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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 12:05

محمد

Écrit par le savant Moubarakfouri


Le guide des messagers (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) naquit dans le carré de Banî Hachim à la Mecque au matin du lundi 9 Rabîa Al-Awwal, au début de l’année de l’épisode de l’éléphant, à la 40ème année du règne de Kisra et de Anoucharwân, ce qui correspond au 20 ou 22 avril 571 G, selon les estimations du grand expert Muhammad Soulayman Al-Mansourfouri et de l’astronome Mahmoud Bacha.

Selon ibn Saad, la mère du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit :« Lorsque je l’ai mis au monde, il est sorti de mon sexe une lumière qui illumina les palais de la Syrie ». Ahmad, Ad-Dârimi et autres ont rapporté quelque chose de similaire. On a rapporté aussi qu’il y eut des signes de la mission prophétique à la naissance (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . En effet, 14 balcons s’écroulèrent au palais de Kisra.

Le feu qu’adoraient les Rois Mages s’éteignit. Des églises s’écroulèrent autour du lac Sawa où elles plongèrent. Le rapport de ces signes est d’At-Tabari, d’Al-Bayhaqi et d’autres. La chaîne de transmission n’est cependant pas fixe et nette.

Après avoir accouché, Amina envoya auprès de Abdil-Mouttalib lui annoncer la naissance de son petit-fils. Réjoui par la nouvelle, il arriva prit le nouveau-né, l’amena dans la Kaaba, invoqua Allah et le remercia. Il lui choisit le nom de Muhammad, nom à l’époque inconnu des arabes.


Il le circoncit à son septième jour, comme le faisaient l es Arabes. La première femme à allaiter Muhammad après sa mère fut Thouwayba la captive affranchie d'Abi Lahab.

 
Elle l’allaita à un moment où elle allaitait son propre fils Masrouh.
Cette femme avait déjà allaité Hamza ibn Abdil-Mouttalib et ensuite Abou Salamah ibn Abdil-Asad Al-Makhzouni.


 

Muhammad chez Banî Saad


Les arabes sédentaires avaient coutume de chercher des nourrices pour les enfants pour éviter à ceux-ci les maladies de la métropole, les doter d’une forte constitution, de développer-leur muscles et leur permettre de comprendre l’arabe dès le bas âge. Ainsi, Abdil-Mouttalib chercha une nourrice pour le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et lui choisit une femme appartenant à Banî Saad ibn Bakr, à savoir Halima fille d’Abi Thouwayb dont le m ari était Al-Hrith ibn Abdil-Ozza connu par abou Kabcha et appartenant à la même tribu.


Les frères de lait du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) furent : Abdoullah ibn Al-Hârith, Anîsa bint Al-Hârith et Houthâfah ou Jouthâmah bint Al-Hârith plus connue sous le nom de Ach-Chayma’.


Halima fut la nourrice du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et d’Abi Soufyan ibn Al-Hârith ibn Abdil-Mouttalib cousin du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Son oncle Hamza ibn Abdil-Mouttalib était aussi en allaitement chez Banî Saad ibn Bakr. Sa nourrice allaita le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) seul jour alors que celui-ci était chez Halima. C’est pourquoi Hamza et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sont aussi frères de lait dans deux sens : du côté de Thouwayba et de celui de Halima As-Saadiyy a.


Cette dernière découvrit de la bénédiction du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) de quoi la mener à l’étonnement et à la stupéfaction. Elle raconta tout cela en détail :

Selon ibn Ishâq, Halima racontait qu’un jour elle sortit de sa bourgade avec son mari et un enfant en allaitement ; en compagnie aussi de femmes appartenant à Banî Saad ibn Bakr, à la recherche de nourrissons. C’était, dit-elle, une année dure. Il ne nous restait rien. Je sortis sur mon ânesse blanche. Nous avions aussi avec nous une chèvre qui, par Allah, ne donnait presque pas de lait. Nous n’avions pas dormi la veille à cause des cris de faim de l’enfant que nous avions avec nous ; ce qu’il y avait dans mes seins ne lui suffisait pas, encore moins le lait de la chèvre.

Toutefois, on espérait recevoir de la pluie et de la consolation. Je sortis donc sur mon ânesse qui était si faible et si maigre que les autres ânes la laissèrent derrière. Arrivées à la Mecque, nous nous mîmes à chercher des nourrissons, mais aucune de nous n’accepta de prendre le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans la mesure où il était orphelin.

En effet, nous nous attendions à des actes de bienfaisance de la part des pères. Un orphelin ? Nous disions-nous. Que peuvent bien faire sa mère et son grand-père ? Voilà sur quelle base nous le détestions. Chacune des femmes qui m’accompagnaient avait trouvé un nourrisson sauf moi. Au moment de repartir, je dis à mon maris : « Par Allah je déteste renter avec mes compagnes les mains vides. Par Allah il me faut retourner prendre cet orphelin ».

Il répondit : « Comme tu veux. Il se peut qu’Allah nous le bénisse ». Ainsi, je partis prendre l’orphelin, faute de mieux et retournai à mes bagages. Je ne l’eus pas plutôt mis dans ma chambre que mes deux seins se gonflèrent de lait. Alors il assouvit sa soif et se mit à dormir, ce que son frère fit aussi après s’être rassasié, lui qui, auparavant, nous empêchait de dormir.


Mon mari se leva et se rendit auprès de la chèvre qu’il trouva avec beaucoup de lait dont il saisit pour traire de quoi nous permettre de boire à notre aise. Cette nuit-là, nous dormîmes bien. Au matin mon mari dit : « Tu sais, Halima, par Allah tu as pris quelqu’un de béni ». « Je l’espère », répondis-je. Ensuite nous sortîmes. Je montai alors sur mon ânesse, l’orphelin avec moi. Cette-ci était si active qu’elle dépassait tous les autres ânes.

Etonnées mes compagnes dirent : « Fille d’Abi Thouwayb, malheur à toi, doucement ! N’est-ce pas l’ânesse que tu avais en venant ? » Je leur répondis : « Si c’est la même ». Alors elles reprirent. Par Allah, il y a donc quelque chose en elle. Nous arrivâmes chez nous, chez Banî Saad la plus infertile des terres que j’eusse jamais connues. Nous constatâmes cependant que nos brebis avaient beaucoup de lait alors qu’auparavant elles ne donnaient aucune goutte de lait. Aussi les sédentaires de notre peuple disaient-ils à leurs berges : « Allez faire paître les moutons là où fait paître le berger de la fille d’Abi Thouwayb ».

Leurs moutons étaient affamés et ne donnaient aucune goutte de lait alors que les miens étaient gras, producteurs de lait. Ainsi, Allah continua d’accroître nos faveurs et nos biens jusqu’au moment où Muhammad fut sevré à deux ans. L’enfant ne grandit pas de la même manière que les autres garçons, car, lorsqu’il atteignit ses deux ans, il était déjà assez solide.

Alors, je le rendis à sa mère, bien disposée à le garder, du fait de la baraka qu’il nous apportait. Je dis à sa mère : « Si tu laissais mon fils avec moi jusqu’à ce qu’il devienn e plus solide, cela le préserverait des épidémies de la Mecque ». Celle-ci, aussitôt, nous autorisa à le ramener. Ainsi le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) resta chez Banî Saad jusqu’à l’age de 4 ou 5 ans, âge auquel eut lieu la fente de sa poitrine.

A cet égard, Mouslim rapporte de Anas, que Jibril s’était présenté au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) alors que celui-ci jouait avec les garçons. Il le saisit, le terrassa et fendit son cœur duquel il sortit une sangsue et dit : « Voici la part que Satan a de toi ». Il lava ensuite la sangsue dans une cuvette en or avec de l’eau de Zam-Zam, la banda et la remit à sa place. Les garçons se précipitèrent vers sa mère ( sa nourrice ) et dirent : « On a tué Muhammad ». Les gens accoururent vers lui et le trouvèrent pâle. Anas dit avoir vu l’effet de l’opération sur sa poitrine.



Retour de Muhammad chez sa mère


Après l’événement de la fente, Halima eut tellement peur pour la vie de Muhammad qu’elle rendit celui-ci à sa mère. Alors, l’enfant resta chez sa mère jusqu’à l’âge de six ans.

Commémorant le décès de son mari, Amina se proposa d’aller en visiter la tombe à Yathrib. Elle sortit de la Mecque pour un voyage long de 500 km, en compagnie de son enfant orphelin, Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), de sa servante Oum Ayman et de Abdil-Mouttalib. Elle resta pendant un mois à Yathrib avant de prendre le chemin du retour. A mi-chemin elle fut frappée d’une maladie qui s’aggrava tellement qu’elle en mourut, à Abwâ, entre la Mecque et Médine.



Muhammad à la charge de son grand-père


Aboul-Mouttalib ramena Muhammad à la Mecque le cœur rempli d’affection et de sympathie pour son petit-fils orphelin que venait d’atteindre un autre malheur, en plus du premier. Il ne le laissait jamais seul et le préférait à ceux-ci. Selon ibn Hicham, on avait l’habitude de placer un matelas autour duquel s’installaient les fils de celui-ci jusqu’à l’arrivée de leur père. Aucun de tels fils n’osait s’asseoir. Ses oncles voyant cela, avaient l’habitude de l’en écarter. S’apercevant qu’on l’écartait Abdil-Mouttalib disait : « Laisser mon fils ! Par Allah il est important ». Sur ces mots, il s’asseyait avec lui sur le matelas, lui massant le dos de sa main. Tout ce qu’il faisait le réjouissait.

A 8 ans, 2 mois et dix jours, Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) perdit son grand-père Abdoul-Mouttalib à la Mecque. Toutefois, avant sa mort celui-ci l’avait confié à s on oncle Abou Tâlib, frère germain de son père.



Muhammad chez son oncle Abou Tâlib


Abou Tâlib se chargea de la défense de son neveu de la manière la plus complète, le comptant parmi ses fils, le préférant même à ceux-ci, lui réservant un traitement de respect et de considération. Pendant plus de quarante ans, il l’affectionna et le soutint, assura sa protection, eut pour la défense de sa cause des amis et des ennemis.



Extrait du livre "LE NECTAR CACHETE" du professeur Safi Ar-Rahman al-Moubarakfouri, professeur de l'université salafite de l'Inde. Edition Daroussalam (Ici, il n’y a qu’un extrait, je conseille les frères, et sœurs sincèrement de se le procurer.)

Source :  Source Islam

http://www.fbs.free.fr

http://salafidunord.over-blog.com/article-6190718.html[/size]

http://alhouda.forumactif.com/

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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 13:27
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La description du Prophète (صلى الله عليه و سلم)



Le 28 février 2005, par Sounna,


عن عقبة بن الحارث قال : صلى أبو بكر رضي الله عنه العصر، ثم خرج يمشي، فرأى الحسن يلعب مع الصبيان فحمله على عاتقه، و قال : بأبي، شبيه بالنبي لا سبيه بعلي، و علي يضحك. رواه البخاري برقم 3542

 

D’après ’Uqba ibn al-Hârith, Abu Bakr fit la prière du ’asr puis sortit en marchant. Il vit al-Hassan qui était en train de jouer avec des enfants. Il le porta sur ses épaules et dit : "Que mon père soit sacrifié pour lui ! il ressemble au Prophète pas à ’Ali." Quant à ’Ali, [qui était présent], il ne faisait que sourire. Boukhâri n° 3542




عن ربيعة بن أبي عبد الرحمن قال : سمعت أنس بن مالك يصف النبي صلى الله عليه و سام قال : كان ربعة من القوم، ليس بالطويل ولا بالقصير ، أزهر اللون، ليس بأبيض أمهق ولا ادم،ليس بجعد قطط ولا سبط رجل، أنزل عليه وهو أبن أربعين، فلبث بمكة عثر سنين ينزل عليه، و بالمدينة عشر سنين ، و قبض وليس في رأسه و لحيته عشرون شعرة بيضاء. قال ربيعة : فرأيت شعرأ من شعره، فاذا هو أحمر، فسألت، فقيل : أحمر من الطيب. رواه البخاري برقم 3547

 

Rabî’a ibn Abu ’Abd-ur-Rahmân dit : "j’ai entendu ’Anas décrire le Prophète en disant : "Il avait une taille moyenne : Il n’était ni grand ni petit. Il avait un teint blanc-rougeâtre, c’est à dire qu’il n’était ni trop blanc ni trop brun. Ses cheveux n’étaient ni frisés ni lisses. Il reçut la Révélation à l’âge de quarante ans et resta à la recevoir à la Mecque durant dix ; à Médine, il y resta dix ans. A sa mort, il n’y avait même pas vingt poils blancs dans ses cheveux et dans sa barbe." "J’ai eu l’occasion de voir quelques-uns de ses poils mais ils étaient rouges. On m’expliqua alors que cela était dû au baume." Boukhâri n° 3547




عن أبي اسحق قال : سمعت البراء يقول : كان رسول الله صلى الله عليه و سلم أحسن الناس وجهأ، وأحسنهم خلقآ، ليس بالطويل البائن، ولا بالقصير. رواه البخاري برقم 3549

 

Abu Ishâq dit : "J’ai entendu al-Barâ’ dire : Le Messager d’Allah avait le plus beau des visages et la meilleure statures ; Il n’était ni trop grand de taille ni petit."" Boukhâri n° 3549




عن قتادة قال : سألت أنسآ : هل خضب النبي صلى الله عليه و سام ؟ قال : لأ، انما كان شيء في صدغيه. رواه البخاري برقم 3550

 

Qatâda dit : "j’ai interrogé ’Anas si le Prophète se teignait les cheveux et il m’a répondu en disant : "Non, [d’ailleurs] il n’avait que quelques [poils blancs] sur les tempes"". Bukhâri 3550.




عن البراء بن عازب رضي الله عنهما قال : كان النبي صلى الله عليه و سلم مربوعآ، بعيد ما بين المنكبين، له شعر يبلغ شحمة اذنيه، رأيته في حلة حمراء، لم أر شيآ قط أحسن منه. قال يوسف بن أبي اسحق، عن أبيه : الى منكبيه. رواه البخاري برقم 3551

 

Al-Barâ ibn ’Âzib dit : Le Prophète était de taille moyenne et avait les épaules larges. Ses cheveux attaignaient le lobe de ses oreilles... Je le vis une fois portant une tunique rouge et je n’ai jamais vu d’aussi beau..." Yûsuf ibn Abu Ishâq rapporte de son père [ce rajout] : [ses cheveux attaignaient le lobe de ses oreilles, voire] jusqu’à ses épaules. Bukhâri n° 3551




عن ابي اسحق قال : سئل البراء : أكان وجه النبي صلى الله عليه و سلم مثل السيف، قال : لا ، بل مثل القمر. رواه البخاري برقم 3552

 

Abu Ishâq dit : "Interrogé si le visage du Prophète était comme l’épée..., Al-Barâ’ répondit : "Non, il était plutôt comme la lune..."" Bukhâri n° 3552





عن الحكم قال : سمعت أبا جحيفة قال : خرج رسول الله صلى الله عليه و سلم بالهاجرة الى البطحاء، فتوضأ، ثم صلى الظهر ركعتين، و العصر ركعتين، و بين يديه عنزة. قال شعبة : وزاد فيه عون، عن أبيه، عن أبي جحيفة قال : كان يمر من ورائها المرأة، وقام الناس، فجعلوا يأخذون يديه فيمسحون بهما و جوههم، قال : فأخذت بيده فوضعتها على و جهي، فاذا هي أبرد من الثلج، و أطيب رائحة من المسك. رواه البخاري برقم 3553

 

Al-Hakam dit : "J’ai entendu Abu Juhayfa dire : "Le Messager d’Allah se rendit pendant la canicule à al-Bathâ’ [où] il fit des ablutions mineures puis pria deux rak’a pour le dhour et ensuite deux autre rak’a pour le ’asr, il y avait devant lui une pique."" Chu’ba : ’Awn rapporta de son père, Abu Juhayfa, [ce rajout] : "Il y avait des femmes qui passaient derrière la pique... Les présents se levaient et lui prenaient ses mains en se les passant sur le visage. Moi aussi, je lui pris la main et je la mis sur mon visage ; elle était plus fraîche que la neige et plus parfumée que le musc."Bukhâri n° 3553





عن أبن عباس رضي الله عنهما قال : كان النبي صلى الله عليه و سلم أجود الناس، و أجود ما يكون في رمضان، حين يلقاه جبريل، و كان جبريل عليه السلام يلقاه في كل ليلة من رمضان فيدارسه القرأن، فلرسول الله صلى الله عليه و سلم أجود بالخير من الريح المرسلة. رواه البخاري برقم 3554

 

D’après ibn ’Abbâs , le Prophète était le plus généreux des hommes, surtout durant le Ramadan, lorsqu’ [l’ange] Jibrîl venait le voir en chacune des nuits de Ramadan pour l’enseignement du Coran. En effet, le Messager d’Allah était alors plus généreux, pour faire le bien, que le vent envoyé [avec les nuages porteurs de pluie].Bukhâri n° 3554





عن عائشة رضي الله عنها : أن رسول الله صلى الله عليه و سلم دخل عليها مسرورآ، تبرق أسارير وجهه. فقال : "ألم تسمعي ما قال المدلجي لزيد و أسامة ـ ورأى أقدامهما ـ ان بعض هذه الأقدام من بعض".رواه البخاري برقم 3555

 

D’après ’â’icha , le Messager d’Allah entra tout content chez elle et en ayant les traits de son visage rayonnants. Il [lui] dis : "N’as-tu pas entendu le Mudlijite dire, en voyant les pieds de Zayd et de Usâma : "Ces pieds sont issus les uns des autres."" Bukhâri n° 3555




أن عبد الله بن كعب قال : سمعت كعب بن مالك يحدث حين تخلف عن تبوك، قال : فلما سلمت على رسول الله صلى الله عليه و سلم وهو يبرق و جهه من السرور، و كان رسول الله صلى الله عليه و سلم اذا سر أستنار و جهه، حتى كأنه قطعة قمر، و كعرف ذلك منه. رواه البخاري برقم 3556

 

’Abd Allâh ibn Ka’b dit : "J’ai entendu Ka’b ibn Mâlik, après s’être absenté de l’expédition de Tabûk, dire : "... Et lorsque j’ai salué le Messager d’Allah au moment où son visage rayonnait de joie... Quand le Messager d’Allah était joyeux son visage rayonnait comme la lune ; nous savions bien cela."" Bukhâri n° 3556





عن أبي هريرة رضي الله عنه : أن رسول الله صلى الله عليه و سلم قال : "بعثت من خير قرون بني ادم، قرنآ، حتى كنت من القرن الذي كنت منه". رواه البخاري برقم 3557

 

D’après Abu Hurayra , le Messager d’Allah dit : " On m’a envoyé de la meilleure des générations de la descendance d’Adam : de génération en génération, jusqu’à celle à qui j’appartiens." Bukhâri n° 3357





عن عبد الله بن عمرو رضي الله عنهما قال : لم يكن النبي صلى الله عليه و سلم فاحشآ و لا متفحشآ، و كان يقول : "ان من خياركم أحسنكم أخلاقآ". رواه البخاري برقم 3559

 

’Abd Allâh ibn ’Amru dit : "Le Prophète n’était grossier ni de nature ni dans ses paroles... Il disait : "Le meilleur d’entre vous est celui qui a le meilleur caractère."" Bukhâri n° 3559





عن عائشة رضي الله عنها أنها قالت : ما خير رسول الله صلى الله عليه و سلم بين أمرين الأ أخذ أيسرهما ما لم يكن اثمآ، فان كان اثمآ كان أبعد الناس منه، و ما أنتقم رسول الله صلى الله عليه و سلم لنفسه الأ أن تنتهك حرمة الله، فينتقم الله بها. رواه البخاري برقم 3560

 

’A’icha dit : "A chaque fois qu’il devait choisir l’une de deux choses, le Messager d’Allah choissisait toujours la plus facile, pourvu qu’elle ne fût pas un péché ; car si c’était le cas, il était le plus éloigné des hommes de cette chose... Le Messager d’Allah ne s’était jamais vengé pour sa propre personne sauf en cas où l’on transgressait l’interdit d’Allah, alors il se vengeait pour Allah." Bukhâri n° 3560




source: http://www.sounna.com/spip.php?article67

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 00:37

1626446086_small.jpgAnas Ibn Malik (qu'Allah l'agrée) rapporte que le Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a dit :

 

"J'aurais aimé rencontrer mes frères"

Les compagnons demandèrent : "Ne sommes-nous pas tes frères ?"

Il répondit : "Vous êtes mes compagnons, et mes frères sont ceux qui croiront en moi sans m'avoir jamais vu".

(Ahmed. 3/100)

 

Le contexte du hadith est le suivant :

 

Huit jours avant sa mort, il (paix et bénédictions d'Allah sur lui) dit :

« Mes frères d'Uhud (les martyrs morts lors de la bataille d'Uhud) me manquent ! Je veux leur rendre visite. »

Il alla les voir et leur dit: « Assalam aleykoum martyrs d'Uhud ! Vous êtes les précurseurs et je suis, inch'Allah, le suivant. »

Sur le chemin du retour, il se mit à pleurer, et ses compagnons lui demandèrent: « Qu'est-ce qui te fait pleurer ô messager d'Allah ? » 

Il répondit: « Mes frères me manquent ! »

On lui dit alors: « Ne sommes-nous pas tes frères? »

Il dit: « Non ! Vous êtes mes compagnons ! Mes frères sont des gens qui viendront après moi, croiront en moi alors qu'ils ne m'ont pas vu ! »

 

"C'est par quelque miséricorde de la part d'Allah que tu (Muhammad) as été si doux envers eux! Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (d'Allah). Et consulte-les à propos des affaires; puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance." (3:159)

 

http://3ilm.char3i.over-blog.com/

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