Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 15:51

3024825840_1_3_vDLyskNI.jpg

Le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- a dit : « Celui qui se préoccupe de l’au-delà, Allah place sa richesse dans son cœur et rassemble les siens autour de lui, et ce bas monde est contraint de venir à lui ; mais celui qui se préoccupe de ce bas monde, Allah place sa pauvreté devant lui et disperse les siens, et il ne recevra pas d’autre part de ce bas monde que celle qui lui est réservée. »(1)

Le commentaire du Hadîth : 

Sheik Ibn Taymiyya -qu’Allah lui fasse Miséricorde- a dit :

« La moindre des choses est que l’adorateur s’attache aux invocations prononcées par l’enseignant du bien et l’imâm des pieux -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- parmi les invocations délimitées comme celles en début et en fin de journée, au coucher et au lever du soleil, après le sommeil, après les prières obligatoires ou les invocations liées à des actions précises comme au moment de manger, boire, s’habiller, avoir un rapport sexuel, en entrant dans la maison, à la mosquée, aux toilettes et en y sortant, lorsque la pluie tombe ou que le tonnerre gronde et autre que cela [...]

Ensuite il doit s’attacher aux formulations d’invocation de manière absolue, notamment la meilleure qui soit qui est :

Lâ Ilâha Illa l-Lâh

Et dans certaines situations, on peut aussi dire :

Subhâna l-Lâh
Al-Hamdu li l-Lâh
Allâhu Akbar
Lâ hawla wa lâ quwwata illa bi l-Lâhi

Ensuite, qu’il sache que toute parole prononcée par la langue ou la pensée au fond du cœur et qui peut rapprocher l’adorateur d’Allah, comme l’apprentissage d’une science, l’enseignement d’un savoir, une recommandation au bien et une interdiction d’un mal et autre que cela est un rappel.

Voilà pourquoi celui qui se préoccupe de rechercher le savoir bénéfique après avoir accompli les œuvres obligatoires et assiste a des cercles d’études pour y apprendre et comprendre la jurisprudence, ce qu’Allah et Son Messager ont appelé « fiqh » [compréhension], ceci est parmi le meilleur rappel.

Ainsi, lorsque tu médites sur cela, tu ne trouves pas dans les propos des premières générations une grande divergence concernant la plus méritoire des œuvres.

Et si l’affaire demeure équivoque, il convient à l’adorateur d’accomplir la prière de consultation légiférée car en effet, quiconque consulte Allâh pour une affaire n’aura jamais de regret.

Il se doit de multiplier cela, ainsi que les invocations car c’est la clé de tout bien et qu’il ne montre pas d’empressement en tenant des propos comme : « J’ai invoqué mais on ne m’a pas répondu. » Qu’il se libère dans les temps méritoires comme le dernier tiers de la nuit après les prières obligatoires, après l’appel à la prière, au moment où la pluie tombe et ce qui y ressemble. » 

Source : Madjmu‘ al-Fatâwa, volume 5, page 538

------------------------------
--------------------------------------------------

[1] Rapporté par at-Timidhî d’après Anas -qu’Allâh l’agrée-, et rapporté par Ibn Mâdjah et d’autres en termes semblables d’après Zayd Ibn Thâbit -qu’Allâh l’agrée- : Authentifié par al-Albânî.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 11:00
Partager cet article
Repost0
12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 07:22

 2925844341 1 5

 

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

 

D'après Anas (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Quelle créature d'Allah a la foi la plus étonnante?» Ils ont dit: Les anges. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Les anges?! comment ne croiraient-ils pas?!». Ils ont dit: Les prophètes. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Les prophètes reçoivent la révélation comment ne croiraient-ils pas?!». Ils ont dit: Les compagnons. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Les compagnons sont avec les prophètes comment ne croiraient-ils pas?! Plutôt les gens qui ont la foi la plus étonnante sont des gens qui vont venir après vous et vont trouver un livre de la révélation, ils vont y croire et vont le suivre. Ceux-là sont les gens qui ont la foi la plus étonnante».


(Rapporté par Al Bazar et authentifié par cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°3215)

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 14:48

20090715164724.jpg

 

D’après Abî Hurayrah – رضي الله عنه – :

« L’Envoyé d’Allâh – صلى الله عليه و سلم – a dit :


« Lorsque Allâh aime [1] quelqu’un, Il appelle Djibrîl – Salut d’Allâh sur lui – et lui dit : (J’aime untel aime-le aussi.)Et alors Djibrîl l’aime puis il s’écrie dans le ciel : « Allâh aime untel, aimez-le. ». Et les habitants du ciel l’aiment. On impose ensuite son affection à la terre. Lorsque Allâh hait quelqu’un, Il appelle Djibrîl et lui dit : (Je hais untel, hais-le aussi.). Et alors Djibrîl le hait, puis il s’écrie dans le ciel : (Allâh hait untel, haïssez-le.). Et les habitants du ciel l’haïssent. On impose ensuite sa haine à la terre. » »
 
(Rapporté par Al-Bukhârî n°3209 et 4040. Rapporté aussi par : Muslim, At-Tirmidhî et l’Imâm Mâlik).

[1] L’Imâm An-Nawâwî – qu’Allâh lui fasse miséricorde – en commentaire à dit : « [...] Quant à l’amour de Djibrîl et des Anges (qui sont les habitants du ciel), il comporte deux aspects :
 
 
Le premier : Leur demande [à Allâh] du pardon, leur éloge et leur invocation, en faveur [de cet homme].
  Le deuxième : Quant à leur amour, en apparence est ce qui est connu chez les créatures. [C’est-à-dire :] Avoir le cœur penché vers lui, et le désir de sa rencontre, et la cause de l’amour qui lui est porté, [est la conséquence] de son obéissance envers Allâh le Très-Haut [alors Allâh] l’a aimé. « … on impose ensuite son affection à la terre… », c’est-à-dire que son amour sera introduit dans les cœurs des gens. Et leur consentement à son égard. Les cœurs pencheront vers lui et ils l’agréeront. »
copié de mukhlisun.com
http://3ilm.char3i.over-blog.com/article-rappel-sur-l-amour-en-allah-le-tres-haut-36770025.html
Partager cet article
Repost0
5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 15:12

 

 

s_allah_akbar.gif

D'après Ibn Umar Radiya Allahu 'anhuma qui a dit: "J'étais avec le messager
d'Allah sallallahu 'alayhi wa salam quand un homme des Ansaar est venu a lui en
le saluant par le salaam puis lui a demandé:


- " Qui sont les meilleurs croyants?"
 
Il, sallallahu 'alayhi wa sallam, a répondu:


- "Ceux qui ont les meilleurs caractères."

   
Puis il a demandé:


- "Qui sont les croyants les plus intelligents?"
 


Il, sallallahu 'alayhi wa sallam, a répondu:

 

- "Ceux qui se rappellent le plus souvent de la mort et ceux qui se sont le mieux préparer pour ce qu'il y a après elle, ceux-là sont les plus intelligents."
 


(Hadith déclaré Hassan par Shaykh el Albani, rahimahuLahi. Extrait du site fatwa on line, et traduit de l'anglais par
"les nobles caractères.")

http://www.fourqane.fr/forum/viewtopic.php?t=12530&highlight=

 

http://alhouda.forumactif.com

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 16:28

610.gif

Toute ma Communauté entrera au Paradis sauf celui qui refuse



SHeikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli ash-SHeikh hafidhaullah.




Al-Bukhârî rapporte que Abû Hurayrah (radhiallâhu ‘anhu) a dit : l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Toute ma Communauté entrera au Paradis sauf celui qui refuse. » On lui demanda : « Qui peut refuser ? » Il dit : « Celui qui m’obéit entrera au Paradis, et celui qui me désobéit aura refusé. »




Il y a dans ces termes une attention particulière, il dit : « sauf celui qui refuse. » Il soulève ainsi ses propos, et on lui a demandé : « Qui peut refuser ? » ce qui veut dire : Qui peut être celui qui refuse ? Cela provient du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) qui indique une affaire importante, qui est le fait qu’il n’est pas possible d’entrer en Islâm si ce n’est avec l’obéissance à l’Envoyé (sallallahu ‘alayhi wa sallam). Quant à celui qui n’obéit pas à l’Envoyé (sallallahu ‘alayhi wa sallam) et ne s’accroche pas à sa Sounnah, celui-là n’entrera pas dans l’Islâm de manière complète, alors qu’Allâh – Djalla wa ‘Ala – a ordonné d’y entrer de manière complète, Il dit :



يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ ادْخُلُواْ فِي السِّلْمِ كَآفَّةً وَلاَ تَتَّبِعُواْ خُطُوَاتِ الشَّيْطَانِ إِنَّهُ لَكُمْ عَدُوٌّ مُّبِينٌ



« O vous les croyants ! Entrez pleinement dans l’Islâm, et ne suivez point les pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré. » [1]




Ce qui veut dire : Entre dans l’Islâm dans tout son ensemble, ainsi que l’ordre d’obéir à l’Envoyé (sallallahu ‘alayhi wa sallam).


Ce hadîth nous informe que celui qui obéit à l’Envoyé, il lui promet l’entrée au Paradis, « Toute ma Communauté entrera au Paradis sauf celui qui refuse. » Il y a en cela la glorification [Ta’dhîm] de l’obéissance à l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam). Certes, les savants ont indiqué que l’obéissance à l’Envoyé (sallallahu ‘alayhi wa sallam) est un ordre qui figure dans plus de trente endroits dans le Qor’ân. Et dans tout cela, il y a l’ordre ferme d’obéir au Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) ainsi que l’indigence dans le fait de le contredire. Allâh – Djalla wa ‘Ala – dit:



مَّنْ يُطِعِ الرَّسُولَ فَقَدْ أَطَاعَ اللّهَ


"Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allâh." [2]



Et Il dit – Djalla wa ‘Ala :



وَأَقِيمُوا الصَّلَاةَ وَآتُوا الزَّكَاةَ وَأَطِيعُوا الرَّسُولَ لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ



"Accomplissez la Salat, acquittez la Zakat et obéissez au messager, afin que vous ayez la miséricorde." [3]




Et :



لَا تَجْعَلُوا دُعَاء الرَّسُولِ بَيْنَكُمْ كَدُعَاء بَعْضِكُم بَعْضًا قَدْ يَعْلَمُ اللَّهُ الَّذِينَ يَتَسَلَّلُونَ مِنكُمْ لِوَاذًا فَلْيَحْذَرِ الَّذِينَ يُخَالِفُونَ عَنْ أَمْرِهِ أَن تُصِيبَهُمْ فِتْنَةٌ أَوْ يُصِيبَهُمْ عَذَابٌ أَلِيمٌ



"Ne considérez pas l’appel du messager comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres. Allâh connaît certes ceux des vôtres qui s’en vont secrètement en s’entre cachant. Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux." [4]



Il y a d’autres versets similaires encore. Et cela y figure plus de trente fois. L’Imâm Ahmed a écrit un ouvrage étonnant qu’il a nommé : « L’obéissance au Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) » [Tâ’at ul-Rassoûl], et il y mentionne tous les versets dans lesquels Allâh – Djalla wa ‘Ala – ordonne l’obéissance à l’Envoyé, un livre rare [Mafqoûd] parmi les recueils, et dispersé dans bon nombre de livres tels que : « Massâ-îl al-Imâm Ahmed », semblable encore au sujet : « Badâ-î’ al-Fawâ-îd » de Ibn al-Qayyîm, de paroles de Ibn Taymiyyah, et encore : « I’lâm al-Mouwaqi’în » [de Ibn al-Qayyîm] et d’autres que ceux là.


Le but visé [Maqsoûd] par les savants dans leur grand intérêt à cela est l’obéissance à l’Envoyé (sallallahu ‘alayhi wa sallam), et que cela constitue le summum dans l’accroche à l’Islâm. L’entrée dans l’Islâm ne peut se réaliser qu’avec l’obéissance à l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam).


Le Prophète dit : « Toute ma Communauté », qu’est-il entendu par Communauté ici ? La Communauté à laquelle il est fait référence ici, est la Communauté du prêche [Da’wah]. Ce qui est entendu en d’autres termes, est qu’il n’y a pas d’entrée au Paradis si ce n’est pour celui qui est dans l’Islâm, c’est-à-dire : Toute ma Communauté pour qui j’ai été envoyé entrera au Paradis, sauf celui qui refuse de m’obéir. [5]



Notes:

[1] S2 Al-Baqara V208

[2] S4 An-Nisa V80

[3] S24 An-Nur V56

[4] S24 An-Nur V63

[5] Charh kitâb « Fadhl ul-Islâm » du Sheikh Sâlih Âli ash-SHeikh, p.74-76

http://forum-alminhadj.com/viewtopic.php?f=14&t=168

 

http://alhouda.forumactif.com

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 13:43

210.gif

 

(L’article suivant est basé sur une brochure rédigée par ibn Qayyim al-Jawziyyah intitulée alGhorbatho wa al-Ghoraba, que nous pouvons traduire à peu près de la façon suivante : «L’étrangeté et les étrangers ». Quelques modifications et ajouts ont été apportés.)

« L’islam a commencé comme quelque chose d’étrange et il redeviendra quelque chose d’étrange, alors annoncez la bonne nouvelle aux étrangers. »



La
signification de « l’étrangeté »


Il arrive souvent, dans plusieurs situations, que les gens qui suivent la religion d’Allah aient l’impression de ne pas être à leur place, de ne pas être en harmonie avec leur environnement ou, en d’autres termes, de paraître étranges aux yeux de ceux qui les entourent.

Ce sentiment peut survenir dans une réunion de non-musulmans, mais malheureusement, il arrive parfois que ce sentiment survienne aussi lorsqu’un musulman se retrouve avec ses coreligionnaires.  Il voit ses frères et sœurs faire des choses qui sont contraires à l’islam ou prendre part à des innovations qui frisent parfois l’incroyance (apostasie), mais il sent qu’il n’a pas assez d’autorité ou de courage pour les empêcher de commettre ces actes.

Certains frères et certaines sœurs, surtout s’ils ou elles n’ont pas assez de crainte de Dieu ‘taqwa’ ou de connaissances islamiques, cèdent parfois sous la pression de leurs pairs et se joignent à eux, tout en sachant très bien que ce n’est pas ce qu’Allah attend d’eux.

Comme il leur semble que personne ne partage leurs idées et qu’on ne les encourage pas à faire le bien, ils se sentent impuissants et finissent par succomber à de telles pressions.

Ces frères et sœurs (qu’Allah soit miséricordieux avec eux) devraient trouver consolation dans les versets du Coran et dans plusieurs déclarations du Prophète qui décrivent exactement ce sentiment d’étrangeté qu’ils ressentent.

Pourquoi ont-ils été nommés « étrangers » ?

Allah dit, dans le Coran :


« Si seulement il avait existé, dans les générations d’avant vous, des gens vertueux qui interdisent la corruption sur terre ! Il n’y en avait qu’un petit nombre, que Nous sauvâmes. » (Sourate Hud (11), verset 116).


Ce verset parle d’un petit nombre de gens, les « étrangers », qui interdisent le mal sur terre. Ce sont les mêmes personnes auxquelles le Prophète faisait référence lorsqu’il a dit :


« L’islam a commencé comme quelque chose d’étrange et il redeviendra quelque chose d’étrange, alors annoncez la bonne nouvelle aux étrangers. »
On lui demanda : « Qui sont ces étrangers, ô Messager d’Allah ? ».
Il répondit : « Ceux qui corrigent les gens lorsqu’ils deviennent corrompus. ».
(Rapporté par Abou Amr al-Dani, à partir du hadith de ibn Massôud.)
Selon al-Albani, le hadith est authentique.


Dans une autre narration, il a dit : « Ceux qui corrigent ma tradition ‘sounna’ après qu’elle ait été corrompue par les gens qui sont venus après moi. »


Et dans une autre narration, il a dit, en réponse à la même question :
« Ils sont un petit groupe de gens qui vivent parmi une population majoritairement corrompue. Ceux qui s’opposent à eux sont plus nombreux que ceux qui les suivent. ». (Rapporté par ibn Âssakir. Authentique selon al Albani.)


Ces gens louables sont appelés étrangers parce qu’ils constituent une petite minorité parmi les hommes. Donc, les musulmans sont des étrangers parmi les hommes ; les véritables croyants sont des étrangers parmi les musulmans ; et les érudits musulmans sont des étrangers parmi les véritables croyants. Et ceux qui suivent la ‘sounna’, qui ne font pas partie de ceux qui innovent en matière de religion, sont également des étrangers.
En réalité, cependant, leur étrangeté n’est due qu’au fait qu’ils sont une minorité, car leurs actions et leurs croyances ne sont pas étranges. C’est ce qu’Allah dit dans la sourate al-An’am :


«Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront du sentier d’Allah » (6:116).



Allah dit aussi :


« Et la plupart des gens ne sont pas croyants, malgré le fait que tu (Prophète Mohammed) le désires ardemment . » (Youssouf (12), verset 103) ;



« Et la majorité des hommes sont certes rebelles et désobéissants envers Allah. » (Al-Ma’idah (5), verset 49) ;


«Mais la plupart des gens ne sont pas reconnaissants. » (Youssouf (12), verset 38).



Allah, le Créateur parfaitement connaisseur, sait donc que la majorité des hommes rejetteront la vérité. Seul un petit groupe de gens, qui Lui sont fidèles et qui croient vraiment en Lui, se distinguera : ce sont les étrangers parmi les hommes.

Cependant, les étrangers au niveau de la croyance et les étrangers au niveau du caractère et des actions constituent en réalité la majorité des hommes, car ils sont étrangers à l’islam et aux lois qu’Allah a révélées.

Ainsi, nous constatons qu’il y a différents types d’étrangeté ; certains sont louables, certains sont blâmables et d’autres ne sont ni louables ni blâmables. Nous discuterons séparément, ci-dessous, de ces différentes catégories.



Les différents types d’étrangeté


Cher lecteur (qu’Allah soit miséricordieux avec toi), sache qu’il y a trois types d’étrangeté :

Le premier type d’étrangeté est l’étrangeté du peuple d’Allah et de Son Messager que nous avons mentionné précédemment. Cette étrangeté est louable, car elle a été louée par Allah et par Son Messager .

Ainsi, ce genre d’étrangeté doit être recherché et ceux qui font partie de cette catégorie doivent être appuyés. Cette étrangeté peut se produire à différents moments, à différents endroits et parmi différentes personnes. Ces étrangers constituent le vrai peuple d’Allah, car ils n’adorent personne ni rien à part Lui, ils ne trouvent de soutien dans aucune autre voie que celle du Prophète , et n’invitent à aucun autre message qu’à celui transmis par le Prophète . Voilà les gens qui ont abandonné les hommes lorsqu’ils (les étrangers) avaient le plus besoin d’eux.

Au Jour du Jugement, lorsque chaque groupe de personnes ira vers ceux qu’il adorait sur terre, ces gens resteront à leur place et il leur sera dit :


« N’allez-vous pas rejoindre un groupe comme les autres l’ont fait ? ». Ils répondront : « Nous avons abandonné les hommes lorsque nous étions sur terre et nous avions plus besoin d’eux à ce moment-là qu’aujourd’hui ; nous attendrons donc notre Seigneur que nous avions l’habitude d’adorer. ». [Recueilli par Boukhari et Mouslim]


Ainsi, il est évident que cette étrangeté ne cause aucun mécontentement à celui ou celle qui la subit. C’est plutôt une étrangeté réconfortante, une consolation pour le croyant, parce qu’il sait que ses alliés sont Allah, Son Messager et les croyants [ cela fait référence au verset 55 de la sourate al-Ma’idah (5) ], même si tous les hommes l’ont abandonné. Ces étrangers sont décrits dans un hadith rapporté par Anas ibn Malik, dans lequel le Prophète a dit :


« Il est possible qu’Allah réponde à la prière d’une personne débraillée, couverte de poussière, indigente, que personne ne remarque. » (recueilli par at-Tirmidhi et al-Hakim. Selon Al-Albani, ce hadith est authentique.)


Al-Hasan al-Basri (un fidèle de la deuxième génération (tabi’), très connu pour sa piété, son ascétisme et son savoir) a dit : « Un croyant est un étranger dans ce monde ; il ne craint jamais l’humiliation et ne concurrence jamais pour la gloire d’ici-bas. Ses préoccupations sont différentes de celles de la majorité des gens. Les gens ont une bonne opinion de lui, alors qu’il est tourmenté intérieurement. »

Parmi les caractéristiques de ces étrangers que le Prophète a décrit, est le fait qu’ils se raccrochent à la ‘sounna’ du Messager même si les gens abandonnent cette ‘sounna’. Les étrangers rejettent toutes les innovations que leur peuple invente, même si ces innovations sont de pratique courante parmi eux.


Ils sont également fidèles à l’unicité de Dieu ‘tawhid’, même si les gens le corrompent avec l’association (à Allah) ‘chirk’.
Ils ne s’identifient à rien sauf à Allah et à Son Prophète ; c’est-à-dire qu’ils ne s’identifient pas à un shaykh, à une confrérie religieuse ou mystique ‘tariqah‘ , à une école juridique ‘madhab’ particulière ou à un groupe quelconque de personnes. Ils ne sont dévoués qu’à Allah (et ils n’adorent sincèrement que Lui et Lui seul), et à Son Prophète , en suivant le chemin qu’il a suivi.


Ceux-là sont les gens qui saisissent avec leur main du charbon ardent [cela fait référence au hadith qui suivra, plus loin dans ce texte], même si la majorité des hommes - ou plutôt tous les hommes - le leur reprochent.


Voilà, donc, la signification des déclarations du Prophète , lorsqu’il fait allusion au fait qu’ils sont fidèles à la ‘sounna’ même si les gens la corrompent.

Allah (exalté soit-il) a envoyé Son Prophète au moment où les hommes suivaient différentes religions ; certains adoraient les rivières et les arbres, d’autres adoraient des idoles, et il y avait des chrétiens, des juifs et des zoroastriens.


Lorsque l’islam apparut parmi ces gens, ils le trouvèrent étrange. Si quelqu’un parmi eux embrassait l’islam et répondait à l’invitation d’Allah et de Son Prophète , il était ostracisé par sa famille et sa tribu et il était condamné à vivre en étranger parmi son peuple.


Par la suite, cependant, l’islam se répandit partout. Les musulmans devinrent de plus en plus puissants, et ce à tel point que ceux qui n’avaient pas accepté les enseignements du Prophète Mohammed devinrent à leur tour des étrangers.

Mais, hélas, Satan trompa les hommes encore une fois. Les gens reprirent les habitudes que leurs ancêtres, qui avaient embrassé l’islam, avaient abandonnées, jusqu’à ce que finalement, l’islam redevienne étrange à nouveau, comme il avait commencé, ainsi que le Prophète l’avait prédit.

En réalité, cependant, le véritable islam, celui que le Prophète et ses compagnons pratiquaient [cela fait référence à la réponse que le Prophète a donnée quand on lui a demandé quelles étaient les caractéristiques du groupe qui sera épargné] est devenu encore plus étrange aux yeux des gens qu’il ne l’était lorsqu’il est apparu au départ et ce, même si ses vestiges sont répandus et bien connus.

[C’est ce qu’écrivait ibn al Qayyim au 8e siècle de l’ère musulmane (hijrah). Imaginez notre situation six siècles après lui. Qu’Allah nous protège.].


Comment pourrait-il en être autrement alors que ces étrangers ne sont qu’un groupe parmi soixante-douze autres [le Prophète ( a dit, dans un hadith authentique, que la communauté musulmane se diviserait en soixante-treize groupes et que tous iraient en enfer sauf un, qui sera épargné.] qui ne suivent que leurs propres désirs et prennent leurs passions pour des dieux ?

Ceux-là sont les groupes dont les enseignements sont basés sur des doutes et des innovations et dont l’unique but est la satisfaction de leurs propres désirs.

Par conséquent, le groupe dont le but est de réussir à plaire à Allah en suivant le chemin de Son Messager sera le groupe perçu comme étrange par tous les autres groupes.

C’est pourquoi les vrais musulmans - ceux qui se raccrochent fermement à la ‘sounna’ - recevront la récompense de cinquante Compagnons. Lorsqu’on questionna le Prophète au sujet du verset suivant :


« Ô les croyants ! Vous êtes responsables de vous mêmes. Celui qui s’égare ne vous nuira point si vous, vous avez pris la bonne voie. » (alMa’idah (5), verset 105)

I
l répondit :

« Encouragez le bien et interdisez le blâmable jusqu’à ce que vous voyiez que l’avarice est loi, que les désirs sont assouvis, que ce bas monde est préféré à l’au-delà et que chacun est infatué de son opinion. A ce moment-là, occupez-vous de vous-mêmes et fuyez le public. Des jours pénibles viendront après vous ; vivre à cette époque nécessitera, pour les musulmans, une patience équivalente à celle qu’il faut pour tenir du charbon ardent dans la main. Quiconque, à ce moment-là, sera capable d’avoir cette patience recevra la récompense de cinquante personnes. »

On lui demanda : « Ô Messager d’Allah, la récompense de cinquante  d’entre eux ? ».

Il répondit : « La récompense de cinquante d’entre vous. ».

[Recueilli par at Tirmidhi et Abou Daoud avec une chaîne de narration faible, mais avec des preuves à l’appui. Selon Al-Albani, le hadith est authentique ‘sahih’. Voir al-Sahiha, #957].


Et cette récompense est due à son statut d’étranger parmi les gens.


Donc si le croyant à qui Allah a accordé de la sagesse et du savoir veut suivre ce sentier, le sentier d’Allah, alors qu’il se prépare et se résigne à vivre comme un étranger parmi son peuple, de la même façon que ses prédécesseurs, qui embrassèrent l’islam, furent traités par les gens.

En effet, il sera perçu comme un étranger au niveau de ses croyances parce que les gens ont des croyances corrompues.

Il sera perçu comme un étranger au niveau de sa religion à cause de ce à quoi les gens l’ont réduite.

Il sera perçu comme un étranger dans sa façon de prier parce que les gens sont ignorants de la façon de prier du Prophète .

Il sera perçu comme un étranger lorsqu’il enjoindra le bien et interdira le mal, car les gens ont adopté le mal en croyant faire le bien et ils ont abandonné le bien en croyant que c’était le mal.

En bref, donc, il sera perçu comme un étranger pour tout ce qui touche à sa vie d’ici-bas et à celle de l’au-delà, invitant au sentier d’Allah et résistant au tort que lui causeront tous ceux qui seront contre lui.


Pour ce qui est du deuxième type d’étrangeté, sache, cher lecteur, qu’elle est blâmable,
car elle concerne les pécheurs, les ignorants et les arrogants parmi les hommes. Leur étrangeté est due à leur refus de suivre le bon et droit sentier d’Allah.

Cette étrangeté est celle qui résulte du fait de ne pas se conformer à l’islam et ce comportement demeurera toujours étrange même s’il est adopté par un grand nombre de gens, même s’il est prédominant et répandu.

Ce sont ceux-là les véritables étrangers aux yeux d’Allah. Qu’Allah nous garde de devenir l’un d’eux.


Le troisième type d’étrangeté est, par essence, ni louable ni blâmable.

C’est le sentiment d’étrangeté qu’expérimente un voyageur lorsqu’il visite un pays étranger, comme une personne qui séjourne à un endroit pour une courte période de temps en sachant qu’elle repartira.

Un des aspects de cette étrangeté est que chacun d’entre nous, qu’il le réalise ou non, est un étranger dans ce monde, car nous irons tous un jour dans notre demeure permanente de l’au-delà. Telle est la signification du hadith du Prophète , lorsqu’il dit à Abdoullah ibn Omar:


« Vis dans ce monde comme si tu étais un étranger ou un voyageur. ».



Ainsi, cette catégorie d’étrangeté pourrait potentiellement devenir louable si nous prenons en considération la signification de cette déclaration du Messager d’Allah .


Nous prions Allah pour qu’Il fasse de nous des musulmans éclairés et pieux, et pour qu’Il nous pardonne nos péchés et nous accorde Sa miséricorde.



Auteur: Imam Ibn ul Qayyim al Jawziyyah
English: Strangeness and the Strangers, © 1994 Basheer Publications Traduction: Barbara Centorami, révisé par abou Abdillah
Equipe alminhadj.com

Partager cet article
Repost0
4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 20:59

animated gifs and glitter text maker

Abû Hurayrah (رضى الله عنه), rapporte qu'un homme insulta Abû Bakr (رضي الله عنه), en présence du Prophète Salla'Allahu alayhi wa sallam, qui était assis. Celui-ci se mit à sourire et à se réjouir. Mais lorsque l'homme excéda Abû Bakr (رضي الله عنه), par ses propos injurieux, ce dernier répondit à certaines de ses insultes. Le Prophète Salla'Allahu alayhi wa sallam, se mit en colère et se leva. Abû Bakr (رضي الله عنه), s'empressa de le rejoindre et lui dit :

« Ô Messager d'Allah ! Cet homme m'insultait alors que tu étais assis. Lorsque j'ai répondu à certains de ses propos, tu t'es courroucé et tu t'es levé ! »

Le Prophète Salla'Allahu alayhi wa sallam, répondit : « Il y avait un ange qui répondait à ta place, mais lorsque tu t'es mis à répondre à certaines injures, Satan fit son apparition. Or il ne me convient pas d'être assis avec Satan. »

Le Prophète Salla'Allahu alayhi wa sallam, dit ensuite : « Ô Abû Bakr ! Trois choses ne sont que vérité : Aucun opprimé ne se retient de répondre à l'injustice qui lui est faite en cherchant par là la satisfaction d'Allah sans qu'Allah ne lui fasse justice avec force. Aucun homme ne dépense de ses biens dans le but de renforcer les liens de parenté sans qu'Allah ne décuple ses richesses. Et aucun homme ne se permet de mendier dans le but de s'enrichir sans qu'Allah n'accroisse sa pauvreté. »


Rapporté par Ahmad (vol. 2 p. 436), Abû Dâwûd (n° 4896-4897) et authentifié par Al-Albânî  dans As-Sahîhah (n°2231)

(voir le livre de Shaykh AbdelMalik Ramadani, hafidaoullah, Invi
t
ati
on au bon comportement)

http://saliha.forumactif.net/qualites-du-coeur-et-bons-comportements-f39/ne-pas-repondre-aux-insultes-les-anges-le-font-a-notre-place-t12536.htm
Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 19:32

Histoire du jeune homme et du roi
26 février 2005 Sounna


WWW.SOUNNA.COM



D’après Souhayb (qu'Allah l'agrée), le Messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم) a dit :
« Jadis vivait un roi qui avait un sorcier. Quand le sorcier se sentit vieillir, il dit au roi :
« Me voilà maintenant âgé. Envoies-moi donc un jeune homme pour que je lui enseigne la magie ». Il lui envoya un jeune homme. Sur son chemin vers le sorcier, le jeune homme rencontra un moine. Il s’assit auprès de lui et écouta ses paroles qui lui plurent. Il faisait ainsi chaque fois qu’il se rendait chez le sorcier. Quand il arrivait auprès du sorcier, ce dernier le frappait pour son retard. Il s’en plaignit au moine qui lui dit : quand tu crains la colère du sorcier, dis-lui : « J’ai été retenu par ma famille » et quand tu crains la colère de la famille, dis-lui : « J’ai été retenu par le sorcier ».

Entre-temps, voilà qu’une bête énorme interdit le passage aux gens. Le jeune homme dit :
« Aujourd’hui je vais savoir qui du sorcier ou du moine à la plus grande valeur ». Il prit une pierre et dit : « Seigneur Dieu ! Si l’œuvre du moine T’est préférable à celle du sorcier, tue cette bête afin de permettre aux gens de passer ».
Il la frappa alors avec la pierre et la tua sur le coup. Les gens eurent ainsi la voie libre. Il vint en informer le moine qui lui dit : « Mon petit, tu es devenu maintenant plus fort que moi puisque tu es arrivé à faire ce miracle. C’est pourquoi tu vas certainement être mis à l’épreuve. S’il en est ainsi, ne dis à personne où je suis ».

Ainsi donc le jeune homme en arriva à guérir l’aveugle de naissance et le lépreux. Il guérissait les gens de la plupart de leurs maladies.
L’un des courtisans du roi qui était aveugle en entendit parler et se rendit auprès de lui avec de nombreux cadeaux.
Il lui dit : « Tout ce que tu vois là est à toi si tu arrives à me guérir ».
Le jeune homme lui dit : « Je ne guéris personne moi-même mais c’est uniquement Allah le Très-Haut qui guérit. Si tu crois en Allah le Très-Haut, je Le prierai et II te guérira ».
Le courtisan crut en Allah et Allah le guérit.

Il se rendit chez le roi et s’assit près de lui comme il en avait coutume.
Le roi lui demanda : « Qui donc t’a rendu la vue ? ».
Il dit : « Mon Seigneur et Maître ».
Il lui dit : « Est-ce que tu as un seigneur autre que moi ? ».
Il dit : « Mon Seigneur et le tien est Allah ».
Le roi le jeta en prison et ne cessa pas de le torturer jusqu’à ce qu’il dénonçât le jeune homme.

On fit alors venir le jeune homme et le roi lui dit : « Mon petit, te voilà arrivé à guérir avec ta magie l’aveugle-né et le lépreux et à faire telle et telle chose ».
Le jeune homme lui dit : « Je ne guéris personne mais c’est Allah le Très-Haut seul qui guérit ».
Il le jeta donc en prison et ne cessa de le torturer jusqu’à ce qu’il dénonçât le moine.

On fit venir le moine et on lui dit : « Renie ta foi ! » et il refusa de le faire. On ordonna d’apporter une scie qu’on lui plaça sur la raie de ses cheveux. On lui coupa ensuite la tête qui tomba en deux morceaux.

On fit alors venir le courtisan et on lui dit : « Renie ta foi ! » mais il refusa. On lui plaça la scie sur la raie de ses cheveux et on lui coupa la tête qui tomba en deux morceaux.

On fit enfin venir le jeune homme et on lui dit : « Renie ta foi ! ». Mais il refusa.
Le roi le jeta à quelques-uns de sa suite et leur dit : « Amenez-le à telle montagne et escaladez-la avec lui. Une fois parvenus à son sommet, demandez-lui de renier sa foi, sinon jetez-le du haut de la montagne.

Ils le prirent donc avec eux et escaladèrent la montagne. Il dit : « Seigneur Dieu ! Sauve-moi d’eux par ce que Tu veux ! ». La montagne se mit alors à branler. Ils tombèrent dans le vide et il vint dire au roi : « Allah m’a sauvé d’eux ».

Le roi le jeta à des gens de sa suite et leur dit : « Allez avec lui et mettez-le dans une grande barque. Une fois arrivés au large, demandez-lui de renier sa foi, sinon jetez-le à la mer ».
Ils partirent avec lui et, une fois en pleine mer, il dit : « Seigneur Dieu ! Sauve-moi d’eux avec ce que Tu veux ! ». La barque se retourna et ils se noyèrent.
Il vint en marchant (sur l’eau) jusqu’au roi qui lui dit : « qu’ont fait tes compagnons ? ».
Il lui dit : « Allah m’a sauvé d’eux ».

Il dit alors au roi : « Jamais tu ne pourras me tuer si tu ne fais pas ce que je vais t’ordonner de faire ».
« M’ordonner quoi ? » demanda le roi.
« Tu rassembles ton peuple sur un même plateau puis tu me crucifies sur le tronc d’un palmier. Tu prends alors une flèche de mon carquois, tu places la flèche au milieu de la corde de l’arc et tu dis : « Au nom d’Allah, Seigneur et Maître de ce jeune homme », tu me tires alors la flèche et, si tu fais tout cela, tu me tueras sûrement ».

Il rassembla donc les gens sur un même plateau, crucifia le jeune homme sur le tronc d’un palmier, prit une flèche de son carquois et la plaça au milieu de la corde de l’arc.
Puis il dit : « Au nom d’Allah, Seigneur et Maître du jeune homme ! ».
Il tira alors la flèche qui alla se planter dans sa tempe. Le jeune homme porta la main à sa tempe et mourut sur le coup.

Les gens dirent alors : « Nous croyons au Seigneur et Maître du jeune homme ».
On vint dire au roi : « Que dis-tu de ce que tu craignais ? Par Allah, te voilà donc atteint de l’objet de ta crainte et voilà que ton peuple a cru à Allah ».

Il ordonna de creuser des fossés à l’entrée de chaque route. On les creusa et on y alluma le feu.
Le roi dit : « Jetez-y tous ceux qui ne veulent pas renier leur foi ».
C’est ce qu’ils firent jusqu’à ce que vînt une femme avec son petit. Elle eut peur et refusa de se jeter dans le feu. Son enfant lui dit : « Mère ! Patiente car tu es sur la juste voie ».



(Rapporté par Mouslim).
Partager cet article
Repost0
20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 17:33

f-et-vLe Hadith est rapporté par Ibn Majah n°3298 et déclaré hassan par Sheikh Al Albani. 


Les termes exacts du Hadith sont les suivants :


" On servi à manger Au prophète, il en proposa alors aux femmes qui répondirent : " Nous n'avons pas faim (ou n'en voulons pas, ou n'avons pas d'appetit pour cela..)". 

 Le messager d'Allah répondit donc : " Ne regroupez-pas (Ou n'assemblez pas ou encore ne melez pas) la faim et le mensonge " 


Ce qu'il faut comprendre de ce hadith c'est que beaucoup de personnes lorsqu'on leur propose une nourriture ou à boire répondent par exemple par " Non merci, j'ai pas faim (ou j'ai pas soif)" alors qu'en réalité ils ont faim (parfois même très faim) ou soif.


Ils répondent généralement ainsi par désir de ne pas gêner la personne, par honte ou autre. 


Le messager nous enseigne donc ici qu'en agissant ainsi en plus de subir la faim la personne commet un péché puisqu'elle ment. 


Il est donc plus salutaire d'être véridique et ne pas rentrer dans le mensonge.


Autrement dit Il est permis à la personne de refuser mais qu'elle le fasse sans mentir. 


References : Sharh Sunan Ibn Majah du Sheikh Al Abba k7 214 42 min 00 

 copié de fourqane.fr

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr


http://3ilm.char3i.over-blog.com/

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : la-ilaha-illallah
  • : Al-Awzâ’î a dit : « Patiente sur la Sunna, arrête-toi là où les gens se sont arrêtés, dis ce qu’ils ont dit, abstiens-toi de ce dont ils se sont abstenus, et suis la voie de tes pieux prédécesseurs, car ce qui leur a suffit te suffira. » [Al-Lâlakâ’î dans Sharh Usûl Al-Ictiqâd (315)] (( Si vous remarquez des erreurs, veuillez m'en avertir barakallahou fikom ))
  • Contact

Heure

Rechercher

Calendrier

Texte Libre