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Allah عزّ و جل a dit :
"Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j'agrée l'Islam comme religion pour vous" s Al Maïda v.3
Comment combattre l'ostentation
Les signes de ceux qui sont sincères
Parmi les signes de celui qui est sincère et véridique ce qui suit :
- Il doit aimer la religion et s’appliquer à recommander la vérité et à endurer les difficultés. Et, si on lui propose de choisir entre deux choses : une pour la cause d’Allah (‘azza wa jal) et une autre relavant des affaires de ce bas monde ; il choisira celle qui lui procurera la récompense d’Allah (‘azza wa jal). Il la préférera à la vie présente parce qu’elle est éphémère alors que la vie dernière est éternelle. Il sait bien que la dernière est meilleure.
Dans ce sens, Allah (‘azza wa jall) dit :
Le sens du verset :
« La vie dernière t’est, certes, meilleure que la vie présente » (ed-Dhouha, le Jour Montant : 4)
Il dit également :
Le sens du verset :
« … alors que l’au-delà est meilleur est plus durable » (El-A’lâ, Le Très Haut : 17)
Comme Il énonce aussi :
Le sens du verset :
« Dis : « La jouissance d’ici-bas est éphémère, mais la vie future est meilleure pour quiconque craint pieusement (Allah) » (En-Nissâ, Les Femmes : 77)
- Il accepte la parole de vérité, qu’elle soit en sa faveur ou contre lui. A l’opposé, il se me en colère à cause d’une parole injuste qu’elle soit pour ou contre lui. Il n’agit pas dans l’intérêt de se satisfaire soi-m^me, mais de satisfaire, plutôt, son Seigneur (‘azza wa jall). Même s’il risque que les gens s’indignent contre lui, perd leur estime et sa valeur se réduit à leurs yeux. Cela dans le but d’améliorer la relation qu’entretient son cœur à l’égard d’Allah (‘azza wa jall). En effet. « La rétribution est proportionnée à l’action », et : « Celui ayant une mauvaise intention sera traité à l’opoposé de son intention ».
Le Prophète (sallallah’alayhi wa salam) dit : « Quiconque recherchant l’agrément d’Allah même si en soulevant la colère des gens ; Allah le protègera des gens. Et quiconque mettant en courroux Allah afin de satisfaire les gens, Allah l’abandonnera alors aux gens » (1)
Ibn El-Qayyim (rahimahoullah) a dit : « Comme celui qui fait parade de ce qu’il ne détient pas n’est pas sincère, il montre aux gens une chose tout en dissimulant ce qui s’y oppose : Allah l’a traité donc à l’encontre de sa visée. Certes, le fait de punir par le contraire du (mauvais) dessein de l’homme est une chose établie par la religion et le destin. Tandis que la personne qui est sincère se réjouira tôt, en guise de récompense, de l’amour et l’estime des gens, celle qui se pare de choses qu’elle n’a pas sera châtiée par l’avilissement des gens ; car elle s’est avilie intérieurement auprès d’Allah. Les Noms sublimes et les Attributs suprêmes d’Allah ainsi que sa sagesse de Son décret imposent cette conséquence.(2)
- Il déteste que quelqu’un soit au courant des bonnes œuvres qu’il fait, où qu’elles lui soient attribuées. Ech-Châfi’i (rahimahoullah) a dit : « J’aurais aimé que les gens apprennent le savoir sans qu’ils m’attribuent aucune lettre » (3).
- Il voudra aussi -dans le domaine de l’enseignement du bien et l’émission de fatwas suivant la vérité- que cette tâche soit prise en charge par autrui. Mais s’il se trouve contraint à le faire, il s’appliquerait à observer la vérité, tout en détournant le dos aux avidités de l’âme et en s’élevant au-dessus de la passion et de ses emprises.
- S’il entre dans un débat avec quelqu’un, il ne tenterait pas de le vaincre en usant des ambiguïtés et des arguments faux. Il sait bien que cela ne fait partie ni de la piété ni de la sincérité. Le Prophète (salallah’alayhi wa salam) dit : « Quiconque dispute (dans une affaire) de faux, tout en ayant connaissance, demeure exposé au courroux d’Allah jusqu’à ce qu’il en cesse » (4).
- Il désirera plutôt qu’Allah (azza wa jall) révèle la vérité du côté de son adversaire. Ech-Châfi’i (rahimahoullah) a dit : " Je n’ai jamais tenu un débat avec quelqu’un sans que j’aime qu’il soit assisté et bien guidé (par Allah). Et je n’ai jamais polémiqué avec une personne sans que je sois indifférent au fait qu’Allah révèle la vérité sur ma langue ou sur la sienne ». (5)
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1) Rapporté par Ibn Hibbâne, chapitre de la »gouvernance » (hadith 1541), concernant celui qui recherche l’agrément d’Allah même en soulevant la colère des gens et par El-Baghawi dans Charh Es-Sounna, chapitre de « L’adoucissement des cœurs » (14/412), concernant le verset suivant :
le sens du verset : « Et ne craignez pas les gens mais craignez Moi » (el-Mâ’ida, la table servie : 44), d’après ‘Â’icha (qu’Allah l agrée). Ce hadith est jugé authentique par El-Albâni dans Es-Silsila Es-Sahîha (5/392), (hadith 2311).
2) Voir : I’lâm El-Mouwaqqi’îne d’IBN El-Qayyim (2/180).
3) Voir : Hilyat El-Awiliyâ d’El-Asfahâni (9/88), El-Ihyâ d’El-Ghazzâli (1/26), Sifat Es-Safwa d’ibn El-Djawzi (2/251) et Djâmi’ El-‘Ouloûm Wal-Hikam d’Ibn Radjab (I/23).
4) Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre des « Sentences » (4/23)), concernant celui qui supporte quelqu’un dans un débat sans qu’il sache le sujet de divergence, par El-Hâkim dans El-Moustadrak (2/27), par El-Bayhaqi dans Es-Sounnane El-koubra (6/82) et dans Chou’ab El-Îmâne (5/304) et par Ahmad sans El-Mousnad (2/70), d’après ‘Abd Allâh Ibn’Omar (qu’Allah l’agrée). Ce hadith est jugé authentique par El-Albâni dans Es-Silsila Es-Sahîha (I/2/178) (hadith 438) et dans Shîh Sounane Abi Dâwoûd (2/396) (hadith 3597)
5) Voir : Hilyat El-Awliyâ’ d’El-Asfahâni (9/88), El-Ihyâ’ d’El-Ghazzâli (I/26), sifat Es-safwa d’ibn El-Djawzi (2/51) et Faydh El-Qadîr d’El-Manâwi (3/90).
Titre: Collection des Séries de Recommandations Salafies I
Edition: La Certitude
Retranscription: Oumomeya
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Source :
Extrait Conseils aux femmes musulmanes
Ecrit par Umm 'Abd Allah Al-Wâdi'iyah.
Fille du cheikh Muqbil (rahimou allah)
http://saliha.forumactif.net/qualites-du-coeur-et-bons-comportements-f39/incitation-a-la-sincerite-et-a-la-gestion-du-temps-t4545.htm?highlight=la+sinc%C3%A9rit%C3%A9
Réponse : Al-Ikhlâs consiste à ce que le serviteur cherche par son adoration à se rapprocher d’Allah, et à être comblé de Ses bienfaits. Si le serviteur recherche autre chose par son adoration, alors il faut distinguer les cas suivants :
Premier cas : Chercher par ce moyen à se rapprocher d’un autre qu’Allah et à s’attirer des éloges des hommes pour ces actes. Ceci annule l’acte et fait partie du polythéisme. Abû Hurayrah, rapporte que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Allah dit : “Je me passe largement d’être associé à quelqu’un. Quiconque accomplit un acte dans lequel il M’associe quelqu’un, Je le délaisse, lui et son polythéisme”. » (Al-Bukhârî)
Deuxième cas : Chercher par se moyen à atteindre quelque avantage de ce bas monde comme le pouvoir, la renommée, les richesses, sans chercher à se rapprocher d’Allah par cette adoration. Cet acte n’est pas valide, et ne le rapprochera pas d’Allah : « Ceux qui veulent la vie présente avec sa parure, Nous les rétribuerons exactement selon leurs actions sur terre, sans que rien leur en soit diminué. Ceux-là sont ceux qui n’auront pas d’autre récompense, dans l’au-delà, que le Feu. Ce qu’ils auront fait ici-bas sera annulé, et leurs œuvres seront vaines. » (Hud 15-16)
La différence entre le premier et le second cas est que dans le premier, il souhaite être loué pour son adoration d’Allah. Quant au deuxième cas, il ne souhaite pas être loué pour les actes d’adoration, et cela lui importe peu.
Troisième cas : Chercher par ce moyen à se rapprocher d’Allah, et aussi les avantages matériels qui peuvent en découler, comme le fait de chercher – en plus de l’intention d’adorer Allah – à faire de l’exercice physique lorsque l’on accomplit ses ablutions ou à se nettoyer des saletés ; ou profiter du pèlerinage pour visiter les lieux lors du pèlerinage et voir les pèlerins. Tout cela diminue de la valeur de la sincérité. Si l’intention principale est l’adoration, cette personne ne pourra aspirer à la récompense totale, mais cela n’est pas un péché ou une désobéissance car Allah dit au sujet des pèlerins : « Il n’y pas de mal à ce que vous recherchiez les bienfaits de votre Seigneur.» (Al-Baqarah, 198).
Mais si l’intention principale n’est pas l’adoration, alors cette personne n’aura pas de récompense dans l’au-delà. Sa seule récompense sera ce qu’elle aura retiré de ce bas monde… et je crains que ce ne soit un péché, car elle aura utilisé l’adoration – qui est le plus noble des objectifs – comme moyen pour atteindre un bienfait futile de ce bas monde. Elle est donc comparable à ceux au sujet desquels Allah dit : « Certains parmi eux te critiquent au sujet des aumônes : si on leur en donne, ils sont satisfaits ; mais si on ne leur en donne pas, ils sont mécontents. » (At-Tawbah, 58). Abû Hurayrah rapporte : « Un homme dit : « Ô Prophète d’Allah ! Qu’en est-il d’une personne qui à l’intention de participer au Jihâd dans le but d’acquérir quelque bien matériel ? » Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) dit : « Il n’aura pas de récompense. » (Abû Dâwûd) Et dans les deux Sahîh d’après ‘Umar ibn ul-Khattâb, le Prophète, a dit : « Celui dont l’émigration (Hijrah) a pour but un bien matériel ou le mariage avec une femme, son émigration lui sera comptée comme telle. » (Al-Bukhârî et Muslim)
Si les deux intentions sont à un même niveau, sans que l’une ou l’autre des intentions ne l’emporte sur l’autre, alors cela est discutable… bien que le plus correct des avis est qu’il n’y a pas de récompense, comme dans le cas où une personne accomplit un acte pour Allah et pour quelqu’un d’autre.
La différence entre le troisième cas et le second, c’est que le but matériel, du cas précédent, se produit
ici comme une conséquence de l’acte d’adoration, ce que cet acte induit comme bénéfice matériel terrestre.
Si quelqu’un demande : quel est le critère permettant de savoir si l’intention majoritaire est l’adoration ou autre chose ?
Nous répondons que le critère est que si la personne n’accorde aucune importance à tout ce qui se produit en dehors de l’adoration, et ne se soucie pas de savoir si cela s’est produit ou non, c’est une preuve que l’intention majoritaire est l’adoration, et inversement.
Quoi qu’il en soit, l’intention – qui est la parole du cœur (Qawl ul-Qalb) – est d’une importance extrême et joue un rôle majeur, car elle peut élever une personne au niveau des gens sincères comme elle peut la rabaisser au plus bas. Certains Pieux Prédécesseurs (Salaf) disaient : « Le plus dur des combats que j’ai mené contre mon âme est lorsque j’ai voulu l’obliger à être sincère. »
Source : Majmû’ Fatâwâ wa Rasâ’il Shaykh Ibn ‘Uthaymîn, (1/98-100).
Revu par les
salafis de l’Est
http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10097
بسم الله الرحمن الرحيم
Le comportement des Salafs : pureté dans l’intention et véracité
Le 13 février 2006, par Sounna,
Les Salafs : leur pureté dans l’intention (Ikhlâs) et véracité (Sidq)
D’après Bakr ibn Mâ’iz : « On a jamais vu Ar-Rabî’ [ibn
Khuthaym] accomplir de prières surérogatoires dans la mosquée de son village, sauf une seule fois [i.e : il préférait les faire chez soi conformément à la Sounna du Prophète et pour éviter d’être
vu des gens] » [1]
Sufiân rapporte d’après la femme d’Ar-Rabî’ ibn Khuthaym : « Toutes les actions qu’Ar-Rabî’
accomplissaient étaient secrètes, au point où lorsqu’une personne venait le voir alors qu’il lisait le coran, il cachait le coran avec son vêtement » [2]
Abû Hamzah Ath-Thumâlî a dit : « ’Alî ibn Al-Husayn avait l’habitude de porter un panier de
pain sur son dos de nuit et le distribuait en aumône. Il disait : « L’aumône en secret éteint la colère du Seigneur, glorifié et exalté soit-Il » » [3]
’Amru ibn Thâbit a dit : « Lorsque ’Alî ibn Al-Husayn mourut, on le lava et les personnes
présentes virent des traces sombres sur son dos. Certaines personnes demandèrent : « Qu’est-ce que cela ? ». D’autres répondirent : « Il avait l’habitude de porter un sac de blé sur son dos de
nuit, et le distribuait aux pauvres de la ville de Médine » [4]
Muhammad ibn Mâlik ibn Dayghem a dit : Mawlânâ Abû Ayyûb a dit : « Abû Mâlik me dit un jour
: « Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin. Et je jure par Allah que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant,
deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà ». Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] !
Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allah dans ce bas-monde ? ! » [Abû Mâlik] répondit : « Ô Abû Ayyûb, comment
[être sûr de] l’acceptation de nos actes [par Allah] ? Comment [être sûr d’]être sauf ? » Il dit ensuite : « Il se peut qu’un homme pense avoir amélioré son état, bien accompli ses sacrifices,
purifié son intention, parfait ses actes... pourtant tout ceci risque d’être rassemblé le Jour de la Résurrection pour lui être jeté au visage ! » [5]
D’après Dja’far ibn Burqân : « J’entendais parler de Yûnus ibn ’Ubayd comme étant une
personne de mérite et pieuse. Je lui écrivis donc une lettre en ces termes : « On t’a décrit à moi comme étant une personne de mérite et pieuse. C’est pourquoi j’ai décidé de t’écrire afin que tu
m’informes à ton sujet ». Sa réponse fut : « Ta lettre dans laquelle tu me demandes de t’informer à mon sujet m’est bien parvenue. Je t’informe donc de ce qui suit : j’ai proposé à mon âme
d’aimer pour les gens ce qu’elle aime pour elle-même, et de détester pour eux ce qu’elle déteste pour elle-même. Je me suis rendu compte alors qu’elle était très loin de tout cela. Une autre fois
je lui ai proposé de ne parler des gens qu’en bien... et je me suis alors rendu compte qu’il était plus facile pour elle de jeûner un jour de grande chaleur, à Basrah, lorsque le soleil est à son
zénith, plutôt que de ne parler des gens qu’en bien. Voilà ma situation cher frère, et que la paix soit sur toi » [6]
Post-Scriptum
Traduction : L’équipe Sounna.com
Notes :
[1] Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.3 p.61
[2] ibid
[3] Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.2 p.96. Quant à la phrase : « L’aumône en secret éteint la colère du Seigneur, glorifié et exalté soit-Il », il s’agit d’un hadith authentifié par Cheikh
Al-Albânî. Voir As-Silsilah As-Sahîhah n° 1908
[4] Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.2 p.96
[5] Ibn Al-Djawzî Sifat As-Safwah v.3 p.360 [6] Adh-Dhahabî Siyar A’lâm An-Nubalâ’ v.6 p.19.
http://www.sounna.com/spip.php?article177