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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 14:39
NATURAPURA-CHAUSSONS-ECRU(1)Les invocations et versets du Qor’ân qui facilitent l’accouchement de la femme

 SHeikh Ibn ’Uthaymîn & Ibn Qayyîm al-Djawziyyah

dimanche 15 août 2004, par Ismaïl

 BismiLLehi ar-Rahmân ar-Rahîm




Question : Est-ce que la lecture de la sourate « al-Zalzalah » [1] pendant l’accouchement facilite l’accouchement ? Y’a t-il des invocations et formules de rappel légiférées à dire pendant l’accouchement afin de le faciliter ? Et est-ce que les invocations pendant l’accouchement sont exaucées ?


Réponse : Ecrire la sourate « al-Zalzalah » dans un récipient contenant du safran, tout comme écrire les versets indiquant qu’Allah connaît le contenu de l’utérus, telle que la parole d’Allâh -Subhânahu wa Ta’âla :

« A Lui revient la connaissance de l’Heure. Aucun fruit ne sort de son enveloppe, aucune femelle ne conçoit ni ne met bas sans qu’Il n’en ait connaissance. Et le jour où Il les appellera : « Où sont Mes associés ? » ils diront : « Nous Te déclarons qu’il n’y a point de témoin parmi nous ! » [2]

et:

« Allâh sait ce que porte chaque femelle, et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de Lui sa mesure. » [3]

[Ecrire cela] a été exercé de sorte que l’on déverse de l’eau dans un récipient puis on y met du safran et on remue le tout jusqu’à ce qu’il soit teinté de safran, puis [la femme qui accouche] en boit et en passe sur le ventre. Il est possible encore de réciter ces versets sur de l’eau puis [la femme] en boit et en passe sur le ventre. Ou on peut encore réciter directement ces versets sur la femme qui éprouve les douleurs de l’accouchement. Tout cela est utile - avec la permission d’Allâh.

Quant à la question de l’invocation...l’invocation pour la femme qui éprouve ces douleurs d’accouchement - [Ces invocations] méritent bien d’être exaucées pour la nécessité que cela représente. Certes Allah - Subhânahu wa Ta’âla - a dit :

« N’est-ce pas Lui qui répond à l’angoissé quand il L’invoque, et qui enlève le mal, et qui vous fait succéder sur la terre, génération après génération, - Y a-t-il donc une divinité avec Allâh ? C’est rare que vous vous rappeliez ! »
[4]

Beaucoup de fois le Seigneur -’Azza wa Djal- exauce l’invocation d’une personne affligée et certes Allâh -Subhânahu wa Ta’âla - dissipe cela pour elle. Wa Allâhu A’lâm. [5]

Al-Khallâl a dit : Il m’a été rapporté de Abdallâh Ibn Ahmad qui a dit : J’ai vu mon père écrire pour la femme qui accouche avec difficulté sur un gobelet blanc ou une chose propre, en n’y inscrivant cette tradition de Ibn ’Abbâs (radhiallâhu ’anhu) qui a dit :

 « Il n’y a de Dieu si ce n’est Allâh, le Clément le Magnanime, Louange à Allâh Seigneur de l’Univers - « Le jour où ils verront ce qui leur est promis, il leur semblera qu’ils n’étaient restés (sur terre) qu’une heure d’un jour »[6] - « Le jour où ils la verront, il leur semblera n’avoir demeuré qu’un soir ou un matin. » [7]

Al-Khallâl a dit : Il nous a été raconté d’après Abû Bakr al-Maroûzî, qu’un homme vint à Abî ’Abdallâh et lui dit : « O Abâ ’Abdallâh ! Écrivez [un remède] pour une femme qui accouche douloureusement depuis deux jours ? » Il dit : « Dites-lui d’apporter un large gobelet et du safran [Za’farân]. Je le vis alors écrire pour plusieurs personnes. »

Il est rapporté de ’Ikrama selon Ibn ’Abbâs qui a dit : ’Issa (sallallahu ’alayhi wa sallam) passa près d’une vache qui donnait naissance douloureusement. Elle [la vache] dit : « O Verbe d’Allâh [Yâ Kallimat Allâh] ! Invoque Allâh pour moi afin qu’Il me délivre de ce tourment. » Il répondit : « O Créateur des âmes parmi les âmes, O Libérateur des âmes parmi les âmes, O Expulseur des âmes parmi les âmes, délivrez-là ! » Il dit [le rapporteur du récit] : « Elle [la vache] se mit à projeter son veau et à le renifler. » Il ajouta : « Si une femme accouche douloureusement écrivez-lui [un remède]. »  L’écriture pour elle, de tout ce qui a été précité, est utile comme exorcisme.

Et certains groupes parmi les anciens ont permis d’écrire certaines parties du Qor’ân et de les boire. Et cela fait partie des moyens de guérison qu’Allâh a assurés [là-dessus].

Un autre écrit sur le sujet est : D’écrire dans un récipient propre cela :

« Quand le ciel se déchirera, et obéira à son Seigneur - et fera ce qu’il doit faire - et que la terre sera nivelée, et qu’elle rejettera ce qui est en son sein [les morts] et se videra. » [8]

La femme enceinte devra le boire et en étaler sur son ventre. [9] [10]


Notes
[1] Sourate 99
[2] Coran, 41/47
 [3] Coran, 13/8
[4] Coran, 27/62
[5] Fatâwa SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîn - « Madjallat ad-Da’wah - n°1754 - p.36 »
[6] Coran, 46/35
[7] Coran, 79/46
[8] Coran, 84/1-4

[9] Zâd ul-Mi’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd de Ibn al-Qayyîm, 4/357-358 [10] Cette position de Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) était déjà celle de son maître SHeikh ul-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh), un avis que l’on retrouve dans le Madjmu’ al-Fatâwa du SHeikh ul-Islâm - 19/36-37


http://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article245

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 21:59


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Les causes des invocations non exaucées


Q : Pourquoi une personne invoque-t-elle puis, elle n’est pas exaucée, alors qu’Allah, exalté soit-Il, dit :


« Invoquez-Moi, Je vous exaucerai. »[1] ?


R : La louange appartient à Allah Seigneur des mondes, et je prie et salue notre Prophète Muhammad, sa famille et tous ses Compagnons. Je te demande à Allah le Très-Haut pour mes frères musulmans et pour moi-même la facilité dans la vrai croyance, les paroles et les actes. Allah, gloire et pureté à Lui, dit :



« Et votre Seigneur dit : ‘Appelez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil, se refusent à M’adorer entreront bientôt dans l’enfer, humiliés. »[1]


La personne qui pose la question dit qu’il invoque Allah, pureté à Lui, et Allah ne l’exauce pas. Donc, il se pose à lui un problème [de voir une différence] entre la réalité et le verset du Coran où Allah le Très-Haut promet que celui qui L’invoque sera exaucé ; et Allah, loué soit-Il, ne manque pas à Ses promesses. La réponse à ce problème est que l’exaucement de l’invocation requiert des conditions qu’il faut impérativement fournir. Elles sont :


La première : La sincérité envers Allah, pureté à lui. La personne doit être sincère dans ses invocations. Elle se tourne donc vers Allah, loué soit-Il, de tout son cœur, avec présence d’esprit, sincérité, en cherchant refuge auprès de Lui, avec l’espoir qu’Il va l’exaucer, sachant qu’Il est capable d’exaucer l’invocation ;

La deuxième condition : La personne doit ressentir dans son invocation qu’elle est en situation d’extrême nécessité, de besoin pressant d’Allah le Très-Haut et qu’Il est le Seul à répondre à l’invocation de l’angoissé quand il L’invoque, et le Seul Qui écarte le mal. Mais s’il invoque Allah, exalté soit-Il, en ayant le sentiment de pouvoir se passer de Lui, gloire et pureté à Lui, et qu’il n’a pas besoin de Lui, celui-là n’invoque que par habitude, et il n’est pas digne de d’être exaucé.

La troisième condition : Il doit s’abstenir de manger des choses illicites parce que cela fait obstacle à l’exaucement, comme l’indique le hadith authentique : le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :



« Certes Allah est bon, Il n’accepte que ce qui est bon. Allah a ordonné aux croyant ce qu’il a ordonné aux envoyés. »


Allah le Très-Haut dit :




« Ô les croyants ! Mangez des (nourritures) licites que Nous avons attribuées. Et remerciez Allah si c’est Lui que vous adorez. »[2]

Et le Très-Haut dit :




« Ô Messagers ! Mangez de ce qui est permis et agréable et faites du bien. »[3]



Puis le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, évoqua un homme qui a fait un long voyage les cheveux ébouriffés, couvert de poussière, et qui lève les mains vers le ciel [en disant] : « Ô Seigneur ! », et sa nourriture est illicite, ses habits sont illicites, il a été nourri d’illicite. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dit alors :



« Comment serait-il exaucé ? »[4]


Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a donc écarté la possibilité que cet homme soit exaucé dans ses invocations, alors qu’en apparence, il a réuni les conditions qui permettent l’exaucement, qui sont :

Premièrement : Lever les mains vers le ciel, c’est-à-dire vers Allah, exalté soit-Il, parce qu’Il est au-dessus des cieux sur le Trône, et lever les mains vers Allah, exalté soit-Il, est une des conditions d’exaucement, comme l’indique le hadith authentique rapporté par l’imam Ahmad dans son Musnad :



« Certes, Allah est Plein de Pudeur, Généreux, Il a honte, lorsque Son serviteur lève les mains vers Lui, de lui rendre vides. »[5]


Deuxièmement : Cet homme a invoqué Allah le Très-Haut par le nom de Seigneur : « Ô Seigneur, ô Seigneur » et utiliser ce mot comme moyen d’exaucement est une des raisons qui facilite l’exaucement de l’invocation, car le seigneur signifie le Créateur, le Possesseur, l’Organisateur de toute chose, Il a le Pouvoir complet sur les cieux et de la terre, et c’est pour cette raison que la plupart des invocations dans le Coran mentionnent Allah par ce nom :


« Seigneur ! Nous avons certes entendu l’appel de celui qui a appelé à la foi : ‘Croyez en votre Seigneur’ et dès lors nous avons cru. Seigneur ! Pardonne nos péchés, efface de nous nos méfaits et place-nous à notre mort avec les gens de bien * Seigneur ! Donne-nous ce que tu nous a promis à travers Tes messagers et ne nous couvre pas d’ignominie au Jour de la Résurrection, car Toi, Tu ne manque pas à Ta promesse * Leur Seigneur les a alors exaucés (disant) : « En vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait homme ou femme car vous êtes les uns des autres… »[6]


Donc utiliser ce mot est un des moyens de l’exaucement de l’invocation.


Troisièmement : Cet homme était en voyage et le voyage en général est un des moyens de l’exaucement, parce que, lorsqu’une personne est en voyage, elle ressent plus le besoin et la nécessité [de recourir à] Allah, que lorsqu’elle réside avec sa famille. [Le hadith mentionne aussi] qu’il est « les cheveux ébouriffés et couvert de poussière », comme s’il ne prenait pas soin de lui-même, comme si la chose la plus importante pour lui était de se réfugier auprès d’Allah et de L’invoquer, quelque soit son propre état qu’il soit échevelé, poussiéreux ou bien qu’il soit à l’aise. Le fait d’être échevelé et poussiéreux influe sur l’exaucement des invocations, comme c’est mentionné dans le hadith du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :





« Allah descend au ciel de ce bas-monde le soir du jour d’Arafat. Il montre Sa Grandeur aux anges [en évoquant] ceux qui sont descendus [à Arafat], Il dit : « Ils sont venus à Moi, les cheveux ébouriffés, couverts de poussiéreux, de bon matin, de tous les chemins les plus reculés. »[7]



Toutes ces choses qui sont pourtant des moyens d’exaucement de son invocation n’ont aucun résultat parce que sa nourriture est illicite et ses habits sont illicites et il a été nourri de choses illicites. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :




« Comment pourrait-il être exaucé ? »



Donc telles sont les conditions de l’exaucement ; si ses conditions ne sont pas respectées, l’exaucement semble peu probable. Mais si les conditions sont respectées et que, malgré cela, Allah n’exauce pas la personne qui invoque, c’est pour une raison sage qu’Allah connaît et que la personne ne connaît pas. En effet, il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle est un mal pour vous. Et si ces conditions sont toutes respectées et que, malgré cela, Allah n’exauce pas les invocations, il se peut alors qu’Il veut repousser un mal plus grand ou qu’Il lui réserve sa récompense pour le Jour de la Résurrection et qu’Il lui la donnera ce jour-là, beaucoup plus grande.


La personne qui invoque en respectant les conditions et qui, malgré cela, n’a pas été exaucé et n’a pas vu un mal plus grand repoussé, a employé tous les moyens et il n’aura pas été exaucé pour une raison sage, donc, il sera récompensé deux fois : une fois pour ses invocations et une fois, pour le malheur de ne pas avoir été exaucé. Allah lui réserve donc sa récompense plus grande et plus complète [dans l’au-delà].




De plus, il est très important que cette personne ne montre pas d’empressement à être exaucé, parce que cela est une des causes pour lesquelles l’exaucement est rejeté, comme c’est mentionné dans le hadith du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, qui a dit :




« Vous serez exaucé tant que vous ne vous empressez pas. »



Les Compagnons demandèrent : « Comment s’empresse-t-on, ô Messager d’Allah ? » Il dit :


« En disant : ‘J’ai invoqué, invoqué et invoqué [Allah] et Il ne m’a pas exaucé’. »[8]




Donc, il ne convient à personne de trouver que l’exaucement met trop de temps à arriver, se lasser et abandonner les invocations. Au contraire, il faut persister et insister car chaque invocation que tu fais est une adoration qui te rapproche d’Allah et elle augmente ta récompense.



Donc, mon frère, tu dois invoquer Allah pour toutes tes affaires, qu’elles soient générales ou particulières, qu’elles soient difficiles ou non. Et même l’invocation n’était que le fait qu’elle soit une adoration pour Allah, cela suffirait pour que chacun la convoite ardemment et Allah est Celui Qui facilite toute chose.






source:

Fatwa de cheikh Otheimine
Recueil de Fatwas et d’Essais du cheikh Ibn Otheimine, tome 1 page 93-96.

http://saliha.forumactif.net/invocations-f27/les-causes-des-invocations-non-exaucees-t9827.htm
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 18:07

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L’invocation de la prosternation de la récitation du Coran

 

La prosternation de la récitation du Coran ?

Lors de la lecture du Coran, vous avez surement du déjà rencontrer un petit symbole (avec la forme d'une porte) à la fin de certains versets, ceci doublé d’un trait tiré au dessus d’un mot de la famille « prosterner » (sajada en arabe). Ce symbole est l'indication de la recommandation de se prosterner c'est la prosternation de la lecture du Coran ou encore « Soujoud At Tilawa »

 

À quel endroit ?

Il faut savoir que les versets après lesquels il est recommandé une telle prosternation sont au nombre de 15 (source fatwa du comité permanent de la fatwa). En voici le détail :

 

(Sourate/Verset)


(7, Al A'raf / 206)
(13, Ar Ra'd / 15)
(16, An Nahl / 49)
(17, Al Isra' / 109)
(19, Maryam / 58)
(22, Al Hajj / 18)
(22, Al Hajj / 77)
(25, Al Fourqan / 60)
(27, An Naml / 26)
(32, As Sajda / 15)
(38, Sad / 24)
(41, Foussilat / 37)
(53, An Najm / 62)
(84, Al Inshiqaq / 21)
(96, Al 'Alaq / 19)

 

On remarquera au passage qu'il y a deux prosternations dans la seule sourate Al Hajj (Le pèlerinage)

 

Intérêt de cette prosternation

 

Selon Abou Hourayra, le Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) a dit : « Quand le fils d'Adam récite un endroit où il faut se prosterner et qu'il se prosterne, le diable dit en pleurant : « Malheur à moi ! Il lui a été demandé de se prosterner et il s'est prosterné, il a donc le Paradis ; mais il m'a été demandé de me prosterner et j'ai refusé, j'aurais donc le Feu ! » (Rapporté par Mouslim)

 

Est-ce une obligation ou bien une recommandation ?

 

La prosternation de la récitation du Coran n'est pas obligatoire conformément au hadith : Selon 'Omar Ibn Al Khattab : « Le Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) a lu une fois sur la chaire, le jour du vendredi, la sourate « l'étoile » jusqu'à lire le verset de la prosternation, il descendit et se prosterna et les gens se prosternèrent. Le vendredi suivant, il lit la même sourate jusqu'au verset de la prosternation et dis : O hommes, la prosternation ne nous a pas été rendue obligatoire ; celui qui se prosterne a bien fait, celui qui ne se prosterne pas n'a pas fait de péché ». (Rapporté Boukhâry)

Il est donc recommandé pour celui qui le peut de se prosterner ne serait-ce que pour le mérite évoqué précédemment ou encore pour le fait de poser le front à terre et ainsi de s'humilier devant son Créateur et de reconnaitre qu'Il est le Très-Haut et que l'on n'est rien.

 

Y'a t'il une invocation propre à cette prosternation ?

Il existe effectivement deux invocations qu'il est recommandé de dire au moment de la prosternation :

Première invocation :

" سَجَدَ وَجْهِيَ لِلَّذِي خَلَقَهُ, وَ شَقَّ سَمْعَهُ وَ بَصَرَهُ بحَوْلِهِ وَ قُوَتِهِ, فَتَبَارَكَ اللهُ أَحْسَنُ الخَالِقِينَ " 

« Mon visage s’est prosterné devant Celui qui l’a créé, lui a procuré son ouïe et sa vue par Sa force et Sa puissance. Gloire donc à Allah le Meilleur des créateurs. » At-Tirmidhî (2/474), Ahmed (6/30) et Al- Hâkim qui rapporte la dernière partie et l’a authentifié ; approuvé par Ad-Dhahabî (1/220). 

Phonétique : "Sajada wajhî lilladhî khalaqahou, wa chaqqa sam'ahou wa basarahou bi hawlihi wa qouwwatihi, fatabârakallâhou ahsanoul khaliqine"

 

Seconde invocation :

" اللَّهُمَّ اكْتُبْ لِي بهَا عِنْدَكَ أَجْراً, وَ ضَعْ عَنِّي بهَا وِزْراً, وَ اجْعَلْهَا لِي عِنْدَكَ ذُخْراً, وَتَقَبَّلْهَا مِنِّي كَمَا تَقَبَّلْتَهَا مِنْ عَبْدِكَ دَاوُدَ "

« Ô Seigneur ! Inscris-moi grâce à elle (cette prosternation) une rétribution auprès de Toi, décharge-moi grâce à elle d’un fardeau, réserve-la-moi auprès de Toi comme une provision et accepte-la de ma part comme Tu l’as accepté de Ton serviteur Dâwûd (David). » At-Tirmidhî (2/473) et Al-Hâkim qui l’a authentifié ; approuvé aussi par Ad-Dhahabî (1/219).

Phonétique : « Allâhoumma Ouktoubli bihâ ‘indaka ajra, wa dha’ ‘annî bihâ wizra, waj’al-hâlî ‘indaka doukhra, wa taqabbalhâ minnî kamâ taqabbaltahâ mine ‘abdika Dawoud »

 

Comment est accomplie la prosternation dite de récitation ?


D'après Ibn Omar (qu’Allah l’agrée) qui dit : « Le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) nous récitait le Coran, et quand il atteignait l’emplacement d’une prosternation (d'un verset à prosternation), il disait : « Allahou akbar » et se prosternait et nous en faisions autant. » (Hadith authentique rapporté entre autres par Mouslim & Al Bokhari).

Ce qui a été rapporté c’est le takbir (le fait de dire « Allahou Akbar ») au moment de procéder à la prosternation et non au moment de se redresser, à moins que cette prosternation soit effectuée dans le cadre d’une récitation faisant partie de prière. On ne procède ni au tachahhoud ni au salut à la suite de la prosternation de récitation parce que cela n’est pas rapporté du Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui). (Commission Permanente pour les Recherches Scientifiques et la Consultation Religieuse)

 

Doit-on avoir les ablutions pour effectuer la prosternation dite de récitation ?

L’avis juste est qu’il n’est point nécessaire d’être en état de pureté rituelle pour pouvoir effectuer la prosternation de reconnaissance et de prosternation de la récitation de la part de celui qui récite ou de celui qui écoute la récitation, car ces actes ne sont pas assimilables à la prière proprement dite. (Commission Permanente pour les Recherches Scientifiques et la Consultation Religieuse)

 

La femme doit-elle être voilée pour la prosternation dite de récitation ?

Il vaut mieux que la femme qui arrive à un point de prosternation se prosterne tout en restant voilée. Mais si elle se prosterne sans voile, nous espérons qu’il n’y ait aucun inconvénient, car la prosternation de récitation n’est pas assimilable à la prière proprement dite. Il ne s’agit que d’un signe d’humilité à l’égard d’Allah, le Transcendant, un moyen de se rapprocher de Lui comme les autres dhikr et actes de bienfaisance. (Commission Permanente pour les Recherches Scientifiques et la Consultation Religieuse)

 

Passer devant une personne qui effectue la prosternation dite de récitation ?

Il n’encourt rien pour ce geste. (Commission Permanente pour les Recherches Scientifiques et la Consultation Religieuse)

 

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 11:38

 

Question :

 

Shaykh, nous avons entendu que parmi les vertus des invocations est que l'homme dise à son frère :

"Ne m'oublie pas dans tes invocations !"

Pourriez-vous développez cela en rappelant la parole du Prophète (salallahu' alayhi wasalam) à 'Ukâshah lorsqu'il lui a dit :

 

« Ô Messager d 'Allah, invoque Allah pour que je sois parmi eux. »

(Les 70 000 qui entreront au paradis sans jugement et châtiment)

 

Réponse :

 

 

Demandez une invocation à quelqu'un pour un bienfait collectif est permis, comme lorsque ce bédouin est entré dans la mosquée alors que le Prophète (salallahu' alayhi wasalam) faisait le sermon (du vendredi) et dit :

 

« Ô messager d'Allah, les biens et les cultures sont perdus, demande à Allah qu'Il nous accorde la pluie. »

Et la semaine suivante, cet homme (ou un autre) dit :

« Les biens et les constructions sont noyés, demande à Allah qu'Il arrête la pluie ».

 

 

Ce genre de chose est permis car le bienfait est pour d'autres, il est donc comme un intercesseur.

 

Quant à demander un bienfait personnel, si cela est demandé au Prophète (salallahu' alayhi wasalam) c'est permis.

 

Mais si cela est demandé à autre que lui, alors Shaykh ul-Islâm ibn Taymiyyah a montré que cela n'était pas permis, comme demander de l'argent, mais il ne commet aucun péché en faisant cela.

 

Ne dis donc à personne :

« Invoque Allah pour moi, sauf si tu vises par cela son bienfait à lui. »

 

Comment ?

Car s'il invoque pour toi, il aura été bienfaisant envers toi et Allah aime les bienfaisants.

 

Et lorsqu'il invoque pour toi, l'ange dit :

« Amîn (qui signifie : Ô Allah répond à l'invocation) et toi de même ».

 

De cette manière, il tire profit de l'invocation qu'il a fait pour toi.

 

Mais s'il vise son propre bienfait dans sa demande, le jugement est celui qu'a donné Shaykh ul-Islâm : cela est dangereux et repoussé, car il peut s'accrocher à l'invocation de cet homme et ne plus invoquer lui-même.

 

De plus, celui à qui on demande cette invocation peut être trompé et se voir comme un homme pieux duquel on recherche les invocations, il en tire une vanité et exagère sur lui-même.

 

Ô mon frère, invoque par toi-même car lorsque tu invoques Allah, c'est une adoration, qu'Il t'exauce ou non.

 

Cette invocation est aussi un lien entre toi et ton Seigneur, alors demande fermement à Allah au lieu de demander à quelqu'un : invoque pour moi.

 

Quant au hadith de 'Umar dans lequel le Prophète (salallahu' alayhi wasalam) lui aurait dit :

 

« Associe-nous dans tes invocations et ne nous oublie pas. »

C'est un hadith faible.

 

Cette question a également été posée à shaykh 'Alî Hasan lors d'une séance de questions-réponses et il a répondu en citant Ibn Hajar qui rapporte que lorsqu'on demandait aux compagnons qu'ils invoquent pour quelqu'un, ils disaient :


« Sommes-nous des Prophètes (pour que vous nous demandiez des invocations) ? »

 

 

 

Source:

Liqâ'at Al-Bab Al-Maftûh, 1/403.

Traduit par les salafis de l'Est

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn 'Outheymine, rahimahuLlah,

3ilm char3i - La science légiférée

http://3ilm.char3i.over-blog.com/article-23783494.html

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