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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 23:33

extrait tiré du livre: la personnalité de la musulmane 

 

Règles à observer à l’égard de ceux qui la devancent en âge ou en mérite

 

Les règles morales islamiques incitent le croyant à adopter une attitude noble et courtoise envers les autres personnes. Respecter les personnes qui nous devancent en âge ou en mérite est l’une des règles de base que toute musulmane doit observer. En l’adoptant, elle confirme son identité et son appartenance à la société musulmane ; en la négligeant, elle affiche sa volonté de se détacher de cette honorable appartenance. Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم  a dit : N’est pas de ma communauté celui qui ne vénère pas nos personnes âgées, qui n’est pas tendre envers nos petits et qui ne reconnaît pas le mérite de nos savants. »1

 

Traiter celles ou ceux qui la devancent en âge ou en mérite avec égards et prévenance est une attitude que la musulmane observe constamment. C’est une attitude recommandée par l’Islam pour adoucir les mœurs sociales et exhausser les croyants à un rang élevé sur le plan relationnel. Dans la société musulmane, la priorité en toute chose doit être accordée aux personnes âgées qui devancent les autres en âge ou en mérite. C’est là un signe de reconnaissance et d’estime qu’on est tenu à leur témoigner.

 

On apporte à ce sujet qu’un délégation vient voir le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم . Puis quand’Abd Ar-Rahmân ibn Sahl, le plus jeune d’entre eux, voulut prendre la parole, le Prophète صلى الله عليه و سلم  lui dit : « Laisse l’aîné (parler) ! Laisse l’aîné ! » Alors ‘Abd Ar-Rahmân se tut, et quelqu’un d’autre, plus âgé, prend la parole.2

 

Dans un autre Hadîth, le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم nous enseigne que respecter ceux qui nous devancent en âge ou en mérite est un acte d’adoration voué à Allah, car les honorer traduit une vénération rendue à Allah (exalté soit-Il) qui leur a accordé ce mérite dont ils bénéficient. Il dit : « C’est vénérer Allah (exalté soit-Il) que de vénérer le vieillard musulman, ainsi que le connaisseur du Coran qui le récite sans excès ni négligence et le chef équitable ». 3

 

En témoignant à ces catégories de gens les égards qui leur sont dus, la musulmane traite chaque membre de la société selon son propre statut social. Dans l’introduction de son Sahîh, Muslim rapporte que ‘A’isha (qu’Allah l’agrée) a dit : le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم nous a ordonné de traiter les gens selon leurs statuts. 4

 

Cela implique que la musulmane avisée est est appelé à connaître la valeur de chacune des prersonnes qu’elle côtoie, hommes ou femmes, et qu’elle doit accorder la priorité à celui qui devance les autres par l’âge, le savoir ou le mérite.

 

1 hadith rapporté par Ahmed ibn Hanbal et at-Tabarâni selon une voie de transmission jugée « appréciée ». CF. majma’ az zawâ’id, vol. VIII. P.14

2. hadith rapporté par Bukhari et Muslim. Cf. an-Nawawî, Riyâd as-sâlihin, p.207

3. Hadith rapporté par Abû Dâwûd (vol V, p.174) et jugé “apprécié”.

4cf. sharh sahîh muslim, vo. I, p. 55

 

« La personnalité de la musulmane »

Dr Mohammed Ali AL-HACHIMI

Traduit par : Abdelkarim KENDOUS

2ème édition française – 2007

international islamic publishing house

page 463 - 464

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 00:33

photo.PNGLe conseil de Chaykh Saalim Attawiil Qu’Allah le préserve

 

Le 12 avril 2005, par Al Qalam,


Cet appel téléphonique a été effectué le 16 Safar 1426 correspondant au 26 Mars 2005, puis traduit en français par le frère Abou Aden Qu’ALLAH le garde et le protège. Vous trouverez ci-joint l’enregistrement audio avec une traduction simultanée en français.


Debut de l’appel :


Cheikh Salem Attawil : oui !


Al Qalam : Salam Alykom


Cheikh Salem Attawil : oui !


Al Qalam : Cheikh Salem Attawil ?


Cheikh Salem Attawil : oui !oui !


Al Qalam : Cheikh j’appelle du Canada et j’ai une question. Voudriez-vous bien me répondre ?


Cheikh Salem Attawil : oui !


Al Qalam : Qu’ALLAH vous récompense Cheikh !


C’est une soeur qui vous demande conseil.


Elle dit avoir envoyé ses deux enfants âgés de 4 et 5 ans dans une école non musulmane.

Elle dit : « Deux mois après leur entrée, ils avaient oublié tous les bons principes qu’elle leur a enseignés ».


Jusqu’au jour où l’un d’eux lui a demandé de ne plus l’accompagner à l’école en Niqab et Jilbab.


Alors elle a enlevé ses enfants de cette école.


La soeur vous demande de donner un conseil à toutes celles qui laissent leurs enfants fréquenter les écoles des mécréants, aussi à celles qui ne songent pas à l’urgence de quitter les pays des mécréants vers les pays musulmans en cas de capacité.


Cheikh j’enregistre votre réponse ! Qu’ALLAH vous protège.


Cheikh Salem Attawil : D’où téléphonhes-tu ?


Al Qalam : Je téléphone du Canada, qu’ALLAH vous protège !


Cheikh Salem Attawil : oui ! oui !... bien !


Louange à ALLAH, Seigneur de l’univers.


Prières et salut d’ALLAH sur le dernier envoyé, sur sa famille et ses compagnons.

Je parle avec vous du Koweït.


Je suis Cheik Salem Bin Saad Attawil.


Nous sommes le 16 Safar 1426 correspondant au 26 Mars 2005.


Vous m’avez informé qu’une soeur avait envoyé ses enfants dans des écoles non musulmanes alors en peu de temps ils ont subi des influences et ceci est naturel.


Il n’y a pas de doute que la personne est influençable par les autres.

 

Sans doute les enfants ne réalisent pas : les principes, les croyances, la moralité et la discipline musulmane.


Ainsi ils sont influencés par l’ambiance dans laquelle ils vivent.

 

Car être influencé fait partie de la nature humaine.


Il ne peut pas combattre et résister à la masse de fréquentation.

 

Il est sans doute voué à être influencé.


Pour cela le prophète - Prières et Bénédiction d’ALLAH sur lui - a interdit la résidence du musulman entre les polythéistes et a ordonné de s’en éloigner le plus possible.

 

Il a interdit - Prières et Bénédiction d’ALLAH sur lui -de côtoyer le mauvais compagnon d’entre les musulmans alors que dire des mécréants, qui n’adorent pas ALLAH - Unique sans associé -, ne prient pas, ne font pas l’aumône, ne réclament pas la religion de vérité.


Al Qalam : Oui !


Cheikh Salem Attawil : Le prophète - Prières et salut d’ALLAH sur lui -, n’a pas dit ça par légèreté.


Il a appris cela par révélation d’ALLAH - Gloire à Lui - La personne est influencée par les autres et délaisserait sa religion, délaisserait sa prière, délaisserait la bienfaisance envers ses parents, délaisserait le lien de parenté et les autres lois de l’Islam à cause de la mixité avec les polythéistes dans leurs écoles, leurs marchés.


Pour cela mon conseil pour chaque soumis(e) à Allah (muslim et muslimah) : Ne pas rester entre les polythéistes dans leur pays.


Al Qalam : Oui !


Cheikh Salem Attawil : En cas de capacité d’émigration.


S’il émigre et lui arrive une difficulté financière, ceci est préférable à la perte de sa religion.


Une baisse du niveau de vie est préférable à une baisse du niveau de religion.


La religion est le capital.


La religion est le capital.


Il faut le sauvegarder.


Sa perte fait partie de la plus grande perte.


ALLAH - Le Très Haut - nous a créés seulement pour l’adorer - sans lui associer qui que ce soit - pour n’avoir de religion que l’Islam.


Par contre dans les affaires de la vie nous devons acquérir la croyance absolue :


ALLAH a prescrit les fortunes et les délais.


Rien ne nous échappera de ce qu’ALLAH nous a prescrit quel que soit le pays ou la terre où l’on se trouve.


ALLAH dit :


Et quiconque craint ALLAH, Il lui donnera une issue favorable Et lui accordera Ses dons - par des moyens - sur lesquels il ne comptait pas.


Et il est fondamental qu’il y ait soit un besoin dans la religion, soit un besoin dans la vie d’ici-bas.


Laissons ce besoin pour cette vie d’ici-bas qui finira un jour et veillons sur notre religion du mieux que nous pouvons.


J’implore d’ALLAH la guidée au bon sens, qu’il nous épargne les pertes de raisons apparentes et cachées.


Al Qalam : Qu’ALLAH vous récompense Cheikh !


Cheikh Salem Attawil : Qu’ALLAH vous bénisse.


Fin de l’appel.

 
Documents joints à l'article
Windows Media | 3.7 Mo | document publié le 12 avril 2005
Enregistrement audio avec une traduction simultanée en français de la conversation téléphonique avec le savant Salem Attawil qu’Allah le préserve.
http://www.sounna.com/spip.php?article91
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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 15:01

 
 
  
 
 

Le Mérite du verset Al-Koursy

 

 

 

اللَّهُ لا إِلَهَ إِلا هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ لا تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَلا نَوْمٌ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلا بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَمَا خَلْفَهُمْ وَلا يُحِيطُونَ بِشَيْءٍ مِنْ عِلْمِهِ إِلا بِمَا شَاءَ وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ وَلا يَئُودُهُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ

 

Allah dit : « Allah ! Point de divinité digne d’adoration sauf Lui, le Vivant, le Subsistant. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Repose-Pied (kursy) est plus immense que les cieux et la terre dont la garde ne Lui cause aucune gêne. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. »

 

L'Imâm Ibn Kathir (rahimahou Allah) dit dans l'explication de ce verset : « Le verset du repose-pied [Ayat al-Kursî] revêt une grande importance. En effet, d'après un hadîth authentique, le Messager (salla Allahou 3alayhi wa sallam) dit qu'il est le plus noble verset du Livre d'Allah.


D'après 'Ubay Ibn Ka'ab, le Prophète (salla Allahou 3alayhi wa sallam) l'interrogea à propos du verset le plus important du livre d'Allah et il répondit : « Allah et Son Messager le savent mieux ». Et puis le Prophète (salla Allahou 3alayhi wa sallam) lui répéta la même question et 'Ubay finit par dire : « C'est le verset du repose-pied ». Le Prophète (salla Allahou 3alayhi wa sallam) lui dit alors : « Félicitations pour ton savoir, O Abâ Mundhir ! Au nom de Celui qui tient mon âme en Sa main, ce verset possède une langue et deux lèvres qui glorifient le Roi au pied du Trône. » (Rapporté par Mouslim sans le rajout « au nom de… », Tafsîr al-Qor'ân al-'Adhîm de Ibn Kathîr, vol-2 p.399)

 

 Abû Hurayra (radhya Allahou 3anhou) a dit :


« Le Messager d'Allah (salla Allahou 3alayhi wa sallam) m'a confié la garde de la Zakat du ramadhân. Une nuit, quelqu'un vint prélever des denrées. Je le saisis et lui dit : je t'emmènerai au messager d'Allah (salla Allahou 3alayhi wa sallam). Il me dit : « Lâche-moi, ma famille et moi-même sommes très nécessiteux ». Je le relâchai donc.


Au matin, je me suis rendu auprès du Prophète (salla Allahou 3alayhi wa sallam) pour l’informer de ce que lui a dit cette personne en disant : « Il a évoqué une grande nécessité et une famille [nombreuse]. C'est pourquoi j'ai eu pitié de lui et l'ai relâché. » « La vérité est, dit le Prophète, qu'il t’a menti et il reviendra. » C'est alors que j'ai su qu'il retournerait puisque le Prophète (salla Allahou 3alayhi wa sallam) l'a prédit. Je le guettai et il revint prélever de la nourriture, je le saisit et lui dit : je te présenterai au Messager d'Allah (salla Allahou 3alayhi wa sallam). Il dit alors : « Lâche-moi, ma famille et moi-même sommes très nécessiteux ». Je le relâchai donc. Au matin je me suis rendu auprès du Prophète (salla Allahou 3alayhi wa sallam) et il m'a dit : « Qu'a fait ton prisonnier d'hier ? - Je lui dis, ô Messager d'Allah ! Il a évoqué le besoin et une famille [nombreuse]. C'est pourquoi j'ai eu pitié de lui et l'ai relâché. » La vérité est qu'il t’a menti et il reviendra, dit le Prophète (salla Allahou 3alayhi wa sallam). Je le guettai pour la troisième fois et il revint prélever de la nourriture et je le saisit et lui dit, je t'emmènerai au Messager d'Allah (salla Allahou 3alayhi wa sallam) car c'est la troisième fois que tu prétends ne plus revenir, mais tu reviens. Il dit : « Laisse-moi t'apprendre des mots qui te seront utiles.

 

Lesquels, lui ai-je dit ?


Au moment de te coucher, récite le verset du repose-pied [Ayat al-Kursî] :


« Allah, il n'y a point de divinité en dehors de Lui, le Vivant, le Substituant »
Jusqu'à la fin du verset.


Si tu le fais, Allah t'affectera un gardien, et Satan [Chaytân] ne s'approchera pas de toi jusqu'au matin. « Je l'ai relâché. Et puis, au matin, je me suis rendu auprès du messager d'Allah (salla Allahou 3alayhi wa sallam) et il m'a dit : « Qu'a fait ton prisonnier d'hier ? - Je lui ai dit : « Il a prétendu m'avoir appris des mots dont Allah me fera profiter... »

Quels sont ces mots ?

 
Il m'a dit : au moment de dormir, récite le verset du repose-pied, du début à la fin : « Allah, il n'y a point de divinité en dehors de Lui, le vivant, le Substituant »
Et il m'a dit qu'Allah m'affecterait un gardien et que Satan [Chaytân] ne s'approcherait pas de moi jusqu'au matin ». Le Prophète (salla Allahou 3alayhi wa sallam) a dit : « il t’a bien dit la vérité, même s'il est un grand menteur. Tu sais à qui tu avais affaire depuis trois nuits ?
- Non

- C'est Satan [Chaytân]


(Rapporté par Al-Bukharî dans son Sahîh )

 

Et ce hadith : « Celui qui récite ce verset lorsqu’il veut s’endormir, veillera sur lui un protecteur venant d’Allah et le démon ne pourra pas l’approcher jusqu’au matin. » Al-Bukhârî dans Al-Fath (4/487).

 

 

Il est bon aussi de le réciter après chaque prière, d’après le hadith : « Celui qui lit ce verset après chaque prière, nul ne peut le retenir à entrer au Paradis sauf la mort. » An-Nassâ’î dans ‘Amal al-Yawm wal-Layla (no.100) et Ibn Sunnî (no.121)

 

Et enfin, il est bon aussi de le réciter une fois le matin et une fois le soir.

 

 

votre site: www.islamhouse.com 

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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 14:22


Bonjour. Je suis sur le point de me convertir à l'islam. J'aimerais savoir que doit faire une personne, homme ou femme, pour se convertir à l'islam et pour que cela soit valable. J'aimerais aussi savoir si je dois me faire circoncire. Je voudrais enfin vous dire que j'ai une certaine appréhension liée au fait que je ne connais pas grand-chose de l'islam et que je risque donc, après ma conversion, de commettre sans m'en rendre compte une erreur par manque de savoir sur les règles éthiques, morales et sociales de l'islam. Mon appréhension concerne les autres musulmans : comment vont-ils me percevoir ? Voilà une de mes craintes : d'être jugé par les musulmans et musulmanes.
 
L'islam n'est pas « la religion des Arabes »
Réponse :
Avant de répondre à vos questions, je voudrais rappeler quelques points essentiels : L’islam n'est pas « la religion des Arabes ». L'islam est un message universel d'amour et de paix, une conception de l'univers et de la vie sur terre, une volonté de rechercher un accord complet avec ce que Dieu agrée (sens de « soumission », en arabe : « islam »), un ensemble de croyances, de valeurs, de principes et de règles, auquel n'importe quel être humain peut adhérer.

Que l'on soit typé comme un Oriental ou comme un africain à la peau sombre, que l'on soit blond aux yeux bleus ou jaune aux cheveux noir de jais… Que l'on soit un bédouin du désert ou un cadre informatique travaillant dans un gratte-ciel, que l'on soit navigateur voguant sur les eaux bleues ou ouvrier gagnant sa vie à la sueur de son front et à la force de ses bras… que l'on soit d'Orient ou d'Occident… Que l'on soit né dans une famille musulmane ou que l'on choisisse de se convertir à l'islam par conviction profonde et intime, après avoir été adepte d'une autre religion ou après avoir été athée… Que l'on soit homme ou femme… Que l'on soit âgé ou jeune… L'islam accueille toutes celles et tous ceux qui choisissent de plein gré d'adhérer à son message. Et tous ces gens deviennent musulmans et musulmanes au même titre que celles et ceux qui l'étaient déjà avant eux.

 Dieu
U dit :

)
يَا أَيُّهَا النَّاسُ إِنَّا خَلَقْنَاكُمْ مِنْ ذَكَرٍ وَأُنْثَى وَجَعَلْنَاكُمْ شُعُوبًا وَقَبَائِلَ لِتَعَارَفُوا إِنَّ أَكْرَمَكُمْ عِنْدَ اللَّهِ أَتْقَاكُمْ إِنَّ اللَّهَ عَلِيمٌ خَبِيرٌ(

 
( Ô les hommes, nous vous avons créés à partir d'un seul homme et d'une seule femme, et nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux d'entre vous. Dieu est omniscient, Grand Connaisseur. ) (Les appartements/13).

Et il dit :

)
وَمِنْ آَيَاتِهِ أَنْ خَلَقَ لَكُمْ مِنْ أَنْفُسِكُمْ أَزْوَاجًا لِتَسْكُنُوا إِلَيْهَا وَجَعَلَ بَيْنَكُمْ مَوَدَّةً وَرَحْمَةً إِنَّ فِي ذَلِكَ لآَيَاتٍ لِقَوْمٍ يَتَفَكَّرُونَ وَمِنْ آَيَاتِهِ خَلْقُ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ وَاخْتِلافُ أَلْسِنَتِكُمْ وَأَلْوَانِكُمْ إِنَّ فِي ذَلِكَ لآَيَاتٍ لِلْعَالِمِينَ (
 
( Et parmi Ses Signes : Il vous a créés de terre, puis vous voilà des hommes se dispersant [dans le monde]. Et parmi Ses Signes : Il a créé pour vous, de vous-mêmes, des épouses pour que vous viviez la tranquillité auprès d'elles et il a mis entre vous de l'amour et de la tendresse. Il y a en cela des signes pour ceux qui réfléchissent. Et parmi Ses Signes : la création des cieux et de la terre, et la diversité de vos langues et de vos couleurs. Il y a en cela des signes pour ceux qui savent. ) (Les romains/20-22).


Aucune contrainte ne peut être exercée sur qui que ce soit pour le convertir à l'islam. Le Coran est clair :
)لا إِكْرَاهَ فِي الدِّينِ قَدْ تَبَيَّنَ الرُّشْدُ مِنَ الْغَيِّ(

(
Pas de contrainte en religion : la vérité s'est distinguée de l'erreur. )(La Génisse/256).

Au niveau de la croyance et des grands principes (Al-Oussoul c.-à-d. les fondements de la religion reconnus par nos pieux prédécesseurs), il n'y a pas de différences dans l’application des règles de l'islam par rapport à l’environnement dans lequel vivent les musulmans. En revanche, pour ce qui ne relève pas de ces choses-là, une adaptation de certaines règles par rapport au contexte ('ourf) est possible.
 
La conversion d'une femme ou d'un homme à l'islam

Il s'agirait plutôt d'une « reconversion à l'islam », puisque, comme l'a dit le Prophète (sur lui la paix), chacun et chacune naissent en étant prédisposés (fitra) à l'aspiration et à la soumission à Dieu, ce qui est le sens du mot « islam ».

En islam, étant donné qu'il n'y a pas de clergé, il n'y a pas de représentant de Dieu sur terre au sens clérical du terme. En effet, en islam, tous les musulmans sont des représentants de Dieu sur terre sans aucune distinction si ce n’est avec la piété. De même, il n'y a pas de baptême comme c'est le cas dans le catholicisme. Pour se convertir à l'islam, il suffit d'accepter qu’« il n'y a aucune divinité digne d’être adorée en dehors de Dieu et d’accepter que Muhammad (sur lui la paix) est le dernier Messager de Dieu ». Le mieux est qu'on le fasse devant d'autres personnes, puisqu'il s'agit d'un témoignage.

Il est bon que des musulmanes et musulmans, qui sont présents dans le lieu que l'on habite, sachent que l'on s'est reconverti à l'islam. Cela parce que les musulmans forment une grande communauté (qui n'est basée ni sur la race ni sur la couleur de la peau, mais sur l'acceptation d'une même croyance, conception du sens de la vie et sur le partage de valeurs communes), et le Prophète (sur lui la paix) a souvent rappelé qu'il faut rester attaché à la communauté (al-jamâ'ah) (ce d'autant plus qu'il n'y a pas de clergé en islam). Cela est d'ailleurs utile pour maintes occasions : en cas de décès, par exemple, les frères et sœurs pourront prendre les mesures nécessaires pour qu'on soit inhumé aux côtés de ses frères et sœurs musulmans.
 
Les conditions du témoignage

L'acceptation des deux points mentionnés ci-dessus revient à accepter des choses plus globales, comme :
  • vouloir sincèrement adorer Dieu et se soumettre à ce que Dieu veut. Il faut donc adorer Dieu sans rien lui associer et croire que nul ne mérite d’être adoré si ce n’est Dieu seul. Il faut mettre en application ses ordres et ses prescriptions selon ses possibilités.
  • croire comme véridiques toutes les paroles de Dieu (le Coran) et tout ce que Muhammad, Son dernier Messager, a montré comme voie (ses actes, ses paroles et approbations). Ce dernier témoignage implique de croire qu’il n’y a aucune personne sur terre qui mérité d’être suivie si ce n’est le Prophète (sur la paix). Nous disons bien « suivie » et non « adorée », car l’adoration n’est vouée qu’à Dieu seul, mais il faut l’adorer comme l’a adoré notre Prophète sans rien ajouter quoi que ce soit à sa législation ou en soustraire quoi que ce soit. C’est cela le réel suivi du Prophète (sur lui la paix).
« Croire en quelque chose », ce n'est pas seulement « savoir l'existence de cette chose », c'est « savoir et accepter de tout son cœur, sans retenue, l'existence de cette chose » et mettre en application ce que ce témoignage implique.
 
Celui ou celle qui se convertit doit le faire sincèrement pour Dieu et non pas pour rechercher un avantage matériel ou social (quel qu'il soit). Les musulmans et musulmanes n'ont aucune possibilité ni aucun droit de dire d'une personne qu'elle s'est convertie pour obtenir un avantage social. Mais Dieu, lui, sait ce que recèlent les cœurs et il demandera des comptes à chacun et à chacune le jour du jugement.
 
Dieu dit (selon Abraham) :

)
وَلا تُخْزِنِي يَوْمَ يُبْعَثُونَ يَوْمَ لا يَنْفَعُ مَالٌ وَلا بَنُونَ إِلا مَنْ أَتَى اللَّهَ بِقَلْبٍ سَلِيمٍ(

(
Et ne me couvre pas d’ignominie le jour où l’on sera ressuscité # le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d’aucune utilité # sauf celui qui se présente à Dieu avec un cœur sain. ) (Les Poètes/87-89)

L’attestation que « Nulle divinité ne mérite d’être adorée sauf Dieu » et que « Muhammad est le Messager de Dieu », en expliquant sa signification et en montrant les conditions de cette attestation.
 
 Son sens est le suivant :

 « Nulle divinité ne mérite d’être adorée… » signifie : renier tout ce qui est adoré en dehors de Dieu.
 « …Sauf Dieu » signifie : affirmer que l’adoration est réservée à Dieu, sans aucun associé.
 
Quant aux conditions de cette attestation, elles sont au nombre de huit :
 
1.            La connaissance (de son sens) qui s’oppose à l’ignorance.
2.            La certitude qui s’oppose au doute.
3.            L’exclusivité du culte (la sincérité) qui s’oppose au polythéisme.
4.            La véracité qui s’oppose au mensonge.
5.            L’amour qui s’oppose à la haine.
6.            La soumission qui s’oppose au délaissement.
7.            L’acceptation qui s’oppose au rejet.
8.            Le rejet de tout ce qui est adoré en dehors de Dieu.
 
Certains ont rassemblé ces conditions sous forme de vers :
عِلمٌ يَقِينٌ إخْلاَصٌ و صِدْقُكَ مَعْ
مَحَـبَّةٍ و انـقِيادٍ و القَبُولِ لَهَا
و زِيدَ ثَامِنُهَا الكُفْرَانُ مِنْكَ بِمَا
سِوَى الإلـَهِ مِنَ الأوْثَانِ قَدْ أُلِّهَا
 
Savoir avec certitude, sincérité,
Amour, soumission, mais aussi véracité,
L’acceptation, et huitièmement le rejet,
De tout ce qui, en dehors de Dieu, est adoré.


(lire la suite dans l'article suivant)
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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 14:15
La conversion à l'islam dans les faits

La personne prononce la formule : « Je témoigne qu'il n'y a aucune divinité méritant d’être adorée en dehors de Dieu et que Muhammad est le messager de Dieu » (En phonétique : Ach-Hadou ane lâ ilâha illa lahou wa ach-hadou anna Mouhamadane rassouloullahi).


Le mieux est qu'elle le fasse devant d'autres personnes, puisqu'il s'agit d'un témoignage.


Après cela, vous êtes musulman(e) avec l’aide de Dieu…

L’équipe d’islamhouse vous félicite et vous souhaite tout le bonheur dans cette vie et dans l’au-delà…
 
Il y a aussi une autre formule que l'on peut également dire et qui est extraite d'une parole du Prophète (sur lui la paix) : « Je crois en Dieu, en l'existence des anges, en les Livres de Dieu, en Ses messagers, au Jour dernier, et au Destin (que le bien et le mal ont été prédestinés par Dieu). »


 Il est bon d'informer des musulmans et musulmanes de sa conversion à l'islam. En effet, l’islam est une religion qui appelle à l’union.


À partir de ce moment, on apprendra peu à peu non seulement les actes du culte, mais aussi les règles éthiques, morales et sociales que l'islam offre aux femmes et aux hommes. Cela se fera peu à peu. Il ne faut pas s'angoisser dès le premier instant, et il ne faut surtout pas croire que l’on pourra tout appliquer en peu de temps, mais l’islam est une école de la vie, elle éduque selon chaque possibilité de la personne. La personne prendra soin d’apprendre sa croyance avant toute chose puis les cinq piliers de l’islam et les mettre en pratique.


Le jour où l'on se convertit, il est mieux de prendre un bain complet (dans certains cas cela peut également être obligatoire), et ceci pour se purifier, car l’islam efface tous les péchés commis avant la conversion, c’est une nouvelle naissance en quelque sorte. D’où le fait de se débarrasser de la pilosité qui se trouve sous les aisselles et sur le pubis (comme les musulmans et les musulmanes le font tout au long de leur vie). En effet, se débarrasser de cette pilosité est un acte de propreté en islam et un signe de la saine nature (la fitra).


Certains organismes et instituts délivrent des « certificats d'appartenance à la religion musulmane », certificats établis devant le témoignage, par la personne, de la formule de foi. Ces certificats ne servent pas à prouver aux yeux des autres musulmans sa conversion à l'islam, mais seulement à l'accomplissement du pèlerinage à La Mecque (les autorités saoudiennes demandant souvent, pour des raisons évidentes d'administration, ce genre de certificats). Donc, il serait utile de se le procurer. En France, les grandes mosquées, comme celle de Paris le délivrent.
 
L'homme qui se convertit à l'islam doit-il se faire circoncire ?

Ce qui est certain, c'est que la validité de la conversion ne repose pas sur la circoncision : même au cas où quelqu'un se serait converti, mais ne se serait ensuite pas fait circoncire, sa conversion est en-soi valable. La seule question qui se pose est de savoir si se faire circoncire est obligatoire ou pas, et si le fait de ne pas s'être fait circoncire après s'être converti constitue donc un péché ou pas. D'après les savants Ash-Shâfi'î et Ahmad, la circoncision est effectivement obligatoire, tandis que le savant Abû Hanîfa la recommande fortement (Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh, p. 461 et p. 2752). Le savant Ash-Shawkânî a donné préférence à l'avis disant que ce n'est pas obligatoire (Nayl al-awtâr, tome 1 p. 135). Il y a certes un hadith du Prophète (sur lui la paix) où il a dit : « Celui qui se convertit, qu'il se fasse circoncire », mais Ash-Shawkânî a démontré qu'aucun hadith indiquant le caractère obligatoire de la circoncision n'est authentique (Nayl al-awtâr, tome 1 p. 135). Même ceux des savants qui pensent que c'est obligatoire disent qu'au cas où, à cause de l'âge, il ne serait pas bon pour quelqu'un de se faire circoncire (selon avis médical), alors il ne le fera pas (Fat'h ul-bârî, tome 10 p. 419).
 
Soyez serein !

1- Il est vrai que l'islam dit que chaque musulman et musulmane qui assiste à un acte répréhensible, doit rappeler à celui qui le commet ses devoirs vis-à-vis de Dieu. Mais le Prophète (sur lui la paix) a aussi enseigné la progressivité dans le rappel, ce qui est valable pour les musulmans en général, mais aussi et surtout pour ceux qui viennent de se convertir à l'islam. Le Prophète (sur lui la paix) avait envoyé Mou'âdh au Yémen vers la fin de sa vie, alors que la plupart des obligations et des interdictions de l'islam étaient déjà révélées. Or, il lui avait bien recommandé d'être progressif lorsqu'il informerait ceux qui se convertiraient à l'islam des obligations leur incombant :

 « Tu vas te rendre auprès d’un peuple de Gens du Livre. Que la première chose à laquelle tu les invites soit l’adoration de Dieu. Lorsqu’ils connaîtront cette adoration de Dieu, informe-les que Dieu a rendu obligatoires cinq prières dans la journée et la nuit. Et lorsqu’ils feront cela, informe-les que Dieu a rendu obligatoire sur eux une aumône qui sera prise de leurs riches et donnée à leurs pauvres… » (Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim).



Les musulmans et musulmanes doivent donc se souvenir de cet enseignement du Prophète (sur lui la paix) et ne pas vouloir tout rappeler (ce qui est fondamental/obligatoire, comme ce qui est secondaire/purement facultatif) à celui ou à celle qui vient de se convertir.



2- Et s'il s'agit de quelque chose de nécessaire qu'il faut rappeler, les musulmans et musulmanes doivent également se souvenir que le Prophète (sur lui la paix) a enseigné dans ce cas la douceur. Surtout vis-à-vis de celui ou celle qui vient d'embrasser l'islam et qui ne sait pas grand-chose de ses règles, pour qui il faut avoir beaucoup de compréhension.
 

Justement, Mou'âwiya ibn al-Hakam raconte ainsi une expérience vécue auprès du Prophète (sur lui la paix) alors qu'il s’était converti récemment :


 « Pendant que j'accomplissais la prière sous la direction du Prophète, quelqu'un éternua. Je dis alors : “Que Dieu te fasse miséricorde !” [Formule que l'on dit en pareille circonstance, mais pas pendant la prière]. Les gens me regardèrent alors avec étonnement. Je leur dis : « Eh bien, qu'avez-vous à me regarder ainsi ? » Ils se mirent alors à tapoter de leurs mains sur leurs cuisses. Lorsque je vis qu'ils me demandaient ainsi d'observer le silence, je me tus. Lorsque le Prophète termina sa prière… Mes parents peuvent être témoins du fait que je n'ai jamais vu quelqu'un, ni avant lui ni après lui, enseigner d'une meilleure façon que lui. Par Dieu, il ne me blâma pas, il ne me frappa pas, il ne me dit rien de mal. Il me dit : 

« En prière, il ne convient pas qu'il y ait quelque chose relevant des paroles des gens. Cette prière n'est que proclamation de la pureté de Dieu, proclamation de la grandeur de Dieu, et récitation du Coran. »

Je lui dis : « Ô Messager de Dieu, il n'y a pas longtemps que j'ai quitté l'état de non-croyance, et Dieu nous a offert l'islam récemment. Mais il y a parmi nous des gens qui se rendent auprès des devins. » Il me répondit :

 « Eh bien, ne te rends pas auprès d'eux »… »  (Rapporté par Mouslim, nº537).

Un autre compagnon du Prophète (sur lui la paix) raconte :
  
 « Nous étions en train de parler de quelque chose. Il n'y avait pas longtemps que je m'étais converti à l'islam, et je dis [par habitude, pour appuyer mon propos] : « Je jure par Al-Lât et Al-'Uzzâ [deux idoles de l'Arabie préislamique] ». Les autres compagnons du Prophète présents me dirent : « Quelle horrible parole as-tu dite là ! Rends-toi auprès du Prophète et informe-le de ce que tu as dit, car nous pensons que tu es peut-être devenu incroyant. » Je me rendis auprès du Prophète et lui racontai ce qui s'était passé. Il me dit : « Dis trois fois : « Il n'y a aucune divinité en dehors de Dieu, qui est unique et n'a pas d'associé », demande trois fois à Dieu de te protéger contre le démon, souffle sur ta gauche trois fois, et ne redis plus cela. » (Rapporté par An-Nassaï, nº 3776).
Le Prophète (sur lui la paix) avait compris qu'il n'avait pas fait ce serment par apostasie, mais simplement parce qu’il avait encore l'habitude de le dire et ce serment était encore ancré en lui.

C'est à ce genre de fait, tout à fait prévisible et involontaire de la part de personnes qui viennent de se convertir que se rapporte, d'après le savant Ibn Hajar, cette autre parole du Prophète (sur lui la paix): « Celui qui fait un serment et a dit : ‘Je jure par Al-Lât et Al-'Uzzâ’, qu'il dise (aussitôt) : ‘Il n'y a aucune divinité en dehors de Dieu ». Et celui qui a dit : « Viens jouer à un jeu de hasard », qu'il donne une aumône. » (Rapporté par Al-Boukhârî, nº 4579, et par Mouslim, nº 1647).


Les Arabes d'avant l'islam étaient friands des jeux de hasard avec mise d'argent, et si un musulman fraîchement converti disait par réflexe, sans réfléchir, à un ami : « Viens jouer à un jeu de hasard », il devra être conseillé avec douceur pour qu’il se repente et il donnera lui-même une aumône à un pauvre pour prendre de bons réflexes et de bonnes habitudes.


 
3- Enfin, il faut savoir qu'en islam, les musulmans et musulmanes rappellent, ils ne jugent pas. Dieu dit :
)وَذَكِّرْ فَإِنَّ الذِّكْرَى تَنْفَعُ الْمُؤْمِنِينَ(
( Et rappelle, car le rappel profite aux croyants.) (Qui éparpillent/55)
 
Le Jugement pour les croyances et les actes se fera par Dieu, le jour du jugement. Il est vrai que, dans un pays musulman, – comme dans tous les pays du monde, des juges existent dans des tribunaux qui rendent des jugements juridiques face à une infraction constatée de la loi du pays. Mais ce n'est pas de ce jugement-là que nous parlons. Nous parlons du jugement qui consisterait à dire : « Toi tu iras au paradis ou toi tu iras en enfer ou Dieu ne te pardonnera jamais, etc. Mais ceci n’incombe pas au musulman, car ce genre de jugement est réservé à Dieu seul.

Wallâhou A'lam (Dieu sait mieux).
Recherche et traduction : Anas Lala de La Réunion
Révision et rajout de quelques éclaircissements : Abu Hamza Al-Germâny

Que tous ceux qui se seront servis de cet article pour se convertir veuillent bien nous en faire part …
   
Publié par le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)
www.islamhouse.com
L’islam à la portée de tous



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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 00:21
desert-eau11.jpg
1
Le repentir de Habbar Ibn Al-Aswad
-رضى الله عنه-
Ibn Qudama Al Maqdissi



Al-Zubayr Ibn Al-‘Awwam -radiAllahou 'anhou- confie : « Jamais je n’ai vue le Messager d’Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- évoquer Habbar –c’es-à-dire Ibn Al-Aswad- sans se fâcher contre lui. Je ne l’ai jamais vu envoyer un détachement en expédition sans dire : « Si vous attrapez Habbar, tranchez-lui les mains et les pieds, puis décapiez-le ! » Par Allah ! Je le cherchais, je le réclamais. Allah sait que, si je lui mettais la main dessus avant qu’il ne parvienne jusqu’au Messager d’Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- je le tuerai. Puis, il se présenta devant le Messager d’Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- à moment où j’étais assis. Il se mit à lui présenter ses excuses.

Jubayr Ibn Mut’im raconte : « J’étais assis, au sein d’un groupe de compagnons, avec le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- dans sa mosquée après son retour de Al-Ji’rana, lorsque Habbar Ibn Al-Aswad se manifesta. En le voyant, les gens s’écrièrent : « Ô Messager d’Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- ! Habbar Ibn Al-Aswad ! » Il dit : « Je l’ai vue » Quelqu’un fit mine de se lever en sa direction, mais le Messager d’Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- lui fis signe : « Assieds-toi ! » Habbar se tint devant lui et dit : « Que la paix soit sur toi, ô Messager d’Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- ! J’atteste qu’il n’y aucun dieu en droit d’être adoré si ce n’est Allah et que tu es le Messager d’Allah. Je suis parti à travers le pays pour te fuir et j’ai même voulu rejoindre les Persans. Puis, je me suis rappelé ton pardon, ta faveur, ta piété et ton indulgence pour ceux qui ont agit sottement envers toi. Ô Messager d’Allah ! Nous étions dans le polythéisme et Allah nous a guidés et nous a sauvés de la ruine par toi. Pardonne ma stupidité et ce que tu as appris sur mon compte, car j’avoue ma méchanceté et je reconnais mon péché. Je participais activement à t’insulter et é te nuire, mais j’étais dans l’abandon. Or, Allah m’a ouvert les yeux et m’a guidé vers l’islam. » Je me mis à regarder le Messager d’Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam-. Il baissait la tête tout le temps que Habbar lui présentait ses excuses. Puis, il dit : « Je t’ai pardonné et l’islam efface toutes les mauvaises actions qu’on a pu faire avant de se convertir. »


Titre : Les Repentis
Auteur : Ibn Qudama Al Maqdissi
Editions : La Maktaba
Pages : 97-98
Retranscription : Ibn Djelaz
Site : www.rappel01.fr
Acheter le livre en ligne : www.daralmuslim.com

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 20:51
La modestie de Shaykh Mouqbel



par shaykh abdoullah ibn 'uthmân al Dhamari

Dans une question qui lui fut posée au sujet de shaykh Moqbel ibn hâdi al wâdi'i rahimahoullah, le shaykh 'abdoullah ibn uthmân a déclaré n'avoir jamais connu une personne aussi généreuse, modeste et autant désinterressée de ce bas-monde que shaykh Moqbel rahimahoullah, qui fut à la tête du Dar Al Hadith de Dammaj durant près de 25 ans à étudier, enseigner et conseiller.

Il s'adressait toujours au jeune et à l'ancien avec respect et interêt pour son interlocuteur, il vivait tel un ascète se contentant de peu malgré les sommes qu'il lui arrivait de recevoir qu'il reversait immédiatement pour ses étudiants et la propagation de la science et de la religion.

Et Shaykh Abdoullah ibn uthmân al dhamari cite une anecdote qui montre la grande modestie, et l'amour qu'avait shaykh Mouqbel pour les toullab el 'ilm (les étudiants en science).

Shaykh Abdoullah nous raconte qu'à chaque fois qu'il lui rendait visite à Dammaj shaykh Moqbel rahimahoullah insistait auprès de shaykh Abdoullah pour qu'il fasse un rappel, une exhortation, un prêche etc... shaykh Mouqbel aimait entendre shaykh abdoullah ibn uthmân (qui est d'ailleurs très réputé pour ses exhortations qui frappent l'esprit et touchent le coeur).

Donc shaykh Mouqbel aimait écouter shaykh Abdoullah et quand il le voyait il insistait pour que shaykh Abdoullah ibn uthmân prenne la parole.

Un vendredi Shaykh Abdoullah avait décidé avec des frères de sa ville (Dhamar) de se rendre à dammaj pour assister au prêche du joumou'a donné par Shaykh Mouqbel.

Et quand shaykh Mouqbel faisait le prêche de joumou'a, Shaykh Abdoullah ibn uthman ne rentrait dans le masjid que quelques minutes avant que le prêche ne débute de peur que shaykh Mouqbel ne lui ordonne de monter sur le minbar et de faire le prêche à sa place, tant il aimait entendre shaykh Abdoullah ibn 'uthmân.

Aussi ce jour là shaykh Abdoullah avait attendu le dernier moment pour rentrer dans le masjid, shaykh Mouqbel n'était pas encore monté sur le minbar et le muezzin n'avait pas encore fait l'appel, et shaykh Abdoullah s'était glissé discrètement parmi les étudiants en science et avait baissé la tête pour ne pas être reconnu par le shaykh.

Puis Shaykh Mouqbel était monté sur le minbar, et le muezzin avait fait l'adhân cependant il avait apperçu certains proches du shaykh Abdoullah ibn uthmân et il savait pertinement que si ces personnes étaient venues c'est que shaykh Abdoullah ibn uthmân était également venu.

Ainsi shaykh Mouqbel assis sur le minbar s'écria :

" Ou-est donc notre frère Abdoullah ibn uthmân ? "

Des étudiants qui avaient apperçu shaykh abdoullah ibn uthmân s'écrièrent : " il est ici ! "

Shaykh dhamari dit alors s'adressant à shaykh Mouqbel : " non c'est bon shaykh c'est bon ..." souhaitant à ce moment précis que la terre l'engloutisse tant il avait honte.

Shaykh Mouqbel rahimahoullah s'écria alors : "soit tu montes sur le minbar ou soit c'est moi qui descend et qui t'y fais monter ! "
Shaykh abdoullah dit alors : " Ô Shaykh, Ô shaykh, non non...."
mais Shaykh Mouqbel insista et eu le dernier mot et ce fut donc Shaykh Abdoullah ibn uthman qui ce jour là fit la khoutba du joumou'a (le prêche du vendredi) devant shaykh Mouqbel et ses étudiants.

Et citant cette anecdote Shaykh Abdoullah ibn uthmân nous dit : " Observez donc l'immense modestie de shaykh Moqbel qui est descendu du minbar pour un petit étudiant en science tel que moi, tel était shaykh Mouqbel ibn hâdi al wâdi'i rahimahoullah".

http://ahloulhadith.typepad.com/ahloul/2008/03/la-modestie-de.html
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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 15:48



La prière du repentir ?

Question :
Durant le début d’une partie de mon adolescence [de ma vie], j’ai commis certains écarts et je m’en suis repenti auprès d’Allah depuis et la louange et la reconnaissance Lui revient. Seulement, j'en ressens encore quelque chose [remord] et j’ai [aussi] entendu parler de la prière du repentir…Je vous prie de me conseiller à ce propos et jazakoum Allah kheyran.

Réponse :

Votre repentir englobe ce qui le précède [ce qui est antérieur] et l’efface, et la louange revient à Allah…il ne faut pas que persiste en vous [dans votre cœur] ce genre de sentiment, car il vous est [plutôt] demandé d’avoir un meilleur sentiment de votre Seigneur [Allah] et que vous croyez [vraiment] qu’Allah vous a pardonné si vous avez été sincère dans votre repentir car Allah dit :« Et repentez-vous tous devant Allah, O croyants, afin que vous récoltiez le succès. » (Sourate An-Nour – 31)

Il [Allah] à fait en sorte que la réussite tient du repentir [les deux sont liés], celui qui se repent, alors il a réussit, et le Loué dit [aussi]: « Et je suis Grand Pardonneur à celui qui se repent, croit, fait bonne œuvre, puis se met sur le bon chemin. » (Sourate Taha – 92)… […]

Et le Loué dit [aussi]:
« O vous qui avez cru! Repentez-vous à Allah d'un repentir sincère. Il se peut que votre Seigneur vous efface vos fautes et qu'Il vous fasse entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux,... » (Sourate Tahrim – 8)

Et [‘Assa] Il se peut que : signifie d’Allah un engagement.

A vous d’avoir un meilleur sentiment de votre Seigneur [Allah], et qu’Il a accepté votre repentir si vous avez été sincère dans votre repentir, regrettant ce que vous avez fait [auparavant], vous en éloignant et certain de ne pas y revenir. Et ne prêtez pas d'importance aux [wassawis] (chuchotements du diable), alors qu’Allah jala oua ‘ala dit dans ce Hadith Transcendant (qudsi) : « Je suis tel que Mon serviteur M'estime… ».

Il faut que votre sentiment envers Allah soit meilleur [kheyra] et il (le prophète) [صلى الله عليه وسلم] dit : « Ne meurt l’un d’entre vous qu’avec un bon sentiment envers Allah ‘aza oua jal » (Mouslim dans son Sahih).

Pour ce qui est de la prière du repentir, il a été rapporté du prophète [صلى الله عليه وسلم] de façon authentique, d’après le Hadith de Sadiqq (radya Allah ‘an hou) ceci : « Il n'y a pas un homme qui commet un péché puis se lève pour se purifier en se purifie de la meilleur façon qu’il soit et [ensuite] prie deux unités puis se repente de son péché auprès d’Allah sans qu'Il ne lui pardonne » (rapporté par Ahmad).

Tout le sucées n'est garanti que par Allah.

المصدر
مجموع فتاوى و رسائل الشيخ عبد العزيز بن عبدا لله بن باز - المجلد الحادي عشر

Source : www.binbaz.org.sa

Majmou’ Fatawa et rassa_il (Tome 11) – Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz (rahimahou Allah) .

Traduction rapprochée : Ibn Hamza Al Djazairy


http://alghourabaa.free.fr/web/page58.html

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 08:58
 


210
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Celui qui aime que Allah l'exauce dans les moments difficiles et de soucis, qu'il multiplie les invocations dans les moments de facilité».


(Rapporté par Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°6290)

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 00:37

1626446086_small.jpgAnas Ibn Malik (qu'Allah l'agrée) rapporte que le Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a dit :

 

"J'aurais aimé rencontrer mes frères"

Les compagnons demandèrent : "Ne sommes-nous pas tes frères ?"

Il répondit : "Vous êtes mes compagnons, et mes frères sont ceux qui croiront en moi sans m'avoir jamais vu".

(Ahmed. 3/100)

 

Le contexte du hadith est le suivant :

 

Huit jours avant sa mort, il (paix et bénédictions d'Allah sur lui) dit :

« Mes frères d'Uhud (les martyrs morts lors de la bataille d'Uhud) me manquent ! Je veux leur rendre visite. »

Il alla les voir et leur dit: « Assalam aleykoum martyrs d'Uhud ! Vous êtes les précurseurs et je suis, inch'Allah, le suivant. »

Sur le chemin du retour, il se mit à pleurer, et ses compagnons lui demandèrent: « Qu'est-ce qui te fait pleurer ô messager d'Allah ? » 

Il répondit: « Mes frères me manquent ! »

On lui dit alors: « Ne sommes-nous pas tes frères? »

Il dit: « Non ! Vous êtes mes compagnons ! Mes frères sont des gens qui viendront après moi, croiront en moi alors qu'ils ne m'ont pas vu ! »

 

"C'est par quelque miséricorde de la part d'Allah que tu (Muhammad) as été si doux envers eux! Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (d'Allah). Et consulte-les à propos des affaires; puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance." (3:159)

 

http://3ilm.char3i.over-blog.com/

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