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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 21:26
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Où se place la femme dans la prière en commun



1. Lorsque la femme prie avec son mari ou bien son fils


Dans ce cas l'homme se mettra devant afin de diriger la prière et la femme se mettra juste derrière lui.

Cela signifie que la femme devra former un rang à elle toute seule.

Sources
: Majmou Fatawa Cheikh Ibn Baz vol 12 p 198




2. Si la femme dirige la prière pour une autre femme

Lorsqu'une une femme prie avec une autre, dans ce cas celle qui ne dirige pas la prière se mettra à la droite de celle qui dirige la salat.

Sources
: Majmou Fatawa Lajna Da Ima Vol 7 p 394.



3. Si une femme dirige la prière pour d'autres femmes

Si une femme dirige la prière pour d'autres femmes, dans ce cas celle-ci devra s'inserer au millieu du premier rang.

C'est ainsi que faisait la mère des croyantes Aîcha lorsqu'elle dirigeait la prière pour les autres femmes.



Sources : Majmou Fatawa Cheikh Ibn Baz Vol 12 p 130.

 

4. S'il y a 3 hommes et une femme


Dans ce cas l'imam se met devant, puis les deux autres hommes forment un rang juste derrière l'imam, quant à la femme elle se placera toute seule derrière.



Sources : Charh Sounnane An-Nassaî De Cheikh AbdelMouhssine Al 'Abbad



5. S'il y a 2 hommes et une femme

Dans ce cas le prieur se place à la droite de l'Imam ( sur la même ligne). Quant à la femme elle se placera toute seule derrière.



Sources : Charh Sounane An-Naissaî de Cheikh AbdelMouhssine Al 'Abbad


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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 15:40

Comment acquérir les nobles caractères

SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîne (rahimahullâh)


BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm



Il est possible pour la personne d’acquérir les nobles caractères par la voie de la mise en pratique, de l’effort [constant] et de l’entraînement, et la personne peut ainsi bénéficier d’un bon comportement [Khoulouq al-Hassan] par les biais [suivants] :


    * 1) - Qu’elle voit dans le Livre d’Allâh et la Sounnah de Son Messager (sallallahu ‘alayhi wa sallam), et qu’elle voit dans les textes [Noûssous] qui indiquent ceux qui détiennent d’imminents comportements [Khoulouq al-‘Adhîm], ceux [qu’Allâh] veut que l’on prenne comme caractères. Le croyant [al-Mu’min], quand il voit des textes qui complimentent une chose parmi les morales et les actes, il oeuvrera certes [en conséquence] afin de les accomplir.


Et le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a recommandé cela dans son dire : « La ressemblance du compagnon vertueux et du compagnon mauvais est la même ressemblance que celui qui [vend] du musc et celui qui vend un soufflet de forgeron. On ne perd rien avec le vendeur du musc : soit qu’on en achète, soit qu’on sent la [bonne] odeur. Quant au soufflet du forgeron, soit qu’il te brûle le corps ou l’habit, soit que tu sentes sa mauvaise odeur. » [1]


    * 2) - Fréquenter ceux connus pour leurs bonnes morales et se détourner des comportements abjects, et des actions futiles, et cela jusqu’à ce que cette compagnie soit pour elle une école qui lui permette de rechercher assistance dans le bon comportement. Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « L’homme est sur la religion de son intime ami, que chacun d’entre vous voit qui il a comme ami intime. » [2]


    * 3) - Que la personne médite sur ce qui résulte de son mauvais comportement : le mauvais comportement est néfaste, le mauvais comportement est une chose que l’on fuit. Le mauvais comportement n’est rappelé que par un rappel infâme. Dès que la personne sait ce qui résulte du mauvais comportement, certes de cela, elle s’en écarte.


    * 4) - Que la personne ait toujours en sa conscience le comportement de l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam), et comment celui-ci était modeste envers les créatures, compatissant à leur égard, pardonneur envers eux et patient face à leurs blâmes. Et quand la personne a en sa conscience le caractère du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam), [le fait] qu’il était la plus bonne des créatures et le meilleur adorateur d’Allâh - Ta’âla, cela aidera la personne pour elle-même [à acquérir ce comportement] et cassera son propre orgueil, et elle sera [grâce à cela] un prêcheur à ce type de bon comportement [Hassan al-Khoulouq]. [3]





Notes

[1] Rapporté par al-Bukhârî - n°1101 et Muslim - n°146

[2] Rapporté par at-Tirmidhî, Ahmad et Abî Dâwoud - et authentifié par SHeikh al-Albânî dans « Silsila al-Ahâdîth as-Sahîha - n°927 »

[3] Kitâb « Makârim al-Akhlâq » du SHeikh Ibn ‘Uthaymîn, p.33-35 - Edition Dar ul-Wattan Linachir

http://true.salaf.over-blog.com/article-5240127.html
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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 15:38

Leçons pour les pieux

Ibn Qayyim Al-Jawziyya

 

 

Celui dans le cœur duquel la vénération d’Allah grandit, si bien qu’il ne peut Lui désobéir, Allah place dans le cœur des gens du respect pour lui afin qu’ils ne l’humilient pas.

Si les racines de la connaissance s’ancrent fermement dans la terre du cœur, pousse alors l’arbre de l’amour, et lorsque cet arbre s’enracine et se fortifie, il donne comme fruit l’obéissance à Allah. Ainsi, cet arbre ne cesse

« [De] donner ses fruits à tout instant, par la grâce de son Seigneur. » (Sourate Ibrâhîm, v.25.)

La première demeure des serviteurs est :

« Ô vous les croyants ! Evoquez beaucoup Allah et glorifiez-Le matin et soir. » (Sourate Al-Ahzâb, v.41-42.)

La seconde :

« C’est Lui qui vous évoque - ainsi que Ses anges - pour vous sortir des ténèbres vers la lumière » (Sourate Al-Ahzâb, v.43.)

Et la dernière :

« Leur salutation le jour où ils Le rencontreront sera : « Paix ! » » (Sourate Al-Ahzâb, v.44.)

La terre de la nature saine est spacieuse et accepte ce qu’on y plante. Si on y plante l’arbre de la foi et de la piété, il donne une douceur éternelle, et si on y plante l’arbre de l’ignorance et des passions, tous ses fruits seront amers.

Reviens vers Allah, cherche-Le de ton regard, ton ouïe, ton cœur et ta langue. Ne L’éloigne pas de ces quatre choses car personne n’est revenu à lui par Sa grâce, si ce n’est à travers ces quatre choses, et personne n’a été éloigne de Lui par abandon d’Allah si ce n’est à travers ces quatre choses. Celui [à qui Allah] accorde le succès entend, voit, parle et saisit [de sa main] [en visant toujours l’agrément] de son Maître. Quant à celui qui est abandonné, cela ne naît que de lui-même et de ses passions.

Le développement et la croissance de l’obéissance [à Allah] est similaire à un noyau planté [dans la terre] qui devient un arbre et donne des fruits que tu manges et donne ensuite des noyaux que tu plantes. Ainsi, à chaque fois que [cet arbre] donne quelque chose, tu récoltes ses fruits et plantes ses noyaux… Et c’est de la même manière que s’engendrent les péchés. Que l’homme sensé médite sur cet exemple, sur le fait que la bonté n’a de récompense que la bonté, et que le péché a pour châtiment d’être suivi d’un péché.

Il n’est pas étonnant de voir un serviteur s’humilier devant Allah, L’adorer et ne pas cesser d’être à Son service, étant donné son besoin et sa pauvreté vis-à-vis de Lui. Plus étonnant, un Roi cherchant à se faire aimer de Ses serviteurs à travers Ses différents bienfaits, et chercher leur affection à travers Ses différentes formes de bienfaisance, alors qu’Il n’a pas besoin d’eux.

Te suffit la fierté d’être Son serviteur
Et te suffit comme gloire qu’Il soit ton Seigneur

http://true.salaf.over-blog.com/article-16579279.html

 

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 15:27
Conseil à une soeur portant le niqab

cheykh ibn al 'Uthaymin


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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 20:42

Méthode pour renforcer sa mémoire


Il fait partie de la nature humaine d’oublier, comme le poète arabe a dit :

"Il est seulement appelé l'homme (insan) à cause de son oubli (nasiyaan) et il est seulement appelé le cœur (Al-qalb) parce qu'il change si rapidement (yataqallib)."


 Dans le passé il a été dit que le premier à oublier (awwal nasin) était le premier homme (awwal Al-nas), c’est à dire Adam, paix sur lui. L’oubli est quelque chose qui varie d’une personne à l’autre selon la nature de chaque individu; certains peuvent être plus distraits que d'autres. Certaines des choses qui peuvent aider à combattre l’oubli sont:



1. Se tenir loin du péché
, parce que les mauvais effets des péchés aboutissent à une mauvaise mémoire et à l'incapacité de retenir la connaissance. L'obscurité du péché ne peut pas coexister avec la lumière de la connaissance. Les paroles suivantes ont été attribuées à Al-Shafi'i, qu’Allah lui fasse miséricorde :

« Je me suis plaint [à mon shaykh] Waki’ de ma mauvaise mémoire et il m'a enseigné de me tenir loin du péché.Il a dit que la connaissance d'Allah est une lumière et on ne donne pas la lumière d'Allah au pécheur. »

 Al-Khatib a rapporté dans Al-Jami' (2/387) que Yahya ibn Yahya a dit : « un homme a demandé à Malik ibn Anas : " ô Abu ' Abd-Allah ! Y a-t-il quelque chose qui améliorera ma mémoire ? " Il a dit, ' si quelque chose peut l'améliorer, c’est de renoncer au péché. »

Quand une personne commet un péché, cela le submerge et cela mène à l'inquiétude et la douleur qui le tiennent occupé à penser à ce qu'il a fait. Cela engourdi ses sens et le distrait de beaucoup de choses avantageuses, y compris de la recherche de la science.


2. Evoquer fréquemment Allah, qu’Il soit glorifié
, en faisant du dhikr, tasbih ( Subhan Allah '), tahmid (' Al-hamdu Lillaah '), tahlil (' Laa ilaaha ill-Allah ') et takbir (' Allahu akbar '), etc.

Allah dit (dans le sens du verset) : "…et invoque ton Seigneur quand tu oublies …" [Al-Kahf 18:24]


3. Ne pas trop manger, parce que trop manger amène la personne à trop dormir et à devenir paresseux et cela engourdi les sens, en plus de l'exposition au risque de maladies physiques. La plupart des maladies que nous voyons résultent de l'alimentation et de la boisson.


4. Certains des savants ont mentionné que certains produits alimentaires augmentent la mémoire, comme boire du miel, manger des raisins secs et mâcher certaines sortes de résine de gomme.

L’imam Al-Zuhri a dit : « vous devriez manger du miel parce que c'est bon pour la mémoire. » Il a aussi dit : « qui veut retenir les hadith doit manger des raisins secs. » (Dans Al-Jami' de Al-Khatib, 2/394). I

brahim ibn [ nom omis] a dit : « Vous devriez mâcher la gomme de résine, parce qu'elle donne de l'énergie au cœur et débarrasse de la distraction." (Dans Al-Jami' de Al-Khatib, 2/397). Comme ils l’ont mentionné, une alimentation trop acide est une des causes de paresse et de faible mémoire.

5. Une autre chose qui peut aider la mémoire et réduire la distraction est la saignée (hijaamah) au niveau de la tête (ndt : la nuque), comme cela est bien connu par expérience. (Pour plus d'information voir Al-Tibb Al-Nabawi de Ibn Al-Qayim). Et Allah est plus savant.

http://salafs.com/article.php?sid=26
http://www.darwa.com/forum/showthread.php?t=1862

tirée du forum spécialement pour soeurs:
http://saliha.forumactif.net/tout-ce-qui-ne-trouve-pas-de-place-dans-les-autres-rubriques-f47/methodes-pour-renforcer-sa-memoire-t1219.htm#70408
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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 21:23

 

Shaykh Muhammad Ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn




Question : Que signifie al-ikhlâs (la sincérité) ? Et quel est le jugement sur une personne qui recherche – par son adoration – autre chose (que la sincérité envers Allah) ?



Réponse : Al-Ikhlâs consiste à ce que le serviteur cherche par son adoration à se rapprocher d’Allah, et à être comblé de Ses bienfaits. Si le serviteur recherche autre chose par son adoration, alors il faut distinguer les cas suivants :

 


Premier cas : Chercher par ce moyen à se rapprocher d’un autre qu’Allah et à s’attirer des éloges des hommes pour ces actes. Ceci annule l’acte et fait partie du polythéisme. Abû Hurayrah, rapporte que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Allah dit : “Je me passe largement d’être associé à quelqu’un. Quiconque accomplit un acte dans lequel il M’associe quelqu’un, Je le délaisse, lui et son polythéisme”. » (Al-Bukhârî)

 


Deuxième cas : Chercher par se moyen à atteindre quelque avantage de ce bas monde comme le pouvoir, la renommée, les richesses, sans chercher à se rapprocher d’Allah par cette adoration. Cet acte n’est pas valide, et ne le rapprochera pas d’Allah : « Ceux qui veulent la vie présente avec sa parure, Nous les rétribuerons exactement selon leurs actions sur terre, sans que rien leur en soit diminué. Ceux-là sont ceux qui n’auront pas d’autre récompense, dans l’au-delà, que le Feu. Ce qu’ils auront fait ici-bas sera annulé, et leurs œuvres seront vaines. » (Hud 15-16)


La différence entre le premier et le second cas est que dans le premier, il souhaite être loué pour son adoration d’Allah. Quant au deuxième cas, il ne souhaite pas être loué pour les actes d’adoration, et cela lui importe peu.

 


Troisième cas : Chercher par ce moyen à se rapprocher d’Allah, et aussi les avantages matériels qui peuvent en découler, comme le fait de chercher – en plus de l’intention d’adorer Allah – à faire de l’exercice physique lorsque l’on accomplit ses ablutions ou à se nettoyer des saletés ; ou profiter du pèlerinage pour visiter les lieux lors du pèlerinage et voir les pèlerins. Tout cela diminue de la valeur de la sincérité. Si l’intention principale est l’adoration, cette personne ne pourra aspirer à la récompense totale, mais cela n’est pas un péché ou une désobéissance car Allah dit au sujet des pèlerins : « Il n’y pas de mal à ce que vous recherchiez les bienfaits de votre Seigneur.» (Al-Baqarah, 198).

 


Mais si l’intention principale n’est pas l’adoration, alors cette personne n’aura pas de récompense dans l’au-delà. Sa seule récompense sera ce qu’elle aura retiré de ce bas monde… et je crains que ce ne soit un péché, car elle aura utilisé l’adoration – qui est le plus noble des objectifs – comme moyen pour atteindre un bienfait futile de ce bas monde. Elle est donc comparable à ceux au sujet desquels Allah dit : « Certains parmi eux te critiquent au sujet des aumônes : si on leur en donne, ils sont satisfaits ; mais si on ne leur en donne pas, ils sont mécontents. » (At-Tawbah, 58). Abû Hurayrah rapporte : « Un homme dit : « Ô Prophète d’Allah ! Qu’en est-il d’une personne qui à l’intention de participer au Jihâd dans le but d’acquérir quelque bien matériel ? » Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) dit : « Il n’aura pas de récompense. » (Abû Dâwûd) Et dans les deux Sahîh d’après ‘Umar ibn ul-Khattâb, le Prophète, a dit : « Celui dont l’émigration (Hijrah) a pour but un bien matériel ou le mariage avec une femme, son émigration lui sera comptée comme telle. » (Al-Bukhârî et Muslim)

 


Si les deux intentions sont à un même niveau, sans que l’une ou l’autre des intentions ne l’emporte sur l’autre, alors cela est discutable… bien que le plus correct des avis est qu’il n’y a pas de récompense, comme dans le cas où une personne accomplit un acte pour Allah et pour quelqu’un d’autre.

 


La différence entre le troisième cas et le second, c’est que le but matériel, du cas précédent, se produit ici comme une conséquence de l’acte d’adoration, ce que cet acte induit comme bénéfice matériel terrestre. 

 


Si quelqu’un demande : quel est le critère permettant de savoir si l’intention majoritaire est l’adoration ou autre chose ?

 


Nous répondons que le critère est que si la personne n’accorde aucune importance à tout ce qui se produit en dehors de l’adoration, et ne se soucie pas de savoir si cela s’est produit ou non, c’est une preuve que l’intention majoritaire est l’adoration, et inversement.

 


Quoi qu’il en soit, l’intention – qui est la parole du cœur  (Qawl ul-Qalb) – est d’une importance extrême et joue un rôle majeur, car elle peut élever une personne au niveau des gens sincères comme elle peut la rabaisser au plus bas. Certains Pieux Prédécesseurs (Salaf) disaient : « Le plus dur des combats que j’ai mené contre mon âme est lorsque j’ai voulu l’obliger à être sincère. »



 

Nous demandons à Allah qu’Il nous accorde la sincérité dans l’intention, et la droiture dans les actions.

 

 

 

Source : Majmû’ Fatâwâ wa Rasâ’il Shaykh Ibn ‘Uthaymîn, (1/98-100).
Revu par les salafis de l’Est


http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10097

 

 

 

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 15:49
A propos du 'id

cheikh al Albani (rahimoullah)






1ère partie:

 





2ème partie:

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 22:16
  Se voiler pour lire le Coran ? 

Par Chaykh ibnou Othaymine, rahimahoullah.

 
 Question :

Est-il permis à la femme de lire du Coran avant de dormir, sans mettre de hijeb sur sa tête ?


  Réponse :

Oui, il est permis à la femme de lire le Coran sans se couvrir la tête. Que ça doit avant de dormir ou en étant debout, c'est-à-dire avant qu’elle se prépare à dormir. En bref, le fait que la femme se couvre la tête ou le visage n’est pas une condition à la lecture du Coran, sauf si elle est avec des hommes qui ne sont pas de maharim (pluriel de mahram), il lui est alors obligatoire de se couvrir la tête et le visage.


Source : http://www.ibnothaimeen.com/all/noor/article_5153.shtml

Traduit par l'equipe Assounnah.

www.assounnah.com
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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 13:19

"le mauvais soupçon"

L’imâm des gens de la Sounnah de son époque - Abî Muhammad Hassan al-Barbahârî (rahimahullâh) - a dit : « Discuter, s’accrocher [dans les discussions], polémiquer et débattre sont des innovations qui mettent des doutes dans le cœur, quand même la personne [qui s’y donne] est de ceux de la vérité et de la Sounnah. » Dans le commentaire de cette parole, SHeikh Sâlih al-Fawzân (qu’Allâh le préserve) a dit : « Les polémiques, conjectures et débats (aveugles) sont, quelques soient leurs formes, des innovations. Et la raison de cela est le suivi des passions. Quant à celui qui met ses passions dans ce que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a apporté, il n’aura point - sans aucun doute - avec lui de polémique, conjecture et autres. » [1]

Allâh – Ta’âla – dit :
« Ô vous qui avez cru ! Évitez de trop conjecturer [sur autrui] car une partie des conjectures est péché. Et n’espionnez pas » [2]

Ibn Kathîr (rahimahullâh) a dit de ce verset, qu’Allâh – Ta’âla – a interdit à son adorateur de trop conjecturer sur autrui, d’avoir des soupçons, des suspicions sur la famille, les proches et les gens, car cela constitue en soi un péché. ‘Oumar Ibn Khattâb (radhiallâhu ‘anhu) a dit : « Ne porte pas de mauvais soupçon sur les mots qui sortent de la bouche de ton frère musulman, et n’y voit que du bien. Et tu trouveras ainsi en lui le bien qu’il porte. » Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Ô vous qui croyez avec vos langues sans que la foi ne pénètre votre coeur, ne médisez pas des musulmans et ne recherchez pas leurs points faibles. Celui qui recherche les points faibles des musulmans, Allâh fera courir un tapage autour de lui, même si ce dernier s’en défend. » [3].


L’imâm al-Baghawî (rahimahullâh) a rapporté que Soufyân ath-Thawrî a dit : « Le mauvais soupçon est de deux sortes : le premier est un péché, qui est lorsque la personne a un mauvais soupçon et en parle. Et le second n’est pas un péché, qui est quand la personne a un mauvais soupçon et le garde pour elle [4].


Dans le même sens, et toujours à travers les exemples de cette communauté parmi les compagnons et les anciens pieux prédécesseurs, nous avons des récits extraordinaires qui remettent les choses à leur place dans le comportement que le musulman se doit d’avoir avec son frère, et de quelle manière il se doit d’agir avec les gens ainsi qu’avec les savants.

Le sage de cette communauté – Abû Dardâ (radhiallâhu ‘anhu) – a dit : « Certes, nous sourions à des gens que nos cœurs maudissaient. » Et il dit dans une autre parole : « Si ton frère change et dévie, ne l’abandonne pas pour cela, car si ton frère dévie une fois, une autre fois il se tient sur la voie droite. » Ibn al-Djawzî (rahimahullâh) a dit sur ces magnifiques paroles : « Ceci était la doctrine de ‘Oumar Ibn al-Khattâb, de an-Nakha’î et d’un groupe de personnes, ils ne rompaient pas les liens avec la personne en raison d’un péché qu’elle commettait. » Abû Dardâ disait encore : « Ne parlez pas de l’erreur du savant, car il commet une erreur puis il l’abandonne. »

Abû Dardâ passa près d’un homme qui avait commis un péché et que les gens insultaient. Il dit alors : « si vous le voyiez dans un puit, ne l’en sortiriez-vous pas ? » Ils répondirent : « Certainement ! » Il dit alors : « Alors n’insultez pas votre frère et louez Allâh qui vous a protégés. » On lui demanda : « Ne le hais-tu pas ? » Abû Dardâ de répondre : « C’est son acte certes que je hais, et s’il l’abandonne, il est mon frère. » [5]


Notes

[1] Kitâb « Charh us-Sounnah » du SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.74
[2] Coran, 49/12
[3] Hadîth rapporté par Abû Dâwoud et at-Tirmidhî – et authentifié par SHeikh al-Albânî. Voir « Tafsîr al-Qor’ân al-’Adhîm » de Ibn Kathîr, 7/378
[4] Kitâb « Tafsîr al-Baghawî Ma’âlam al-Tanzîl » de al-Baghawî, p.1223
[5] Kitâb « Sifat us-Safwa » de Ibn al-Djawzî, 1/298
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 10:57
Prononcer sa niyya

Par chaykh ibnou Baz, rahimahoullah.




Question :

Est-il permis de prononcer sa niyya ?





Réponse :


Prononcer sa niyya n’est pas légiféré, c’est une innovation. Si quelqu’un veut prier, il ne dit pas « j’ai la niyya de prier ceci ou cela ou de faire tawaf ……… » La niyya est dans le coeur, et de même pour les ablutions, il ne dit pas « j’ai la niyya de faire mes ablutions » ou « j’ai la niyya de faire le ghousl ». La niyya est dans le coeur, les actes ne valent que par leur niyya, sa place est le coeur.


La niyya est l’intention, l’intention du coeur, et il n’est pas légiféré de la prononcer. Et ce qu’ont dit certains savants sur le fait de prononcer la niyya est érroné et sans preuve. Ce qui est légiféré c’est d’avoir la niya dans son coeur, s’il se lève pour faire les ablutions, c’est qu’il a cette intention, s’il se lève pour prier il a eu cette intention et s’il se dirige vers la ka’bah pour faire le tawaf, il a eu cette intention ... Il n’a pas besoin de dire je vais faire ceci cela.


Source : http://binbaz.org.sa/mat/9940

Traduit par l'equipe d'Assounnah.

http://www.assounnah.com/cms/index.php?option=com_content&view=article&id=189:prononcer-sa-niya&catid=4:fatawa&Itemid=5
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