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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 16:22
La protection d'Allah pour son serviteur, comporte deux sens:
La protection d'Allah soubhanahou wa ta'ala pour son serviteur, comporte deux sens: 
 
1. Protéger son corps, ses biens, ses enfants et sa famille.
 
2. Protéger sa religion, en le sauvegardant des ambiguïtés qui égarent et des désirs interdits. 
 
 
Titre: L'adoration et ses répercussions sur la vie du musulman
Auteur: Cheikh 'Abd Al Mouhsin Al'Abbad
Page: 41
Edition: Islamhouse
Retranscription : oumomeya
Acheter le livre en ligne: www.daralmuslim.com
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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 10:00
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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 00:49
Shaikh Abdul-Aziz Ibn Baz

 

Question:


Quelle est la règle concernant une personne qui doute quant à savoir si elle a annulé ses ablutions ou pas ?


Réponse:


Si une personne a le doute quant à savoir si elle a perdu ou pas ses ablutions, alors son état de pureté du départ prévaut et son doute n'a aucun effet.


Ceci se base sur un hadit du Prophète. Quand un homme l'a questionné sur le fait de ressentir ce qu'il avait dans le ventre pendant la prière.


« Ne quitte pas la prière à moins que tu entendes ou sentes quelque chose. » (Boukhari et Mouslim)


Le Prophète lui a expliqué que la règle de base est qu'il garde son état de pureté à moins d'être certain que quelque chose est venu annuler les ablutions. Tant que la personne n'est que dans le doute, son état de pureté est sûre et confirmé.


Donc il peut continuer de prier, de tourner autour de la Ka'bah, de lire le Qur'an etc. Ceci est la règle originale. Toutes les louanges sont dues à Allah pour sa Magnanimité et pour la simplicité de l'Islam.



Sheikh Ibn Baz

 


(http://maslak.free.fr/)

 

http://alhouda.forumactif.com

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 20:08

51eafe0f358ddef1cddf6354b0076751.jpgRègles dans le fiqh :

 

Shaykh ibn taymiyyah énonce cette règle :

 

"A la base toute pratique religieuse, ou adoration est interdite, sauf s'il se trouve un texte l'autorisant (coran et sunnah),

tandis que les choses de la vie courante sont autorisés sauf s'il se trouve un texte l'interdisant (coran et sunnah)"

 

Shaykh al albani commente ces propos en disant retiens bien cette règle elle va t'aider à discerner la vérité sur les questions divergentes.

 

Tiré du livre attawassoul de shaykh al albani

http://3ilm.char3i.over-blog.com/


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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 06:04
corannn.JPGQuelles sont les conditions de l’acceptation de nos actions auprès d’Allah ?

Le 9 juillet 2005, par Abou Abdillah,


Qu’il soit apporté à l’attention des frères que le suivi de la Sunnah du prophète صلى الله عليه وسلم ne se réalisera pas tant que l’acte d’adoration ne sera pas en conformité avec la loi d’Allah en six points :


1. La cause, la raison. - السبب

 

Si une personne s’adonne à un acte d’adoration pour se rapprocher d’Allah, dont la cause n’est pas légiférée, cet acte d’adoration devient une innovation rejetée à la face de son auteur.


Exemple :

Celui qui veille le 27ème jour du mois lunaire de « Rajab » car c’est la nuit pendant laquelle le prophète, sala Allah ‘alayhi wa salam, fut monté au ciel. La veillée est, certes, un acte d’adoration mais le fait de l’associer à cette raison relève de l’innovation car cet acte d’adoration est basé sur une cause non légiférée. Et ce point-là, à savoir la conformité de l’acte d’adoration avec la loi d’Allah de par sa cause, est très important en ce sens qu’il indique à beaucoup de personnes qui penseraient qu’un acte fait partie de la Sunnah alors que ce n’est pas le cas du fait de la non-conformité de cet acte au sujet de la cause.

 


2. Le genre, la nature, la sorte, l’espèce. - الجنس

 

Il est obligatoire pour l’acte d’adoration d’être en conformité avec la loi d’Allah dans son genre. Celui qui s’adonne à un acte d’adoration qui n’est pas légiféré de par son genre verra son acte rejeté.


Exemple :

Une personne qui sacrifie une cheval le jour du « ‘Id al Adha » (jour du sacrifice) verra son sacrifice rejeté car il est en contradiction avec la loi d’Allah dans son genre. La bête sacrifiée ne doit pas être autre que les bêtes de la race du chameau, de la vache ou des moutons.

 


3. La quantité, le montant. - القدر أو المقدار

 

Si une personne veut ajouter une prière obligatoire aux cinq déjà prescrites, cette dernière sera considérée comme innovée car en contradiction avec la loi d’Allah, plus encore, une prière d’une personne qui décide de son propre chef de prier cinq unités de prière pour la prière du « dhror » sera nulle à l’unanimité des savants.

 


4. La description, le comment, la manière, la façon. - الكيفية أو الصفة

 

Si une personne fait ses ablutions en commençant par les pieds puis continue en nettoyant la tête, les mains et enfin le visage, nous dirons que son ablution est nulle car non conforme à la loi d’Allah dans la manière.

 


5. Le temps, la période. - الزمان

 

Une personne qui égorge sa bête (sacrifice) au début du mois lunaire de "Dhul Hijjah" ne verra pas son sacrifice accepté car elle se met en contradiction avec la loi d’Allah en ce qui concerne le temps (NDT : la bête doit être sacrifiée le 10ème jour de "Dhul Hijjah", le jour de "’Id al Adha"). Il m’a été rapporté que certaines personnes égorgent des moutons pendant le mois de Ramadhan dans le but de se rapprocher d’Allah par ce sacrifice. Sachez que ce dernier est une innovation en ce sens que les seuls moments légiférés pour le sacrifice dans le but de se rapprocher d’Allah sont au nombre de trois :

  • Le sacrifice du jour du ’Id al Adha - الأضحية
  • Le sacrifice expiatoire pendant le Hadj - الهدي
  • Le sacrifice suite à la naissance d’un enfant - العقيقة

Pour ce qui est du sacrifice pendant le mois de Ramadhan en pensant avoir la même récompense que le sacrifice du ’Id al Adha, ceci est une innovation ! Par contre, égorger une bête dans le but d’avoir de la viande est autorisé.

 


6. Le lieu, l’endroit. - المكان

 

Si une personne fait une retraite pieuse ailleurs que dans une mosquée verra sa retraite pieuse rejetée car cette dernière ne se fait que dans les mosquées. Et si une femme dit qu’elle veut faire une retraite pieuse dans la salle de prière de la maison, nous lui dirons que son acte est rejeté en raison de sa contradiction avec la loi d’Allah au sujet du lieu. Ou encore, si une personne veut tourner en dehors de la ka’bah (maison d’Allah) en raison du manque de place à l’intérieur à un moment donné verra son action annulée car l’endroit approprié pour tourner autour de la ka’bah est autour de la maison d’Allah. Allah, Le Très-Haut, dit à Ibrahim : « Et purifie ma maison pour ceux qui tournent autour ». [1]


En conclusion, un acte d’adoration ne sera jamais considéré comme une bonne œuvre tant que ne seront pas remplies deux conditions :

  1. la pureté dans l’intention - الإخلاص
  2. la conformité avec la Sunnah - المتابعة

et le suivi de la Sunnah ne se réalisera que lorsqu’il sera en conformité avec les six points cités précédemment.


Et je (Shaykh Al-Uthaymîn) dis à ceux qui ont été éprouvés par les innovations qui peuvent parfois partir de bonnes intentions et qui veulent le bien, je jure par Allah qu’il n’y a pas de meilleurs chemins pour acquérir ce bien que celui emprunté par nos pieux prédécesseurs, qu’Allah les agrée.


Post-Scriptum :

Source : Al Ibdâ’ fi kamâl Ach-Char’i wa khatarou Al Ibtidâ’ ; page 20 à 23

Auteur : Shaikh Al-Uthaymîn, rahimahullah.

Traduction : Abu Abdillah.

Notes :

[1] Sourate Al-Hadj (22) , verset 26.

 

http://www.sounna.com/spip.php?article132

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 17:37

                     
                          

الدرس الثامن : واجبات الصلاة

La huitième leçon: Les obligations de la prière

 

واجبات الصلاة ، وهي ثمانية: جميع التكبيرات غير تكبيرة الإحرام ، وقول : ( سمع الله لمن حمده ) للإمام والمنفرد ، وقول: ( ربنا ولك الحمد ) للكل ، وقول: ( سبحان ربي العظيم ) في الركوع ، وقول: ( سبحان ربي الأعلى ) في السجود ، وقول : ( رب اغفر لي ) بين السجدتين ، والتشهد الأول ، والجلوس له.

Les actes obligatoires de la prière sont au nombre de huit : 


bouton06.gif      Tous les Takbîr sauf celui d’ouverture.


bouton06.gif     Dire : « Sami' Allah li man Hamidah » (Qu’Allah exauce celui qui Le loue) pour l’Imam et celui qui prie seul.


bouton06.gif      Dire : « Rabbâna wa lak al Hamd » (Ô notre Seigneur! À toi la louange !) pour tous.


bouton06.gif     Dire : « Soubhana Rabbi al 'Adhîm » (Pureté à mon Seigneur L’Immense !) pendant l’inclinaison.


bouton06.gif      Dire : « Soubhana Rabbi al  'Alâ » (Pureté à mon Seigneur Le Très Haut !) pendant la prosternation.


bouton06.gif     Dire : « Rabbi ghfir li » (Ô Seigneur ! Pardonne-moi !) entre les deux prosternations.


bouton06.gif      Le premier Tachahhoud 

 
bouton06.gif    et s’asseoir pour le réciter.

 

تأليف : سماحة الشيخ عبد العزيز بن عبد الله بن باز

 

http://www.sounnah.free.fr/dourous_mouhimma008.htm

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 17:05


الدرس السابع : أركان الصلاة

La septième leçon: Les piliers de la prière

 

أركان الصلاة ، وهي أربعة عشر: القيام مع القدرة ، وتكبيرة الإحرام ، وقراءة الفاتحة ، والركوع ، والاعتدال بعد الركوع ، والسجود على الأعضاء السبعة ، والرفع منه ، والجلسة بين السجدتين ، والطمأنينة في جميع الأفعال ، والترتيب بين الأركان ، والتشهد الأخير ، والجلوس له ، والصلاة على النبي صلى الله عليه وسلم ، والتسليمتان .

Les piliers de la prières sont au nombre de quatorze : 


bouton06.gif      Se tenir debout pour celui qui en a la capacité.

 
bouton06.gif      Le Takbîr d’ouverture (Allahou Akbar).


bouton06.gif     Réciter la sourate « al Fâtiha ».


bouton06.gif      L’inclinaison (roukou').


 
bouton06.gif     Le redressement après l’inclinaison.


bouton06.gif      La prosternation sur sept membres 


bouton06.gif     Le redressement après la prosternation.


bouton06.gif     S’asseoir entre les deux prosternations.


bouton06.gif     La tranquillité dans l’accomplissement de chacun de ces actes.


bouton06.gif    L'ordre entre les piliers.


bouton06.gif     Le dernier Tachahhoud


bouton06.gif     s’asseoir (pour le réciter).


bouton06.gif     La Prière sur le Prophète – Prière et Salut sur lui.


bouton06.gif     Les deux salutations.

تأليف : سماحة الشيخ عبد العزيز بن عبد الله بن باز

Cheikh Abd Al 'Azîz Ibn 'Abd Allah Ibn Baz
(qu’Allah lui fasse miséricorde)

 

http://www.sounnah.free.fr/dourous_mouhimma007.htm

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 15:47

mesjid23Les règles concernant les prosternations de la distraction.

 

SOUJOUD AS-SAHOU

 

 

Par Cheikh Mouhammad ibn Salih Al 'Outhaymine

 


Au nom d'Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  

 

 

 


Introduction

  

 

Louange à Allah, le Seigneur des mondes. Que la paix et le salut soient sur notre prophète Mouhammad qui a transmis avec clarté, ainsi que sur ses proches, ses compagnons  et tous ceux qui les suivent à la perfection jusqu'au Jour dernier.  


Beaucoup de gens ignorent un grand nombre de règles qui régissent " les prosternations de la distraction" durant la prière. Certains les délaissent lorsqu'elles sont obligatoires. D'autres se prosternent quand il ne faut pas. Certains aussi font ces prosternations avant la salutation alors qu'elles doivent être faites après et vice versa. Ainsi, la connaissance de ces règles est indispensable, surtout pour les imams que les gens prennent pour guides. J'ai donc voulu présenter à mes frères quelques règles concernant ce chapitre, en espérant d'Allah - exalté soit-Il -qu'Il en fasse profiter Ses croyants adorateurs.       
                                     

                                                              Mouhammad ibn Salih el 'Outhaymine .


 Les Prosternations de la Distraction   

 

Il s'agit de deux prosternations que le prieur doit accomplir pour corriger les défauts commis lors de la prière pour cause de distraction. Les causes de ces prosternations sont au nombre de trois :   


a)     L'ajout .
b)    
La diminution .
c)     Le doute .


Chapitre 1 :   L'Ajout

 

 - Si le prieur ajoute volontairement une inclinaison, une prosternation, une position assise ou le fait de se mettre debout, sa prière devient alors invalide.

 

- Si l'ajout est involontaire et que le prieur ne s'en rend compte qu'après avoir terminé la prière, il doit alors faire les prosternations de la distraction et sa prière devient valide.


- Par contre, s'il se rappelle de l'ajout pendant celui-ci, il doit, d'une part, revenir et délaisser cet ajout, d'autre part, faire les prosternations de la distraction. Sa prière sera alors valide.  


Exemple : Une personne prie Dohr en cinq Rak'at et ne s'en rend compte qu'au moment du Tachahoud. Elle doit alors terminer son Tachahoud, saluer; puis, elle doit faire les prosternations de la distraction et de nouveau saluer.


- Si elle ne se rend compte de l'ajout qu'après la salutation, elle doit alors effectuer les deux prosternations de la distraction et saluer.


- Si elle s'en rend compte durant la cinquième Rak'at, elle doit tout de suite s'asseoir pour réciter le Tachahoud, saluer; puis faire les deux prosternations de la distraction et saluer de nouveau. 


La preuve : Le Hadith de ‘Abdoullah ibn Mas’oud -qu'Allah l'agrée-, qui rapporte que : « Le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a accompli la prière de Dohr en cinq Rak'at. On lui dit alors : " Y a- t -il un ajout dans la prière? Le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- répondit :" Non ! Pourquoi? ". Les compagnons répondirent : " Tu as prié cinq Rak'at ". Alors, le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- fit 2 prosternations. » Dans une version : « Le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- replia ses jambes, s’orienta en direction de la Qibla, effectua 2 prosternations, puis salua . » 
 
Rapporté par el Boukhari, Mouslim et d’autres .


La salutation avant l'accomplissement total de la prière.


- La salutation avant l'accomplissement total de la prière est considérée comme un ajout dans celle-ci(1) 


- Si le prieur l'effectue volontairement, sa prière est invalide. Si par oubli, et au bout d'une longue période, le prieur se rend compte qu'il a effectué la salutation avant la fin de la prière, il doit alors  la recommencer.


-  Par contre, s'il s'en est rendu compte après une courte durée comme deux ou trois minutes, il doit alors compléter sa prière, saluer, puis faire les prosternations de la distraction et de nouveau saluer. 


La preuve : Le Hadith d’Abou Houreïra -qu'Allah l'agrée-, rapporte que  : « Le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- mena  la prière de Dohr ou du ’Asr et a salué au bout de 2 Rak'at. Les personnes pressées sortirent de la mosquée en disant : " La prière a été écourtée ". Puis, le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- se leva, se dirigea vers une grande pièce de bois(2)située dans la mosquée et s'appuya dessus comme s'il était en colère. Un homme se leva et dit : " Ô envoyé d'Allah, est-ce toi qui a oublié ou bien est-ce la prière qui a été diminuée? ". Le Prophète  -prières et bénédiction d'Allah sur lui- dit : " Je n'ai pas oublié et la prière n'a pas été diminuée ". L'homme dit alors : " Certes, tu as oublié, Ô envoyé d'Allah." . Le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- demanda alors à ses compagnons : " Dit - il la vérité? ". Les compagnons -qu'Allah soit satisfait d'eux-  répondirent : " Oui ". Le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- s'avança, termina le reste de la prière, puis salua, fit les prosternations de la distraction et salua de nouveau.» Rapporté par el Boukhari et Mouslim.

 

Lorsque l'imam  salue avant que la prière ne soit complète alors qu'il  y a des retardataires et qu'ils se sont levés pour terminer la prière puis que l'imam se rappelle que sa prière est incomplète et se lève afin de la terminer, alors [ceux qui sont en train de rattraper] ont le choix entre la terminer et ensuite faire les prosternations de la distraction ou bien suivre l'imam, puis après qu'il ait salué, accomplir le reste de la prière, faire les prosternations de la distraction après la salutation et de nouveau saluer. Le deuxième cas de figure est le préférable et le plus sûr.

 


Chapitre 2 : La Diminution

 

Le délaissement d'un pilier.


- Si le prieur délaisse le Takbir de sacralisation, qui est un pilier, sa prière est invalide et ceci que le délaissement  soit involontaire ou non , car la prière n'a pas été entamée.

 

- Si le pilier délaissé volontairement est autre que le premier Takbir, la prière est également invalide.


- Par contre, si par oubli, le prieur délaisse un pilier de la première Rak'at et qu'au moment où il s'en rend compte, il a atteint ce même pilier dans la deuxième Rak'at, alors la première Rak'at est annulée et la deuxième prend sa place.

 

- Si le prieur n'a pas atteint ce même pilier de la deuxième Rak'at au moment où il s'en rend compte, il doit alors revenir au pilier délaissé de la première Rak'at, l'accomplir et terminer sa prière.

 

Dans les deux cas, il est obligatoire de faire les prosternations de la distraction après la salutation. 


Exemple : Une personne a oublié la deuxième prosternation de la première  Rak'at et ne s'en rend compte qu'au moment où il est assis entre les deux prosternations de la deuxième Rak'at. A ce moment là, la première Rak'at est annulée et la seconde prend sa place, c'est à dire que la deuxième Rak'at est considérée comme étant la première. La personne complète alors sa prière, effectue les prosternations de la distraction après la salutation finale puis salue de nouveau.  


Autre exemple : Une personne a oublié d'effectuer, lors de la première Rak'at, la seconde prosternation ainsi que la position assise qui la précède(3) et se rend compte de l'oubli après s'être relevée de l'inclinaison de la seconde Rak'at. A ce moment-là, la personne doit revenir au pilier omis de la première Rak'at (c'est-à-dire la position  assise entre les deux prosternations ainsi que la seconde prosternation). Elle doit donc s'asseoir, accomplir le reste de sa prière, puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et de nouveau saluer.


Le délaissement d'une obligation.


- Si le prieur délaisse volontairement une obligation de la prière, sa prière est annulée.


- Si par oubli, il délaisse une obligation, puis se rend compte de son oubli avant qu'il ne quitte la position de cette obligation, il doit alors l'accomplir et n'aura pas à effectuer les prosternations de la distraction.


- S'il se rend compte de l'oubli après avoir quitté la position de cette obligation mais avant d'atteindre le pilier suivant; il doit alors revenir, accomplir cette obligation, terminer sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et de nouveau saluer(4).

 

- Par contre, s'il se rend compte de son oubli après avoir atteint le pilier qui  suit l'obligation omise, alors celle-ci n'est plus à effectuer et le prieur ne doit plus revenir  mais continuer sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.  


Exemple : Dans la deuxième Rak'at, une personne se relève de la deuxième prosternation pour la troisième Rak'at en oubliant le premier Tachahoud. Puis, elle se rend compte de son oubli avant de se lever. Elle doit alors rester assise, accomplir le premier Tachahoud, terminer sa prière et n'aura pas à effectuer les prosternations de la  distraction.


- Si elle se rend compte de son oubli en se relevant mais avant d'être debout, elle doit alors se rasseoir, effectuer le premier Tachahoud, terminer sa prière et accomplir les prosternations de la distraction après la salutation puis saluer de nouveau.


- Par contre, si elle se rend compte de son oubli après s'être relevée, elle n'aura pas à faire le premier Tachahoud. Elle doit terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.  


La preuve: Le Hadith rapporté par el Boukhari et d' autres, selon ‘Abdoullah ibn Bahina  -qu'Allah l'agrée- qui rapporte que le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui-en effectuant la prière de Dohr, se leva pour la troisième Rak'at sans avoir accompli le premier Tachahoud. Les gens se sont levés avec lui. A la fin de la prière, alors que les gens attendaient que le Prophète  -prières et bénédiction d'Allah sur lui-salue, il fit le Takbir étant assis, effectua les prosternations de la distraction et salua.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 15:43
Chapitre 3 : Le Doute

   

Le doute c'est l'hésitation entre 2 situations, laquelle s'est produite ? Dans les actes d’adorations, le doute ne doit pas être considéré dans trois cas: 


1)     Si c'est une fausse impression qui n'a pas d'existence, comme les suggestions du diable


2)     Si la personne doute beaucoup, au point de ne plus pouvoir faire une adoration sans douter.


3)     Si le doute apparaît après l'accomplissement de l'adoration, tant que ce n'est pas une certitude.


  Exemple : Une personne effectue la prière de Dohr. Après avoir terminé sa prière, elle doute si elle a prié 3 ou 4 Rak'at. A ce moment-là, elle ne doit pas tenir compte de ce doute, sauf si elle est certaine de n'avoir prié que 3 Rak'at.


- Dans ce cas, si elle s'est rendue compte (qu'elle n'a prié que 3 Rak'at) au bout d'un court moment, elle doit compléter sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et saluer de nouveau.

 

- Par contre, si elle s'est rendue compte de son omission au bout d'un long moment, elle doit  entièrement refaire sa prière.  


Le doute, hormis les trois cas cités précédemment, 
doit être pris en compte.


Pendant la prière, le doute répond toujours
à un des deux cas de figure suivants :
 


1. La personne fait prévaloir une situation par rapport à une autre et se fonde sur celle-ci pour terminer sa prière. Puis, elle effectue les prosternations de la distraction après la salutation finale et salue de nouveau.

 

Exemple : Une personne accomplit la prière de Dohr et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième ? Mais, elle fait prévaloir que c'est la troisième. Dans ce cas, elle considère cette Rak'at comme étant la troisième, termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction après la salutation  finale et salue de nouveau. 


La preuve : Le Hadith rapporté par el Boukhari, Mouslim et d'autres selon ‘Abdoullah ibn Mas'oud -qu'Allah l'agrée- : Le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « Lorsque l'un d'entre vous hésite durant sa prière, qu'il s'efforce de rechercher la vérité et se fonde dessus pour terminer sa prière. Puis, qu'il salue et effectue 2 prosternations. » Ce sont les termes d’el Boukhari.

 

 

 

2. La personne ne fait prévaloir aucune des deux situations. Dans ce cas, elle doit se fonder sur la certitude, qui est le plus petit nombre de Rak'at. Puis elle doit terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.

 

Exemple : Une personne accomplit la prière du 'Asr et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième? Elle ne fait prévaloir aucune des deux situations. Elle doit alors considérer que c'est la deuxième Rak'at, effectuer le premier Tachahoud suivi de 2 Rak'at et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.


La preuve : Le Hadith rapporté par Mouslim selon Abou Saïd el Khoudri -qu'Allah l'agrée-:  
Le Prophète
-prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « Si l'un d'entre vous doute durant sa prière et ne sait plus s'il a prié 3 ou 4 Rak'at, qu'il élimine le doute et qu'il se fonde sur la certitude. Puis, qu'il effectue 2 prosternations avant de saluer. S'il avait prié 5 Rak'at, elles (les prosternations de la distraction) compenseront l'ajout commis et s'il avait prié 4 Rak'at, elles (les prosternations de la distraction) seront une humiliation pour le diable.»

 

 Parmi les exemples de doute :


Si une personne arrive et trouve l'imam en état d'inclinaison, elle doit prononcer le Takbir de sacralisation en étant bien debout, puis s'incliner. Ensuite, il y a forcément un des trois cas qui se présente : 


1. La personne est sûre de s'être inclinée avec l'imam. Elle comptabilise ainsi la Rak'at et n'aura pas à lire al Fatiha.


2. La personne est sûre de ne pas s'être inclinée avec l'imam. Dans ce cas, elle ne comptabilise pas cette Rak'at.


3. La personne doute si elle s'est inclinée avec l'imam et ainsi comptabilisera la Rak'at, ou bien si l'imam s'est relevé avant qu'elle ne s'incline et donc ne comptabilisera pas la Rak'at.


- Si la personne penche vers une situation plus que l'autre, elle doit alors se fonder dessus, terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et saluer de nouveau.


- Cependant, si elle n'a rien manqué de la prière, elle n'aura pas à effectuer les prosternations de la distraction.


- Si elle ne tend pas vers une situation plus que l'autre, elle doit se fonder sur la certitude (c'est à dire que la Rak'at n'est pas comptabilisée), terminer sa prière et accomplir les prosternations de la distraction avant la salutation finale.  


Remarque : Une personne doute dans sa prière, et se fonde sur la certitude ou sur la situation qu'elle fait prévaloir selon les règles précédemment citées.


- Si elle s'aperçoit que son acte coïncide avec la réalité et qu'elle n'a ni ajouté, ni diminué dans sa prière, elle n'a pas à effectuer les prosternations de la distraction selon l'avis reconnu chez beaucoup de rites car ce qui entraînait les prosternations (le doute) a disparu.


- D'autres, ont dit qu'elle doit faire les prosternations de la distraction pour humilier le diable comme dans le Hadith précédemment cité. Mais également car la personne a effectué une partie de sa prière en doutant. Ce dernier avis est le plus juste. 


Exemple : Une personne prie et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième ? Elle ne penche vers aucune de ces deux situations. Puis, elle considère cette Rak'at comme étant la deuxième et continue sa prière. Ensuite, elle s'aperçoit que c'était vraiment la deuxième Rak'at. Dans ce cas, elle ne doit pas effectuer les prosternations de la distraction selon beaucoup de rites et elle doit les effectuer avant la salutation finale selon le deuxième avis, qui est, pour moi, le plus juste.  

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 15:41

 

Les Prosternations de la Distraction
pour ceux qui prient derrière l'imam.

 

 - Si l'imam a commis un oubli durant sa prière, ceux qui prient derrière lui, doivent le suivre dans les prosternations de la distraction car le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « L'imam n’a été instauré que pour être suivi, ne divergez donc pas avec lui…Et lorsqu'il se prosterne, prosternez-vous. »  Rapporté par el Boukhari et Mouslim d'après Abou Houreïra -qu'Allah l'agrée-.  


Et ceci que l'imam effectue les prosternations de la distraction avant la salutation finale ou bien après. Celui qui prie derrière l'imam doit le suivre.


- Sauf dans le cas où cette personne a manqué une partie de la prière. Dans ce cas, elle ne doit pas suivre l'imam si ce dernier fait les prosternations de la distraction après la salutation finale car elle ne peut saluer avec l'imam sans avoir terminé sa prière. Elle doit donc compléter sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation et de nouveau saluer.

 

 Exemple : Une personne rejoint l'imam dans la dernière Rak'at alors que l'imam doit effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale. Lorsque l'imam fait la salutation finale, cette personne doit se lever, compléter sa prière et ne doit en aucun cas suivre l'imam. Puis, après avoir accompli la prière, elle doit effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale  (et saluer de nouveau).


- Si la personne a effectué la prière dans son intégralité derrière l'imam et commet une erreur au cours de la prière, alors elle n'a pas à faire les prosternations de la distraction; ceci pour deux raisons : la première est que ceci aura pour conséquence de ne plus suivre l'imam. La seconde raison est que les compagnons -qu'Allah soit satisfait d'eux- ont délaissé le premier Tachahoud lorsque le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui- l'avait oublié. En effet, par respect pour la règle qui impose de suivre l'imam, ils se sont levés avec le Prophète-prières et bénédiction d'Allah sur lui-.


- Par contre, si cette personne a manqué une partie de la prière avec l'imam et commet une erreur, soit avec l'imam, soit au moment où elle complète sa prière; elle doit alors accomplir les prosternations de la distraction avant ou après la salutation finale, selon les règles précédemment décrites.


  Exemple :   Si une personne prie derrière l'imam depuis le début et oublie de dire " Soubhana Rabbi el ‘Adhim "  pendant  l'inclinaison, elle n'a pas à effectuer les prosternations de la distraction.


- Par contre, si elle a manqué une Rak'at ou plus, elle doit compléter sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.(5)


Autre exemple : Une personne accomplit la prière de Dohr derrière l'imam. Lorsque l'imam se lève pour la quatrième Rak'at, cette personne s'assoit en croyant que c'est la dernière Rak'at. Ensuite, après avoir su que l'imam s'est levé, elle se lève aussi.


- Si cette personne a prié avec l'imam depuis le début, elle n'a pas à accomplir les prosternations de la distraction.

 

- Par contre, si cette personne a manqué une Rak'at ou plus, elle doit alors compléter sa prière, effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et de nouveau saluer.(6)

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  • : Al-Awzâ’î a dit : « Patiente sur la Sunna, arrête-toi là où les gens se sont arrêtés, dis ce qu’ils ont dit, abstiens-toi de ce dont ils se sont abstenus, et suis la voie de tes pieux prédécesseurs, car ce qui leur a suffit te suffira. » [Al-Lâlakâ’î dans Sharh Usûl Al-Ictiqâd (315)] (( Si vous remarquez des erreurs, veuillez m'en avertir barakallahou fikom ))
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