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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 14:21

dans le hadith de Sa’d , « le prophète (salla Allahu 3alayhi wa
salam) fut questionné,

أشد الناس بلاء الأنبياء ثم الأمثل فالأمثل يبتلى الرجل على حسب ( وفي رواية قدر )
دينه فإن كان دينه صلبا اشتد بلاؤه وإن كان في دينه رقة ابتلي على حسب دينه فما
يبرح البلاء بالعبد حتى يتركه يمشي على الأرض ما عليه خطيئة

« Quels sont ceux qui subissent les épreuves les plus difficiles ? ». Il dit : Ceux qui ont les épreuves les plus difficiles sont les prophètes, puis ceux qui les suivent le mieux, puis ceux qui les suivent ; l’homme est éprouvé selon sa religion ; s’il tient bien à sa religion, son épreuve est plus difficile ; et s’il est souple dans sa religion, il est éprouvé selon sa religion ; et le serviteur ne cesse d’être soumis à l’épreuve jusqu’à ce qu'il marche sur terre sans avoir aucun péché (comme les anges »

Sahîh : Rapporté par Ahmad (1/172), at-Tirmidhi (n. 2398) et Ibn Mâjah (n. 4023). Il a été
authentifié par Al-Albani dans As-Sahîhah (n. 143).

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 08:00

 

Sheikh Salih ibn Abdallah Fawzan - (Qu'Allah le préserve)
 

 

 

Question :

Un journaliste décrit celui qui ramène les tremblements de terre et les volcans aux péchés des hommes en disant que ce sont des gens qui croient en des superstitions (Khouraafi). Quel est le verdict au sujet de cette parole ?.


Réponse :

C’est lui qui croit en des superstitions. C’est sur lui que s’applique la description d’être superstitieux (Khouraafi). Celui qui dit que les tremblements de terre se produisent à cause des péchés des hommes, c’est un croyant et ce n’est pas quelqu’un qui croit en des superstitions. Le superstitieux, c’est uniquement celui qui dit que les tremblements de terre ne sont pas causés par les péchés des hommes. Il ne se tient sur aucune preuve!


  
 

 

Commentaire :

Les Kouffars disent que les tremblements de terre sont uniquement le résultat du mouvement des plaques tectoniques.


 Pourquoi le tremblement de terre se produit à tel endroit? Tel jours? Telle heure? Tel minute? Tel seconde?


Tout cela n’est pour eux qu’une question de hasard.


 Or, il fait partie des fondements dans le Tawhid Ar-Rouboubiyyah, de croire que rien ne se produit dans l’univers sans que ce soit par la volonté d’Allah.


 Il n’y a pas un atome dans l’univers qui puisse bouger sans sa permission!


Cet univers tout entier ne représente même pas un grain de sel par rapport à Allah, le Rabb (Seigneur) des mondes! Et tout ce qu’Allah fait est selon Sa Sagesse et sa Justice absolue et parfaite! Combien de peuple transgresseurs ont étés châtié par Allah pour avoir désobéit aux messagers en adorant autre qu’Allah! Le Shirk, Le Koufr, les Bid’ahs, le meurtre, le Zinaa, l’homosexualité, le Ribaa, l’injustice et bien d’autres péchés sont des causes de ces tremblements de terre qui ne font que se multipliés!


 Les Kouffars matérialistes, parmi les environnementalistes, les socialistes et les autres Kouffars égarés, croient que cela est uniquement dû à la pollution et à la surconsommation. Ils nient que les péchés soient  à l’origine des catastrophes qu’ils nomment « naturelles » car ils veulent s’enlever le sentiment de  culpabilité devant Allah le Créateur.


Comme l’autruche qui pensent qu’en mettant sa tête dans la terre,  elle s’est échappé du danger.


 Ces Kouffars croient qu’en niant la Toute puissance d’Allah, ils peuvent s’échapper de son courroux.


 Or, la pollution de la nature est une chose grave, certes! Mais cette pollution n’est rien à coté de la pollution des âmes par le Shirk et le Koufr et les autres péchés! Subhaanallah!


Quand dans un pays, on rempli un formulaire de mariage et qu’on demande si les deux époux sont du même sexe ou non, n’est-ce pas là le comble de l’insulte et de l’immoralité!


Quand on reçoit un document et qu’on nous demande si les deux époux sont du même sexe ou non, n’est-ce pas là une chose des plus perfides! Est-ce là une valeur parmi celles qu’on prétend être « universelle »!


 Il ne faut pas se surprendre de voir des tremblements de terre! Surtout quand des lois sont écrites pour défendre ce genre de comportement immoral! Certains Kouffars tentent de justifier ce genre de comportement homosexuel en disant que certains animaux ont ce genre de comportement!


Est-ce qu’on va se baser sur le comportement des animaux pour justifier de telles abominations!


Si une chatte mange ses petits à la naissance, va-t-on accepter qu’une femme fasse la même chose avec son bébé! Qu’Allah nous préserve de l’égarement!


 En fait, il ne faut pas se surprendre des nombreux tremblements de terre qui nous frappent, qui sont un des signes de l’Heure qui approche, mais il faut plutôt se surprendre de la patience et de l’indulgence d’Allah envers les hommes!


 Comme Il est Patient! Comme Il est Miséricordieux! Subhaanah!


 Lorsque l’un d’entre nous se fait désobéir dans un commandement qu’il donne à un être humain, comme à son enfant, ou à son employé, comme il est rapide à punir la désobéissance!


Pourtant notre Créateur, Allah le Très Haut et Tout Puissant, qui est capable à tout instant de se venger de sa créature et de châtier en toute justice pour les nombreux crimes et pour les innombrables péchés qu’elle commet et pourtant Il Pardonne, Il fait preuve de Miséricorde, Il Patiente… Allahou Akbar!


 Celui qui obéit n’ajoute rien à Allah et celui qui désobéit n’enlève rien à Allah!

 Tout ce que l’homme fait est soit pour ou contre lui-même.


Qu’Allah nous fasse Miséricorde et qu’il guide les hommes et les femmes égarés vers la droiture !

  

Abou Hammaad Al-Hayiti


http://www.salafidemontreal.com/index.php?option=com_content&view=article&id=144:le-lien-entre-les-peches-et-les-tremblements-de-terre&catid=17:fatawa&Itemid=22

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 11:34

  
ibnaljazwi

 

S on nom et ses origines

 

Il est l’imam, l’éminent savant, shaykh Al-Islâm, la fierté de l’Irak, Jamâl Ad-Dîn Abû Al-Faraj ‘Abd Ar-Rahmân Ibn ‘Alî Ibn Muhammad, dont la lignée arrive à Al-Qâsim Ibn Muhammad, le fils de Abû Bakr le Véridique, le hanbalite, le sermonnaire, l’auteur d’innombrables ouvrages. On a divergé sur l’origine de son nom Ibn Al-Jawzî, mais tous les biographes sont d’accord sur le fait que cela fait référence à l’arbre connu qu’est le noyer (Al-Jawzah), qu’il y en ait eu un chez lui ou chez ses aïeuls, et qu’on leur ait ensuite attribué ce surnom, ou que l’un d’eux ait habité au port de Al-Jawz à Bassora, ou encore qu’ils aient travaillé dans la culture et le commerce de noix.


 

Certains savants ont parfois mentionné qu’il se nommait ‘Abd Ar-Rahmân Ibn ‘Alî As-Saffâr, car sa famille travaillait dans le commerce de cuivre, ainsi on l’a surnommé en lien avec le laiton (As-Sufr) qui est un mélange de cuivre et d’aluminium qui possède l’éclat de l’or.


 

Sa naissance et son éducation


 

L’imam Ibn Al-Jawzî est né entre l’an 508 et 510 (1112-1114G) dans une famille fortunée de Bagdad inconnue avant cela pour sa noblesse ou sa science, ce qu’il dit lui-même en ce livre : « J’ai médité sur ma personne vis-à-vis de ma famille qui a passé sa vie à chercher les biens de ce monde… » Son père décéda alors qu’il n’avait que trois ans, ainsi qu’il le rappelle : « Mon père mourut alors que j’étais un jeune enfant, et ma mère ne s’est pas occupé de moi. » Mais son Seigneur l’a choisi et confié à sa tante maternelle qui était une femme pieuse et qui s’est occupée de lui, l’a éduqué et l’emmena, lorsqu’il eut grandi, au grand savant du hadith Muhammad Ibn Nâsir As-Sulâmî afin qu’il apprenne auprès de lui, à partir de l’an 516H.


 

Ibn Al-Jawzî n’a pas voyagé pour acquérir la science, et il est excusé en cela car à cette époque, Bagdad était la capitale du monde musulman, le lieu de résidence du Calife abbasside, et le point de convergence des savants d’Orient et d’Occident. Les gens y venaient de tout horizon, il n’est donc pas étonnant de compter parmi les enseignants de Ibn Al-Jawzî – on en compte plus de quatre-vingt – un grand nombre qui ne sont pas d’Irak.


 

Ibn Al-Jawzî consacra son enfance et sa jeunesse à la recherche de la science, et on lui fit aimer la science sous tous ses aspects, ainsi il but à grandes gorgées de tous les aspects de la science, avec une application sans défaillance, une détermination sans lassitude, un caractère agile et une âme désireuse de parvenir aux sommets depuis son plus jeune âge. Ibn Kathîr dit dans « Al-Bidâyah wa-n-Nihâyah » : « C’était un enfant pieux, replié sur lui-même, ne fréquentant personne, ne consommant pas de ce qui était douteux, et ne sortant de chez lui que pour la prière du vendredi, il ne jouait pas avec les enfants. »


 

Il dit de lui-même concernant ses efforts dans la recherche de la science : « Dans la douceur de ma recherche de la science, j’ai rencontré des difficultés qui m’étaient plus agréable que le miel, en raison de ce que je recherchais et espérais. Dans ma jeunesse, je prenais des galettes de pain sec, et je partais apprendre le hadith. Je m’asseyais au bord du fleuve cÎsâ, et je ne pouvais manger ces galettes qu’avec de l’eau, ainsi je buvais à chaque bouchée, mais je ne voyais que la douceur de l’apprentissage de la science. » Et il demeura ainsi jusqu’à la fin de ses jours.


 

Il portait une grande attention à la préservation de son temps et n’en perdait rien en ce qui n’était d’aucune utilité. Il détestait se mêler aux oisifs et il surveillait les visites qu’il leur rendait pour des travaux manuels et mécaniques strictement nécessaires et qui ne demandaient pas d’activité mentale et de concentration. Il n’est pas étonnant après cela de constater que cet imam présente des travaux conséquents dans tous les domaines de la science religieuse : les sciences de la récitation, de l’exégèse, du hadith, du Fiqh, de l’histoire, de la prédication, des caractères, de la langue arabe, de la poésie, de la médecine, de l’astronomie, et bien d’autres sciences encore desquelles ont témoigné les savants.


 

L’imam Ad-Dhahabî a dit : « C’était un océan dans la science de l’exégèse, un éminent historien, un spécialiste des sciences du hadith, un fin connaisseur des questions qui font unanimité et de celles qui soulèvent des divergences, il a produit de bon apports à la médecine, il était ingénieux, perspicace, intelligent, doté d’étonnantes capacités de mémorisation, de composition, et d’écriture. »


 

Ibn Al-Jawzî le sermonnaire


 

Si l’imam Ibn Al-Jawzî s’est intéressé à tous les domaines des sciences religieuses, nul doute qu’il est le premier concernant l’art du sermon et de l’exhortation. L’imam Ad-Dhahabî a dit : « On lui a fait aimer le sermon alors qu’il n’était qu’un enfant. Il a donc commencé à exhorter les gens, puis on ne cessa de se presser autour de lui, et sa célébrité ne cessa de grandir jusqu’à sa mort, qu’Allah lui fasse miséricorde et lui pardonne. » Il dit avant cela : « Il était le meneur inégalé dans le rappel, il déclamait spontanément des vers limpides et une prose magistrale, prolixe et étonnante, en rime et en accord. Il n’eut aucun semblable, ni avant ni après lui, il est le porteur de l’étendard de l’exhortation et l’imam de cet art, d’une manière agréable, d’une belle voix, et d’un impact fort sur les âmes. »


 

Ibn Kathîr dit de lui : « Il était unique dans l’exhortation, sans précédent ni égal, dans son style, son éloquence, la suavité de ses propos, l’élégance de leur enchâssement, l’efficacité de son exhortation, son immersion dans les sens profonds, et son exposé clair des choses étranges en des termes concis, facilement compréhensibles, car il réunissait des sens nombreux en peu de mots. Assistaient à ses exhortations califes, ministres, dignitaires, savants, pauvres, issus de toutes les catégories des Fils d’Adam. On dénombrait au moins dix mille personnes dans ses assises, et on a parfois pu en compter cent mille [1], voire plus. Il déclamait spontanément prose et poésie, et en un mot il était un enseignant unique dans l’art de l’exhortation et bien d’autres. »


 

Son école de jurisprudence


 

Ibn Al-Jawzî étudia le rite hanbalite, et il assimila ses fondements, subdivisions et subtilités. Il le considéra comme son école de jurisprudence et écrivit à ce sujet. Il respectait énormément l’imam Ahmad et l’aimait profondément, il s’étonnait de son école, de sa voie et de sa vie. Mais en raison de sa grande science, il ne suivait pas aveuglément l’école hanbalite, mais il était un adepte de la preuve, de son suivi et de l’appel à cette voie. Il a blâmé en de nombreux endroits de son livre le suivi aveugle et ses adeptes, et il les a décrits par la bassesse, l’aveuglement, l’ignorance et la trivialité, et il a recommandé aux étudiants de ne pas étudier chez eux et de ne pas imiter aveuglément une personne révérée, quelle qu’elle soit. Plus encore, il les a appelés à l’effort d’interprétation (Al-Ijtihâd) et les y a encouragés. Il a divergé de son imam (Ahmad) sur de nombreuses questions, et rien n’indique qu’il se soit attaché exagérément au rite hanbalite et qu’il ait blâmé les autres rites, au contraire il respectait les trois imams et leur science, et il a même écrit un ouvrage sur les mérites de l’imam As-Shâfi’î.


 

La croyance de Ibn Al-Jawzî


 

En raison de ce qui a précédé de son attachement à l’école de l’imam Ahmad Ibn Hanbal, ses apports dans les sciences du Coran, du hadith et des autres sciences religieuses, c’est tout naturellement que la croyance de Ibn Al-Jawzî fut celle de son imam, Ahmad Ibn Hanbal, ou la croyance des pieux prédécesseurs, les adeptes du hadith, de la Sunna et du consensus (Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ’ah). Louange à Allah, il en fut ainsi sur les questions de la foi, de la prédestination et du décret divin, et d’autres points qui font l’unanimité parmi les adeptes de la Sunna. Malheureusement, concernant les Noms et Attributs d’Allah, il a emprunté une voie qui lui était propre et en laquelle il n’a pas seulement divergé de la voie de son imam, mais de l’ensemble des écoles dans la croyance de son époque. Il s’est même contredit grandement à ce sujet, si bien qu’on a du mal à définir sa voie.


 

Shaykh Al-Islâm Ibn Taymiyyah a dit : « Abû Al-Faraj, lui-même, se contredit à ce sujet, ne restant fermement ni sur la négation ni sur l’affirmation. Il a affirmé en des proses et poésies de nombreux Attributs qu’il nie en cet ouvrage (Daf’ Shubhah At-Tashbih), et il est semblable en cela à nombre de ceux qui se sont plongés dans cette réflexion qui parfois affirment, et parfois nient des Attributs, comme Abû Al-Wafâ’ Ibn ‘Aqîl et Abû Hâmid Al-Ghazâlî. » [Majmû’ Al-Fatâwâ (4/169)]


 

L’imam Ad-Dhahabî  mentionna ses erreurs avec douceur et dit : « Qu’Allah lui fasse miséricorde et lui pardonne. Si seulement il ne s’était pas plongé dans l’interprétation fausse des Noms et Attributs d’Allah (At-Ta’wîl) et n’avait pas divergé de son imam sur cette question. » Il lui est même arrivé d’avoir des propos très durs vis-à-vis de certains savants de la Sunna.


 

Nous avons mentionné cela afin que celui qui ne lit que quelques passages ne soit pas trompé sur cette question dans sa lecture de l’ouvrage ; mais aussi afin que ceux qui cherchent à répandre le mal n’utilisent pas cela comme un argument à leur avantage, et cela n’est pas un argument pour eux, s’ils savaient. Car Ibn Al-Jawzî a maintes fois plus critiqué et réfuté les innovateurs que les savants de la Sunna, et ces mêmes innovateurs eux-mêmes n’adhèrent pas à la voie de Ibn Al-Jawzî. Il faut garder à l’esprit que la chair des savants est empoisonnée, qu’il faut craindre Allah et ne pas utiliser cela pour blâmer ou rabaisser cet imam, car cela n’est aucunement la voie des gens de science, mais celle de la populace et de la vermine. Ibn Al-Jawzî est un Mujtahid et qui peut faire des erreurs, et ne pas faire d’erreur n’est pas une condition pour être un savant, ainsi il faut le respecter, le considérer et demander pardon pour lui.


 

Son apparence, sa rectitude et son ascétisme


 

Son petit-fils rapporte que son grand-père terminait la récitation du Coran chaque semaine, et ne sortait de chez lui que pour la mosquée et les assises de science. Il dit : « C’était un ascète, se contentant de peu de biens de ce bas monde […] il n’a jamais plaisanté avec quelqu’un ni même joué avec un enfant ou consommé d’une chose dont il n’était pas certain de la licéité. » C’était un homme pieux, dévot, ascète, cheminant sur la voie des pieux prédécesseurs, ne cherchant pas à obtenir ce qu’il ne possédait pas. Il accordait son droit à son âme, sa famille, son corps, sans que cela ne le fasse transgresser les limites de la modération. 


 

Ses écrits


 

Les écrits de Ibn Al-Jawzî sont un océan sans rivage. Ad-Dhahabî a dit : « Avant sa mort, on a trouvé, écrits de sa main, plus de deux cent cinquante ouvrages. » Son petit-fils dit également : « J’ai entendu mon grand-père dire du haut de la chaire : Avec ces deux doigts, j’ai écrit plus de deux mille volumes. » Al-Muwaffaq ‘Abd Al-Latîf a dit : « Il ne perdait rien de son temps, et il écrivait quatre livrets par jour. » Ad-Dhahabî a dit : « Je ne connais personne qui ait écrit autant que lui » ensuite il mentionna plus de deux cent de ses écrits et dit : « et d’autres choses encore que j’ai délaissées ou que je n’ai pas vues ! »


 

Son épreuve et son décès


 

L’imam Ibn Al-Jawzî n’aimait pas shaykh ‘Abd Al-Qâdir Al-Jaylî, n’était pas équitable avec lui et ne lui accordait pas le rang qui était le sien. Ar-Rukn, le fils de ‘Abd Al-Qâdir, était un homme mauvais, à la croyance corrompue, et philosophe, ses livres furent brûlés sur indication de Ibn Al-Jawzî et on lui donna leur école. Ar-Rukn lui en garda rancœur, et lorsque son ami rafidite Ibn Al-Qassâb fut nommé ministre, il l’incita contre Ibn Al-Jawzî. Ils le calomnièrent auprès du Calife An-Nâsir, et Ar-Rukn vint chez lui, l’insulta, le rabaissa, l’empoigna, obstrua sa maison, dispersa sa famille, alors que Ibn Al-Jawzî était enchaîné sans pantalon, puis il l’emmena sur un char à Wâsit, et si ce n’était la grâce d’Allah, ils l’auraient tué. Il fut emprisonné, s’occupant de sa personne, cuisinant, lavant ses affaires et puisant l’eau du puits. Il y resta cinq ans sans pouvoir se rendre au hammam, jusqu’à ce que son fils Yûsuf grandisse et ne se mette lui aussi à exhorter, jusqu’à parvenir à la mère du Calife qui intercéda en sa faveur, et ainsi il fut libéré. À son retour à Bagdad, il fut révéré et respecté jusqu’à sa mort qui survint après une courte maladie. Il fut enterré entre les prières du Maghrib et du ‘Ishâ, la nuit du vendredi 13 du mois de Ramadan 597H (1201G). Les gens furent très nombreux à participer à ses funérailles. Qu’Allah lui pardonne, lui fasse miséricorde et le place parmi ceux qui hériteront des jardins des délices.


 

[1] L'imam Ad-Dhahabî commenta cela en disant : « Nul doute que cela ne s’est pas produit, et si cela avait été le cas, ils n’auraient pu l’entendre, et aucun lieu n’aurait permis de les rassembler. » Néanmoins on peut facilement imaginer le nombre impressionnant de personnes qui assistait à ses exhortations si on considère les lieux à ciel ouvert où cela se passait, comme Bâb Badr.


 

Cette courte biographie de l’imam Ibn Al-Jawzî figure en introduction des « Pensées Précieuses », une des traductions en langue française de son célèbre ouvrage « Sayd Al-Khâtir ». Nous la publions ici car nous avons reçu plusieurs mails de frères et de sœurs (qu’Allah les récompense par un bien) qui « s’inquiètent » d’avoir lu une mise en garde de shaykh Fawzân et de shaykh Sa’dî concernant ce livre, et ils nous demandent, à juste titre, pourquoi nous en publions des extraits.


 

Avant tout, nous regrettons que ceux qui, les premiers ont publié cette « mise en garde » ne nous ait pas contacté pour nous dire que nous faisions peut être fausse route, sans le savoir. Bref. Ceci dit, nous connaissions les propos de shaykh Fawzân, et de beaucoup d’autres, disant le plus grand bien de ce livre, tout en mettant en garde contre les égarements d’Ibn Al-Jawzî concernant la question de l’interprétation des Noms et Attributs d’Allah. De plus, si on y regarde de plus près, on ne peut appliquer la parole de shaykh Al-Fawzân à la traduction française. Que dit le shaykh :


 

Question : Le livre Sayd Al-Khâtir (et non pas les pensées précieuses, nous allons expliquer pourquoi) d’Ibn Al-Jawzî, que dites-vous du fait de le lire ?


 

Réponse : Par Allah, il contient de bonnes et de mauvaises choses. Il contient des profits, mais aussi de mauvaises choses, beaucoup de mauvaises choses, donc ne peut le lire que celui qui est versé dans la science, qui distingue le vrai du faux. Sinon, il contient des profits, mais aussi de mauvaises choses.


 

Comme tous les savants que nous avons pu lire ou entendre concernant Ibn Al-Jawzî et ses ouvrages, shaykh Fawzân pointe très justement leurs profits et les choses auxquelles il faut prendre garde. Seulement, il nous semble, et Allah est plus savant, que cela ne peut s’appliquer sur la traduction française, car elle n’est pas uniquement une simple traduction du texte original, sans commentaires et annotations, mais elle se base sur de multiples éditions annotées et corrigées par des étudiants en science, notamment et surtout, l’excellent travail de recherche de ‘Âmir Yâsin qui a comparé de nombreux manuscrits pour corriger le texte, et a annoté tous les points sur lesquels Ibn Al-Jawzî s’est trompé ou s’est opposé à la voie de Ahl As-Sunnah, en y répondant en citant les propos des imams de la Sunna, notamment Ibn Taymiyyah, Ibn Al-Qayyim, et Al-‘Uthaymîn. Ce travail de correction est une chose très répandue parmi les savants de la Communauté, depuis les pieux prédécesseurs. Ibn Al-Jawzî, lui-même, a fait ce travail de correction et d’épuration sur Ihyâ ‘ulûm ad-dîn de Al-Ghazâlî, et par la suite Ibn Qudâmah a lui-même effectué le même travail sur celui de Ibn Al-Jawzî, pour donner l’ouvrage Mukhtasar Minhâj Al-Qâsidîn, qui lui-même a été corrigé et annoté par de nombreux contemporains. Plus proche du cas qui nous intéresse, on peut citer le travail de vérification et de commentaire de shaykh Ibn Bâz sur Fath Al-Bârî, et la manière dont il a indiqué au lecteur les quelques erreurs qu’a pu commettre Ibn Hajar dans le domaine de la croyance, essentiellement dues à la forte influence des acharites à son époque ou à des erreurs dans ses efforts d’interprétations. Dans un autre domaine, shaykh Al-Albânî explique dans Tamâm Al-Minnah comment il a voulu mettre en lumière quelques erreurs commises par Sayyid Sâbiq dans Fiqh As-Sunnah, car ce livre comptait pour lui parmi les meilleurs ouvrages écrits dans le domaine. De manière générale, tous ont œuvré afin de permettre aux lecteurs de profiter pleinement de l’ouvrage qu’ils ont entre les mains, de pouvoir lire en toute sérénité, en étant préservé d’être égaré par le savant que l’on lit et ne pas le suivre dans l’erreur qu’il a pu commettre. Et c’est exactement dans cette lignée que se place « Les Pensées Précieuses », ce n’est pas la simple traduction de Sayd Al-Khâtir, mais une traduction annotée et corrigée sur ce qui concerne la croyance, les hadiths, et d’autres erreurs qu’aurait pu commettre Ibn Al-Jawzî. Comme nous l’avons dit, les annotations et commentaires ne sont pas tirés de nos têtes, mais des propos des savants de la Sunna rapportés dans les différentes éditions sur lesquelles nous nous sommes basés pour la traduction de l’ouvrage. Et Allah est plus savant.


 

Pour finir, nul doute que nous avons le plus grand besoin de ce genre d’ouvrages dont la force des exhortations nous fait naviguer sur les océans de la connaissance et nous élève au-dessus des bassesses du quotidien que nous vivons. Nul doute que la profondeur des pensées d’Ibn Al-Jawzî vient mettre à jour nos émotions les plus enfouies et ravive la flamme de notre foi qui, sous les rafales des troubles ambiants, parfois vacille. Il nous appartient de nous réapproprier l’héritage de nos savants trop longtemps accaparé par les soufis et les orientalistes. Nous devons proposer aux musulmans cet héritage, sous sa forme originelle, sans falsification ni modification, tout en indiquant ce qui peut être une erreur, ceci pour porter secours à la religion d’Allah, et témoigner de notre respect et notre amour envers nos savants.


 

Traduit et publié par les Salafis de l’Est

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 11:48


Chaque musulman et musulmane se doivent de se conformer aux principes et règles émises par la législation islamique, la législation du Sage, du Savant, du Bien Informé sur ses créatures, pureté à Lui, Le Très Haut. La foi obligatoire de tout croyant et croyante est d`attester que cette législation est valable et applicable en tout temps et en tout lieu, qu`elle ne doit-être falsifier ou amputer. A partir de cet indéniable et immuable fondement, la femme musulmane a reçu de la part de son Seigneur Le Très Haut, des directives qui va lui permettre de concrétiser un des nobles objectifs fixés par la chari`a : conserver sa chasteté. Dans ce nouvel audio du prédicateur Abdelmalik Abou Adam (conférence dispensée au masjid "a-sunnah" de romans-sur-Isère en septembre 2010) , les différents moyens pour parvenir à ce but y sont exposés avec clarté et preuve à l`appui. Ainsi, les innovateurs et gens de la passion verront leurs mensonges et tromperies démasqués à la lumière du coran et de la sunna, sources de cette religion bénie. Cette arme, qu`est la foi construite sur des bases solides scientifiques, assurera à nos sœurs, sincères dans l`application de leur religion, de faire face aux attaques incessantes et toujours plus intenses des gens de la mécréance et de l`hypocrisie. « Et Allah est souverain en son commandement mais la plupart des gens ne savent pas ». (Youssouf / v.21)

 

La chasteté de la femme musulmane :

 

- Cours n°1

-

Durée : 1 h 11 min :

 

 

- Cours n°2

-

Durée : 1 h 13 min :

 

 

 

http://www.dourouss-abdelmalik.com/

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 11:38

 

Question :

 

Shaykh, nous avons entendu que parmi les vertus des invocations est que l'homme dise à son frère :

"Ne m'oublie pas dans tes invocations !"

Pourriez-vous développez cela en rappelant la parole du Prophète (salallahu' alayhi wasalam) à 'Ukâshah lorsqu'il lui a dit :

 

« Ô Messager d 'Allah, invoque Allah pour que je sois parmi eux. »

(Les 70 000 qui entreront au paradis sans jugement et châtiment)

 

Réponse :

 

 

Demandez une invocation à quelqu'un pour un bienfait collectif est permis, comme lorsque ce bédouin est entré dans la mosquée alors que le Prophète (salallahu' alayhi wasalam) faisait le sermon (du vendredi) et dit :

 

« Ô messager d'Allah, les biens et les cultures sont perdus, demande à Allah qu'Il nous accorde la pluie. »

Et la semaine suivante, cet homme (ou un autre) dit :

« Les biens et les constructions sont noyés, demande à Allah qu'Il arrête la pluie ».

 

 

Ce genre de chose est permis car le bienfait est pour d'autres, il est donc comme un intercesseur.

 

Quant à demander un bienfait personnel, si cela est demandé au Prophète (salallahu' alayhi wasalam) c'est permis.

 

Mais si cela est demandé à autre que lui, alors Shaykh ul-Islâm ibn Taymiyyah a montré que cela n'était pas permis, comme demander de l'argent, mais il ne commet aucun péché en faisant cela.

 

Ne dis donc à personne :

« Invoque Allah pour moi, sauf si tu vises par cela son bienfait à lui. »

 

Comment ?

Car s'il invoque pour toi, il aura été bienfaisant envers toi et Allah aime les bienfaisants.

 

Et lorsqu'il invoque pour toi, l'ange dit :

« Amîn (qui signifie : Ô Allah répond à l'invocation) et toi de même ».

 

De cette manière, il tire profit de l'invocation qu'il a fait pour toi.

 

Mais s'il vise son propre bienfait dans sa demande, le jugement est celui qu'a donné Shaykh ul-Islâm : cela est dangereux et repoussé, car il peut s'accrocher à l'invocation de cet homme et ne plus invoquer lui-même.

 

De plus, celui à qui on demande cette invocation peut être trompé et se voir comme un homme pieux duquel on recherche les invocations, il en tire une vanité et exagère sur lui-même.

 

Ô mon frère, invoque par toi-même car lorsque tu invoques Allah, c'est une adoration, qu'Il t'exauce ou non.

 

Cette invocation est aussi un lien entre toi et ton Seigneur, alors demande fermement à Allah au lieu de demander à quelqu'un : invoque pour moi.

 

Quant au hadith de 'Umar dans lequel le Prophète (salallahu' alayhi wasalam) lui aurait dit :

 

« Associe-nous dans tes invocations et ne nous oublie pas. »

C'est un hadith faible.

 

Cette question a également été posée à shaykh 'Alî Hasan lors d'une séance de questions-réponses et il a répondu en citant Ibn Hajar qui rapporte que lorsqu'on demandait aux compagnons qu'ils invoquent pour quelqu'un, ils disaient :


« Sommes-nous des Prophètes (pour que vous nous demandiez des invocations) ? »

 

 

 

Source:

Liqâ'at Al-Bab Al-Maftûh, 1/403.

Traduit par les salafis de l'Est

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn 'Outheymine, rahimahuLlah,

3ilm char3i - La science légiférée

http://3ilm.char3i.over-blog.com/article-23783494.html

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 08:00

 



Q : Cheikh Otheimine a été questionné à propos des deux attestations.

 

R : Les deux témoignages : le témoignage que nulle divinité sauf Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah sont les clefs de l’Islam. En effet, l’entrée dans l’Islam n’est possible que par le biais de ces deux attestations. Et c’est pour cette raison que le Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) ordonna à Mou’âdh Ibn Jabal  (qu’Allah l’agrée) lorsqu’il l’envoya au Yémen, de commencer son appel par le témoignage que « nulle divinité sauf Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah ».

 

A)  La signification du témoignage  « nulle divinité sauf Allah ».


         La signification de la première phrase : l’attestation que « nulle divinité sauf Allah » ( Lâ ilâha illa lâhou) est la reconnaissance de l’homme, par la parole et le cœur, que nul n’est adoré sauf Allah.

En arabe le mot « ilâha » a la signification d’adoré « ma’louh ». Et de ce mot on ressort « ta’alouh » qui signifie « adoration ».
Ainsi le sens de ce témoignage est : nul adoré sauf Allah Seul.

De plus, cette phrase se compose d’une négation (An-Nafîy) et d’une affirmation (Al-Ithbât) : la négation se trouve dans « nulle divinité » et l’affirmation dans « sauf Allah ».

Il y a, dans cette phrase, un sous-entendu implicite, qui est la reconnaissance par la langue après la croyance par le cœur que nul ne mérite (en vérité) d’être adoré en dehors d’Allah Seul. Ceci implique, non seulement, un culte pur voué à Allah uniquement, mais aussi, l’annulation de toute adoration vouée à autre que Lui.

Ainsi, par notre sous-entendu implicite qui est « ne mérite » s’éclaircit la réponse à l’ambiguïté prononcée par plusieurs personnes qui est : comment pouvez-vous dire « nulle divinité sauf Allah », alors qu’il existe d’autres divinités qui sont adorées en dehors d’Allah,  qu’Allah a nommé divinités ainsi que leurs adorateurs ? En effet, Allah (béni et exalté) a dit :


 
[…Leurs divinités, qu’ils invoquaient en dehors d’Allah, ne leur ont servi à rien, quand l’ordre (le châtiment) de ton Seigneur fut venu…] (Sourate ‘Hûd’ verset 101).


Et le Très-Haut a dit :  

 
[N’assigne point à Allah d’autres divinités…] (Sourate ‘Le voyage nocturne’ verset 22).


Et le Très-Haut a dit :

 
[Et n’invoque nulle autre divinité avec Allah…]
(Sourate Al-Qassas  verset 88).



Comment est-il possible d’affirmer « nulle divinité sauf Allah » tout en sachant que l'adoration est vouée pour autre qu’Allah ?


         De plus, comment peut-on affirmer que l'adoration est vouée à autre qu’Allah alors que les Prophètes ont dit à leurs peuples :  

   
[…Adorez Allah. Pour vous, pas de divinité à part Lui…] (Sourate ‘Al-A’râf’ verset 59).


            La réponse à cette ambiguïté apparaît lorsque nous sous-entendons « ne mérite en toute vérité d’être adoré » dans notre formulation « Nulle divinité sauf Allah ». 

           Nous répondons alors : Ces divinités, qui sont adorées en dehors d’Allah, sont de fausses divinités qui ne possèdent rien des droits divins, et la preuve à cela est la Parole d’Allah, le Vrai, -qu’Il soit glorifié :


  
[Il en est ainsi parce qu’Allah est Lui le Vrai, alors que tout ce qu’ils invoquent en dehors de Lui est le faux, et qu’Allah est le Haut, le Grand.] (Sourate ‘Louqmân’  verset 30).


Et aussi Sa parole (qu’Il soit glorifié) :


 
[Avez-vous vu (les divinités), Lât et ‘Ouzzâ ainsi que Manât [1], cette troisième autre ? Sera-ce à vous le garçon et à Lui la fille ? Que voilà donc un partage injuste ! Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n’a fait descendre aucune preuve à leur sujet.] (Sourate ‘L’étoile’ verset 19 à 23). 

Et aussi Sa parole selon Youssouf :
 


[Vous n’adorez, en dehors de Lui, que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n’a fait descendre aucune preuve à leurs sujets…] (Sourate Yousouf verset 40).  

 

 

 

En conclusion, la signification de « Nulle divinité sauf Allah » est « nul ne mérite d’être adoré en vérité sauf Allah ». 

Quant aux divinités autres que Lui parmi les messagers, les anges, les saints, les pierres, les arbres, le soleil ou la lune (etc.) ; leur caractère divin  prétendu par leurs adorateurs n’est que fausseté et en aucun cas une vérité. La seule divinité digne d’adoration est Allah, Gloire à Lui.

 


B) La signification du témoignage « Muhammad est le Messager d’Allah »


         Ensuite, la signification du témoignage que Muhammad (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui)  est le Messager d’Allah (Muhammadou-rassoulou-llâh) est la reconnaissance par la parole et la croyance par le cœur que Muhammad Ibn Abdillâh El-Hâchimy El-Qorachy est le Messager d’Allah (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui)  pour l’ensemble de la création, qu’ils soient djinns ou humains.


Allah le Très-Haut a dit : 
 

[Dis : « Ô hommes ! Je suis, pour vous tous, le Messager d’Allah, à Qui appartient la royauté des cieux et de la terre. Pas de divinité à part Lui. Il donne la vie et Il donne la mort. Croyez donc en Allah, en Son Messager, le Prophète illettré qui croit en Allah et en Ses paroles. Et suivez-le afin que vous soyez bien guidés ».] (Sourate Al-A’râf  verset 158).


Et le Très-haut a dit :


 
[Qu’on exalte la bénédiction de Celui qui  a fait descendre le livre de discernement sur Son serviteur, afin qu’il soit un avertisseur à l’univers.] (Sourate ‘Le discernement’ verset 1).


Parmi les exigences de ce témoignage est de ne pas croire que le Messager d’Allah (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui)  a un droit à la Seigneurie (rouboubîya) [2], à l’organisation de l’univers ou un droit à l’adoration. Ce Messager (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui)  est, plutôt, un serviteur que l’on ne doit pas adorer et un Messager que l’on ne doit pas démentir. Aussi, parmi ces exigences, nous devons croire qu’il (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui)  ne possède pour lui-même ou pour autrui aucun bienfait, ni aucune nuisance à part ce qu’Allah aura voulu. Comme Allah dit :


 
[Dis-(leur) : « Je ne vous dis pas que je détiens les trésors d’Allah, ni que je connais l’Inconnaissable, et je ne vous dis pas que je suis un ange. Je ne fais que suivre ce qui m’est révélé. »…] (Sourate ‘Les bestiaux’ verset 50).
 
C’est, donc un serviteur, qu’Allah commande, qui suit uniquement, ce qui lui a été ordonné de faire.

Le Très-haut a également dit : 
 


« Dis: "Je ne possède aucun moyen pour vous faire du mal, ni pour vous mettre sur le chemin droit".Dis: "Vraiment, personne ne saura me protéger contre Allah; et jamais je ne trouverai de refuge en dehors de Lui. » (sourate ‘des djinns’ verset 21 et 22)


Le Très-Haut a aussi dit  :


 
[Dis : « Je ne détiens pour moi-même ni profit ni dommage, sauf ce qu’Allah veut. Et si je connaissais l’Inconnaissable, j’aurais eu des biens en abondance, et aucun mal  ne m’aurait touché. Je ne suis, pour les gens qui croient, qu’un avertisseur et un annonciateur ».]
(Sourate Al-A’râf verset 188). 

         Voici, donc, le sens du témoignage « nulle divinité excepté Allah, et Muhammad est le Messager d’Allah ».
Et par ce sens, tu sais que ni le prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) ou autre créature ne sont en droit d’être adorés car l’adoration n’est qu’à Allah seul : 

 

 

 


 
« Dis: "En vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l'Univers. À Lui nul associé! Et voilà ce qu'il m'a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre. »
(sourate ‘les bestiaux’ verset 162 et 163)


 et que le droit du prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) de lui donner comme place celle qu’Allah lui a donné, celle de serviteur et de messager d’Allah et que la prière et le salut d'Allah soient sur lui. 

 

  • Fatwa du cheikh  ibn ‘Otheimine tirée de son livre « Les piliers de l’islam »
  • Question 17 p 47

________________

[1] Lât est une divinité qui fut adorée à Tâïf, une ville proche de la Mecque et ’Ouzzâ est une divinité qui fut adorée à Nakhla entre la Mecque et Tâîf et enfin, Manât est une divinité qui fut adorée à Sayfoul-Bahr, qui se situait au niveau de Médine sur la Mer Rouge. (NdT)  http://www.fatawaislam.com/index.php?option=com_content&task=view&id=419&Itemid=635




[2] La rouboubîya : le pouvoir de créer, de pourvoir à la subsistance des créa- tures, de donner la vie et la mort, de destiner toutes choses…Tout cela doit être attribuer à Allah Seul, et il faut croire qu’Il n’a en cela aucun associé. (NdT) 

 

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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 00:44

Ce qui suit est un entretien avec Oumm 'Abdullah, la femme de notre Sheikh, Muhammad ibn Saleh Al-'Uthaymine (rahimahou Allah). Cette interview a été réalisée par la sœur Maha bint Hussein Ash-Shammari et publiée dans le "Magazine Al-Mutamayyizah," Riyad, Royaume de l’Arabie Saoudite; Edition No. 45, Ramadhan, 1427.
Version corrigé et compilé en un seul fichier.

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