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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 12:09
Les étoiles filantes

"Nous avons effectivement embelli le ciel le plus proche avec des lampes [des étoiles] dont Nous avons fait des projectiles pour lapider des diables et Nous leur avons préparé le châtiment de la Fournaise." (S.67 / Al-Mulk v.5)

{ وَلَقَدْ زَيَّنَّا السَّمَاءَ الدُّنْيَا بِمَصَابِيحَ وَجَعَلْنَاهَا رُ‌جُومًا لِّلشَّيَاطِينِ ۖ وَأَعْتَدْنَا لَهُمْ عَذَابَ السَّعِيرِ‌ }

Quelques compagnons du Prophète (صلى الله عليه وسلم) dirent à ‘Abdullah Ibn ’Abbas (رضي الله عنه) qu’ils virent une étoile filante alors qu’ils étaient assis un soir en compagnie du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et Il leur demanda :

« Qu’aviez-vous l’habitude de dire lorsque quelque chose de semblable se produisait avant l’Islam ? ». Ils répondirent : « Nous disions qu’un grand homme venait de naître ou mourir cette nuit là ». Il (صلى الله عليه وسلم) leur dit:

« Elles ne tombent pas suite au décès ou à la naissance de quelqu’un, mais lorsque Allah décrète quelque chose, les anges porteurs du Trône redoublent de louange et d’adoration. Et les Anges du ciel en dessous glorifient Allah jusqu’à ce que la louange atteigne le ciel le plus bas. C’est alors que les Anges du ciel en dessous des porteurs du Trône leur demandent : « Qu’a décidé votre Seigneur ? ». Ces derniers les en informent. Puis les Anges des Cieux inférieurs ne cessent de demander aux Anges des Cieux supérieurs, jusqu’à ce que cela atteigne le ciel le plus bas.

C’est alors que les Jinns écoutent ce qui se dit et rapportent la nouvelle à leurs fidèles sorciers, mages, devins, etc… et sont alors lapidés par ces météores. Et certes, ce que les djinns disent et se confirme par la suite provient de la vérité. Mais ils déforment et rajoutent à la vérité à leur guise. »

(Rapporté par Muslim n°2229, At-Tirmidhi n°3224 et An-Nasaï dans « As-Sunan al-kubra » n°11208)

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 20:29
Définition de la foi

 

  Définition de la foi
 

De l'imam 'Abdullâh ibn Qudâma 

Commentaires de Muhammad ibn çâlih al-'uthaymîn

 
16) La foi consiste essentiellement dans la profession orale (qawl bi-l-lisân), les actes corporels ('amal bi-l-arkân) et l'assentiment du coeur. Elle augmente avec la piété et diminue avec le péché. 
 
Dieu (Exalté soit-Il) dit: {Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Dieu, Lui vouant un culte exclusif, d'accomplir la prière et d'acquitter l'aumône légale. Et voilà la religion de droiture} [Coran, La Preuve,XCVIII/5]
 
 
{.وَمَا أُمِرُوا إِلَّا لِيَعْبُدُوا اللَّهَ مُخْلِصِينَ لَهُ الدِّينَ حُنَفَاء وَيُقِيمُوا الصَّلَاةَ وَيُؤْتُوا الزَّكَاةَ وَذَلِكَ دِينُ الْقَيِّمَةِ}
 
Ainsi, Dieu (Exalté soit-Il) que son adoration, la sincérité du coeur, l'accomplissement de la prière et le versement de l'aumône légale font tous partie de la religion. 
 
Commentaire: La foi (îman) a le sens commun d'assentiment en langue arabe. Elle désigne canoniquement, la profession orale (qawl bi-l-lîsân), les actes corporels ('amal bi-l-arkân) et l'assentiment du coeur.
Exemple de profession orale: il n'y a point de divinité en dehors de Dieu. 
Exemple d'actes corporels: L'inclinaison ou génuflexion en prière.
Exemple de l'assentiment du coeur: la croyance en Dieu et à Ses anges et autres articles du credo. 
La preuve qui fonde cette définition de la foi est ce verset où Dieu (Exalté soit-Il) dit:  {Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Dieu, Lui vouant un culte exclusif, d'accomplir la prière et d'acquitter l'aumône légale. Et voilà la religion de droiture}[Coran, La Preuve XCVIII/5]
 
Le Messager de Dieu (Sallalahou alayhi wa salam) dit: "La foi comprend soixante-dix branches; celle du plus haut degré étant l'attestation de l'unicité de Dieu et du plus bas degré débarrasser la rue des ordures" [1]. Il établit donc que la parole et l'acte font tous deux également partie de la foi. 
 
Dieu (Exalté soit-Il) dit: {... cela accrut leur foi ...} [Coran,La Famille d'Imrân,III/173]
 
{فَزَادَهُمْ إِيمَاناً }
 
Et: {... afin qu'ils ajoutent une foi à leur foi ... } [Coran, La victoire,XLVIII/4]
{ لِيَزْدَادُوا إِيمَاناً مَّعَ إِيمَانِهِمْ }
 
Commentaire: 
Dans ce verset, Dieu (Exalté soit-Il) établit que la sincérité de la foi, l'accomplissement des actes cultuels tels que la prière et l'aumône légale font tous partie de la religion au sens de foi.
 
Par ailleurs, le Prophète (Sallalahou alayhi wa salam) dit: "La foi comprend soixante-dix branches; celle du plus haut degré étant l'attestation de l'unicité de Dieu et du plus bas degré débarrasser la rue des ordures"Hadith rapporté par Muslim en ces termes: "...La meilleure la proclamation qu'il n'y a de divinité en dehors de Dieu". Le texte de ce hadith est mentionné dans les deux receuils sahih d'autorité, à savoir d'al-Buhârî et Muslim.
 
La foi augmente avec la piété et diminue avec le péché en vertu du verset où Dieu (Exalté soit-Il) dit:  {... cela accrut leur foi ...} [Coran,La Famille d'Imrân,III/173]
{فَزَادَهُمْ إِيمَاناً }
 
Et cet autre verset disant: {... afin qu'ils ajoutent une foi à leur foi ... } [Coran, La victoire,XLVIII/4]
 
{ لِيَزْدَادُوا إِيمَاناً مَّعَ إِيمَانِهِمْ }
 
Le Messager de Dieu (Sallalahou alayhi wa salam) dit: "On sortira de l'Enfer quiconque disait: il n'y a point de divinité en dehors de Dieu et avait en son coeur serait-ce le poids d'un grain d'orge ou de moutarde ou d'un atome de foi" [2]. Le Prophète (Sallalahou alayhi wa salam) précise donc dans ce hadith que la foi peut-être plus ou moins grande. 
 
Commentaire: Le Prophète (Sallalahou alayhi wa salam) dit de son côté: "On sortira de l'Enfer quiconque disait: il n'y a point de divinité en dehors de Dieu et avait en son coeur serait-ce le poids d'un grain d'orge ou de moutarde ou d'un atome de foi". Hadith rapporté par al-Buhârî en des termes similaires. Le Prophète (Sallalahou alayhi wa salam) établit dans ce hadith que la présente des degrés divers. Ce qui implique nécessairement qu'elle augmante pour atteindre un degré élevé et diminue relativement à celui-ci. Elle est donc relative et sujette à l'augmentation et à la diminution. 
 
[1] Hadith sahîh rapporté par al-Buhâri, 9, Muslim,35, et abû Dâwûd, 4676
[2] Hadith sahih rapporté par al-Buhârî,44, Muslim,193.
 
Titre: Le substantifique du credo
Auteur: De l'imam 'Abdullâh ibn Qudâma - Commentaires de Muhammad ibn çâlih al-'uthaymîn
Pages: 80 à 82
Edition: Dar Nour Al Kitab
Retranscription: Oum Chaïma
Site: rappel01.fr
Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.com
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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 16:15

 Tafsir :« Invoquez ceux qu'en dehors d'Allah vous prétendez [être des divinités]

Ibn Al Qayim

Le-Coran-ouvert.jpg

 

{Dis : « Invoquez ceux qu'en dehors d'Allah vous prétendez [être des divinités], ils ne possèdent même pas le poids d'un atome, ni dans les cieux ni sur la terre, ils n'ont jamais été associés à leur création et Il n'a personne parmi eux pour Le soutenir, l'intercession auprès de Lui ne profite qu'à celui à qui Il la permet.}1

 

Parmi les inspirations avec lesquelles Allah a honoré Ibn Al-Qayim lors de l'explication de ces versets, figurent les propos suivants :

 

« Le polythéiste prend son idole comme divinité, en fonction de ce qu'il croit obtenir comme bienfait grâce à elle, mais tout bienfait ne s'obtient qu'uniquement de celui qui possède l'un des quatre attributs suivants :

 

  • qu'il soit propriétaire de ce que son serviteur désire de lui,

  • si ce n'est pas un propriétaire, il doit être l'associé de celui qui en à la propriété

  • s'il n'est pas l'associé de celui à qui il appartient, il doit être son aide ou son assistant,

  • s'il n'est ni son aide ni son assistant, il doit être un intercesseur auprès de lui.

 

Allah, subhanahu, a exclu les quatre cas d'une manière ordonnée, citant leur importance dans un ordre décroissant. Il a exclu que cette idole soit le propriétaire, l'associé, le soutien et l'intercesseur que le polythéiste prétend à son idole, et Il a confirmé l'intercession dont ne profite pas le polythéiste, à savoir l'intercession qu'il accorde.

 

Ce verset suffit comme lumière, comme preuve et comme salut, de même qu'il suffit à rendre l'unicité d'Allah exempte de toute fausseté, et suffit à couper les racines du polythéisme et ce qui le constitue pour celui qui le comprend »2.

 

 

1: Coran 34 : 22,23

2: Les sentiers des itinérants [vers Allah] 1/343

 

Titre: Six perles parmis les bases des partisans du hadith

Auteur: Cheikh Abdal Malik Ramadani

Editions: Al Houda

Page: 42-43

Retranscription: Ibn Djelaz

Site: www.rappel01.fr

Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.fr

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 16:08

 

Youssef Abou Anas

Comment invoquer Allah -Le Très haut- ?

 

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 15:58

bismillahL'Hy pocrisie

Imam Barbahari
Commentaire : Cheikh Najmi




 L'Hypocrisie consiste à montrer en apparence l'islam par la langue et à cacher en son for intérieur la mécréance.


Commentaire : Le Terme hypocrisie (An-Nifâq) est dérivé du terme (An-Nafaq) qui désigne la pierre à la surface du sol. On l'a nommée ainsi car l'hypocrite montre en apparence le contraire de ce qu'il cache, et c'est ce qu'on nomme l'hypocrisie dans la croyance (An-Nifâq Al-I`tiqâdî).

L'hypocrisie dans les actes (An-Nifâq Al-`Amalî) ne fait pas sortir de l'islam. Celui qui y tombe reste musulman, mais on a nommé cela "hypocrisie dans les actes" car celui qui y tombe montre en apparence le contraire de ce qu'il cache.[1]

L'hypocrisie dans la croyance (An-Nifâq Al-I`tiqâdî) désigne, elle, l'hypocrisie des hypocrites de l'époque du Prophète -sallaLlahu `alayhi wa salam- et qui consiste à montrer en apparence l'islam et cacher la mécréance, en étant attentif à ne pas exposer sa croyance. C'est pourquoi Allah nous a informés que les hypocrites étaient aux plus bas degrés de l'Enfer. Et c'est Allah qui accorde le succès.


[1] Cela concerne les musulmans qui adoptent des caractéristiques des hypocrites, comme cela apparaît dans la parole du Prophète -sallaLlahu `alayhi wa salam- : "Quiconque possède quatre caractéristiques est un pur hypocrite, et celui qui en possède une a en lui une part d'hypocrisie jusqu'à ce qu'il la délaisse : lorsqu'on lui confie une chose, il trahit, lorsqu'il parle, il ment, lorsqu'il s'engage, il ne respect pas son engagement, et lorsqu'il se querelle il s'écarte de la vérité." (Al-Bukhârî : 34)



Titre: La Sunna est l'Islam, l'Islam est la Sunna
Auteur: Al-Imam Al-Barbahârî - commentaire de sheykh An-Najmî
Éditions: Tawbah
Pages: 101
Retranscription: bint 'Amar
Site: www.rappel01.fr

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 18:56

Descriptions des bien-aimés d’Allah (awliya)

Cheikh al Islam Ibn Abdel Wahab

Commentaire: Cheikh Najmi

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Cheikh Al Islam 

Mouhammad Ibn Abd Al Wahhab

Avec Commentaire de Cheikh Yahya An-Najmi

 

 

Le cinquième principe

 

Allah, pureté à Lui, a indiqué qui était Ses bien-aimés (awliyâ’) en les différenciant bien de ceux qui, parmi les ennemis d’Allah, les hypocrites et les pécheurs, se font passer pour eux. Trois versets suffisent à faire cette distinction, le premier de la sourate La Famille d’Imran.

 

{Dis : « Si vous aimez vraiment Allah suivez-moi, Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. Allah est Clément et Miséricordieux}*, le second de la sourate La table servie :

 

Ô vous qui croyez ! Quiconque d’entre vous renie sa religion… Allah fera venir des hommes qu’Il aime et qui L’aiment}**,et le dernier de la sourate Jonas (Younous) :

 

{En vérité, les bien-aimés d’Allah n’éprouvent aucune crainte et ne seront point affligés : ceux qui ont cru et étaient remplis de crainte}***

 

La confusion est telle que nous en sommes arrivés au point ou ceux qui prétendent détenir le savoir, ceux qui prétendre être du nombre des biens guidés et des grands savants de la religion affirment que pour faire partie des bien-aimés d’Allah il faut absolument délaisser les enseignements des prophètes –‘aleyhim assalam-. Si bien que celui qui s’attache  aux enseignements prophétiques ne peut en aucun cas faire parti des bien-aimés ! Selon eux, le djihad devait être abandonné et quiconque y participait n’était pas des leurs, la foi et la piété devaient être délaissées et quiconque y accordait de l’importance n’était pas des leurs. Seigneur ! Nous implorons Ton pardon et Ta protection. Tu es Celui qui répond à notre appel.

 

 

Commentaire

 

A travers ce principe Cheikh Al-Islam, Muhammad Ibn ‘Abd Al Wahhab, dénonce le comportement des soufis qui prétendent que les bien-aimés d’Allah sont les hommes qui laissent apparaître des états particuliers, font des miracles (karâmât) ou qui connaissent des « moments d’extase et de ravissement ». Ils prétendent que le « cheikh » s’est tellement rapproché d’Allah, en accomplissant ce qu’Il aime, et il a atteint un niveau tel qu’il n’est plus tenu de s’acquitter de ses obligations religieuses.

 

Selon leurs prétentions, il peut donc boire du vin qui deviendra du lait dans sa bouche. Et s’il commet la fornication, ils affirment qu’il a inondé [cette femme] de sa lumière. Celui qui souhaite connaître la réalité des soufis : leurs « moments d’extase », leurs actes de mécréance et leurs prétentions qui portent atteinte aux droits d’Allah -aza wa jal-, peut se reporter aux livres : « Le soufisme mis à nu pour la première fois » et « Ceci est le soufisme » d’Abd Ar-Rahman Al-Wakil. Non seulement les soufis ne se soucient pas et ne se préoccupent pas de la gravité de leurs pratiques mais ils vont même jusqu’à s’en enorgueillir. Pourtant celles-ci ont atteint un niveau jamais égalé avant eux. Par exemple, ils disent que leur « cheikh » voit Allah et parle avec Lui ! Ils soutiennent qu’il rencontre le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam-, ainsi que d’autres prétentions de ce genre auxquelles Satan leur fait croire. Celui-ci se joue d’eux et les détourne du droit chemin vers le chemin des gens voués à la Géhenne. Ces égarés prétendent donc que ceux-là, et personne d’autre, sont les bien-aimés d’Allah.

 

Quand à ceux qui se conforment au Livre et à la Sounna, accordent toute leur importance aux traditions prophétiques (hadith) ou à celles des compagnons et de leurs successeurs (athar), parlent de jurisprudence (fiqh) et ordonnent aux gens de suivre la Loi d’Allah, ils sont appelés « les gens qui s’attachent aux pratiques extérieures » (ahl adh-dhahir) de la religion, par opposition à leurs « chouyoukh » soufis qui eux seraient « les gens qui s’attachent à sa réalité cachée » (Ahl Al-batin).

 

Or, ceux-là sont, en réalité, « les gens qui suivent le faux » (ahl al-batil), avec un « l » au lieu du « n ». Donc, Cheikh al-islam se plaint ici des gens de son époque qui ont fait des ennemis d’Allah Ses bien-aimés et l’ont combattu sans relâche. Mais, avaient-ils raison ? Leurs croyances étaient-elles saines ? Non, car le vrai « wali » est celui qui accorde toute son importance au Livre d’Allah -aza wa jal- et à la Sounna du Messager d’Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- et suit le Messager -sal Allahou 'alayhi wa salam- dans toutes ses paroles et ses croyances, tous ses aces et ses ordres. Allah -aza wa jal- dit :

 

{Dis : « Si vous aimez vraiment Allah suivez-moi, Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. Allah est Clément et Miséricordieux}

 

Et Le Très Haut dit :

 

{En vérité, les bien-aimés d’Allah n’éprouvent aucune crainte et ne seront point affligés : ceux qui ont cru et étaient remplis de crainte}.

 

C’est-à-dire : ceux qui ont cru en Allah et étaient remplis de crainte envers Lui si bien qu’ils se soumettaient à Ses commandements et se détournaient de Ses interdits. Ils croient donc en Allah, en Ses promesses et Ses menaces, en Sa rencontre le Jour de la Résurrection, au Paradis, à l’Enfer. Et, par la bouche, la plume et l’épée, ils combattent pour Sa cause : ceux-là sont les bien-aimés d’Allah (awliyâ’).

 

Et Cheikh al-islam Ibn Taymiyya a clairement souligné les différences entre les bien-aimés d’Allah et les suppôts de Satan dans son ouvrage intitulé : « Ce qui distingue les bien-aimés d’Allah et les suppôts de Satan ». En réalité, les bien-aimés d’Allah sont les gens qui s’attachent aux hadiths (ahl al-hadith) et aux traditions des compagnons -radiAllahou 'anhoum- et de leurs successeurs, qui les recueillent, qui s’appliquent à les retenir, à les mettre en pratique et à appeler les autres à en faire de même.

 

Ceux-là sont les bien-aimés d’Allah ! Prenez garde donc de vous laisser duper et d’être conduits à votre perte par les prétentions sans fondement de menteurs effrontés. Et le succès ne vient que d’Allah

 

 

 

*[S. Al Imran, V. 31]

**[S. Al Maïda, V. 54]

***[S. Jonas, V. 62-63]

 

 

Titre : Commentaire des 6 principes fondamentaux

Auteur : Matn : Ibn Abd Al Wahhab, Commentaire Cheikh Najmi

Editions : Dar Al Muslim

Pages : 254-258

Retranscription : Ibn Djelaz

Site :   www.rappel01.fr

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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 18:51

La différence entre les deux mots : Al-Qada’ et Al-Qadar (le destin)

Elite de Savants


( Ch. Ali Naser Al Faqih, Saleh As-Souhaïmy, Abdar-Razzaq Al Abbad, Ibrahim Ar-Rouhaïly, etc.)

 

Les oulémas ont mentionné que la différence entre les deux mots est qu’Al-Qadar signifie : prévoir quelque chose avant qu’elle ne se réalise ; et qu’Al-Qada’ est l’achèvement d’une chose.

 

Parmi les exemples cités par Abou Hatim dans le but d’éclaircir la différence entre Al-Qada’ et Al-Qadar : Al-Qadar ressemble à l’évaluation et aux préparations que fait le tailleur avant de couper un tissus pour en faire un habit, à savoir qu’il mesure, puis rajoute ou diminue etc… Puis lorsqu’il découpe ce tissus et en finit, il sort par cela de la phase d’évaluation. Et cela signifie qu’Al-Qadar est toujours placé devant Al-Qada’.

 

Ibn Al-Atyr dit : « Donc, Al-Qada’a et Al-Qadar vont de paire et ils sont indissociables, cela parce que l’un d’entre eux, qui est Al-Qadar, est la fondation et l’autre, qui est Al-Qada’, est la construction. Donc, quiconque voudrait la séparation de ces deux choses voudrait par cela la destruction de la construction et sa démolition. »

 

Certains Oulémas ont mentionné que lorsque les deux mots sont cités ensembles, chaque mot a sa définition propre et spécifique, mais au contraire lorsqu’ils sont cités de manière séparée, leurs définitions s’interfèrent.

 

Titre : Les fondements de la Foi

Auteur : Elite de Savants (Ch. Ali Naser Al Faqih, Saleh As-Souhaïmy, Abdar-Razzaq Al Abbad, Ibrahim Ar-Rouhaïly, etc.) 

Editions : Ministère des Affaires Islamiques du Royaume d’Arabie Saoudite

Pages : 261-262

Retranscription : Ibn Djelaz

Site :  www.rappel01.fr 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 15:37
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Parmi Les signes de la fin des temps, voici l'explication de: 

"L'esclave engendrera sa maîtresse"


Nous trouvons dans le long hadîth de Jibrîl ('alayhi selam) que le Prophète (Salallah'alayhi wa salam) a dit: "Mais cependant je vais t'informé de ses signes: lorsque l'esclave engendrera sa maîtresse" (1)

Selon une version de Muslim: "Lorsque l'esclave engendrera son maître" (2)

Les savants ont divergé au sujet du sens de ce signe en plusieurs avis. L'érudit Ibn Hajar (rahimahoullah) en cite quatre:

1- Al-Khattâbî dit: "Ceci signifie l'expansion de l'Islam et la conquête des pays polythéistes ainsi que l'asservissement de leurs enfants. Puis, lorsque l'homme possède une esclave et qu'elle lui donne un enfant, cet enfant sera par rapport à elle au même rang que son maître car il est l'enfant du maître de celle-ci" (3)

L'imam Al-Nawawî (rahimahoullah) précise que cet avis est l'avis de la majorité des savants. (4)

Ibn Hajar (rahimahoullah) a dit: "Cependant, que cela soit son sens exact est discutable (5) car avoir des enfants avec des esclaves existait au moment où la parole a été dite. De même, la conquête des pays polythéistes, l'asservissement de leurs enfants et leur capture se sont produits davantage au début de l'Islam, alors que le contexte de ce propos implique la désignation d'un événement qui ne s'est pas produit et qui se produira vers la fin des temps.(6)

2- Les maîtres vendent les mères de leurs enfants, cela deviendra fréquent puis ces femmes esclaves, qui ont eu un enfant, passeront d'un maître à un autre jusqu'à ce que leur propre enfant les rachète sans le savoir. 

3- L'esclave enfante un enfant libre engendré par un autre que son maître suite à un accouplement ambigu, ou par un autre esclave suite à un mariage ou une fornication, puis cette esclave est vendue dans les deux cas d'une vente valable, puis passe d'une main à une autre jusqu'à ce que son fils ou sa fille la rachète. Ceci est une variante de l'avis précédent.

4- La désobéissance s'accentue chez les enfants en sorte que l'enfant se comporte avec sa mère de la même manière que le maître avec son esclave, en l'humiliant par l'insulte, le coup ou le travail. On l'appelle donc métaphoriquement "seigneur", ou le sens de "maître" est : le tuteur concrètement. Ibn Hajar dit ensuite: "Ceci est l'avis le plus fort pour moi, de par sa généralité et parce que le contexte indique une situation qui - en plus de désigner la corruption de l'époque - sera des plus étranges. En résumé, cela indique que l'Heure sera proche lorsque les notions se seront inversées en sorte que les éduqués deviennent éducateurs et que l'inférieur devient supérieur. De plus, cela concorde avec sa parole concernant l'autre signe: les va-nu-pieds deviendront les rois de la terre" (7)

5- Il y a un cinquième avis qui a été émis par l'érudit Ibn Kathîr (rahimahoullah) qui est: "Les esclaves seront à la fin des temps celles pour lesquelles l'on aura de la jalousie. Ainsi, cette esclave sera sous la responsabilité de l'homme âgé en dehors des autres femmes libres. C'est pourquoi il compare cela à la parole: "... et que tu vois les va-nu-pieds, indigents, se concurrencer dans l'élévation des constructions". (8)

***************************************
Note: 
1) Rapporté par al-Bukhârî t.1, p.114 et Musim t.1, p.158
2) Rapporté par Muslim, t.1 p.163
3) Voir Ma'âlim al-Sunan 'alâ Mukhtasar Sunan Abî Dâwûd, t.7, p.67 et ce texte se trouve dans Fath al-Bârî, t.1, p.122
4) Voir Sharh al-Nawwawî li Sahîh Muslim, t.1, p.158
5) L'érudit Ibn Khatîr (rahimahoullah) rejeta ce avis lui aussi. Voir al-Nihâya / al-Fitan wal-Malâhim t.1, p.177-178
6) Voir Fath al-Bârî, t.1 p.122
7) Voir Fath al Bârî, t.1 p.122-123 en résumé
8) Voir al-Nihâyal al-Fitan wa-l-Malâhim, t.1, p.177

Titre: Les signes de la fin des temps, les petits & les grands signes à la lumière du Coran & de la Sunna
Auteur: Dr Yûsuf Al-Wâbil
page:153-154
Edition: Al-Hadith
Retranscription: oumomeya
Site: rappel01.fr

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 19:25

Descriptions des bien-aimés d’Allah (awliya)

Cheikh Al Islam 

Mouhammad Ibn Abd Al Wahhab

Avec Commentaire de Cheikh Yahya An-Najmi

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Le cinquième principe

 

Allah, pureté à Lui, a indiqué qui était Ses bien-aimés (awliyâ’) en les différenciant bien de ceux qui, parmi les ennemis d’Allah, les hypocrites et les pécheurs, se font passer pour eux. Trois versets suffisent à faire cette distinction, le premier de la sourate La Famille d’Imran.

 

{Dis : « Si vous aimez vraiment Allah suivez-moi, Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. Allah est Clément et Miséricordieux}*, le second de la sourate La table servie :

 

Ô vous qui croyez ! Quiconque d’entre vous renie sa religion… Allah fera venir des hommes qu’Il aime et qui L’aiment}**,et le dernier de la sourate Jonas (Younous) :

 

{En vérité, les bien-aimés d’Allah n’éprouvent aucune crainte et ne seront point affligés : ceux qui ont cru et étaient remplis de crainte}***

 

La confusion est telle que nous en sommes arrivés au point ou ceux qui prétendent détenir le savoir, ceux qui prétendre être du nombre des biens guidés et des grands savants de la religion affirment que pour faire partie des bien-aimés d’Allah il faut absolument délaisser les enseignements des prophètes –‘aleyhim assalam-. Si bien que celui qui s’attache  aux enseignements prophétiques ne peut en aucun cas faire parti des bien-aimés ! Selon eux, le djihad devait être abandonné et quiconque y participait n’était pas des leurs, la foi et la piété devaient être délaissées et quiconque y accordait de l’importance n’était pas des leurs. Seigneur ! Nous implorons Ton pardon et Ta protection. Tu es Celui qui répond à notre appel.

 

 

Commentaire

 

A travers ce principe Cheikh Al-Islam, Muhammad Ibn ‘Abd Al Wahhab, dénonce le comportement des soufis qui prétendent que les bien-aimés d’Allah sont les hommes qui laissent apparaître des états particuliers, font des miracles (karâmât) ou qui connaissent des « moments d’extase et de ravissement ». Ils prétendent que le « cheikh » s’est tellement rapproché d’Allah, en accomplissant ce qu’Il aime, et il a atteint un niveau tel qu’il n’est plus tenu de s’acquitter de ses obligations religieuses.

 

Selon leurs prétentions, il peut donc boire du vin qui deviendra du lait dans sa bouche. Et s’il commet la fornication, ils affirment qu’il a inondé [cette femme] de sa lumière. Celui qui souhaite connaître la réalité des soufis : leurs « moments d’extase », leurs actes de mécréance et leurs prétentions qui portent atteinte aux droits d’Allah -aza wa jal-, peut se reporter aux livres : « Le soufisme mis à nu pour la première fois » et « Ceci est le soufisme » d’Abd Ar-Rahman Al-Wakil. Non seulement les soufis ne se soucient pas et ne se préoccupent pas de la gravité de leurs pratiques mais ils vont même jusqu’à s’en enorgueillir. Pourtant celles-ci ont atteint un niveau jamais égalé avant eux. Par exemple, ils disent que leur « cheikh » voit Allah et parle avec Lui ! Ils soutiennent qu’il rencontre le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam-, ainsi que d’autres prétentions de ce genre auxquelles Satan leur fait croire. Celui-ci se joue d’eux et les détourne du droit chemin vers le chemin des gens voués à la Géhenne. Ces égarés prétendent donc que ceux-là, et personne d’autre, sont les bien-aimés d’Allah.

 

Quand à ceux qui se conforment au Livre et à la Sounna, accordent toute leur importance aux traditions prophétiques (hadith) ou à celles des compagnons et de leurs successeurs (athar), parlent de jurisprudence (fiqh) et ordonnent aux gens de suivre la Loi d’Allah, ils sont appelés« les gens qui s’attachent aux pratiques extérieures » (ahl adh-dhahir) de la religion, par opposition à leurs « chouyoukh » soufis qui eux seraient « les gens qui s’attachent à sa réalité cachée » (Ahl Al-batin).

 

Or, ceux-là sont, en réalité, « les gens qui suivent le faux » (ahl al-batil), avec un « l » au lieu du « n ». Donc, Cheikh al-islam se plaint ici des gens de son époque qui ont fait des ennemis d’Allah Ses bien-aimés et l’ont combattu sans relâche. Mais, avaient-ils raison ? Leurs croyances étaient-elles saines ? Non, car le vrai « wali » est celui qui accorde toute son importance au Livre d’Allah -aza wa jal- et à la Sounna du Messager d’Allah -sal Allahou 'alayhi wa salam- et suit le Messager -sal Allahou 'alayhi wa salam- dans toutes ses paroles et ses croyances, tous ses aces et ses ordres. Allah -aza wa jal- dit :

 

{Dis : « Si vous aimez vraiment Allah suivez-moi, Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. Allah est Clément et Miséricordieux}

 

Et Le Très Haut dit :

 

{En vérité, les bien-aimés d’Allah n’éprouvent aucune crainte et ne seront point affligés : ceux qui ont cru et étaient remplis de crainte}.

 

C’est-à-dire : ceux qui ont cru en Allah et étaient remplis de crainte envers Lui si bien qu’ils se soumettaient à Ses commandements et se détournaient de Ses interdits. Ils croient donc en Allah, en Ses promesses et Ses menaces, en Sa rencontre le Jour de la Résurrection, au Paradis, à l’Enfer. Et, par la bouche, la plume et l’épée, ils combattent pour Sa cause : ceux-là sont les bien-aimés d’Allah (awliyâ’).

 

Et Cheikh al-islam Ibn Taymiyya a clairement souligné les différences entre les bien-aimés d’Allah et les suppôts de Satan dans son ouvrage intitulé : « Ce qui distingue les bien-aimés d’Allah et les suppôts de Satan ». En réalité, les bien-aimés d’Allah sont les gens qui s’attachent aux hadiths (ahl al-hadith) et aux traditions des compagnons -radiAllahou 'anhoum- et de leurs successeurs, qui les recueillent, qui s’appliquent à les retenir, à les mettre en pratique et à appeler les autres à en faire de même.

 

Ceux-là sont les bien-aimés d’Allah ! Prenez garde donc de vous laisser duper et d’être conduits à votre perte par les prétentions sans fondement de menteurs effrontés. Et le succès ne vient que d’Allah

 

 

 

*[S. Al Imran, V. 31]

**[S. Al Maïda, V. 54]

***[S. Jonas, V. 62-63]

 

 

Titre : Commentaire des 6 principes fondamentaux

Auteur : Matn : Ibn Abd Al Wahhab, Commentaire Cheikh Najmi

Editions : Dar Al Muslim

Pages : 254-258

Retranscription : Ibn Djelaz

Site :   www.rappel01.fr

Acheter le livre en ligne :  www.daralmuslim.com

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 11:28
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