

- Par contre, s'il se rend compte de son oubli après avoir atteint le pilier qui  suit l'obligation omise, alors celle-ci n'est plus à effectuer et le prieur ne doit plus revenir  mais continuer sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.  


Exemple : Dans la deuxième Rak'at, une personne se relève de la deuxième prosternation pour la troisième Rak'at en oubliant le premier Tachahoud. Puis, elle se rend compte de son oubli avant de se lever. Elle doit alors rester assise, accomplir le premier Tachahoud, terminer sa prière et n'aura pas à effectuer les prosternations de la  distraction.


- Si elle se rend compte de son oubli en se relevant mais avant d'être debout, elle doit alors se rasseoir, effectuer le premier Tachahoud, terminer sa prière et accomplir les prosternations de la distraction après la salutation puis saluer de nouveau.


- Par contre, si elle se rend compte de son oubli après s'être relevée, elle n'aura pas à faire le premier Tachahoud. Elle doit terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.  


La preuve: Le Hadith rapporté par el Boukhari et d' autres, selon ‘Abdoullah ibn Bahina  -qu'Allah l'agrée- qui rapporte que le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui-en effectuant la prière de Dohr, se leva pour la troisième Rak'at sans avoir accompli le premier Tachahoud. Les gens se sont levés avec lui. A la fin de la prière, alors que les gens attendaient que le Prophète  -prières et bénédiction d'Allah sur lui-salue, il fit le Takbir étant assis, effectua les prosternations de la distraction et salua.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 15:43
Chapitre 3 : Le Doute

   

Le doute c'est l'hésitation entre 2 situations, laquelle s'est produite ? Dans les actes d’adorations, le doute ne doit pas être considéré dans trois cas: 


1)     Si c'est une fausse impression qui n'a pas d'existence, comme les suggestions du diable


2)     Si la personne doute beaucoup, au point de ne plus pouvoir faire une adoration sans douter.


3)     Si le doute apparaît après l'accomplissement de l'adoration, tant que ce n'est pas une certitude.


  Exemple : Une personne effectue la prière de Dohr. Après avoir terminé sa prière, elle doute si elle a prié 3 ou 4 Rak'at. A ce moment-là, elle ne doit pas tenir compte de ce doute, sauf si elle est certaine de n'avoir prié que 3 Rak'at.


- Dans ce cas, si elle s'est rendue compte (qu'elle n'a prié que 3 Rak'at) au bout d'un court moment, elle doit compléter sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et saluer de nouveau.

 

- Par contre, si elle s'est rendue compte de son omission au bout d'un long moment, elle doit  entièrement refaire sa prière.  


Le doute, hormis les trois cas cités précédemment, 
doit être pris en compte.


Pendant la prière, le doute répond toujours
à un des deux cas de figure suivants :
 


1. La personne fait prévaloir une situation par rapport à une autre et se fonde sur celle-ci pour terminer sa prière. Puis, elle effectue les prosternations de la distraction après la salutation finale et salue de nouveau.

 

Exemple : Une personne accomplit la prière de Dohr et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième ? Mais, elle fait prévaloir que c'est la troisième. Dans ce cas, elle considère cette Rak'at comme étant la troisième, termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction après la salutation  finale et salue de nouveau. 


La preuve : Le Hadith rapporté par el Boukhari, Mouslim et d'autres selon ‘Abdoullah ibn Mas'oud -qu'Allah l'agrée- : Le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « Lorsque l'un d'entre vous hésite durant sa prière, qu'il s'efforce de rechercher la vérité et se fonde dessus pour terminer sa prière. Puis, qu'il salue et effectue 2 prosternations. » Ce sont les termes d’el Boukhari.

 

 

 

2. La personne ne fait prévaloir aucune des deux situations. Dans ce cas, elle doit se fonder sur la certitude, qui est le plus petit nombre de Rak'at. Puis elle doit terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.

 

Exemple : Une personne accomplit la prière du 'Asr et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième? Elle ne fait prévaloir aucune des deux situations. Elle doit alors considérer que c'est la deuxième Rak'at, effectuer le premier Tachahoud suivi de 2 Rak'at et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.


La preuve : Le Hadith rapporté par Mouslim selon Abou Saïd el Khoudri -qu'Allah l'agrée-:  
Le Prophète
-prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « Si l'un d'entre vous doute durant sa prière et ne sait plus s'il a prié 3 ou 4 Rak'at, qu'il élimine le doute et qu'il se fonde sur la certitude. Puis, qu'il effectue 2 prosternations avant de saluer. S'il avait prié 5 Rak'at, elles (les prosternations de la distraction) compenseront l'ajout commis et s'il avait prié 4 Rak'at, elles (les prosternations de la distraction) seront une humiliation pour le diable.»

 

 Parmi les exemples de doute :


Si une personne arrive et trouve l'imam en état d'inclinaison, elle doit prononcer le Takbir de sacralisation en étant bien debout, puis s'incliner. Ensuite, il y a forcément un des trois cas qui se présente : 


1. La personne est sûre de s'être inclinée avec l'imam. Elle comptabilise ainsi la Rak'at et n'aura pas à lire al Fatiha.


2. La personne est sûre de ne pas s'être inclinée avec l'imam. Dans ce cas, elle ne comptabilise pas cette Rak'at.


3. La personne doute si elle s'est inclinée avec l'imam et ainsi comptabilisera la Rak'at, ou bien si l'imam s'est relevé avant qu'elle ne s'incline et donc ne comptabilisera pas la Rak'at.


- Si la personne penche vers une situation plus que l'autre, elle doit alors se fonder dessus, terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et saluer de nouveau.


- Cependant, si elle n'a rien manqué de la prière, elle n'aura pas à effectuer les prosternations de la distraction.


- Si elle ne tend pas vers une situation plus que l'autre, elle doit se fonder sur la certitude (c'est à dire que la Rak'at n'est pas comptabilisée), terminer sa prière et accomplir les prosternations de la distraction avant la salutation finale.  


Remarque : Une personne doute dans sa prière, et se fonde sur la certitude ou sur la situation qu'elle fait prévaloir selon les règles précédemment citées.


- Si elle s'aperçoit que son acte coïncide avec la réalité et qu'elle n'a ni ajouté, ni diminué dans sa prière, elle n'a pas à effectuer les prosternations de la distraction selon l'avis reconnu chez beaucoup de rites car ce qui entraînait les prosternations (le doute) a disparu.


- D'autres, ont dit qu'elle doit faire les prosternations de la distraction pour humilier le diable comme dans le Hadith précédemment cité. Mais également car la personne a effectué une partie de sa prière en doutant. Ce dernier avis est le plus juste. 


Exemple : Une personne prie et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième ? Elle ne penche vers aucune de ces deux situations. Puis, elle considère cette Rak'at comme étant la deuxième et continue sa prière. Ensuite, elle s'aperçoit que c'était vraiment la deuxième Rak'at. Dans ce cas, elle ne doit pas effectuer les prosternations de la distraction selon beaucoup de rites et elle doit les effectuer avant la salutation finale selon le deuxième avis, qui est, pour moi, le plus juste.  

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 15:41

 

Les Prosternations de la Distraction
pour ceux qui prient derrière l'imam.

 

 - Si l'imam a commis un oubli durant sa prière, ceux qui prient derrière lui, doivent le suivre dans les prosternations de la distraction car le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « L'imam n’a été instauré que pour être suivi, ne divergez donc pas avec lui…Et lorsqu'il se prosterne, prosternez-vous. »  Rapporté par el Boukhari et Mouslim d'après Abou Houreïra -qu'Allah l'agrée-.  


Et ceci que l'imam effectue les prosternations de la distraction avant la salutation finale ou bien après. Celui qui prie derrière l'imam doit le suivre.


- Sauf dans le cas où cette personne a manqué une partie de la prière. Dans ce cas, elle ne doit pas suivre l'imam si ce dernier fait les prosternations de la distraction après la salutation finale car elle ne peut saluer avec l'imam sans avoir terminé sa prière. Elle doit donc compléter sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation et de nouveau saluer.

 

 Exemple : Une personne rejoint l'imam dans la dernière Rak'at alors que l'imam doit effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale. Lorsque l'imam fait la salutation finale, cette personne doit se lever, compléter sa prière et ne doit en aucun cas suivre l'imam. Puis, après avoir accompli la prière, elle doit effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale  (et saluer de nouveau).


- Si la personne a effectué la prière dans son intégralité derrière l'imam et commet une erreur au cours de la prière, alors elle n'a pas à faire les prosternations de la distraction; ceci pour deux raisons : la première est que ceci aura pour conséquence de ne plus suivre l'imam. La seconde raison est que les compagnons -qu'Allah soit satisfait d'eux- ont délaissé le premier Tachahoud lorsque le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- l'avait oublié. En effet, par respect pour la règle qui impose de suivre l'imam, ils se sont levés avec le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui-.


- Par contre, si cette personne a manqué une partie de la prière avec l'imam et commet une erreur, soit avec l'imam, soit au moment où elle complète sa prière; elle doit alors accomplir les prosternations de la distraction avant ou après la salutation finale, selon les règles précédemment décrites.


  Exemple :   Si une personne prie derrière l'imam depuis le début et oublie de dire " Soubhana Rabbi el ‘Adhim "  pendant  l'inclinaison, elle n'a pas à effectuer les prosternations de la distraction.


- Par contre, si elle a manqué une Rak'at ou plus, elle doit compléter sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.(5)


Autre exemple : Une personne accomplit la prière de Dohr derrière l'imam. Lorsque l'imam se lève pour la quatrième Rak'at, cette personne s'assoit en croyant que c'est la dernière Rak'at. Ensuite, après avoir su que l'imam s'est levé, elle se lève aussi.


- Si cette personne a prié avec l'imam depuis le début, elle n'a pas à accomplir les prosternations de la distraction.

 

- Par contre, si cette personne a manqué une Rak'at ou plus, elle doit alors compléter sa prière, effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et de nouveau saluer.(6)

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