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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 12:10



Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Hadith ~ Qu'il ait tort ou qu'il ait raison

Selon Anas(que Dieu lui accorde Sa satisfaction), le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Assiste ton frère, qu'il ait tort ou qu'il ait raison! "Quelqu'un dit: "O Messager de Dieu! Je l'aide quand il est victime d'une injustice, mais comment veux-tu que je l'aide quand c'est lui-même l'injuste?" Il dit: "Tu l'empêches de faire son injustice et c'est ainsi que tu viens à son secours".

(Rapporté par Al Boukhari)

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 06:11

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Selon Al Barà (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Dès que deux Musulmans qui se rencontrent se serrent la main, Allâh les absout de leurs péchés avant qu'ils ne se quittent"
.

(Abou Dawùd)

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 10:06

بسم الله الرحمن الرحيم

 

 

Rendre mécréant un individu précis:

 

Une tâche réservée aux savants et encadrée par des règles précises

Mouhammad Nâcir dîn Al-Albânî


Le questionneur :

Rendre mécréant un individu précis, est-ce une tâche réservé aux savants ou bien à d’autres ?
Et quelles en sont les conditions ?

Réponse :
Il ne fait aucun doute que ce jugement est réservé aux gens de sciences et non aux ignorants.

Après notre long discours dans lequel nous avons différencié le Koufr 3amalî [1](mécréance par les actes) du Koufr I3tiqâdî [2](mécréance du cœur), et bien le savant qui est le seul habilité de manière officiel à juger une personne musulmane mécréante devra avoir en mémoire les deux types de mécréances : le Koufr 3amalî et le Koufr I3tiqâdî.


Avant de déclarer que la mécréance d’un individu est une mécréance du cœur (Koufr I3tiqâdî) il devra étudier l’affaire lié à l’individu accusé de mécréance à la lumière de la parole d’Allah :

« Nous ne châtions personne avant d’avoir envoyé un messager » [14/15].

Ce verset est très important ! Cela parce qu’un musulman peut ignorer une lois et tombé dans la mécréance qui fait sortir de la religion mais il ne le sais pas et ne s’en rend pas compte.

C’est pour cela qu’il ne m’est permis de juger un musulman déterminé en disant qu’il a apostasié, même s’il est tombé dans la mécréance, qu’après que la preuve soit établie à son encontre. Car « Allah possède la sagesse complète » [6/149] et « Nous ne châtions personne avant d’avoir envoyé un messager ».[14/15]

A partir de là, il est bon que je cite un Hadith…Malgré que ce hadith soit rapporté dans le plus authentique des livres après le Livre d’Allah : c’est à dire le sahih de Al-Boukharie, il est rare que tu entende ce Hadith de la part d’un Savant, d’un prédicateur ou d’un sermonneur.

Ce Hadith est très, très en rapport avec ce type de question !


Je vise par ce Hadith la parole du prophète 3alayhi ssalat wa ssalam :

« Il y avait un homme parmi ceux qui vous ont précédé qui était mourrant et ses enfants était autour de lui. Il leur demanda : « quel père étais – je pour vous ? ». ils répondirent : « un bon père ! ». il dit : « Je fus désobéissant envers mon seigneur. Si Allah est capable de me ressusciter il ne manquera pas de me châtier d’un châtiment douloureux. »

Cheikh Al-Albâni à ses élèves : Est-ce de la mécréance ça ou pas ?

Les élèves : oui !

Le cheikh : Oui, c’est de la mécréance parce qu’il a douté sur la puissance d’Allah. S’applique sur lui la parole d’Allah dans la Sourate Yasîn :
« Il nous propose des paraboles et oublie sa propre création :
il dit

« Qui donc fera revivre les os après qu’elle devinrent poussière ? »
jusqu’à la fin du verset.
Cet homme a donc dit :
« Si Allah est capable de me ressusciter il ne manquera pas de me châtier d’un châtiment douloureux. Si je meurt, prenez ma dépouille et brûlez moi avec du feu puis dispersez mes cendres en deux parties : une partie dans l’air et l’autre en mer.»
C’est clair, il croit [3] pouvoir échapper à son seigneur ! Ils l’ont donc brûlé puis réparti ces cendres dans la mer et au vent. Puis Allah a dit a ses cendres « sois untel », il fut donc un homme. Allah dit :


« Ô mon serviteur ! Qu’est ce qui t’a pousser à agir ainsi ? » Il répondit : « Ô mon seigneur, par crainte envers toi! » [4]. il lui dit : « Part, je t’ai pardonné ».

Nous devons donc remarquez que celui que nous voulons rendre mécréant à peut être une excuse ! Il a peut être une excuse ! Nous devons donc avant de prononcer ce jugement chercher s’il a une excuse. Non pas pour nous taire devant sa mécréance mais pour éviter que son takfir ne nous retombe dessus (nous préservé de son takfir). Je pense qu’il y a une grande différence entre les deux choses.


Vous savez qu’il y a une règle de la législation qui dit :
« Celui qui est éprouvé par l’un de ces péchés qu’il se dissimule ». On applique cette règle de la manière suivante : lorsqu’un musulman reconnaît avoir commis un grand péché et veut se purifier en réclamant la sentence on doit l’encourager à ne pas reconnaître son péché.

Qu’en pensez vous ? Lorsque le fornicateur, le voleur réclame la sentence pour se purifier on doit l’encourager à ne pas reconnaître son péché. L’illustration la plus significative de cette règle est l’histoire de Mâ3iz : Il s’est présenté au prophète sallallahou 3alayhi wa sallam par sa droite en disant

« Ô messager d’Allah purifie moi ».
le prophète sallallahou 3alayhi wa sallam détourna son visage de lui.
Il s’est alors présenté à lui de l’autre côté :
« Ô messager d’Allah purifie moi ».
Que signifie cette réaction du prophète sallallahou ‘alayhi wa sallam ?
Le langage du gestuelle est plus clair que celui de la langue : va t’en ! je ne veut pas exécuter la sentence !
Peut être que ! Peut être que! Cela sera d’autant plus clair dans la suite du hadith comme vous le savez.
Il dit « « Ô messager d’Allah purifie moi ». Il demanda alors : « vérifiez qu’il n’a pas bu !». Cela afin de vérifiez qu’il est en pleine possession de ses moyens. Ils ont donc vérifiez. Il n’avait pas bu. Il ordonna donc « lapidez le ! », Ils l’ont donc lapidé.


Tout cela donc avant l’exécution de la sentence. Toutes ces étapes avaient pour but d’éloigner l’exécution de la sentence.
L’exécution de la sentence, est-ce un bien pour lui ou non ? Oui c’est un bien pour lui ! Par contre, accusé un musulman de mécréance ce n’est pas un bien pour l’accusé [5].

Donc celui qui accuse un musulman de mécréance doit être Savant et doit analysé la situation, puis il y a une parole que certains Fouqahas récents on évoqué : Si il y a sur cents témoignage quatre vingt dix neuf personnes qui disent que son acte ou sa parole est une mécréance majeur et un seul qui dit « non c’est simplement une perversité », alors par prudence on prend cette parole est on rejette les quatre vingt dix neufs autres ».
Je demande donc qu’Allah fasse que nous soyons parmi la communauté du juste milieu

___________________________

[1] Qui ne fait pas sortir de l’Islam

[2] Qui fait sortir de l’Islam. I3tiqâde se traduit normalement par conviction ou croyance mais nous préférons le ‘ traduire ‘ par « cœur ». Pour connaître le pouquoi référez vous à notre ouvrage « l’acte de mécréance majeur reflet de la mécréance du cœur » partie 1.

[3] Les apparences nous montre qu’il le croit mais en réalité il ne le croit pas comme le prouve le pardon d’Allah ! (le taducteur)

[4] La crainte excessive l’a mis dans un état second comme celui qui avait perdu son chameau et avait dit : « tu est mon esclave et je suis ton maître » !

[5] la sentence est une purification pour l’auteur du grand péché et pourtant le jugent fait sont possible pour trouver un moyen légale d’épargné la grave sentence à l’auteur du péché. L’apostasie est une accusation plus grâce et ne profite pas à l’accusé, le juge doit donc être encore plus minutieux et chercher si cette accusation est réellement fondé ! De plus, comme le dira le cheikh dans un autre article, le Takfir est dangereux pour celui qui l’emet car il peut se retourner contre lui s’il se trompe. (le traducteur



http://www.fourqane.fr/forum/viewtopic.php?t=5689&sid=2be6b319305a98c8158046557e2d1eb4

http://saliha.forumactif.net/at-tawhid-f6/rendre-mecreant-un-individu-precis-t2585.htm#22801

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 09:52


une feuille de lierre découpée par le givre
"Voici la lettre d’une mère meurtrie qu’elle adresse à son fils bien-aimé. Cette pauvre mère, après avoir fait son éducation, veillée les nuits pour lui, sacrifiée sa vie et son bonheur pour sa cause, et organisé son mariage avec une des jeunes filles, s’est vue soudainement reniée par ce dernier en lui désobéissant et la rejetant.





[b]Elle dit dans un extrait de sa lettre : « Mon fiston, il y a maintenant vingt-cinq ans, ce fut dans ma vie une rayonnante journée lorsque le médecin m’informa que j’étais enceinte. Tu sais, mon fils, les mères maîtrisent bien le sens de ce mot, c’est à la fois un mélange de joie et de bonheur, avec le début de la fatigue et les changements psychologiques et physiologiques.



Après cette bonne nouvelle, je t’ai porté dans mon ventre pendant neuf mois mon fils, tout en étant heureuse et enjouée. Pourtant, je me levais péniblement, je dormais difficilement, je mangeais à contrecœur, et je respirais malaisément. Malgré tout, cela n’a jamais affaibli l’amour que je te porte et la joie de t’avoir. Au contraire, plus les jours passaient et plus mon amour pour toi ne cessait de se développer et le désir de te voir grandissait. Je t’ai porté, mon fils, subissant pour toi peine sur peine et douleur sur douleur. Cependant, j’étais heureuse, heureuse chaque fois que je ressentais dans mon ventre un de tes mouvements. Je me réjouissais lorsque tu prenais du poids bien que la grossesse me soit pénible. C’est en effet une longue fatigue.




Après cela, l’aube de cette fameuse nuit est arrivée, cette nuit où je n’ai pas dormi, où je n’ai pas pu fermer l’œil. Cette nuit, j’ai été secouée par les douleurs, les difficultés, l’anxiété et la peur. Une situation telle qu’il est impossible de la décrire par écrit ou même oralement.


Je jure par Allah mon enfant, à maintes reprises, j’ai perçu la mort de mes propres yeux jusqu’à ce que tu viennes au monde. Tes larmes de naissance se sont mêlées à mes larmes de joie, et toutes mes douleurs et mes blessures disparurent. Mon cher fils, pendant des années de ma vie je t’ai porté dans mon coeur, je t’ai lavé de mes propres mains, mon giron fut ton lieu pour dormir et de ma poitrine tu prenais ta nourriture. J’ai veillé mes nuits pour que tu dormes, et durant mes jours, je me suis fatiguée pour ton bonheur. Mon seul souhait est de pouvoir entrevoir ton sourire et ma joie de tout instant est que tu me demandes de te préparer quelque chose. Ceci était mon bonheur extrême. Je demeurais ainsi pendant toutes les nuits et les jours qui s’écoulèrent. Je demeurais une servante sans reproche, une nourrice ininterrompue et une travailleuse sans relâche. Ceci jusqu’à ce que tu aies atteint ta maturité et ta pleine croissance, et jusqu’à commencer à voir en toi les signes de la virilité.


Donc, je me suis précipitamment mise à courir ici et là pour te trouver la femme que tu demandais. Puis vint le jour de ton mariage. Mon cœur déchiré, alors mes larmes coulaient, car j’étais d’une part heureuse de contempler ta nouvelle vie de bonheur, mais d’autre part, j’étais triste de te quitter. Ensuite, les heures s’écoulèrent lentement, mais brusquement tu n’étais plus le fils que j’avais connu auparavant. Soudainement, tu m’as rejeté et tu as feint d’oublier mes droits sur toi, les jours passent sans que je te voie, ni t’entende. Tu as feint d’ignorer celle qui t’a présenté le meilleur service. Mon enfant, je ne demande rien de plus que de me compter parmi les membres de tes plus lointains amis et parmi ceux que tu rencontres le moins souvent.

Mon tendre fils, fais en sorte de m’accorder chaque mois une place dans ta vie, pour te voir ne serait-ce que quelques minutes. Mon cher fils, sache que mon dos s’est courbé, mes membres sont tremblotants, les maladies m’ont exténuée et le dépérissement m’a frappée. En effet, je ne me lève que difficilement et ne m’assieds que péniblement. Malgré tout, mon cœur ne cesse d’être animé par ton amour. Si un jour une personne te montre du respect, tu t’empresserais de la remercier pour avoir bien agi et pour le bienfait reçu, alors que dire de ta mère – que mon Seigneur te garde !-- qui a été bonne envers toi, d’une bonté que tu ne conçois pas et d’une bienfaisance à laquelle tu es ingrat. Cette mère qui était aux petits soins avec toi et s’est occupée de toi des années successives ; cette mère qu’a-t-elle donc récoltée comme récompense et qu’a-t-elle obtenue en compensation ?! Comment en es-tu arrivé à être aussi insensible et comment le temps a-t-il autant agi sur toi ?!


Mon fils chéri, chaque fois qu’on m’apprend que tu es heureux dans ta vie, ma joie et ma réjouissance redoublent. Cependant, je suis étonnée par ton comportement alors que tu es le produit de mes mains. Je me pose la question : quel crime ai-je commis pour être devenue ton ennemie, pour ne plus vouloir venir me voir et pour te montrer réticent à mon égard ?! Pourtant, je ne vais pas me plaindre de toi (auprès d’Allah) et je ne vais pas communiquer ma tristesse (à Allah), car si jamais elle s’élève au-dessus des nuages et monte jusqu’aux portes du ciel, alors le malheur te frappera pour avoir été ingrat (envers moi), le châtiment t’atteindra, et l’adversité s’installera dans ta propre maison. Non ! Je ne le ferai pas, car tu es toujours — ô mon enfant — le fruit de mes entrailles, le doux parfum de ma vie, et le plaisir de mon existence.


Réveille-toi mon fils, la vieillesse n’est plus si lointaine, les années passeront et tu deviendras un vieux père à ton tour, mais sache que la peine est proportionnée à la faute. À ton tour, tu écriras à ton fils en pleurs de la même façon que je t’ai écrit. Certes, les litiges seront jugés par Allah. »


Crains Allah au sujet de ta mère, sèche ses larmes, et allège sa souffrance. Ensuite si tu le désires, déchire donc sa lettre, mais sache que quiconque fait une bonne œuvre, c’est pour son bien, et quiconque fait le mal, il le fait à ses dépens. [..] "

______________________________________________________________________________________________

passage tirée :

Le bon comportement envers la mère

[b]Écrit par Mâzine At-Touwîjry,
et prononcé par cheikh Abdel Moun'im, élève de cheikh Sâleh Al-Fawzân, en tant que discours du Vendredi.
(Qu’Allah les préserve).
[/b]

Traduit par l’association Aux sources de l’Islam

http://www.islamhouse.com/p/1519

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 09:42





Rencontre du cheikh Al Outheymin رحمه اللهavec le roi Khalid رحمه الله


Il a été rapporté :
"Une fois, le roi Khâlid رحمه الله rendit visite au Cheikh Muhammed Ibn Salih Al `Outheymîn chez lui رحمه الله, comme il était de coutume au vu de la considération et le respect dû envers les savants. Quand le roi vit la modeste maison du Cheikh, il lui proposa de lui en faire construire une neuve en guise de cadeau, ce à quoi le Cheikh le remercia et lui répondit :

" Je suis en train de construire une maison à Sâlihiyâh (un district in ‘Unayzah, Qaseem) cependant la mosquée et les œuvres caritatives ont besoin d'une assistance financière. »

 Alors quand le roi pris congé du Cheikh, ceux qui étaient assis dans ce rassemblement dirent:
" O Cheikh, on ne savait pas que vous étiez en train de construire une maison à Sâlihiyâh."

Le Cheikh leur répondit alors :
" Le cimetière n'est il pas à Sâlihiyâh ?!"

Source :ad-Durr ath-Thameen fee Tarjamti Faqeehil-Ummah al-‘Allaamah ibn ‘‘Outhaymîn – Page 218 Site : fatwa on line.com

tirée du forum spécialement pour soeurs: http://saliha.forumactif.net/les-grands-savants-f45/rencontre-du-cheikh-al-outheymin-avec-le-roi-khalid-t5413.htm

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 08:11

globetourant'Utba Ibn 'Abd rapporte que le Prophète (salla Allahou alayhi wa sallam) a dit :

" Meme si un homme était trainé sur le visage depuis le jour de sa naissance jusqu'à celui ou il mourra de vieillesse dans l'agrément d'Allah, pureté à Lui, il le mépriserait au Jour de la Résurrection " (Ahmad)

Ibn Qayyim al Jawziyya a dit: " pour celui qui connait Allah, Son droit et ce qu'exige Sa Grandeur comme servitude, ses bonnes actions se volatilisent et s'amoindrissent considérablement à ses yeux, il sait que ce n'est pas ce qui le sauvera de Son chatiment. Ce qui convient à Sa Majesté et est valable comme servitude est toute autre chose. Plus il en accomplit, plus il les juge insuffisantes et infimes car plus il en accomplit (les bonnes actions) plus les portes de la connaissance d'Allah et du rapprochement s'ouvrent à lui. Son coeur ressent Sa Grandeur, gloire et pureté à Lui, ce qui amoindrit l'ensemble de ses actes, quoiqu'ils soient aussi nombreux que ceux des hommes et des djinns réunis. S'ils paraissent à ses yeux nombreux et considérables, cela prouve qu'il est éloigné d'Allah, ne Le connait pas ni ce qui Lui revient de droit..."

Extrait de Tahdhib Madarij al Salikin p.154

 

publié par aboureem dans : http://www.fourqane.fr/forum/viewtopic.php?t=13362&highlight=

 


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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 16:20

feu2.jpg

 

Cheikha Umm'Abdillah Al Wadi'iyya

 

L'imam Al-Bukhari (1/583) a dit : [...] Ibn 'Abbas rapporte du Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- qu'il a dit : « Allah m'a montré l'enfer et j'ai vu que la majorité de ses habitants était des femmes, car elles renient » On demanda : « Car elles renient Allah ? » Il répondit : « [Non mais] parce qu'elles renient les bienfaits de leurs époux et les faveurs qu'ils leur font. Tu peux être bienfaisant envers une femme toute ta vie. Il suffit que tu la contraries une fois pour qu'elle dise « Tu n'as jamais été bienfaisant envers moi ».

Le reniement mentionné dans ce hadith ne désigne pas la mécréance  majeure mais mineur, voir Al Fath (1/83)

L'imam Al-Bukhari (1/583) a dit : « [...] Usamah rapporte du Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- qu'il a dit : « Je me suis posté à la porte du Paradis et j'ai vu que la majorité de ceux qui y entraient étaient des pauvres. Quant aux personnes opulentes, elles furent empêchées d'entre [et devaient attendre que tous les pauvres s'y introduisent]. Lorsque les gens de l'enfer furent jetés dans le feu, je vis que la majorité d'entre eux étaient des femmes. » Rapporté aussi par Muslim (4/2236)

L'imam Al-Bukhari (1/583) a dit : [...] Imran rapporte du Prophèt -sal Allahou 'alayhi wa salam- : [...] qu'il a dit : « j'ai regardé le paradis et j'ai vu que la majorité de ses habitants étaient les pauvres. J'ai ensuite regardé l'enfer et j'ai vu que la majorité de ses habitants étaient les femmes. » Rapporté également par Muslim (1/2096)

L'Imam Muslim (4/2097) a dit : [...]  Abu At-Tayyah rapporte que Mutarraf ibn 'Abd Allah avait deux femmes. Revenant de chez l'une d'elles, l'autre lui demanda : « Tu viens de chez unetelle ? » Il répondit : « Je viens de chez Imran Ibn Husayn. » Il nous enseigna ensuite que le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- a dit : « Les femmes sont la population la moins représentée au paradis. »

L'imam Ahmad a dit : [...] Amarah Ibn Khuzaymah Ibn Thabit a dit : « Nous étions avec Amr Ibn Al-As lord d'un pèlerinage ou d'une Umrah. Quand nous arrivâmes à Marr Adh-Dharan (lieu proche de la Mecque) nous vîmes une femme dans son palanquin. Elle posa sa main sur un côté du palanquin et il pencha. Amr se dirigea alors vers une vallée et nous le suivîmes. Il nous dit alors : « Nous étions avec le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- en ce lieu même, et c'est alors que nous vîmes une flopée de corbeaux. Il y avait parmi eux un seul corbeau dont les ailes, les pattes et le bec étaient blancs. Le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- dit alors : « Les femmes entrant au paradis sont aussi rares que ce corbeau parmi tous ses congénères. » Ce hadith est aussi rapporté par Al-Hâkim dans Al-Mustadrak (6/602 ). Celui-ci a d'ailleurs affirmé que l'authenticité de ce hadith répondait aux conditions émises par Muslim ; bien qu'Al-Bukhari et Muslim ne l'aient pas mentionné dans leurs recueils respectifs.

Concernant le propos du Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam-: « Les femmes entrant au paradis sont aussi rares que ... », il s'agit là des femmes de ce bas monde.

C'est à cause de leurs méfaits que les femmes représentent la majorité des habitants de l'enfer car :

[Ton Seigneur ne fait jamais de tort à personne]

(Sourate Al Kahf , Verset 49)

Nous devons donc nous exercer à nous soumettre à la loi de notre Seigneur. Si les femmes préfèrent rester ignorantes, nous ne devons pas le rester. Si elles désobéissent à Allah, nous ne devons pas Lui désobéir . Ne soyons pas trompés par les femmes prétentieuses qui se sont rebellées contre la loi d'Allah. En effet, Allah dit :                                                                                                                         

[Et si tu Obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t'égareront du sentier d'Allah : ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges.]

(Sourate Al An'am , Verset 116)

 

[Et la plupart des gens ne sont pas croyants malgré ton désir ardent]

(Sourate Yusuf , Verset 103)

 

[Peu de mes serviteurs sont reconnaissant]

(Sourate Saba, Verset 13)

 

Si tu veux atteindre l'honneur dans ce bas monde et dans l'au-delà, gagner le paradis et être sauvée de l'enfer: obéis alors aux ordres d'Allah et délaisse Ses interdits, cramponne-toi au Coran et à la Sunnah conformément à la compréhension des pieux prédécesseurs. En effet, Allah dit :

 

[Et ceux qui se conforment au Livre et accomplissent la salât [en vérité] Nous ne dissipions pas la récompense de ceux qui s'amendent]

(Sourate Al-A'raf, Verset 170)

 

[Sources : « Conseils aux Femmes Musulmanes », Cheikha Umm'Abdillah Al Wadi'iyya, Edition Daralmuslim, pp. 169-171]

Retranscription : Oukhtynette Assya

 

tirée du blog: http://www.rappel01.fr/article-la-majorite-des-habitants-de-l-enfer-sont-des-femmes-67292592.html

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 00:00

 

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 13:07

ALLAH O AKBA ALLAH OAKBAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRR!!!!!

Développer l’amour pour Allah ’azza wa jal

Les gens ont discuté de la mahabbah (l’amour envers Allah) ; ses causes et ce qu’elle rapporte, ses signes, ses fruits et ses règles. Les paroles les plus compréhensibles à ce sujet sont celles de Abû Bakr al-Kataanee (rahimahoullah) sur al-Junayd (d.279H).


Abu Bakr al-Kataanee

"Une discussion sur la Mahabbah a eu lieu à Mekkah pendant le mois du Pèlerinage. Les shouyoukh qui étaient présents parlèrent sur ce sujet et al-Junayd était le plus jeune d’entre eux. Ils lui dirent : « O ‘iraqee (l’iraquien), qu’as-tu à dire ? Alors il baissa la tête, et des larmes coulèrent de ses yeux puis il dit :


« Un servant doit surmonter son âme ;
Et être constant dans le rappel d’Allah ;
Etablissant les Droits de son Seigneur ;
En se concentrant sur Lui avec son cœur ;
La crainte faisant flamber son cœur ;
Tandis qu’il boit de son navire le vrai amour
Et que certaines réalités lui sont dévoilées ;
Donc, lorsqu’il parle c’est grâce à Allah ;
Quand il parle, cela vient d’Allah ;
Quand il bouge, c’est par le commandement d’Allah
Et quand il est serein, alors cela vient d’Allah ;
Il appartient à Allah, il est pour Allah, et il est avec Allah. »


Alors les shouyoukh se mirent à pleurer : « Comment peut-on faire plus que cela ? Qu’Allah te récompense en bien, O joyau des biens informés ! » [1]


L’imam Ibnul-Qayyim (rahimahoullah) a dit plus loin :


« Les raisons qui amènent au développement de la Mahabbah (l’amour envers Allah) sont de dix :

 

  1.     Réciter le Qur’an, réfléchir sur ses paroles et comprendre leur sens.


2.    
Se rapprocher d’Allah par l’accomplissement d’actes surérogatoires après les actes obligatoires.


3.    
Etre constant dans le dhikr (rappel) d’Allah - en toutes circonstances - avec la parole, le cœur, et les membres. Plus le dhikr est constant, plus la Mahabbah est intensifiée.



4.    
Donner la priorité à ce qu’Allah aime - lorsque nos désirs prennent le dessus - au lieu de ce que l’on aime et désire personnellement.


5.    
Faire que le cœur contemple les Noms et Attributs d’Allah. Etre témoin de ce qu’ils impliquent et faire que le cœur soit éclairé dans le jardin de cette réalisation.


6.    
Reconnaître la miséricorde et les faveurs d’Allah ; qu’elles soient apparentes ou cachées.


7.    
Assujettir le cœur et être humble devant Allah, afin qu’il soit dans la crainte d’Allah.

   8.     S’isoler, au moment pendant lequel Allah descend au niveau le plus bas du ciel, réciter le Qur’an, et finir la récitation en recherchant le pardon d’Allah et se repentir sincèrement à Lui.
 

  9.     S’asseoir dans les assemblées de ceux qui aiment sincèrement et véritablement Allah, récolter les bénéfices de leurs enseignements, et ne parlez que si vous savez qu’il y a en cela un bénéfice et que de telles paroles vous élèveront vers le bien et que d’autres en bénéficieront en même temps.
 

  10. Se tenir à l’écart de toutes les choses qui pourraient éloigner les cœurs d’Allah ‘Azza wa Jalla.


Donc voici 10 cas permettant au véritable croyant d’atteindre le vrai amour pour Allah, pour qu’il puisse atteindre Allah ‘Azza wa Jalla. »[2]




Notes :

[1] Madarijus Salikeen (3/9)
[2] Madarijus Salikeen (3/17-18)

Post-Scriptum :

Source : Troid.org

Auteur : Ibnul Qayyim al-Jawziyyah (d.751H)

Traduction : Ummu Wassim, revu et corrigé par Umm’issa

(d.322H) a dit :

Le 28 février 2005, par Sounna,

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 12:58



بسم الله الرحمن الرحيم


Le comportement des Salafs : pureté dans l’intention et véracité

 Le 13 février 2006, par Sounna,

 Les Salafs : leur pureté dans l’intention (Ikhlâs) et véracité (Sidq)

D’après Bakr ibn Mâ’iz : « On a jamais vu Ar-Rabî’ [ibn Khuthaym] accomplir de prières surérogatoires dans la mosquée de son village, sauf une seule fois [i.e : il préférait les faire chez soi conformément à la Sounna du Prophète et pour éviter d’être vu des gens] » [1]

Sufiân rapporte d’après la femme d’Ar-Rabî’ ibn Khuthaym : « Toutes les actions qu’Ar-Rabî’ accomplissaient étaient secrètes, au point où lorsqu’une personne venait le voir alors qu’il lisait le coran, il cachait le coran avec son vêtement » [2]

Abû Hamzah Ath-Thumâlî a dit : « ’Alî ibn Al-Husayn avait l’habitude de porter un panier de pain sur son dos de nuit et le distribuait en aumône. Il disait : « L’aumône en secret éteint la colère du Seigneur, glorifié et exalté soit-Il » » [3]

’Amru ibn Thâbit a dit : « Lorsque ’Alî ibn Al-Husayn mourut, on le lava et les personnes présentes virent des traces sombres sur son dos. Certaines personnes demandèrent : « Qu’est-ce que cela ? ». D’autres répondirent : « Il avait l’habitude de porter un sac de blé sur son dos de nuit, et le distribuait aux pauvres de la ville de Médine » [4]

Muhammad ibn Mâlik ibn Dayghem a dit : Mawlânâ Abû Ayyûb a dit : « Abû Mâlik me dit un jour : « Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin. Et je jure par Allah que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant, deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà ». Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] ! Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allah dans ce bas-monde ? ! » [Abû Mâlik] répondit : « Ô Abû Ayyûb, comment [être sûr de] l’acceptation de nos actes [par Allah] ? Comment [être sûr d’]être sauf ? » Il dit ensuite : « Il se peut qu’un homme pense avoir amélioré son état, bien accompli ses sacrifices, purifié son intention, parfait ses actes... pourtant tout ceci risque d’être rassemblé le Jour de la Résurrection pour lui être jeté au visage ! » [5]

D’après Dja’far ibn Burqân : « J’entendais parler de Yûnus ibn ’Ubayd comme étant une personne de mérite et pieuse. Je lui écrivis donc une lettre en ces termes : « On t’a décrit à moi comme étant une personne de mérite et pieuse. C’est pourquoi j’ai décidé de t’écrire afin que tu m’informes à ton sujet ». Sa réponse fut : « Ta lettre dans laquelle tu me demandes de t’informer à mon sujet m’est bien parvenue. Je t’informe donc de ce qui suit : j’ai proposé à mon âme d’aimer pour les gens ce qu’elle aime pour elle-même, et de détester pour eux ce qu’elle déteste pour elle-même. Je me suis rendu compte alors qu’elle était très loin de tout cela. Une autre fois je lui ai proposé de ne parler des gens qu’en bien... et je me suis alors rendu compte qu’il était plus facile pour elle de jeûner un jour de grande chaleur, à Basrah, lorsque le soleil est à son zénith, plutôt que de ne parler des gens qu’en bien. Voilà ma situation cher frère, et que la paix soit sur toi » [6]

Post-Scriptum
Traduction : L’équipe Sounna.com

Notes :
[1] Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.3 p.61
[2] ibid
[3] Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.2 p.96. Quant à la phrase : « L’aumône en secret éteint la colère du Seigneur, glorifié et exalté soit-Il », il s’agit d’un hadith authentifié par Cheikh Al-Albânî. Voir As-Silsilah As-Sahîhah n° 1908
[4] Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.2 p.96
[5] Ibn Al-Djawzî Sifat As-Safwah v.3 p.360 [6] Adh-Dhahabî Siyar A’lâm An-Nubalâ’ v.6 p.19.

 http://www.sounna.com/spip.php?article177

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