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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 19:58
Le scrupule de Mu'adh ibn Jabal

Le scrupule de Mu'adh ibn Jabal - m.18H - :

« Il avait deux épouses. Quand il se trouvait dans la maison de l’une, il ne buvait pas de l’eau chez l’autre. En d’autres mots, lorsque c’était le tour de l’une, il lui accordait entièrement son jour et sa nuit. S’il lui arrivait de passer par la maison de la coépouse, il ne buvait pas chez elle même s’il avait soif. Il attendait d’être chez la première afin de ne pas diminuer sa part.

A leur mort, il tira au sort pour savoir laquelle des deux il devait mettre en premier dans la tombe. Cela signifie que les deux décédèrent le même jour de la peste. Il tira au sort au moment de l’ensevelissement, afin qu’Allah ne lui demande pas pourquoi il avait mis l’une avant l’autre dans la tombe ».

 

(Histoires des Compagnons et des Pieux Prédécesseurs)

 

(معاذ بن جبل رضي الله عنه)

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 14:26
« On rapporte qu’un homme parmi les khawarijs est venu voir ‘Ali (رضي الله عنه) et lui a dit : « ô ‘Ali, comment se fait-il qu’avec toi, les gens font ceci et cela (comme péchés) alors qu’ils ne le faisaient pas avec Abu Bakr et ‘Umar ?
Il lui dit : car les gens à l’époque d’Abu Bakr et de ‘Umar étaient comme moi, et les gens à mon époque sont comme toi ». Et cela est vrai, on rapporte que ‘Abdullah ibn Marwan entendit des gens parler sur lui et sa façon de gouverner. Il rassembla alors les gens les plus honorables et les nobles du royaume et leur dit : « Vous voulez que je sois comme Abu bakr et ‘Umar, alors soyez, vous, comme les gens à l’époque d’Abu Bakr et ‘Umar afin que nous soyons comme Abu Bakr et ‘Umar ».

Si tu regardes les gens gouvernés par ces dirigeants (injustes) tu verras chez eux un mal que seul Allah connaît. Au point que certaines personnes dignes de confiance sont revenues dernièrement de certains pays arabes et ont dit : « par Allah ! J’étais l’an dernier à Londres et je n’ai pas vu les femmes autant se dévoiler (montrer leur corps, tabarruj) que dans tel pays qui est dit un pays islamique ». Qui est plus en droit de la pudeur et du voile, nous ou les chrétiens ? Nous sommes plus en droit qu’eux de cela, et malgré tout, ce sont nos pays. Si les gens sont ainsi, comment ne seraient-ils pas dominés par ces gouverneurs (injustes). Nous demandons à Allah qu’Il rectifie les gouverneurs et les gouvernés, et qu’Il nous préserve du mal des épreuves.

{Sheikh Ibn Al Otheymine - Liqa’at al-bab al-maftuh 2/282-283}
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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 16:30

Mohammed ibn Ka'b Al-Quardzî (rahimahoullah)

feuille_automne_02.jpg

Il (qu'Allah l'agrée) était boiteux, et il se blâmait en se disant: "Au jours du jugement, on appellera et on dira: "Oh vous qui avez commis tel et tel péché, levez-vous!", et tu te lèveras avec eux, ensuite on dira: "Oh vous qui avez commis tel et tel péché, levez-vous!", et tu te lèveras avec eux, ensuite ils diront: "Oh vous qui avez commis tel et tel péché, levez-vous!", et tu te lèveras avec eux; je te vois, oh boiteux! te lever avec tous ceux qui ont commis des péchés".


Titre: L'histoire des compagnons et des pieux prédécesseurs
Auteur: ibn al Jawzi
Pages: 288-289
Edition: Al Houda
Retranscription: oumomeya
Acheter le livre en ligne: www.daralamuslim.com
site: Rappel01.fr
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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 13:48

desert-eau.jpg

 

Le récit de l'idole de 'Amroû Ibn El-Djoumoûh
 
Ibn Ishâq a dit: "Lorqsue les Ansârs qui avaient fait le serment d'allégeance au Prophète (Sallalahou alayhi wa salam), la nuit de la deuxième 'Aqaba, revinrent à Médine, ils proclamèrent leur foi. Il resta, cependant, parmi leurs compatriotes, des vieillards qui professaient encore le polythéisme. Parmi ces vieillards, il y avait 'Amroû Ibn El-Djoumoûh Ibn Zayd Ibn Ka'b Ibn Salama. Son Fils Mou'adh Ibn 'Amroû était de ceux qui étaient présents à El-'Aqaba. 'Amroû Ibn El-Djoumoûh était un des maîtres des Banou Salama et un de leurs nobles. Il avait placé une idole en bois, dans sa maison, appelée Manat, comme le faisient les nobles parmi eux. Il l'adorait et le vénérait.
 
Lorsque des jeunes parmi les Banou Salama, embrassèrent l'Islam, entre autres son fils Mou'adh et Mou'adh Ibn Djebel; ils s'entendirent pour pénétrer, de nuit, dans la chambre où se trouvait l'idole de 'Amroû Ibn El-Djoumoûh. Ils prirent cette idole et la jetèrent dans une fosse des Banou Salama où ils mettaient les détritus. Ils la jetèrent la tête en avant. Le lendemain, lorsque 'Amroû vit cette scène, il s'exclama: "Malheur à vous, qui a commis, cette nuit, une agression contre notre dieu?". Il la prit ensuite, la lava, la purifia et la parfuma, puis ajouta à l'adresse de son idole: "Par Allah, si je connaissais celui qui t'a fait cela, je l'humilierais!". La nuit suivante, les deux jeunes gens firent la même chose. Le lendemain, 'Amroû partit à la recherche de son idole et la trouva dans la même posture et le même lieu que la veille. Il la retira de la fosse, la lava, la purifia et la parfuma. Mais la nuit suivante, les deux jeunes gens revinrent à la charge et jetèrent encore l'idole dans la fosse aux détritus.
 
Lorsque la situation se réitéra plusieurs fois encore, 'Amroû retira son idole de la fosse, la lava, la purifia et la parfuma, puis il prit son épée, la suspendit sur elle, puis s'adressa à elle en lui disant: "Par Allah, je ne sais pas qui agit ainsi avec toi. Mais s'il y a un bien en toi, défends-toi avec cette épée que je te laisse!".
 
Mais lorsqu'il alla se coucher, les deux jeunes gens revienrent dans la chambre où se trouvait l'idole. Ils enlevèrent l'épée suspendue à son cou, puis prirent un chien mort, l'attachèrent à l'idole avec une corde, et les jetèrent ensemble dans une fosse des Banou Salama où se trouvaient les détritus. Le lendemain matin, ne trouvant pas son idole, 'Amroû Ibn El-Djoumoûh alla à sa recherche et la trouva dans la fosse attachée au cadavre d'un chien.
 
Certains des hommes qui avaient embrassé l'Islam le virent alors et lui parlèrent de l'Islam. Sa raison s'illumina et Allah le guida vers l'Islam. Par la suite, et après qu'il eut compris sans quel égarement il se trouvait, avant de connaître la lumière de l'Islam, il composa des vers de poésie pour remercier Allah de l'avoir sauvé de l'égarement, en disant à l'adresse de son ancienne idole: "Si tu étais un dieu, tu ne serais pas attaché au cadavre d'un chien, au milieu d'un fosse".

 

Titre: As-Sîra - La biographie du Prophète Mohammad (Sallalahou alayhi wa salam) Les débuts de l'islam
Auteur: Ismaïl Ibn Kathîr
Pages 431 -432
Edition: Universel
Kounya: Oum Chaïma

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 10:28
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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 15:46
Khalid écrit aux chevaliers de l’empire perse
Dr. Muhammad As-Sulamî

 

 

plumess


Khâlid Ibn Al-Walid fit ensuite parvenir une lettre aux ministres, généraux et chevaliers de Chosroês à Madâ’in, dont voici les termes :

« De Khalid Ibn Al Walid aux chevalier de l’empire perse :

Que la paix soit sur ceux qui suivent le droit chemin.

Louange à Allah qui a dispersé les rangs de vos sujets, ruiné votre royaume et réduit vos ruses à néant.

Sachez que quiconque accomplit notre prière, en s’orientant comme nous vers la Mecque, et consomme la viande des bêtes que nous abattons, est un musulman à part entière qui a les mêmes droits et devoirs que nous.

Lorsque cette lettre vous parviendra, envoyez-moi un acompte sur l’impôt de capitulation que vous nous verserez bientôt. En échange, je vous promets ma protection. Si vous refusez, je jure par Allah en dehors Duquel il n’y a d’autre divinité, que je vous enverrai une armée composée d’hommes qui désirent mourir plus ardemment encore que vous désirez vivre ! »


A la lecture de cette lettre, les ministres de Chosroês furent frappés de stupéfaction.


Texte: Abu Bakr
Auteur: Dr. Muhammad As-Sulamî
Pages: 149-150
Edition: Dar Al Muslim
Retranscription: Ibn Djelaz
Site : www.rappel01.fr
Acheter le livre en ligne : www.daralmuslim.com

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 16:02

bismillahZayn Al-‘Abidîn ibn ‘Ali ibn Al-Hussayn ibn’Alî ibn Abu Tâlib

 

Il s’agit du petit ‘Alî, quant au grand, il fut tué avec Al-Hussayn (رضي الله عنه)

 

(Certains propos de Zayn Al-Âbidîn ibn Al-Hussayn)

 

On rapporte que lorsque son frère se fit tuer, il était âgé de treize ans ; il était malade, allongé sur son lit et il ne fut point tué. Lorsqu’il faisait ses ablutions il devenait pâle, sa famille lui disait alors : « Que t’arrive-t-il lorsque tu fais les ablutions ? », il répondait : « Savez-vous devant qui je vais aller me tenir debout ? ». Alors qu’il était prosterné, un incendie se déclara ; les gens se mirent à lui dire « Oh fils du messager d’ALLAH ! qu’est-ce qui t’a distrait de ce feu ? », il répondit : « Le feu de l’au-delà m’a détourné de celui-ci ». Un homme vint et lui dit : « Untel a fait de la médisance sur toi », il lui dit alors : « Allons le voir ! ». L’homme partit avec lui en étant persuadé qu’il allait se venger, mais lorsque Zayn Al-‘Abidîn vit la personne en question, il lui dit : « Oh untel ! Si ce que tu as dit à mon sujet est vrai, alors puisse ALLAH me pardonner, et si ce que tu as dit sur moi est faux, alors puisse ALLAH te pardonner ».

(Parmi ses propos)

Je suis étonné par celui qui est orgueilleux et fier, qui hier, était une goutte de sperme et qui demain sera une charogne ; je suis étonné par celui qui a des doutes envers ALLAH, alors qu’il voit Ses créatures. Je suis étonné par celui qui rejette l’autre vie alors qu’il voit la première. Je suis étonné par celui qui œuvre pour la demeure qui est destinée à l’anéantissement et qui n’œuvre pas pour la maison éternelle. Le fait de perdre les amis est une émigration.

Des personnes de Médine vivaient sans savoir d’où provenaient leurs subsistances. Lorsqu’il mourut, elles perdirent ce qu’elles recevaient la nuit. A sa mort, ils le lavèrent et constatèrent des traces noires sur son dos et ils dirent : « Qu’est donc cela ? », on leur répondit : « La nuit, il portait les sacs de farine sur son dos et les donnait aux pauvres de Médine ». Les habitants de Médine dirent : « Nous ne regrettâmes l’aumône faite en secret que lorsque ‘Alî ibn Al-Hussayn mourut ». Des habitants de l’Iraq vinrent vers lui et se mirent à critiquer Abu Bakr, ‘Omar et ‘Othmân, il dit alors : « Dîtes moi ! Êtes-vous les premiers émigrants, ceux qui comme l’a dit ALLAH :

(qui ont été expulsés de leurs demeures et de leurs biens, alors qu’ils recherchaient une grâce et un agrément d’ALLAH, et qu’ils soutenaient (la cause d’) ALLAH et de Son Messager, ceux-là sont les véridiques) (Coran 59 :8), ils répondirent : « Non ! », il dit alors : «  Êtes-vous comme dit ALLAH :

(Ceux qui, avant eux, se sont installés dans le pays et dans la foi, qui aiment ceux qui émigrent vers eux…) (Coran 59 :9) jusqu’à ce qu’il termine le verset », ils répondirent : « Non !», il dit alors : « Quant à vous, vous reconnaissez ne pas faire partie d’un de ces groupes », puis il ajouta : « J’atteste que vous n’êtes pas de ceux a sujet desquels ALLAH a dit :

(Et (il appartient également) à ceux qui sont venus après eux en disant : « Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi, et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru ; Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux) (Coran 59 :10), sortez ! Puisse ALLAH faire de vous ce qu’IL désire ». Chaque jour et chaque nuit, il accomplissait mille rak’a. Lorsque le vent soufflait, il s’effondrait évanoui.

Mohammed ibn ‘Alî a dit : « Mon père m’a conseillé de ne pas fréquenter cinq personnes », je dis alors : « Et qui sont ces cinq personnes ? » il dit : « Ne fréquente pas les pervers, car il te vendra pour une bouchée ou moins que cela », il dit : « Oh mon père ! Et qu’est-ce donc moins qu’une bouchée ? », il dit : « Il désirera se l’approprier, mais il ne l’obtiendra pas » ; je dis alors : « Et qui est la deuxième ? », il répondit : « Ne fréquente pas l’avare, car il t’abandonnera au moment où tu auras besoin de lui » ; je dis : « Qui est la troisième ? », il répondit : « Ne fréquente pas le menteur, car il est semblable au mirage, il éloigne de toi ce qui est proche et il rapproche de toi ce qui est loin » ; je dis : « Et qui est la quatrième ? », il répondit : « Ne fréquente pas l’idiot, car en voulant t’être utile, il te sera nuisible » ; je dis : « Et qui est la cinquième ? », il répondit : « Ne fréquente pas celui qui a rompu les liens de sang, car j’ai vu qu’il était maudit dans le Livre d’ALLAH à trois endroits ».

 

Titre: L’histoire des compagnons et des pieux prédécesseurs
Auteur: Ibn al Jawzi, Résumé par Cheikh chahrany
Pages: Page 257-260
Edition: Al Houda
Retranscription: Oumomeya

Site : www.rappel01.fr

Acheter le livre en ligne : www.daralmuslim.com

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 16:54
hiver.gif Toutes les louanges appartiennent à Allah, Le Tout miséricordieux, Le Bon, qui de part Sa bonté nous a facilité des périodes pour y accomplir des actes de bien, Il nous y a promis d'énormes récompenses. 

Sachez mes frères et mes soeurs que nos pieux prédécesseurs étaient très heureux lorsque l'hiver entrait... 

Savez vous pourquoi ? 

Parce que ils couraient pour tirer profit de cette saison et y gagner l'agréement de leur seigneur ainsi que son paradis. 
 
Comment s'y prenaient ils pour tirer profit de cette saison? Lisez ce qui suit.. 

Hassan Al Basri a dit : 

"Quel bonne saison pour le croyant que l'hiver.
Ses nuits sont longues, il prie [durant celles ci] et ses journées sont courtes, il jeûne [durant celles ci]" 

Quand l'hiver venait, 'Ubeyd ibn 'Umayr disait : 

"Ô gens du Coran, vos nuits se sont allongées pour vos lectures, lisez donc.
Vos journées se sont raccourcies pour votre jeûne, jeûnez donc." 

Que le musulman ne laisse donc pas ces périodes de bien lui passer sous le nez et qu'il invoque constamment son seigneur afin qu'Il aide à tirer profit de ces périodes et qu'elles ne lui passent pas sous le nez.

Surtout en ce moment où nous nous trouvons, les 10 premiers jours bénis de dhoul hijja. 

Yahya ibn Mouhaadh a dit : 

"Les nuits sont longues, ne les raccourcis pas par ton sommeil. L'islam est pur, ne l'entache pas par la souillure de tes pêchés." 

copié de sahab.net
http://convertistoislam.over-blog.com/article-les-compagnons-du-prophete-aimaient-la-saison-d-hiver-53737557.html
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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 20:20

eau_vie.jpg

 

« Nous aimons les Compagnons du Messager d’Allah (prière et salut) sans excès pour l’un d’entre eux. Nous ne désavouons aucun d’entre eux. Nous détestons celui qui les déteste et qui les mentionne en mal. Nous en parlons qu’en disant du bien. Les aimer est une forme de culte à Allah, de foi et d’excellence. Les détester est une forme de mécréance, d’hypocrisie et d’injustice. »

 

L’imâm Ibn Abî al-‘Izz al-Hanafî dit: L’imâm At-Tahâwî réfute, ici, les propos des sectes râfidites et khâridjites. Allah et Son Messager montrent le mérite des Compagnons. Allah est satisfait d’eux et leur a promis la meilleure récompense. Allah dit : « Ceux qui ont devancé les premiers parmi les émigrés (à Médine) et ceux qui les ont assistés, puis ceux qui leur succédèrent dans la bienfaisance, Allah est satisfait d’eux et ils sont satisfaits de lui. Il leurs a préparé des jardins sous lesquels coulent des fleuves, ils y demeureront à jamais, pour l’éternité, voilà le grand succès. » (S. Le repentir, v. 100)

 

« Muhammad est le Messager d’Allah et ceux qui sont avec lui sont inflexibles avec les mécréants et doux et compatissants entre eux, tu les vois sans cesse s’incliner et se prosterner. » (S. La victoire, v. 29)

 

« Allah est satisfait des croyants (compagnons) lorsqu’ils te prêtèrent allégeance sous l’arbre. » (S. La victoire, v. 18)

 

« Certes, ceux qui ont cru et ont émigré puis lutté pour Allah, avec leurs biens et leur vie, puis ceux qui les ont accueilli et assisté, ceux-là sont amis, les uns des autres… » (S. Le repentir, v. 20)

 

« Ceux qui ont dépensé leurs biens puis ont lutté avant le retour à la Mecque, ne sont pas égaux de ceux qui ont dépensé et combattu après le retour à la Mecque, les premiers ont un degré plus grand que les autres. Mais pour tous, Allah a promis une belle récompense. » (S. Le fer, v. 10)

 

« (Il appartient aussi) aux émigrants besogneux, qui ont été expulsées de leurs demeures et démuni de leurs biens, recherchant la grâce et la satisfaction d’Allah, et secourant la cause d’Allah et de Son Messager ceux-là sont sincères et également à ceux qui, avant eux se sont installés en terre d’Islâm et dans la foi, qui aiment ceux qui émigrent vers eux, ne ressentant aucune envie pour ce que ces émigrés ont reçu, les  préférant à eux-mêmes, malgré leurs besoins, ceux qui se gardent contre leur propre avidité, ceux-là ont gagné. Et ceux qui sont venus après eux, disent : Seigneur ! Pardonne-nous ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi et ne met pas en nos cœurs de la rancune envers ceux qui croient. Seigneur, tu es en vérité bon et miséricordieux. » (S. Le rassemblement v. 8/10)

 

D’après Abû Hurayra, Khâlid bn al-Walîd avait eu un différent avec Abdarrahmân bn ‘Awf.

Khâlid insulta Abdarrahmân. Le Messager d’Allah dit : « N’insultez aucun de mes compagnons, car même si vous dépensez une quantité d’or égale au mont Uhûd, vous ne parviendrez jamais à égaler leurs mérites, ni même la moitié. » (Bukhârî et Muslim)

 

Le Messager d’Allah fait allusion ici à tous les premiers compagnons qui se sont convertis et prêté allégeance avant le retour à la Mecque. Ils détiennent le plus grand mérite. Tandis que Khâlid bn Walîd fait partie des compagnons qui ont rejoint les croyants après la conciliation avec les Mecquois.

 

Tous les compagnons, sans exception sont les meilleurs des membres de la communauté de l’Islam et ceci jusqu’à la fin des temps. D’après Ibn Abî al-‘Âsim, le Messager d’Allah a dit : « Les meilleurs des gens (de ma communauté) sont ceux de ma génération, puis la génération suivante, puis la suivante. » (Bukhârî, Muslim)

 

Cependant, il existe des degrés entre les Compagnons eux-mêmes, comme il en existe entre tous les membres de la communauté, et même entre les Messagers d’Allah (que la paix et le salut d’Allah soit sur eux).

 

Dans un hadîth rapporté par Djâbir, le Prophète a dit : « Aucun de ceux qui ont prêté allégeance sous l’arbre, ne rentrera en enfer. »

 

Allah dit : « Allah a déjà pardonné aux Prophètes, aux émigrés, à ceux qui les ont accueillis, puis à ceux qui les ont rejoint dans des moments de difficulté. » (S. Le repentir, v. 117)

 

Il n’y a pas plus égaré que celui qui a dans son cœur, une rancune envers les meilleurs des croyants, qui sont à la tête des proches d’Allah, après les prophètes.

 

Les juifs comme les chrétiens aiment les compagnons de leurs prophètes pour leurs mérites. On dit aux juifs : « Qui sont les meilleurs de votre communauté ? Ils répondirent : Les compagnons de Moïse ». On dit aux chrétiens : « Qui sont les meilleurs de votre communauté ? Ils répondirent : Les compagnons de Jésus ». On dit aux rafidites : « Qui sont les plus mauvais de votre religion ? Ils répondirent : Les compagnons de Muhammad. » Pour les sunnites, les meilleurs de la communauté sont tous les compagnons, sans exception.

 

La Tahawiyya ou La profession de foi des sunnites, abû Dja’far at-Tahâwî, auteur du commentaire : l’imam Ibn Abî al-‘Izz al-Hanafî Edition Sabil, 2002, Page 253-256

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 13:35

 

Abou Hourayra سيرة أبي هريرة 

 

L'origine de son surnom


Abou Hourayra (رضي الله عنه) éprouve beaucoup d'affection pour les animaux, et plus particulièrement pour les chatons : Il en garde d'ailleurs constamment un en sa compagnie; c'est ce qui explique son surnom (qui signifie littéralement "le père des chatons"), qui lui a été donné par le Prophète (صلى الله عليه و سلم).


Sa conversion


Abou Hourayra (رضي الله عنه) se convertit à l'Islam en l'année de Khaybar (7 H) alors qu'il appartenait au chef de la tribu des Daws; At-Toufayl. Cette tribu vivait dans la région de Tihamah qui s'étendait le long de la Mer Rouge, au sud de l'Arabie Saoudite.

Quand At-Tufayl retourna à son village après sa rencontre avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et sa conversion à l'Islam, au tout début de la mission,

Abou Hourayra (رضي الله عنه) fut l'un des premiers à répondre à son appel, contrairement aux autres membres de la tribu qui s'entêtèrent longtemps dans leurs anciennes croyances.

Souvent, il louait Allah pour sa bonne fortune et disait : "Louange à Allah qui a guidé Abou Hourayra à l'Islam, gloire à Allah qui a enseigné à Abou Hourayra le Coran. Louange à Allah qui a accordé à Abou Hourayra la compagnie de Mouhammad, qu'Allah le bénisse et lui accorde la paix".


Sa première rencontre avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم)


Abou Hourayra (رضي الله عنه) accompagnait At-Tufayl lorsque ce dernier se rendit de nouveau à la Mecque. Il y eut le privilège et l'honneur de rencontrer le noble Prophète (صلى الله عليه و سلم) qui lui demanda :
- "Quel est ton nom ?
- Abdu Chams- serviteur du soleil, répondit-il.
- Remplace-le par Abdur-Rahman - serviteur du Tout Miséricordieux, dit le Prophète.
- Ca sera donc Abdur-Rahman, ô Messager d'Allah, acquiesça-t-il."

Il continua néanmoins à être connu sous le nom d'Abou Hourayra (رضي الله عنه), car comme le Prophète (صلى الله عليه و سلم) il affectionnait les chats et depuis l'enfance, il a toujours eu un chat pour jouer. Abou Hourayra demeura à Tihamah pendant plusieurs années avant de partir pour Médine en l'an 7 de l'Hégire avec les autres membres de sa tribu.


L'invocation du Prophète (صلى الله عليه و سلم) en sa faveur concernant la science


Zayd Ibn Thabit (رضي الله عنه), le notable compagnon du Prophète (صلى الله عليه و سلم) rapportait : "Nous étions Abou Hourayra, un ami et moi-même en train de prier Allah  Tout Puissant et d'effectuer le dhikr dans le Masjid, lorsque le Messager d'Allah  (صلى الله عليه و سلم) apparut. Il se joignit à nous.


Nous nous tûmes et il dit : "Poursuivez ce que vous étiez en train de faire". Alors mon ami et moi fîmes une invocation à Allah et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) de dire amin à nos duas. Ce fut ensuite au tour d'Abou Hourayra (رضي الله عنه). Il fit la supplication suivante : "Ô Seigneur, je Te demande ce que mes deux compagnons t'ont demandé et je Te demande le savoir qui ne sera pas oublié".

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit amin. Ensuite, nous répétâmes : "Et nous demandons à Allah le savoir qui ne sera pas oublié".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) répondit : "Le jeune Dawsi a demandé cela avant vous".


La conversion de sa mère et son comportement avec elle


Un jour, alors qu'il l'invitait à avoir foi en Allah seul et à suivre Son Prophète, elle dit des choses sur le Prophète (صلى الله عليه و سلم) qui attristèrent grandement Abou Hourayra (رضي الله عنه). Les yeux pleins de larmes, il se rendit chez le saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) qui lui demanda :
" Qu'est-ce qui te fait pleurer, Ô Abou Hourayra ?
- Je n'ai pas cessé d'appeler ma mère à l'Islam mais elle me repousse toujours. Aujourd'hui, je l'ai une fois de plus invitée à l'Islam et je l'ai entendue dire des mots que je n'aime pas. S'il te plait, implore Allah le Tout-Puissant d'incliner le cœur de la mère d'Abou Hourayra à l'Islam".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit alors :

"Ô Allah ! Guide la mère de Abou Hourayra".

Abou Hourayra (رضي الله عنه) racontait : "Je suis rentré chez moi et j'ai trouvé la porte fermée. J'ai entendu l'eau éclabousser. Lorsque j'ai essayé d'entrer, ma mère me dit de rester où j'étais.


Une fois habillée, elle me laissa entrer dans la pièce et là elle dit : "Je témoigne qu'il n'y a d'autre dieu qu'Allah et je témoigne que Muhammad est son Serviteur et Son Messager".
Je suis retourné chez le Prophète (صلى الله عليه و سلم), pleurant de joie alors que l'heure précédente je pleurais de tristesse. " J'ai de bonnes nouvelles, Ô messager d'Allah. Allah a répondu à ta prière et a guidé la mère d'Abou Hourayra à l'Islam".

Puis il ajouta : "Ô Messager d' Allah ! Demande à Allah de faire en sorte que moi-même et ma mère, nous soyons aimés des croyants et des croyantes". Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) s'adresse alors à Allah en ces termes :

"Ô Allah ! Fais que cet humble serviteur que tu as là ainsi que sa mère soient aimés par chaque croyant et croyante".


Toute sa vie durant Abou Hourayra (رضي الله عنه) se comporta avec gentillesse et courtoisie envers sa mère. Chaque fois qu'il sortait, il s'arrêtait au seuil de sa chambre pour lui dire : "la paix soit sur toi mère ainsi que la clémence et la bénédiction divine".
Elle répondait par : "et sur toi soit la paix, mon fils, ainsi que la clémence et la bénédiction divine".
Souvent, il ajoutait : " Qu'
Allah soit miséricordieux envers toi tout comme tu m'as soigné lorsque j'étais enfant".
Elle répondait : " Qu'
Allah soit miséricordieux envers toi comme tu m'as délivrée de l'erreur alors que j'étais vieille. " Abou Hourayra encourageait toujours les comportements doux et bons envers les parents.

Un jour, il vit deux hommes, l'un plus vieux que l'autre marchant ensemble. Il demanda au plus jeune : " Qui est cet homme pour toi ? "
- "Mon père", répondit-il.
- "Ne l'appelle pas par son nom. Ne marche pas devant lui et ne t'assois pas avant lui", conseilla Abou Hourayra.


Les ahâdîths qu'il rapporte du Prophète (صلى الله عليه و سلم)


Pendant les quatre années qu'il passa en compagnie du saint Prophète (صلى الله عليه و سلم), Abou Hourayra réussit, grâce à sa formidable mémoire, à mémoriser les joyaux de sagesse émanant de la bouche du Prophète (صلى الله عليه و سلم). Conscient de son don, il décida de l'employer au service de l'Islam.


Cette faculté, Abou Hourayra (رضي الله عنه) va l'utiliser au service de la propagation des enseignements prophétiques. Ainsi, comme il n'exerce pas d'activité professionnelle –il le dit lui-même, il n'a ni terre à cultiver (contrairement à ses frères Ansâr),

ni commerce à entretenir (contrairement à ses frères Mouhâjirin) -, il profite de sa disponibilité pour rester constamment en compagnie du Prophète (صلى الله عليه و سلم), à écouter et, surtout, à retenir ses moindres propos.

Il avait du temps libre car contrairement aux autres Muhajirin (Emigrés), il ne s'affairait pas sur les marchés et contrairement aux Ansar, il n'avait pas de terre à cultiver. Il préférait de fait accompagner le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dans ses voyages et expéditions. Impressionnés par sa mémorisation des hadiths, certains compagnons l'interrogeaient souvent sur la période et le contexte d'un hadith.

Avec les compagnons tels que Abdullah fils d OMAR , Anas fils de Malik, la Mère des Croyants Aisha, Jabir Ibn Abdullah et Abou Sa'îd Al-Khudri, il fait partie des principaux transmetteurs de Hadîth. Ils ont transmis plus de mille paroles du Prophète (صلى الله عليه و سلم).

Il est rapporté que lui-même, son épouse et sa fille ont pour habitude de se relayer toute la nuit - chacun occupant un tiers de celle-ci - pour prier et accomplir des actes de dévotion. Ainsi, il ne se passe pas un instant sans n'il y ait quelqu'un qui ne fasse la salât, le dhikr ou la récitation du Coran chaque nuit dans la maison de Abou Hourayra (رضي الله عنه).


Les souffrances qu'il subit pour la cause d'Allah


Il disait : " Lorsque je souffrais sévèrement de la faim, j'allais trouver un compagnon du Prophète (صلى الله عليه و سلم) à propos d'un verset du Coran.

Je restais en sa compagnie pour l'étudier et pour qu'il m'emmène chez lui et me donne à manger. Un jour, j'avais tellement faim que j'ai mis une pierre sur mon estomac. Je me suis ensuite assis en attendant le passage des compagnons.
Abou Bakr (رضي الله عنه) approcha : je l'interrogeais sur un verset du Coran afin qu'il m'invite, mais il ne l'a pas fait. Ensuite, OMAR  Ibn Al-Khattab (رضي الله عنه) passa. De même, je l'interrogeais sur un verset. Lui non plus ne m'invita pas. Enfin, le Messager d'
Allah (paix et bénédiction d' Allah soient sur lui) passa et se rendit compte que j'avais faim.
Il dit : " Abou Hourayra ! ".
"A ton service, répliquais-je en le suivant jusque chez lui".

Il trouva un bol de lait et interrogea sa famille sur sa provenance. "Quelqu'un te l'a Envoyé", répondit-on.
"Ô Abou Hourayra, va trouver les Ahl as-Suffah et invite-les", proposa alors le Prophète. "
Abou Hourayra les invita et tous burent du lait.

Vint, bien sûr, un temps où les musulmans furent comblés d'une grande richesse et du confort matériel. Abou Hourayra (qu' Allah l'agrée) put également jouir de sa part de richesse. Il se maria, eut un enfant et un foyer confortable. Toutefois, cette fortune ne changea rien à sa personnalité.

Il n'oublia, en effet, pas pour autant les jours de dénuement.
Il disait : " J'ai grandi en orphelin, j'ai émigré en tant que pauvre et indigent. J'ai nourri mon estomac de la nourriture pourvue par Busrah Bint Ghazwan. J'ai servi les gens lorsqu'ils revenaient de voyage et conduit leurs chameaux lorsqu'ils se mettaient en route. Ensuite,
 Allah fit que j'épouse Busrah.

Gloire à  Allah qui a renforcé la religion d'Abou Hourayra et a fait de lui un imam". [Cette citation est une référence à l'époque où il devint gouverneur de Médine pendant le règne de Marwân Ibn Al Hakam.]


Ses actes de dévotion


Abou Hourayra (qu' Allah l'agrée) passait une grande partie de son temps en exercices spirituels et d'actes de dévotion pour  Allah.

Lui, son épouse et sa fille avaient l'habitude d'effectuer Qiyâm Al-Layl (c'est-à-dire passer la nuit en prières et divers actes d'adoration). Il veillait pendant un tiers de la nuit, son épouse un tiers et sa fille un autre tiers. Ainsi, pas une heure de la nuit ne s'écoulait dans la maison d'Abou Hourayra sans dévotion, dhikr ou prière.


Après la mort du Prophète (paix et bénédiction d' Allah soient sur lui), il est soucieux de la transmission des ahadith


Abou Hourayra (qu' Allah l'agrée) se souciait d'enseigner et de transmettre les hadiths en particulier et ses connaissances de l'Islam en général. On raconte qu'un jour alors qu'il passait par le sud de Médine, il y vit les gens captivés, comme à l'accoutumée, par le commerce.
" Que vous êtes faibles, o gens de Médine ! S'exclama-t-il.
- Quelle faiblesse vois-tu en nous, Abou Hourayra ? Demandèrent-ils.
- L'héritage du Messager d'
 Allah (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) est distribué et vous restez ici ! N'irez-vous donc pas chercher votre part ?
- Ou donc, Ô Abou Hourayra ?
- Dans la mosquée."
Ils s'y empressèrent. Abou Hourayra (qu'Allah l'agrée) attendit qu'ils reviennent. A leur retour, ils dirent : "Ô Abou Hourayra, nous sommes allés à la mosquée et rien n'y était distribué".
" Vous n'avez donc vu personne à la mosquée ? Demanda-t-il.
- Si, des gens y faisaient la salat, certains lisaient le Coran et d'autres discutaient de ce qui était halal (licite) et haram (illicite).
- Malheur à vous, répondit Abou Hourayra, c'est justement là l'héritage de Mouhammad, puisse Allah lui accorder paix et bénédictions".


Son époque en temps que gouverneur


Durant son califat, OMAR(que Dieu l'agrée) le désigna gouverneur de Bahrayn. OMAR  (qu'Allah l'agrée) était très pointilleux dans ses choix de gouverneurs. Il veillait à ce que ses gouverneurs vivent simplement et ne s'enrichissent pas démesurément quand bien même en toute légalité.

Or, à Bahrayn, Abou Hourayra accumula rapidement des richesses. OMAR l'apprit et convoqua Abou Hourayra à Médine. S'imaginant qu'il avait acquis sa richesse illicitement, OMAR l'interrogea sur l'origine de sa fortune. Abou Hourayra expliqua qu'elle provenait de l'élevage de chevaux et de cadeaux reçus.

"Cède ce que tu as accumulé au trésor des musulmans, ordonna OMAR.
Abou Hourayra s'exécuta. Il leva les mains au ciel et pria : "Ô Seigneur, pardonne au Commandant des Croyants".
 OMAR   lui demanda ensuite de reprendre sa fonction de gouverneur, mais Abou Hourayra déclina son offre.
  OMAR l'interrogea sur la raison de son refus, il répondit : "Afin que mon honneur ne soit pas entaché, ma richesse spoliée et mon dos battu". Il ajouta : "Je crains de juger sans savoir et de parler sans sagesse".


Sa mort


Il (رضي الله عنه) décèda à l'âge de 78 ans, en l'an 57 de l'Hégire, à Médine, et fut enterré à Al-Baqî'.
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