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Allah عزّ و جل a dit :
"Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j'agrée l'Islam comme religion pour vous" s Al Maïda v.3
EVOQUER SES BONNES OEUVRES POUR SE RECONFORTER
Il n'y a pas de mal à ce que le mourant évoque ses bonnes oeuvres pour se réconforter et se
rassurer
Abu Ishâq dit : " A son agonie, Abu Sufyân ibn al-Hârith dit à son épouse : "Ne
me pleures pas puisque je ne me suis jamais souillé du moindre péché depuis que j'avais embrassé l'islam."
Ibrahim dit que : Les salafs recommandaient de rappeler au moribond ses meilleures oeuvres pour qu'il ait la meilleur opinion possible de Son Seigneur.
Ibrahim ibn Abu Bakr ibn ' Ayyâch raconte qu'ayant pleuré auprés de son père agonisant, celui ci lui dit :
"Pourquoi pleures tu donc ? Penserais Tu qu'Allah ne comptera pas les quarantes ans de ma vie passés a réciter l'integralité du Coran quotidiennement ?!"
Ces vers d'un sage sont propres à attenuer l'angoisse que l'on éprouve au moment de la mort :
Tout Prophète a trépassé
Ainsi que tout être sensé.
tout à chacun a son heure meurt.
Et le savant et le docteur.
N'aie pas peur donc de ce chemin.
Qu'empruntera tout etre humain.
Meditations sur la mort, Ibn Al Jawzy, Maktaba, p.64.65
Nombreux sont ceux qui fléchissent devant la mort. Certains, ébranlés dès le début de la maladie, omettent de réparer les actes
répréhensibles commis par le passé auxquels ils ajoutent, de surcroit, une injustice dans l'etablissement de leur testament. D'autres avdiquent soudainement au moment critique de l'agonie, par
l'impiété qu'ils commettent ou l'indignation et la contestation qu'ils manifestent a l'égard de la volonté divine. Nous implorons Allah de nous en préserver.
C'est bien là le sens de fin malheureuse. A savoir qu'au moment de rendre l'âme, le coeur est gagné par le scepticisme et l'incrédulité, ou encore à une degré moindre
par l'indignation contre les décrets divins. Et l'âme est ainsi recueillie.
Hâtim rapporte qu'Abu Ja'far dit : " J'allais à la campagne rendre visite à un homme agonisant chez lui et lui dis : " Dis : Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah." " Hélas, répondit-il,
j'en suis incapable."
Un sheykh de Bassora raconté : Ayant rendu visite à un homme qui rendait l'âme, je le trouvais qui disait :
N'est ce pas absurde que celle qui brûle de fièvre.
S'en va
auprés de l'ardente chaleur du brasier ?!
J'ai moi même entendu un homme très assidu au jeûne et la dévotion fléchir sous l'effet de la douleur et dire : " Il (Allah) m'a fait subir tout genre d'epreuves. Que
même s'Il me donne le Paradis en contrepartie, il ne compensera pas ma souffrance." Puis il continua à délirer encore plus en disant : " Cette épreuve est dénuée de sens. Il peut bien me faire
mourrir. Mais à quoi bon cette torture ?!".
J'ai entendu un autre dire également sous l'intensité de la douleur : " Mon Seigneur m'opprime."
Il s'agit d'une situation extrême où l'on encourt la perdition si l'on ne recele pas la fermeté requise grâce à Allah.
D'ailleurs, Sufyân al-Thawri redoutait cette situation. Il disait à ce propos : " Je crains que les tourments deviennent insoutenables pour moi. Puis, voyant me
refuser le soulagement, je flechit et m'égare."
sufyân al-Thawrî venait trouver Ibrahim ibn Adham le prier : " O Ibrahim, invoque Allah de nous garder la foi integre quand Il nous rappellera à Lui." Ensuite, quand
il fur parvenu au terme de sa vie, il dit : "Je crains de perdre la foi avant de mourir."
Meditations sur la Mort, p69.71, Ibn al Jawzy, Maktaba
http://alhouda.forumactif.com/t7582-flechir-devant-la-mort
Khalîd Al-‘Asîrî a dit :
« Nous sommes tous convaincu de la venue de la mort, mais nous ne
voyons personne s’y préparer. Nous sommes tous convaincu de l’existence du Paradis, mais nous ne voyons personne œuvrer pour cela. Nous sommes tous convaincu de l’existence de l’Enfer, mais nous
ne voyons personne le craindre. Jusqu’où pensez-vous vous élever ? Quels espoirs attendez-vous ? La mort ? Elle est le premier annonciateur de votre Seigneur, en bien ou en mal. Ô
mes frères ! Dirigez-vous comme il se doit vers votre Seigneur. » (Qasr Al-Amal : 152)
السلام عليكم و رحمة الله و بركاته
بسم الله الرحمن الرحيم
Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) dit: « Rappelez souvent de celle qui détruit les jouissances »
On demanda à ‘Atâ As-Sulaymî : « Pourquoi es-tu si triste ? » Il dit : « Malheur
à toi, la mort plane sur moi, la tombe sera ma demeure, la Résurrection sera mon lieu de rendez-vous, le pont de l’Enfer sera mon chemin et je ne sais ce que l’on fera de moi. » (Sifah
As-Safwah 3/327)
Ibrâhîm ibn ‘Isâ rapporte :
« Je n’ai jamais vu quelqu’un de plus triste qu’Al-Hasan. A chaque fois que je le rencontrais je pensais qu’il venait d’être atteint d’un malheur. » (Sifah As-Safwah
3/326)
On demanda à Abû Hâzim : « Comment se fait le
retour vers Allah ? » Il dit : « Le retour du serviteur obéissant est comme celui de l’absent qui revient vers sa famille qui espère le revoir ; et le retour du
désobéissant est comme le retour de l’esclave fugitif vers son maître en colère. » (Latâ’if Al-Ma’ârif /135)
Abû
Ad-Dardâ dit : « Ô gens de Damas ! Venez écouter le conseil d’un
frère ! Qu’ai-je à vous voir construire des maisons que vous n’habitez pas, amasser des biens que vous n‘utilisez pas, poursuivre des rêves que vous n’atteindrez pas ? Ceux d’avant vous
ont bâti de grandes constructions, eu de grands rêves, amassé beaucoup de biens, mais leurs rêves les ont trompés, leurs biens sont devenus poussière et leurs demeures des tombes. »
(Qasr Al-Amal, Ibn Abî Ad-Dunyâ / 160)
‘Ubayd Allah ibn Shamît
rapporte qu’il a entendu son père dire : « Ô toi qui est trompé par ta santé, n’as-tu jamais vu quelqu’un mourir sans maladie ? Ô toi qui est trompé par la longueur de son
existence, n’as-tu jamais vu quelqu’un mourir sans délai ? » (Qasr Al-Amal : 67)
Ibrâhîm An-Nakha’î pleurait auprès de son épouse
et elle pleurait auprès de lui, et il disait : « Aujourd’hui nos œuvres sont présentées à Allah. » (lundi et jeudi) (Sifah As-Safwah, 2/673)
Lorsque Bakr ibn ‘Abd Allah Al-Mazanî voyait un vieillard, il disait :
« il est meilleur que moi, il a adoré Allah avant moi. » Et lorsqu’il voyait un enfant, il disait : « il est meilleur que moi, il a accompli moins de péché que moi. »
(Muhâsabah An-Nafs /79)
Al-Fudhayl ibn ‘Iyâdh disait :
« Pauvre de toi ! Tu fais le mal et pense être noble ! Tu es bête et tu penses être intelligent ! Ta vie est courte et tes espoirs sont grands ! »
(As-Siyar, 8/440)
‘Abd Allah ibn Mas’ûd a dit :
« Le croyant ne trouve le repos que lorsqu’il rencontre Allah. » (Az-Zuhd : 194)
Ahmad ibn Harb a dit : « L’homme préfère (la fraîcheur) de l’ombre à (la chaleur) du soleil, puis il ne préfère pas le Paradis à l’Enfer ! » (Al-Ihyâ, 4/568)
Salmân ibn Muslim Al-Khutalî rapporte que Ghazwân Ar-Ruqâshî regarda l’immense foule au jour du ‘Id et
il se mit à pleurer. Il dit : « Je n’ai rien vu qui ressemble plus au Jour de la Résurrection. » puis il rentra chez lui malade. » (As-Shu’ab, 3/3723)
Abû Nu’aym rapporte que lorsque Sufyân At-Thawrî se rappelait de la mort, il restait plusieurs jours sans qu’on puisse rien tirer de lui.
Lorsqu’on l’interrogeait sur une chose, il disait : « je ne sais pas, je ne sais pas. » (Musnad Ibn Al-Ja’d : 284)
Ar-Rabî’ ibn Badr passa à côté d’un groupe d’hommes alors qu’ils creusaient une tombe pour un mort. Il leur dit : « Qui est cet étranger parmi vous ? » Ils
dirent : Ce n’est pas un étranger mais un proche et bien aimé. Il dit : « Et qui est plus étranger que le mort parmi les vivants ? » Et tous se mirent à pleurer. »
(Al-Hilyah, 6/297)
Muslim ibn Ibrâhîm rapporte que Hishâm Ad-Dustawâ’î n’éteignait pas sa lampe jusqu’au matin, et il
disait : « Lorsque je vois les ténèbres de la nuit, cela me rappelle les ténèbres de la tombe. » (Al-Hilyah, 6/278)
‘Umar ibn ‘Abd Al-‘Azîz dit à Abû Hazm :
« Fais-moi une exhortation (un rappel). » Abû Hazm lui dit : « Allonge-toi, mets la mort auprès de ta tête et regarde ce que tu aimerais avoir auprès de toi à cet instant et
fais-le maintenant, et regarde ce que tu détesterais trouver auprès de toi à cet instant et délaisse-le maintenant. » (Al-Hilyah, 5/317)
Khalîd Al-‘Asîrî a dit : « Nous sommes tous convaincu de la venue de la mort, mais nous ne voyons personne s’y préparer. Nous sommes tous convaincu de l’existence
du Paradis, mais nous ne voyons personne œuvrer pour cela. Nous sommes tous convaincu de l’existence de l’Enfer, mais nous ne voyons personne le craindre. Jusqu’où pensez-vous vous élever ?
Quels espoirs attendez-vous ? La mort ? Elle est le premier annonciateur de votre Seigneur, en bien ou en mal. Ô mes frères ! Dirigez-vous comme il se doit vers votre
Seigneur. » (Qasr Al-Amal : 152)
Yahyâ rapporte que lorsqu’ils assistaient à un enterrement cela se voyait
plusieurs jours sur leur visage. (Al-Musannaf, 7/205)
Lors de son agonie Yazîd Ar-Ruqâshî pleura et dit : je pleure pour ce que je vais laisser de jeûne et de
prière de nuit. Il pleura encore et dit : « Ô Yazîd ! Qui priera pour toi après ta mort ? Qui jeûnera pour toi ? Qui se rapprochera d’Allah par des œuvres pieuses pour
toi ? » (Latâ’if Al-Ma’ârif /519)
Abû Ja’far Al-Hanât rapporte : Nous avons assisté à la mort de ‘Abd Allah ibn Ja’far et nous étions
assis à ses côtés lorsqu’il dit : « L’ange de la mort est arrivé ! Prends mon âme comme tu prendrais l’âme d’un homme qui a dit pendant 90 ans : j’atteste qu’il n’y a de
divinité digne d’adoration qu’Allah et que Muhammad est Son serviteur et messager. » (As-Siyar, 15/554)
Al-Mazanî rapporte : Je suis entré chez As-Shâfi’î lors de la maladie qui a entraîné sa mort, et je lui ai dit : comment te
sens-tu ? Il me dit : « Je quitte cette vie, je me sépare de mes frères, je vais boire à la coupe du destin, je vais rencontrer mes mauvaises actions et revenir vers Allah, et je
ne sais pas si mon âme se dirigera vers le Paradis afin que je la félicite ou si elle se dirigera vers l’Enfer afin que je lui présente mes condoléances. » puis il pleura. »
(As-Siyar, 5/99)
tirée du site: http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10112